The Crossing S01E01: Chapitre premier (2018)
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The Crossing S01E01: Pilot (2018)
Traduction du titre original : la traversée.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée The Crossing 2018.
Pilote diffusé en ligne le 19 mars 2019.
Saison 1 diffusée aux USA à partir du 2 avril 2019 sur ABC US.
De Jay Beattie, Dan Dworkin et Matthew Fernandes ; avec Steve Zahn, Natalie Martinez, Sandrine Holt, Tommy Bastow, Rob Campbell, Rick Gomez, Marcuis W. Harris, Grant Harvey, Jay Karnes, Simone Kessell, Kelley Missal, Luc Roderique, Bailey Skodje, John D'Leo, Georgina Haig.
Pour adultes et adolescents.
Sous des eaux apparemment glacées, des centaines de corps de gens ordinaires semblent remonter des profondeurs. Hommes, femmes, enfants, tous semblent inanimés, pivotant parfois au milieu de petites bulles qui remontent plus vite qu’eux. Arrive une jeune femme brune grande mince et athlétique qui nage apparemment sans effort parmi les noyés – sait-elle que dans une eau froide un baigneur meurt en moins d’un quart d’heures par hypothermie ? Apparemment cela ne la dérange pas, et elle retrouve là-aussi sans aucun effort d’orientation une petite fille à laquelle elle fait du bouche à bouche (avec quel air supplémentaire ?). Puis, sans aucune crainte d’avoir à souffrir d’une remontée rapide, elle fait virevolter la petite fille et l’emporte sous son bras vers la surface, laissant derrière elle la myriade de noyés, qui apparemment n’ont même pas suffisamment d’air dans les poumons pour jouer au bouchon, pas plus qu’ils n’ont suffisamment de graisse pour remonter d’eux-mêmes à la surface.
Et justement, à la surface, nous ne sommes qu’à quelques kilomètres ( !) d’un charmant petit port aux petites maisons peintes de couleurs vives planté de conifères verdoyants. Le sheriff, comme à l’ordinaire pendant ses heures de travail, est très occupé à pratiquer une classe de yoga quand son adjoint vient lui faire signe. L’adjoint s’excuse platement de venir en gros demander au sheriff de venir faire son travail : un hélicoptère de l’armée vient de repérer un cadavre échoué sur l’une de leurs plages, plage répondant au doux nom de L’épine. Loin de s’affoler ou même de se presser, le sheriff commence par objecter qu’il croyait que personne ne venait jamais sur cette plage. L’adjoint confirme : pas en tout cas à cette époque de l’année (ce qui confirme que l’eau doit être si froide qu’aucun des personnages montrés plus tôt n’avaient dans la réalité la moindre chance de survivre).
Alors le sheriff demande si le cadavre ne se serait pas échoué sur la plage, et comme l’adjoint ne répond pas, ils finissent par se rendre sur place avant que les oiseaux et les crabes n’aient terminé leur repas. Le sheriff conduit et l’adjoint rappelle qu’il n’a pas mis les pieds là-bas depuis des années (la police ne doit pas patrouiller loin ni souvent dans ce pays) et en souriant se rappellent de quand ils abusaient de l’alcool. Le sheriff propose alors à son adjoint de rester dans la voiture quand ils seront arrivés (ben voyons...), puis l’adjoint demande si le sheriff a vu beaucoup de cadavres à Oakland, et le sheriff répond qu’il en a vu quelques-uns. La petite route traverse une forêt verdoyante et plutôt dense jusqu’à arriver à une espèce de crique tout à fait charmante en effet parfaite pour le nudisme, les beuveries, les trafics de drogues, les décharges sauvages et les exécutions sommaires – surtout si la police locale n’y va jamais.
Et effectivement, sur la petite plage, inexplicablement remonté loin de l’eau dans cet endroit déjà très abrité des vagues, se trouve couché un homme aux cheveux très court, un peu gras et âgé de la quarantaine bien sonnée, vêtu de la manière la plus anonyme possible – veste grise, pantalon bleu, chemise noire même pas tâché par le sel – et d’allure excessivement fraîche pour un noyé avec ses bottes pratiquement neuves et cirées encore aux pieds. Sans prendre aucune précaution pour éviter de contaminer une possible scène de crime, le sheriff va s’agenouiller à côté du pauvre type, et après un examen on ne peut plus sommaire, déclare que la victime n’est pas allée se baigner. L’adjoint, de loin, émet l’hypothèse que la victime soit tombée d’un bateau. Aucun des deux n’imagine vérifier si la victime avait des papiers sur elle ou un quelconque moyen de l’identifier – et personne n’a songé à appeler les pompiers ou la morgue.
C’est alors que le sheriff pousse un juron : si concentré qu’ils étaient sur le premier corps, ils n’avaient pas remarqué qu’il y en avait davantage sous leur nez, malgré le fait qu’il était impossible de les manquer en arrivant devant le premier corps. Toutefois, ces corps-là, ils doivent les tirer hors de l’eau, ce qui nous amène à une seconde constatation médico-légale : de par leur posture, tous ces « noyés » sont forcément vivants. Bref, le sheriff ramène une petite fille deux mètres plus loin alors qu’elle était déjà hors de l’eau, la retourne et s’écrie qu’elle respire encore, et c’est tant mieux, parce que vu les compétences en secourisme du monsieur, un vrai noyé n’avait aucune chance de survie. Le sheriff crie alors mélodramatiquement à son adjoint d’appeler une ambulance et les garde-côtes, parce qu’il pourrait y avoir plus de victimes encore dans l’eau.
Parce que ce n’était absolument pas nécessaire dès le premier signalement d’un corps échoué sur la plage. Maintenant si l’on pouvait m’expliquer comment les noyés ont pu entrer dans la crique sans se fracasser sur les rochers qui la gardaient. Et négligeant totalement de tenter la moindre ranimation sur les trois autres victimes adultes, le sheriff en fait des tonnes pour la caméra, se croyant probablement dans une télé-réalité, ou une série télévisée sur ABC. Il est cependant interrompu par son adjoint qui lui signale plusieurs dizaines d’autres corps. Et comme aucun des deux policiers n’a jamais entendu parler de boat-peoples, ils paniquent complètement et se font plus ou moins pipi dessus, sans plus songer à aider quiconque. Et fort étrangement, l’hélicoptère de l’armée qui leur aura signalé le premier corps est allé partir boire un coup ou photographier les nudistes en hiver.
En tout cas, les renforts arrivent... une fois la nuit tombée, parce qu’avec tous les projecteurs, c’est plus dramatique, et notre sheriff continue de courir partout en criant pour faire croire qu’il est plus utile que tous les autres, qui se tapent le vrai boulot. L’urgence de la situation ne l’empêchera pas cependant de faire une pause cinq minutes plus tard pour téléphoner à sa blonde, laquelle radieuse surfe tranquillement sur internet bien au chaud à la maison.
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The Crossing, la série télévisée de 2018
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The Crossing (2018)
Traduction du titre original : la traversée.
Une saison de 10 épisodes ?
Pilote diffusé en ligne le 19 mars 2019.
Saison 1 diffusée aux USA à partir du 2 avril 2019 sur ABC US.
De Jay Beattie, Dan Dworkin et Matthew Fernandes ; avec Steve Zahn, Natalie Martinez, Sandrine Holt, Tommy Bastow, Rob Campbell, Rick Gomez, Marcuis W. Harris, Grant Harvey, Jay Karnes, Simone Kessell, Kelley Missal, Luc Roderique, Bailey Skodje, John D'Leo, Georgina Haig.
(presse) Des réfugiés venus de 180 ans dans le futur des USA vont s'échouer noyés au large des côtés : ils cherchent à échapper une guerre.
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Saison 1 (2018 - 10 épisodes)
The Crossing S01E01: Chapitre premier (Pilot)
The Crossing S01E02: Une ombre hors du Temps (A Shadow Out of Time).
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Dans la brume, le film de 2018
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Dans la brume (2018)
Titre anglais : Just A Breath Away (à un seul souffle de distance).
Traduction anglaise du titre original : In The Mist.
Sortie annoncée en France pour le 4 avril 2018.
De Daniel Roby ; sur un scénario de Guillaume Lemans, Jimmy Bemon, Mathieu Delozier ; avec Romain Duris, Olga Kurylenko, Fantine Harduin, Michel Robin, Anna Gaylor, Erja Malatier, Réphaël Ghrenassia, Maurice Antoni.
Pour adultes et adolescents
(presse) Le jour où une étrange brume mortelle submerge Paris, des survivants trouvent refuge dans les derniers étages des immeubles et sur les toits de la capitale. Sans informations, sans électricité, sans eau ni nourriture, une petite famille tente de survivre à cette catastrophe... Mais les heures passent et un constat s'impose : les secours ne viendront pas et il faudra, pour espérer s’en sortir, tenter sa chance dans la brume...
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Shadowhunters S03E02: Les pouvoirs en place (2018)
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Shadowhunters S03E02: The Powers That Be (2018)
Traduction du titre original : Les pouvoirs qui sont.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Shadowhunters (2016)
Diffusé aux USA le 27 mars 2018 2017 sur ABC US / FREEFORM US.
Diffusé en France à partir du 28 mars 2018 sur NETFLIX FR.
De McG (également réalisateur) et Ed Decter (également scénariste), d'après le roman Les instruments mortels (The Mortal Instruments, 2007) de Cassandra Clare ; avec Katherine McNamara, Dominic Sherwood, Alberto Rosende, Emeraude Toubia, Stephen R. Hart, Matthew Daddario, Harry Shum, Jr., Isaiah Mustafa.
Pour adultes et adolescents.
Le sorcier Magnus Bane emmène le chasseur d’ombre Alec Lighwood à une réception dans une grande villa, au décorum et aux invités aussi kitch qu’à l’habitude dans leur monde. Alec semble circonspect et comme il considère les lieux, il croise le regard peu amène d’une sorte de viking. Le chasseur d’ombre détourne rapidement les yeux et demande à Magnus s’il pense toujours que c’était une bonne idée de l’amener à la réception. Magnus répond que c’est une meilleure idée en tout cas que l’idée d’avoir à venir seul, en ce qui le concerne. Puis il ajoute immédiatement que c’était une plaisanterie : les invités vont adorer Alex. Et ils se prennent la main.
Comme ils s’avancent, Magnus ajoute encore que ce n’est pas parce qu’Alec est le seul Chasseur d’ombres au milieu d’une fête pleine de sorciers qu’il ne pourra pas se détendre. Alec réplique à voix basse que c’est facile à Magnus de le dire : Magnus connait ces gens depuis des siècles... Magnus demande à Alec si celui-ci croit que c’est une bonne chose que de connaître les gens depuis des siècles – et d’insister : Alec peut faire confiance à Magnus, il ne veut pas rester plus longtemps que nécessaire à la réception. La tradition veut que le Grand Sorcier sortant transmette le bâton de commandeur à son remplaçant.
Ce disant, Magnus jette un regard de travers à un grand brun barbichu. Alec demande s’il s’agit du remplaçant en question, et Magnus répond que c’est bien le seul et unique Lorenzo Rey, le nouveau Grand Sorcier de Brooklyn. Et justement, Rey vient d’apercevoir Magnus, qui tourne les talons – mais Lorenzo Rey interpelle Magnus, le félicitant : non seulement Magnus est venu... mais il a amené un ami – Alec. Alec sourit, tend la main et veut se présenter, mais Rey lui coupe la parole : il sait déjà qu’Alec Lightwood est le directeur de l’Institut de New-York, et s’attend à ce qu’ils puissent se connaître plutôt longuement dans les prochains jours lors des rencontres ministérielles. Rey se retourne alors vers Magnus, lui demandant de ne pas avoir de regret.
Manus répond en levant son verre qu’au contraire, il est très satisfait de sa nouvelle position. Et d’ajouter, l’air faussement compatissant, qu’être Grand Sorcier est une tâche ingrate : de longues heures, un salaire bas... mais tout cela ne compte pas aux yeux d’une jeune personne aussi éprise de devoir civique que Rey. Piqué au vif, Rey répond à Magnus de ne pas jouer au blasé : Rey a beau n’avoir que 484 ans, il n’ignore pas ce qu’est de servir son peuple : des années de travail comme Grand Sorcier de Madrid l’ont bien préparé... Quoique Rey risque de ne pas être aussi complaisant envers Alec que Magnus ne l’a été.
Alec fronce des sourcils, jouant l’étonnement ; et Rey précise qu’il sera là pour servir les Sorciers, pas pour ouvrir des portails de téléportation à la demande comme une sorte de service gracieux de navette. Alec répond en souriant encore plus largement qu’il n’aurait pas voulu que cela se passe autrement, et Rey conclut que dans ce cas, il a hâte d’assister à la première réunion de leur ministère et souhaite à ses invités une agréable soirée. Rey parti, Alec demande à Magnus qui a choisi Rey. Magnus répond que personne ne l’a choisi, et que Rey peut se montrer très persuasif, du moins tant que vous êtes branché faux-jetons dépourvus de goût égomaniaques et tas de m... Apercevant Madzie, petite fille sorcière souriante qui s’approche d’eux discrètement, Alec rappelle précipitamment à l’ordre Magnus quant à son langage : Madzie saute dans les bras d’Alec.
Pendant ce temps une autre sorcière déclare à Magnus qu’elle ne peut pas croire que Magnus est amené Alec à la réception juste pour agacer Rey. Patiemment, Magnus répond que non, il a amené Alec à la réception parce qu’Alec est son petit ami. La femme répond qu’au moins, Alec est doué avec les enfants, elle l’accorde à Magnus – qui ne répond rien, concentré sur le contenu ambré de son verre, qui semble pulser. La femme demande si quelque chose ne va pas avec la boisson de Magnus, déclarant que sa propre boisson n’est pas assez alcoolisée. Mais Magnus ne répond toujours rien et regarde autour de lui : tous les autres liquides ondoient, et la vaisselle commence à s’entrechoquer, et la terre à trembler. La femme se met à émettre une lueur bleutée et choquée, laisse échapper qu’elle ne peut plus contrôler sa magie... Et apparemment, elle n’est pas la seule.
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Abracadabra, le film de 2017
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Abracadabra (2017)
Attention, ce film est moins une comédie qu'un épisode d'X-Files.
Sorti en Espagne le 4 août 2017.
Sorti en blu-ray espagnol le 29 novembre 2017.
Annoncé en France pour le 4 avril 2018.
De Pablo Berger (également scénariste) ; Maribel Verdú, Antonio de la Torre, Priscilla Delgado, José Mota, Josep Maria Pou, Quim Gutiérrez.
Pour adultes et adolescents.
(interdit aux moins de 12 ans) Une voie rapide où les voitures filent en vrombissant, traçant leur chemin au milieu des barres d’habitations en béton. Sous un ciel bas, la cour déserte d’une de ces mornes cités avec ses portes glauques en métal et ses stores d’entrée de garage taggués. La retransmission d’un match de foot résonne entre les hauts murs, avec du linge aux balcons. Dans un appartement, un quadragénaire s’excite : l’arbitre ne siffle jamais, qu’il siffle, espèce de trouduc ! L’homme lâche une nouvelle bordée d’insulte comme l’action se poursuit : il peut voir la faute de son fauteuil !!! Le téléphone de l’appartement se met à sonner, mais l’homme ne décroche pas, vu que l’occasion de marquer un but se présente pour son équipe. Le téléphone continue de sonner de plus belle, et l’homme est visiblement partagé. Il finit par décrocher, sans quitter des yeux l’écran, demandant agressivement : quoi ? Puis il finit par raccrocher.
Dans un salon de coiffure, une jeune fille très maquillée complimente sa mère, Carmen, en trainde friser ses cheveux face à un miroir : elle ressemble exactement à Madonna, comme sur le magazine que tient ouvert la jeune fille. Carmen s’inquiète : est-ce sa nouvelle coupe n’est pas un peu trop ? La jeune fille répond qu’au contraire, c’est une coupe p...tain de camée... Carmen répond à la jeune fille qu’elle apprenne à parler correctement sinon elle lui brûlera la langue au fer à friser. Dans le salon d’à côté, le mari crie « Allez Madrid ! » et lance de nouvelles injures. Entre Carmen souriante en talons et robe vert émeraude, strass, et nœuds assortis dans les cheveux et à la taille. Elle demande d’une voix douce comme son mari la trouve. L’intéressé, Carlos – regarde à peine et répète en ne pensant qu’au match : mauvais, mauvais, mauvais – Barcelone les domine.
Carmen hésite, perd son sourire, s’en va, et Carlos recommence à injurier son téléviseur. Carmen va dans la chambre, ramasse les affaires éparses, prépare une lessive, est interrompu par un cri de son mari venant du salon : « La bière ! ». Carmen apporte la bière, et comme elle et sa fille sont assises dans le salon et que Carlos continue de jurer et se lamenter, sa fille l’interpelle encore et encore. Carlos s’indigne : pourquoi ? Carmen répond qu’ils n’arriveront jamais à l’heure. Carlos répond qu’ils ont tout leur temps. Mais lorsqu’ils prennent la route, la voie rapide est complètement embouteillée, et du coup le père peut se concentrer sur la retransmission radio du match de foot
Ils arrivent enfin à l’église. Le mari traîne des pieds. La cérémonie en est à l’échange des consentements. Très ému, Fernando déclare vouloir prendre Isabel en mariage. La petite famille entre bruyamment, et comme ils s’assoient, un autre invité, le cousin Peter de Carmen, fait signe à l’épouse avec un grand sourire. Comme on en est moment où le marié et la mariée, faute d’une opposition, s’embrasse, Carlos, bondit sur ses pieds et hurle « nooooooon ! » : il avait gardé l’oreillette de sa radio tout le temps et Barcelone vient de marquer un but.
La mariée, qui était elle aussi très émue fait alors une crise de nerfs. Sur le parvis, Carmen déclare que celui-ci est au-delà du réparable. Carlos répond froidement qu’il se demande quel genre de c...rd place la date de son mariage le jour d’une finale de football. Carmen rétorque que le mariage était prévu depuis l’année dernière et que son neveu ne pouvait pas savoir. Carlos répond que tout le monde le savait. Le prêtre sort de l’église et attrape Carlos par le bras pour l’entraîner à l’écart : le prêtre veut connaître le score, et Carlos répond 2 à zéro. Le prêtre est dégoûté et demande qui a marqué le but ; Carlos rétorque, le nabot. Le prêtre lâche une bordée de jurons à tonalité religieuse, puis il se signe et Carlos rejoint son épouse, médusée. Arrive la mère du marié, en rouge et coiffe noire : elle veut savoir où est le riz ? Cette dernière avait en effet téléphoné tantôt à Carlos pour leur dire d’apporter du riz. Carmen est horrifiée.
Sortent les époux aux cris de Vive les mariés, et, croyant recevoir le riz sur leur tête, ils se baissent, mais aucun grain ne tombe sur eux... Puis vient la soirée dansante, au cours de laquelle Peter Strauss, le cousin de Carmen, un hypnotiste, fait un numéro censé ouvrir une porte sur la quatrième dimension. Il lui faut un volontaire. Personne ne bouge, la mère du cousin Peter se propose, puis c’est le mari de Carmen qui se présente, moqueur. Strauss l’endort et lui dit de descendre un escalator au plus profond de son inconscient – et compte à rebours. Quand Strauss lui dira Abracadabra, Carlos fera absolument tous ce qu’il veut.
Strauss dit Abracadabra. Carlos ne bouge pas. Strauss répète, et Carlos obéit : il se lève, Strauss lui tend un oignon et lui dit de mordre dans cette délicieuse orange, et Carlos lui crie de sucer sa ... et éclate de rire. Il rejoint sa table. Le téléphone de sa mère se met à sonner sur l'air de la Danse des Canards, elle n’arrive pas à l’arrêter, et comme Strauss demande un autre volontaire, Carlos arrête le téléphone puis est ébloui par la boule Disco. Il se fige, puis attrape un couteau et retourne à la scène, pour saisir Strauss et lui mettre le couteau sur la gorge. Carmen se lève et lui ordonne d’arrêter immédiatement . Carlos obéit.
Le lendemain, Carlos semble métamorphosé en un mari doux qui apporte le petit-déjeuner au lit et fait les tâches ménagères. Carmen, tout en profitant du bonheur, commence à paniquer et rappelle son cousin, Peter : il y a un problème, Carlos agit vraiment bizarrement. Seulement Peter ne sait pas quoi faire – il faut aller voir son professeur d’hypnose. Ce dernier est très intéressé par le cas de Carlos. Comme il est également dentiste, un rendez-vous est vite arrangé, et sous le yeux horrifiés de Carmen, le professeur découvre que Carlos est désormais possédé par l’esprit d’un certain Tito, Albertino, 28 ans en 1983 – et si l’esprit n’est pas rapidement chassé du corps de Carlos, la personnalité de Carlos sera anéantie. Le professeur peut exorciser l'esprit, mais Carmen doit d'abord trouver un objet personnel ayant appartenu à Albertino...
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