The Deep House, le film de 2021
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The Deep House (2021)
Traduction du titre : La maison profonde.
Sorti au cinéma en France le 30 juin 2021.
Sorti en blu-ray+DVD français le 3 novembre 2021.
Sorti en blu-ray anglais pour le 1er novembre 2022.
De Alexandre Bustillo et Julien Maury (également scénaristes) sur un scénario de Julien David et Rachel Parke ; avec Camille Rowe, James Jagger, Eric Savin.
Pour adultes.
(horreur, fantôme) La française Tina et son ami caméraman Ben sont deux youtubeurs spécialiste de l’exploration urbaine. Ce jour-là, ils sont en Ukraine (un pays en guerre ?) pour explorer un sanatorium abandonné et soi-disant hanté à Vinnystya par une belle journée ensoleillée. Equipés de Go-pro et d’un drone, ils filment l’extérieur et l’intérieur dévasté et tagué de la bâtisse, avec bien entendu Ben qui demande à Tina de faire attention où elle met les pieds, tandis qu’à l’extérieur il lui disait de ne pas s’inquiéter des serpents. Ben, qui a le sens de l’anecdote, raconte qu’une infirmière aurait empoisonné ici des enfants. Puis il disparait mystérieusement, jouant avec les nerfs de Tina – pour la surprendre embusqué dans un recoin. Apparemment à chaque fois il lui fait le coup et à chaque fois elle marche.
De retour en France, Tina travaille son apnée en essayant de se noyer dans sa baignoire, tandis que Ben qui l’attend en bas de chez elle est en train de klaxonner. Ensuite, alors qu’elle sort de son appartement il la filme contre son gré tout en lui affirmant que son record de trois minutes sous l’eau sans respirer est excellent, surtout dans une baignoire, parce qu’un lac est en fait une grande baignoire. On y croit tous très fort. Leur idée brillante du jour est effet d’aller tourner leur nouvelle vidéo d’exploration urbaine dans une maison hantée submergée après qu’EDF est inondé la vallée. En combinaison de plongée, ils franchissent le portail puis la porte de la maison engloutie sans craindre un seul instant que tout s’écroule sur eux, parce que cela fait quand même des années que c’est sous l’eau et sont très étonnés de découvrir la maison en ordre, avec toute la décoration aux murs et les objets encore posés sur les tables, étagères et lits faits, sans absolument rien de pourri, mis à part bien sûr les zombies, qui eux sont un peu décatis mais encore très vifs.
En tentant de ressortir, ils trouvent la porte d’entrée murée, puis tentent de sortir par une grille qui ne cède pas, puis par une cheminée qui s’écroule. Ils sont séparés et quand ils se retrouvent, Ben l’entraîne vers une salle de projection cachée dans la cave par laquelle ils sont censés sortir, et comme il y a aussi bien l’électricité que l’eau courante, quelqu’un leur projette obligeamment le flash-back censé expliquer comment un culte satanique a trouvé le moyen non pas de vivre éternellement mais de dormir éternellement en sacrifiant des enfants de la région et en se filmant (et en trouvant quelqu’un pour développer le film et faire le montage analogique). Puis Ben tente de poignarder Tina mais Tina le réveille et au lieu de sortir tout de suite (cette maison n’est pas si grande), Tina laisse un zombie poignarder Ben et parvient, sauf erreur de ma part, à se noyer en sortant de la maison. Générique de fin.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Les Chroniques de la SF, semaine du 28 juin 2021
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Chroniques de la Science-Fiction #2021-06-28 (2021)
Numéro précédent <> Numéro suivant.
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 22 pages A5 couleurs.
Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021
Sorti le 28 juin 20217 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 28 juin 2021, plus les critiques de Sans un bruit part 2 2021, Last Action Hero 1993, Les mercenaires de l'Espace 1980, Willy Wonka au pays enchanté 1971, The Watch 2021, The Mysterious Benedict Society 2021, Murdoch Mysteries 2019 S13.
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Les mercenaires de l'Espace, le film de 1980
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Battle Beyond The Stars (1980)
Traduction du titre : Bataille au-delà des étoiles.
Noter que ce film est un remake du film Les Sept Mercenaires (lui-même remake du film Les Sept Samouraï).
Sorti aux USA le 8 septembre 1980
Sorti en France le 8 avril 1981.
Sorti en blu-ray américain le 12 juillet 2011 (Roger Corman's Cult Classics, édition spéciale du 30ème anniversaire, anglais sous-titré anglais seulement)
Sorti en blu-ray espagnol le 13 mai 2015 (Los Siete Magnificos del Espacio = Les sept magnifiques de l'Espace).
Annoncé en blu-ray américain le 29 juin 2021 (restauration 2K, un seul blu-ray, anglais sous-titré seulement).
De Jimmy T. Murakami et Roger Corman ; sur un scénario de John Sayles et Anne Dyer. Avec Richard Thomas, Robert Vaughn, George Peppard, John Saxon, Sybil Danning, Darlanne Fluegel.
Pour adultes et adolescents.
(Presse) Un jeune fermier entreprend de recruter des mercenaires pour défendre sa paisible planète, menacée d'invasion par le méchant tyran Sador et son armada d'agresseurs.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Démons S01E01: L'Âge des ténèbres (2009)
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray anglais de la série Demons 2009 sous-titré anglais, pas de version française.
Demons S01E01: They bite (2009)
Ici la page de ce blog consacré à la série Demons de 2009
Demons S01E01: They bite (2009)
Traduction du titre : ils mordent.
Titre français : L’âge des ténèbres, en fait le moyen-âge
Diffusé en Angleterre le 3 janvier 2009 sur ITV 1 UK.
Sorti en blu-ray anglais le 6 avril 2009 (multi-régions, image 1080/50i en HD correcte à médiocre un peu bruitée, détails fins brouillés, artefacts de mouvement, mis à échelle par écran 4K, plutôt bonne, anglais sous-titré LPCM 2.0, pas de version française, réaliste faiblard, musique du générique frontale)
Diffusé en France le 30 novembre 2009 sur TF6 FR.
Pour adultes et adolescents.
De Johnny Capps, Julian Murphy et Peter Tabern ; avec Philip Glenister, Zoë Tapper, Christian Cooke, Holliday Grainger, Mackenzie Crook, Richard Wilson, Paul Vigrass, Saskia Wickham.
(Fantasy urbaine, épouvante) Londres, la nuit, la façade de style d’un lycée privé. Une secrétaire blonde marche vers la réception où un gardien veille. Comme elle approche et soupire, le gardien remarque en souriant : « Ils ne vous payent pas assez pour ça ! » Elle lui répond en lui souriant en retour : « Eh bien, c’est la même chose à la fin de chaque trimestre… »
Et déposant son trousseau de clés sur le comptoir, la secrétaire ajoute : « bonne nuit, Rob ! » Elle s’en va, le gardien prend le trousseau puis l’interpelle : « Oh, il y a ceci, désolé ! » La secrétaire se retourne et le gardien tend une enveloppe ; la secrétaire fait demi-tour et demande : « Du professeur Graham ? — Désolé ! » Elle prend l’enveloppe, et le gardien lui rend son trousseau de clés. Elle repart dans le couloir.
A l’étage, la secrétaire se rend à la porte portant la plaque « MS (NDT : Maître en Science) G. Andrews, PA (NDT : Assistante personnelle) du Principal. Elle ouvre la porte, entre dans le bureau obscur, dépose l’enveloppe sur le bureau à l’entrée, se redresse mais se fige, surprise par un curieux bruit de petite perceuse.
La secrétaire va alors à la porte communicante qui donne sur un autre bureau où les lampes sont allumées, et découvre les meubles renversés et les papiers éparpillés au sol, tandis qu’une espèce de petit singe très velu semble très occupé à percer quelque chose. Le singe se tourne, les yeux de la secrétaire s’écarquillent, le singe émet un cri grinçant en bondissant sur elle toutes griffes dehors, et elle hurle.
Juste après, sans aucune raison apparente, les vitres du bureau explose et les papiers s’envolent avec les bouts de verres et quelques autres débris dans la rue. Le singe descend alors très vite de la façade pour rejoindre un sinistre individu chapeauté qui ouvre son long manteau pour l’abriter.
Apparemment très peu de temps après cela, un inconnu (Rupert Galvin) entre dans ce même bureau pour inspecter la scène du crime, et remarque immédiatement, sous la main de la secrétaire inanimée sur le parquet, le dossier ensanglanté d’un élève de l’établissement, un certain Luke Rutherford.
Puis, tout en écartant du bout de ses soulier les objets épars, l’inconnu déclare au téléphone portable : « Il y a eu un cambriolage à son lycée… type trois, je dirais, La secrétaire a dû le déranger… Eh bien, elle n’a rien dit, elle est morte. » Et comme une sirène de police approche, l’homme chapeauté ajoute : « On est repéré, on est repéré à mort : ils savent où il habite. »
L’homme regarde par la fenêtre éventrée : une voiture de police sirène et phare allumés arrive en contre-bas. « Okay, faut qu’j’y aille : en scène ! » Puis, se retournant vers la secrétaire inanimée au sol, il lui déclare : « Bienvenue au Moyen-Âge ! »
Le soleil se lève sur une résidence cossue, apparemment un loft au dernier étage où un jeune homme (Luke Rutherford) qui ressemble fortement à la photo du dossier ensanglanté, sommeille encore en caleçon sur son duvet. Il ouvre les yeux et se réveille en sursaut : les lampes de sa chambres sont allumée, ses habits traînent un peu partout ainsi les poids de ses haltères devant le miroir vertical où il doit admirer ses muscles pendant qu’il s’exerce…
Entendant le grésillement de l’écran de sa télévision qui n’affiche que de la neige, le garçon s’empare de la télécommande restée à portée de main sur lit, et éteint sa télévision. Reposant la télécommande, il entend alors comme un grattement court, puis un autre, venant d’on ne sait où.
Le garçon sort de sa chambre, resté en caleçon et pieds nus de sa vaste chambre, pour descendre un escalier et arriver dans un encore plus vaste salon et son coin cuisine avec comptoir, il appelle « M’man ? » Les grattements continuent. En fait, derrière le comptoir du coin cuisine, il y a apparemment un homme inconnu en long manteau masqué par l’une des deux portes du frigo grand ouvert.
Le jeune homme marche tranquillement jusqu’à la porte du frigo qui lui bloque la vue, l’ouvre, et attrape au vol le grattoir lancé dans sa direction.
L’intrus est le même homme qui inspectait la scène du crime, et souriant, il déclare : « Eh bien, salut ! Tu dois être Luke…
— Qu’est-ce que vous fichez ?
— Je t’ai réveillé ? J’arrive pas à faire marcher la machine à glaçons… » L'homme tend sa main : « Désolé, je suis Galvin, Rupert Galvin. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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Le mystérieux cercle Benedict, la série télévisée de 2021
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The Mysterious Benedict Society (2021)
Traduction du titre : La mystérieuse association Benedict.
Une saison de 8 épisodes, renouvelé pour une seconde saison.
Toxique : la série sélectionne de manière raciste et sexiste ses enfants-héros, ceux qui sont désignés comme héros étant destinés à servir d'enfants-soldats, le tout étant présenté comme la solution à tous les malheurs du monde dont les responsables seront bien sûr ceux que désignera arbitrairement un guide suprême incarnant un certain stéréotype : la série est un pur produit de propagande qui pour mieux tromper son public reprenant les codes visuels et narratifs des Enfants Beaudelaire aux messages humanistes diamétralement opposés.
Diffusé à partir du 25 juin 2021 sur DISNEY MOINS.
De Matt Manfredi et Phil Hay, d'après les romans de Trenton Lee Stewart. Avec Tony Hale, Kristen Schaal, MaameYaa Boafo, Ryan Hurst.
Pour adultes.
Appâté par la possibilité d’intégrer gratuitement une école prestigieuse où enfin il ne sera ni menacé ni jalousé pour son intellect par des brutes, un jeune orphelin est fortement poussé par sa charmante professeure de Tamil à tenter un concours pour jeunes surdoués. Le concours est truqué de plusieurs manières et c’est en réalité l’anticonformisme des candidats qui est évalué. Ayant réussi toutes les épreuves ayant écartées les méchants blancs sportifs donc agressifs et les méchantes asiatiques prétentieuses donc autoritaires car s’il faut en croire Disney, l’agressivité et l’autoritarisme n’est pas une question de caractère mais de race, ne reste que quatre lauréats : le jeune indien docile, un jeune noir tout aussi docile, une garçonne prête à tout pour servir et une petite fille tyrannique et garce qui plus tard deviendra ministre du harcèlement moral et écorchera sans doute des petits dalmatiens comme le prochain film Disney Cruella l’y aura incité. Le kidnappeur des orphelins, incarnant lui-même un cliché ethnique popularisé par Hollywood, tente alors de convaincre ses victimes de l’aider à découvrir qui se cache derrière l’orchestration de l’actualité qui terrorise la population au sujet d’une crise permanente (le réchauffement climatique, le covid 19, etc.).
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