Godzilla Vs Kong, le film de 2021
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Resident Alien, la série télévisée de 2021
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The Burning Girls, Les incandescentes, le roman de 2021
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The Burning Girls 2021
Traduction du titre : Les filles qui brûlent.
Titre français : les incandescentes.
Sorti en Angleterre le 21 janvier 2021 chez PENGUIN UK,
Sorti aux USA le 4 janvier 2022 chez BALLANTINE US.
Traduit le 16 mars 2022 en français par Thibaud Eliroff pour PYGMALION.
Adapté en série télévisée en 2023 diffusée à partir du 19 octobre 2023 sur PARAMOUNT+ INT/FR.
De C. J. Tudor.
Pour adultes et adolescents ?
(horreur fantastique woke, fantômes, presse) Il y a cinq cents ans : huit villageois ont été brûlés sur le bûcher. Il y a trente ans : deux adolescentes ont disparu sans laisser de traces. Il y a deux mois : le vicaire s’est suicidé. Bienvenue à Chapel Croft.
Pour le révérend Jack Brooks et sa fille Flo, c’est censé être un nouveau départ. Mais au sein de cette petite communauté unie, imprégnée de superstitions anciennes, la méfiance envers les étrangers est difficile à surmonter. Les secrets du village sont aussi profonds et sombres que la tombe. Et les vieux fantômes qui ont des comptes à régler ne se reposent jamais…
***

Le texte de C. J. Tudor pour PENGUIN UK de 2021 et BALLANTINE US de 2022.
Prologue
What kind of man am I?
It was a question he had asked himself a lot lately.
I am a man of God. I am His servant. I do His will.
But was that enough?
He stared at the small whitewashed house. Red-tiled roof, bright purple clematis crawling up its walls, bathed in the fading glow of the late-summer sun. Birds chittered in the trees. Bees buzzed lazily amongst the bushes.
Here lies evil. Here, in the most innocuous of settings.
He walked slowly up the short path. Fear gripped his belly. It felt like a physical pain, a cramping in his gut. He raised his hand to the door, but it opened before he could knock.
‘Oh, thank God. Thank the Lord you came.’
The mother sagged at the doorway. Lank brown hair stuck to her scalp. Her eyes were shot through with blood and her skin was grey and lined.
This is what it looks like when Satan enters your home.
He stepped inside. The house stank. Sour, unclean. How could it have come to this? He looked up the stairs. The darkness at the top seemed thick with malevolence. He rested his hand on the banister. His legs refused to move.
He squeezed his eyes tightly shut, breathing deeply. ‘Father?’
I am a man of God.
‘Show me.’
He started to ascend. At the top, there were just three doors. A boy, slack-faced, in a stained T-shirt and shorts, peered around one. As the black-clothed figure approached, the boy pulled the door shut.
He pushed open the door next to it. The heat and smell hit him like a physical entity. He placed a hand over his mouth and tried not to gag.
The bed was stained with blood and bodily fluids. Restraints had been tied to each bedpost, but they hung loose. In the middle of the mattress a large leather case lay open. Sturdy straps held the contents in place: a heavy crucifix, a Bible, holy water, muslin cloths.
Two items were missing. They lay on the floor. A scalpel and a long serrated knife. Both slick with blood. More blood pooled, like a dark, ruby cloak, around the body.
He swallowed, his mouth as dry as the summer fields.
‘Dear Lord – what has taken place here?’
‘I told you. I told you that the devil –’
‘Enough!’
He spotted something on the bedside table. He walked over to it. A small black box. He stared at it for a moment and then turned to the mother hovering in the doorway. She wrung her hands and stared at him pleadingly.
‘What shall we do?’
We. Because this was upon him too.
He looked back at the bloody, mutilated body on the floor.
What kind of man am I?
‘Get cloths and bleach. Now.’
WELDON HERALD, THURSDAY,
24 MAY 1990
MISSING GIRLS
Police have appealed for help in the search for two missing Sussex teenagers: Merry Lane and Joy Harris. The pair, who are believed to have run away together, are both aged 15. Joy was last seen at a bus stop in Henfield on the evening of 12 May. Merry disappeared from her home in Chapel Croft a week later on 19 May, after leaving a note.
Police are not treating their disappearance as suspicious but are concerned about the girls’ welfare and are appealing for them to get in touch with their families.
‘You won’t be in trouble. They’re worried. They just want to know you’re safe and you can always come home.’
*
La traduction au plus proche.
Prologue
Quel sorte d’homme je suis?
C’était une question qu’il s’était beaucoup posée dernièrement.
Je suis un homme de Dieu. Je suis Son serviteur. J’accomplis Sa volonté.
Mais était-ce suffisant ?
Il fixa la petite maison blanchie à la chaux. Un toit aux tuiles rouges, des clématites pourpres et brillantes qui grimpent le long de ses murs, baignés par la lueur déclinante du soleil à la fin de l'été. Les oiseaux pépiaient dans les arbres. Les abeilles bourdonnaient paresseusement dans les buissons.
Là se tapit le Mal. Là, dans le décor le plus inoffensif.
Il marcha lentement le long du court chemin. La peur lui tenaillait le ventre. Il la ressentait comme une douleur physique, une crampe aux boyaux. Il leva sa main à la porte, mais celle-ci s’ouvrit avant qu’il puisse frapper .
« Oh, Dieu merci. Dieu soit loué, vous êtes venu. »
La mère chancelait sur le seuil. Des cheveux bruns et longs collaient à son cuir chevelu. Ses yeux étaient injectés de sang et sa peau était grise et ridée.
Voilà à quoi ça ressemble quand Satan entre chez vous.
Il franchît le seuil. La maison puait. Aigre, impure. Comment cela avait pu en arriver là ? Il leva les yeux en direction de l’escalier. Les ténèbres en haut semblaient chargées de malfaisance. Il posa sa main sur la rampe. Ses jambes refusèrent de bouger.
Il contracta douloureusement ses paupières, fermant tout à fait les yeux, respirant profondément. « Mon Père ? »
Je suis un homme de Dieu.
‘Montrez-moi.’
Il commença l’ascension. En haut, il n’y avait que trois portes. Un garçon, au visage dolent, tee-shirt tâché et shorts, regardait par l’entrebâillement de l’une. Comme la silhouette vêtue de noir approchait, le garçon referma sa porte en la claquant.
Il poussa la porte voisine. La chaleur et l’odeur le frappèrent comme une entité physique. Il plaça sa main sur sa bouche et essaya de ne pas s’étrangler.
Le lit était maculé de sang et d’autres fluides corporels. Des menottes avaient été attachées à chaque montant du lit, mais elles pendaient librement. Sur le matelas, au milieu du lit, une grande mallette en cuir était ouverte. De solides sangles en maintenaient le contenu en place : un lourd crucifix, une Bible, de l'eau bénite, des carrés de mousseline.
Deux éléments manquaient à l’appel. Ils jonchaient le sol. Un scalpel et un long couteau dentelé. Les deux dégoulinant de sang. Davantage de sang formait une mare, comme une cape sombre couleur de rubis, tout autour du cadavre.
Il déglutit, sa bouche aussi sèche que les champs de l’été.
« Dieu Tout-Puissant — qu’est-il arrivé ici ? »
« Je vous l’ai dit. Je vous ai dit que c’était le diable… »
« Assez ! »
Il remarqua quelque chose sur la table de nuit. Il marcha pour se pencher dessus. Une petite boîte noire. Il la contempla pendant un moment, puis se retourna vers la mère qui piétinait dans le couloir. Elle se tordit les poignets et le regarda, suppliante.
« Que devons-nous faire ? »
Nous. Parce que c’était désormais aussi son affaire.
Il regarda à nouveau le cadavre sanglant, mutilé, sur le sol.
Quel sorte d’homme je suis ?
« Allez chercher des chiffons et de l’eau de Javel. Maintenant. »
WELDON HERALD, JEUDI,
24 MAI 1990
FILLES DISPARUES
La police a lancé un appel à l'aide pour retrouver deux adolescentes du Sussex portées disparues : Merry Lane et Joy Harris. Les deux jeunes filles, qui auraient fugué ensemble, sont toutes deux âgées de 15 ans. Joy a été vue pour la dernière fois à un arrêt de bus à Henfield dans la soirée du 12 mai. Merry a disparu de son domicile de Chapel Croft une semaine plus tard, le 19 mai, après avoir laissé un mot.
La police ne considère pas leur disparition comme suspecte, mais elle s'inquiète du bien-être des jeunes filles et leur demande de prendre contact avec leurs familles.
« Vous n'aurez pas d'ennuis. Ils sont inquiets. Ils veulent juste savoir que vous êtes saines et sauves et vous dire que vous pouvez rentrer n’importe quand. »
*

La traduction de Thibaud Eliroff de 2022 pour PYGMALION.
Prologue
Quel genre d’homme suis-je ?
Une question qu’il se posait souvent, ces temps-ci..
Je suis un homme de Dieu. Je suis Son Serviteur. J’accomplis Sa volonté.
Mais cela suffisait-il ?
Il observa la petite maison blanchie à la chaux. Toit de tuiles rouges, murs mangés de clématite violet vif et baignés par la lueur déclinante du soleil de fin d’été. Des oiseaux pépiaient dans les arbres. Des abeilles bourdonnaient paresseusement dans les buissons.
Ici réside le mal. Ici, dans le plus innocent des paysages.
Il remonta la courte allée d’un pas lent. La peur lui nouait douloureusement les entrailles. Il leva sa main pour frapper, mais la porte s’ouvrit avant qu’il n’en ait eu l’occasion .
— Oh, Dieu merci. Grâce au Seigneur, vous voici. »
La mère se tenait affaissée sur le seuil de la maison. Cheveux bruns ternes collés au crâne. Elle avait les yeux injectés de sang, la peau grise et ridée.
Voilà ce que fait Satan quand il s’invite chez vous.
Il entra. Ça puait. Une odeur aigre, sale. Comment en était-on arrivé là ? Il leva le regard vers l’escalier. Les ténèbres en haut des marches exsudaient la malveillance. Il posa la main sur la rambarde. Ses jambes refusèrent de bouger. Il serra les paupières, prit une profonde inspiration.
— Mon père ?
Je suis un homme de Dieu.
— Montrez-moi.
Il commença à monter. En haut, il n’y avait que trois portes. Un garçon, au visage flasque, vêtu d’un tee-shirt et d’un short tachés, jeta un coup do’eil par, l’entrebâillement de l’une d’elles. A l’approche de la silhouette e,n habits noirs, il referma précipitamment.
L’homme de foi poussa la porte voisine. La chaleur et l’odeur le frappèrent comme une entité physique. Il plaqua la main contre sa bouche et réprima un haut-le-cœur.
La literie était maculée de sang et de fluides corporels. Des sangles attachées à chacun des montants du lit pendaient, inutiles. Au centre du matelas trônait une grande boîte en cuir, ouverte. De robustes lanières maintenaient son contenu en place : un lourd crucifix, une bible, de l'eau bénite, des vêtements en mousseline.
Deux objets manquaient. Il les aperçut sur le sol. Un scalpel et un long couteau cranté. Tous deux poisseux de sang. Du sang, il y en avait beaucoup, toute une flaque sombre qui dessinait une cape rubis, autour du corps.
Il déglutit, la bouche aussi sèche qu’un champ en été.
— Seigneur Dieu… Que s’est-il passé ici ?
— Je vous l’ai dit. Je vous ai dit que le diable…
— Assez !
Il remarqua quelque chose sur la table de nuit. S’en approcha. Un petit boîtier noir. Il l’observa un moment, puis se tourna vers la mère, qui patientait sur le pas de la porte. Elle se tordait les mains en lui jetant des regards désespérés.
— Qu’allons-nous faire ?
Nous. Parce que c’était aussi son problème, mantenant.
Il reporta les yeux sur le corps mutilé et ensanglanté.
Quel genre d’homme suis-je ?
— Allez chercher des chiffons et de l’eau de Javel.
WELDON HERALD, JEUDI 24 MAI 1990
ADOLESCENTES PORTEES DISPARUES
La police a lancé un appel à témoins pour retrouver deux adolescentes du Sussex portées disparues : Merry Lane et Joy Harris. Les deux jeunes filles, qui auraient fugué ensemble, sont toutes deux âgées de 15 ans. Joy a été vue pour la dernière fois à un arrêt de bus à Henfield le soir du 12 mai. Merry a quitté son domicile de Chapel Croft une semaine plus tard, le 19 mai, après avoir laissé un mot. La police ne soupçonne pas un acte criminel, mais se préoccupe de l’état de santé des deux jeunes filles et les invite à prendre contact avec leur famille respective.
« Vous n'aurez pas d'ennuis. Ils sont inquiets. Elles veulent juste savoir que vous êtes en sécurité et que vous pouvez toujours rentrer à la maison. »
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The Sadness, le film de 2021
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The Sadness (2021)
Ultraviolent.
raduction du titre anglais : la Tristesse.
Sorti à Taiwan le 22 janvier 2021.
Sorti en Allemagne le 3 février 2022.
Sorti en blu-ray allemand 4K le 15 avril 2022.
Annoncé à partir du 12 mai 2022 sur Shudder US.
De Rob Jabbaz (également scénariste et monteur), avec Berant Zhu, Regina Lei, et Ying-Ru Chen.
(Horreur, épidémie) A l’échelle microscopique, des virus noirs à bouts oranges flottent en agitant leurs tentacules et en explosant des globules rouges, faisant déferler en retour des espèces d’étoiles ninjas boudinées. A l’échelle humaine, dans un quartier aux vertes collines dominées par trois hautes cheminées, un couple sommeille encore au petit matin, le jeune homme son coude sur son smartphone, la jeune femme son smartphone en charge. Le jeune homme — Jim — ouvre les yeux, se tourne pour enlacer la jeune femme — Kat — et lui caresser le ventre. Elle sourit, il lui dit bonjour, elle l’étreint tendrement. Dans l’aquarium un poisson s’agite, ils ont leur photo dans un cadre. Un tintement, et Kat demande comment Jim fait pour toujours se réveiller avant que sonne l’alarme de son smartphone à elle. Jim répond en souriant qu’il est son vrai réveil-matin. Kat s’assied au bord du lit, consulte son smartphone et Jim demande si elle ne peut pas prendre sa matinée pour rester avec lui. Soucieuse, elle répond qu’elle a une réunion ce matin qu’elle ne peut pas rater, et de toute manière ils partent en vacances la semaine suivante.
Jim a l’air surpris, Kat précise qu’ils vont à Kenting. Jim semble perdu : « La semaine prochaine ? » Puis il répond qu’il devait justement lui parler de cela aujourd’hui : un certain Barry a besoin de lui pour un tournage. Kat semble être vexée. Jim argumente que c’est à la demande d’une agence de publicité allemande, et ça va rapporter. Mais Kat est déçue : cela avait déjà été difficile de réserver la semaine, elle n’a droit qu’à dix jours de congés par an. Jim répond qu’il est désolé, mais qu’il a besoin de ce job : il n’a pas tellement d’occasion de travailler en ce moment. Kat lui demande alors quand ils sont partis en vacances la dernière fois : elle a besoin d’air frais, elle veut bronzer ! Jim lui propose alors de bronzer sur le toit en terrasse de leur immeuble. Sans rien répondre, Kat se lève et s’enferme dans la salle de bain. Il va alors s’excuser et dit qu’il parlera à Barry, puis il lui demande si elle veut des restes du dîner, elle lui répond qu’il peut les manger.
Basiquement, il s’agit d’un légume dans lequel il met du ketchup, et pendant qu’il mange, il fait défiler les actualités sur son smartphone : une image de synthèse d’un virus, un certain docteur Wong qui déclare que cela diminuera en taille. Puis il visionne Le Smash, le talk-show d’un youtubeur : « Docteur j’ai vraiment besoin de comprendre : pourquoi vous et le reste de la communauté médicale continuent d’encourager la peur du virus Alvin ? » Sur un écran plat posé à côté de l’animateur, le docteur en question répond que la situation est la suivante : la plupart des gens croient que le virus Alvin n’est pas plus grave que la grippe, mais les experts sont terrifiés par les mutations possibles d’Alvin, pour une raison très simple… Et le docteur d’exhiber à l’écran un autre écran montrant une infographie : le virus Alvin à tentacules contre le virus Tollwut, à trois lobes : il y a des chaînes de protéines dormantes dans le virus Alvin qui appartiennent clairement à la classe des virus Lyssa, la même catégorie que celle de la Rage. L’animateur veut couper le docteur, qui pourtant poursuit : il est inquiet à l’idée qu’un jour peut-être…
Jim a cessé de suivre la vidéo sur son smartphone et va nourrir son poisson, mais il continue d’entendre le son : « … il y a eu zéro morts alors pourquoi faire peur aux gens ? Et puis je trouve très pratique que le virus Alvin arrive la même année que les élections. » Le docteur réplique qu’il doit insister : la société doit prendre cette épidémie au sérieux, politiser un virus, c’est faire une énorme erreur… » Jim regarde par la fenêtre la colline verdoyante au-dessus des immeubles en constructions et des immeubles habités : tout est très calme. « Alvin est une véritable menace pour la société et se fiche de qui sera président. » Jim regarde vers la droite : la rivière, le toit en terrasse voisin où une femme en chemise de nuit blanche et qui a l’air d’avoir la tête couverte se tient debout immobile. Jim est intrigué et il interpelle la femme pour lui demander si elle va bien. La femme se retourne et en fait c’est vieil homme avec des longs cheveux gris jaunâtres. Le regard fixe, les bras ballants, son maillot de corps sous la robe est détrempé de sang sombre. Il regarde alors fixement Jim.
Arrive alors Kat qui pose sa main sur l’épaule Jim et lui demande s’il est prêt. Jim se retourne et demander sa copine si elle a vu ça. Quoi ? Elle n’attend pas la réponse et commence à reprocher à Jim de ne pas avoir jeté l’emballage du légume à la poubelle. Lorsque le jeune homme regarde à nouveau du côté de la terrasse voisine, le vieillard maculé de sang a disparu. Arrive Mr. Lin, le voisin de palier sur le balcon voisin séparé par une grille. Il dit bonjour à Jim, qui le salue sans conviction. Mr. Lin arrose ses plantes vertes, mais comme il renifle, Jim lui demande s’il va bien. Celui-ci répond que c’est seulement un rhume. Jim lui conseille de se rendre à l’hôpital. Mr. Lin répond en riant qu’il en a assez d’attendre dans les hôpitaux. D’ailleurs les docteurs disent tous la même chose : restez à la maison et reposez-vous un peu. Ce n’est pas chose difficile à dire, et à ce compte, Mr. Lin pourrait lui aussi être docteur. Puis Mr. Ling remarque que tous ces trucs aux infos, la pandémie, le virus, c’est de l’intox : ces parasites propriétaires des médias, ils dramatisent pour faire baisser le prix des actions en bourse, pour les acheter à prix bas et tout revendre au prix fort quand l’économie rebondira. Comme Jim semble en douter, Mr. Lin lui propose de parier, puis offre de lui donner de son basilic plus tard. Jim le remercie et demande à Kat l’heure qu’il est. Réponse : presque 8 heures 30. Kat rejoint Jim sur le petit balcon et tous les deux disent au revoir à Mr. Lin.
Le balcon se révèle être l’accès aux escaliers de l’immeuble par une porte métallique. Kat partie, Jim met en charge son propre smartphone sur la batterie de Kat restée sur la table de nuit de la jeune femme. Il ne restait plus que 3% de la batterie. Jim part ensuite sans son smartphone pour amener Kat à l’arrière de son scooter. Comme ils roulent en ville, Kat est heureuse, mais Jim s’inquiète d’une scène qu’il aperçoit sur le trottoir. Un policier menottant un homme ensanglanté agité, une femme en pleurs éclaboussé de sang, les ambulanciers avec sur un brancard une victime recouvert d’un drap détrempé de sang, les voisins à côté portant tous leur masque médical.
Quand ils se garent devant l’hôpital, Jim s’excuse : il n’aurait pas dû ralentir. Mais Kat lui répond que ce n’est pas grave. Jim propose de préparer le diner de ce soir. Kat lui demande avec une pointe d’ironie le plat qu’il compte préparer. Jim répond qu’il ne le sait pas, mais sûrement un truc avec du basilic Thai, elle adorera. Elle l’embrasse puis s’en va. Jim repart, mais quand il repasse à hauteur de la voiture de police, celle-ci est abandonnée feux allumés, les quatre portières ouvertes, et il n’y a plus personne autour. Puis Jim se rend à un fast-food en ville, où il veut seulement commander un café noir car il vient de manger. Le tenancier lui signale qu’il devra seulement attendre que la dame avant lui soit servie. Jim se retourne et toise la petite salle : toutes les tables sont prises, tout est calme. Le tenancier découpe le tofu sur la plaque de cuisson, les frites cuisent dans l’huile gargouillant. Jim ramasse une brochure immobilière et scrute la liste des appartements disponibles à la vente.
Un peu de bacon et d’omelette qui cuisent sur la plaque chauffante. Le tenancier les récupèrent et fait remarquer à Jim que la pandémie affecte l’immobilier, tout est moins cher que l’année dernière. Aucun des deux ne remarquent la vieille femme en chemise de nuit et pieds nus qui vient d’entrer. Cependant, l’un des clients, grand et costaud se lève pour lui demander si tout va bien. Comme il lui tapote l’épaule, la vieille femme se retourne, et affichant un large sourire idiot aux dents abîmées… elle lui crache au visage. Puis elle attrape le petit bac à frites et le déverse sur le visage du tenancier, avant de lui arracher le visage avec ses ongles.
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Outside The Wire, le film de 2021
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Outside The Wire (2021)
Traduction littéral du titre : sorti du câble.
Traduction libre : Déconnecté.
Attention, ce film fait l'apologie de la torture et les crimes de guerres, donc du fascisme (présenté comme seule solution pour résoudre n'importe quel problème), présente comme un héros ambigu un androïde psychopathe, et multiplie les ambiguïtés (double-contrainte = et en même temps) pour amener le spectateur à accepter un très grand nombre de points brûlant d'actualité inacceptables du point de vue humain, comptant que l'arbre pour cacher la forêt, ou si vous préférez sur le premier train qui passe pour vous faire croire que le second train qui passe juste après ne vous écrasera pas dans la réalité. Si vous êtes mineur, si vous êtes fatigué, si vous avez déjà été agressé notamment au travail par harcèlement, si vous avez été récemment exposé à des privations de liberté notamment par confinement ou de la fausse information officielle en continue ne vous exposez pas : un cerveau en bon état de marche est une petite chose fragile qui n'a vraiment pas besoin d'une paille de propagande supplémentaire à porter.
Diffusé à l'international à partir du 15 janvier 2021 sur Netflix.
De Mikael Håfström, sur un scénario de Rob Yescombe et Rowan Athale, avec Anthony Mackie, Damson Idris, Emily Beecham, Michael Kelly, Pilou Asbæk.
Pour adultes.
(film de propagande) Un futur proche. Les USA occupent l'Ukraine et comme à chaque occupation, les civils meurent toujours davantage, tandis que les troupes sont harcelés par des "terroristes" aux ressources d'autant plus inépuisables qu'ils sont financés par les grandes banques mondiales avec la bénédiction des mêmes USA.
Planqué jusqu'ici derrière son écran, le lieutenant Thomas Harp drone à tout va, tout en planifiant son mariage imminent. Seulement il prend une regrettable initiative qui lui vaut d'être envoyé sur le terrain par ses supérieurs, lesquels comptent ouvertement sur le fait qu'il se fera lyncher par les 28 survivants sur 30 du peloton que Harp a apparemment sauvé en explosant sans en attendre l'ordre un transport bourré d'explosifs.
Harp a pour mission de se mettre au service du capitaine Léo, un androïde blasé qui se prétend plus sensible qu'un être humain mais torture et exécute à tout va. Leur mission, récupérer les codes "égarés" par les russes de leurs missiles nucléaires dont le grand méchant terroriste a pu s'emparer suite à un trou de scénario.
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