Chroniques de la Science-fiction, Année 2018, numéro 2 - Semaine du Lundi 8 janvier 2018
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Chroniques de la Science-Fiction #2018-02 (2017)
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 10 pages A5 couleurs.
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Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2018
Sorti le 2 janvier 2018 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraitra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 8 janvier 2018, plus les critiques de Beyond Skyline 2017 et Kung Fu Yoga 2017.
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Black Mirror S04E04: Hang The DJ (2017)
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Black Mirror S04E04: Hang The DJ (2017)
Traduction du titre original : Pendez le DJ - référence à la chanson de The Smith et à son refrain : pendez le DJ parce que la musique qu'il passe constamment ne dit jamais rien de moi et de ma vie...
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Black Mirror (2011)
Diffusé en France aux USA et en Angleterre le 29 décembre 2017 sur NETFLIX FR (la saison entière de six épisodes le même jour).
De Charlie Brooker (également scénariste) ; réalisé par Tim Van Patten ; avec Georgina Campbell et Joe Cole.
Pour adultes
Le coucher du soleil. Frank, un jeune homme marche, hésitant le long d’un long chemin au milieu d’une prairie entourée de bois. Il finit par s’arrêter et lève une sorte de petit palet lumineux qu’il appelle « tuteur » (coach), qui lui répond avec une voix de femme. Frank commence par demander où est-ce qu’il doit aller.
Tuteur lui répond de se rendre au Centre. Frank répond qu’il a compris, et reprend sa marche vers une espèce de centre commercial illuminé. En cela, il rejoint une petite foule de jeunes et moins jeunes gens discrètement surveillée par des gardes en noir armés de Tasers.
Après une ultime hésitation, il entre dans le bâtiment, prend un escalator, entre dans un restaurant chic uniquement fréquenté par des couples occupés à deviser calmement un verre à la main. Puis Frank se retrouve assis à une table, à attendre. Arrive alors une jeune femme sophistiquée, qui sort à son tour un petit palet du même genre que celui que tenait Frank, et demande à l’objet comment elle saura qui « il » est.
Le palet, doté d’un écran couleur circulaire, lui montre alors l’image de Frank, assis à sa table, et déclare que c’est « lui ». La jeune femme hésite, puis avance vers la table. La voyant arriver, Frank se lève d’un bond, et du coup fait tomber sa fourchette par terre. Il court la ramasser, puis s’excuse platement en brandissant la fourchette et en disant « fourchette ». La jeune femme répond en souriant qu’elle s’appelle Amy, et Frank corrige précipitamment que non, il ne s’appelle pas « fourchette ».
Amy répond qu’elle l’avait deviné, et Frank répond qu’il s’appelle Frank, puis invite la jeune femme à s’asseoir à la table, s’ils doivent s’asseoir à la table. Amy répond qu’elle pense qu’ils doivent s’asseoir, sinon, ils devront rester debout. Tous les deux se mettent à rire.
Comme Amy veut s’asseoir, Frank la retient – c’était son côté. Puis comme Amy propose de changer de place, Frank, confus, assure que cela n’a pas d’importance et se demande pourquoi il a dit une chose pareille. Ils s’assoient tous les deux à table et Frank s’excuse : il est affreusement nerveux – c’est sa première fois qu’il est sur... enfin, elle le sait, sur le Système.
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Chroniques de la Science-fiction, Année 2018, numéro 1 - Semaine du Lundi 1er janvier 2018
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Chroniques de la Science-Fiction #2018-01 (2017)
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 10 pages A5 couleurs.
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Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2018
Sorti le 2 janvier 2018 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraitra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 1er janvier 2018, plus la critique de The Vault 2017.
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Black Mirror S04E03: Crocodile (2017)
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Black Mirror S04E03: Crocodile (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Black Mirror (2011)
Diffusé en France aux USA et en Angleterre le 29 décembre 2017 sur NETFLIX FR (la saison entière de six épisodes le même jour).
De Charlie Brooker (également scénariste) ; réalisé par John Hillcoat ; avec Andrea Riseborough, Kiran Sonia Sawar, Andrew Gower.
Pour adultes
De la soirée, il ne leur reste que des souvenirs fragmentaires : la musique à fond, les lumières stroboscopiques – les bouteilles de bière qui se casse, les torses nus, la transpiration – l’euphorie artificielle induite par la drogue, et surtout la fatigue. À l’aube, leur voiture fonce sur la route déserte au milieu de la plaine enneigée et des blocs de roche noire – la radio à fond jouant en boucle la même chanson.
Comme ils longent le lac, la jeune femme éclate de rire tandis qu’elle et son petit ami s’allument un joint. Le petit ami conduit et pour la faire rire, répète le refrain avec une voix de fausset : « je suis amoureux d’une machine folle », et ils se regardent tous les deux en tirant la langue.
Puis lorsqu’il regarde à nouveau la route, il freine brutalement, tandis qu’un corps s’envole par-dessus leur capot, et le pare-brise s’étoile sous le choc. Leur voiture ne s’arrête pas avant plusieurs dizaines de mètres. Un long silence, seulement troublé par le bruit du vent.
Après ce qui parait une éternité, le petit ami – Rob – se retourne vers la jeune fille, Mia, qui continue de fixer le pare-brise étoilée, comme hypnotisée : il ne l’a pas vu venir. Puis il lâche un juron. Comme ils n’ont toujours pas bougé de leurs sièges, Mia souffle qu’ils doivent sortir de la voiture et aller voir...
Des années plus tard, Mia, qui est devenu une jeune femme sophistiquée aux cheveux courts et blond platine, répète son discours dans sa salle de bain : c’est un honneur de pouvoir faire cette conférence devant un public aussi impressionnant ; elle est enthousiaste qu’on l’ai partagée... qu’on lui ai demandé de partager sa vision du futur... À contempler un monde rempli d’injustice, d’intolérance et de défis environnementaux immenses, il est difficile d’imaginer un futur optimiste, mais nous le pouvons et nous le devons : c’est le seul moyen que nous ayons de construire de meilleurs lendemains ; alors elle va commencer par une histoire drôle...
Mia sort de la salle de bain, va dans son bureau, ramasse son sac à main, ses clés posée à côté des trophées d’architecture qu’elle a déjà remportés – puis dans la vaste cuisine, salue son mari et son petit garçon et leur dit à demain, leur souhaitant une bonne journée. Elle quitte alors sa superbe villa avec vue sur les montagnes enneigées, tandis qu’au même moment, une enquêtrice en assurance vient se garer devant une petite maison miteuse presque aussi rouillée que les voitures garées à côté.
L’enquêtrice prend un bonbon, ramasse son sac et un petit moniteur portable ; passe devant le chien attaché qui aboie, et va frapper à la porte de la maison. Vient lui ouvrir Madame Carmichael, une grosse femme mal coiffée avec un collier cervical. L’enquêtrice se présente comme travaillant pour les Assurances du Royaume (Realm Insurance) et présente sa carte. L’enquêtrice explique qu’elle est seulement là pour enregistrer les souvenirs de la dame quant à l’accident, et demande si elle a la permission d’entrer. Madame Carmichael est hagarde, et avec hésitation la fait entrer.
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Black Mirror S04E02: Arkangel (2017)
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Black Mirror S04E02: Arkangel (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Black Mirror (2011)
Diffusé en France aux USA et en Angleterre le 29 décembre 2017 sur NETFLIX FR (la saison entière de six épisodes le même jour).
De Charlie Brooker (également scénariste) ; réalisé par Jodie Foster ; avec Rosemarie DeWitt, Brenna Harding, and Owen Teague.
Pour adultes
Le bloc opératoire. Une femme rousse est en train d’accoucher, allongée, consciente, calme – elle ne peut rien voir de ce qu’on lui fait en dessous de la taille à cause d’une toile verte tendue. Le chirurgien demande tranquillement comment vont la pression et la saturation. Son infirmière répond qu’elles vont bien : la saturation en oxygène est à 100%.
L’infirmière demande alors à la future maman si elle sent quoi que ce soit. En se détournant, la future maman répond, bord des larmes, qu’elle ne sent rien. L’infirmière repose la question tandis que le chirurgien s’active. La future maman répond de même. L’infirmière repose la question, précisant que le chirurgien fait quelque chose. La future maman persiste, le regard toujours détourné : rien – elle ne ressent rien.
L’infirmière déclare alors que tout est ok, que tout est prêt. Le chirurgien annonce qu’il pratique la première incision et demande qu’on lui passe le Bovie (instrument d’électrochirurgie). Puis il annonce qu’ils ont pénétré le peritoneum (la membrane qui emballe les organes à l’intérieur de l’abdomen).
La future maman se retourne enfin vers l’infirmière et lui confie qu’elle ne peut pas croire qu’elle n’y soit pas arrivée : elle ne pouvait plus pousser... L’infirmière lui répond qu’il ne faut pas être ridicule : la future maman ne doit pas s’excuser. Le chirurgien poursuit sa description : ils ont déplacé la vessie, et voilà l’incision utérine.
La future maman soupire un « oh mon Dieu » et toujours aussi tranquille l’infirmière lui répond que tout ira bien, et qu’elle ne le dira à personne si la future maman veut lui tenir la main. La future maman attrape alors la main gantée de l’infirmière et la serre...
Le chirurgien annonce alors qu’ils sont prêts et demande à l’infirmière des nouvelles des signes vitaux de sa patiente. L’infirmière répond que tout va toujours bien, puis souffle à la future maman que celle-ci va ressentir une petite pression et la future maman confirme. Le chirurgien annonce que l’occiput (du bébé) est visible et... le bébé est dehors.
La maman se redresse pour essayer de voir, mais la toile qui bloque la vue sur l’opération l’en empêche. Le chirurgien annonce qu’il coupe le cordon ombilical, et comme le chirurgien soulève le bébé, elle entrevoit enfin sa petite fille – et sourit, émerveillée. Elle demande si sa fille va bien et personne ne lui répond.
La maman s’alarme : qu’est-ce qui se passe ? Les trois blouses blanches lui bloquent la vue sur le bébé, et semblent très occupés. Alors la voix de la maman devient plus aigu et elle supplie : qu’on lui dise que sa petite fille va bien !
L’infirmière intervient enfin : tout va bien. Mais la maman n’en croit pas un mot et se met à pleurer, répètant « oh mon Dieu ». Puis elle repose la question : est-ce que sa fille va bien ? L’infirmière répond que la maman doit se détendre et tenir bon. Alors le bébé pousse un cri, et le chirurgien félicite quelqu’un. Une autre infirmière apporte alors le bébé à la maman en disant que la petite fille va bien et qu’elle est très belle. Et tandis que la maman prend son bébé dans ses bras, le chirurgien et son équipe reprennent l’opération en cours.
Quelques années plus tard, le bébé est devenu une adorable petite fille blonde que le vieux père de la maman nourrit affectueusement à la cuillère. Comme la petite fille rit et refuse de manger, le vieux père lui demande si c’est comme cela que ça se passer, l’appelant « soldat ». La petite fille rit encore et répond qu’elle n’est pas un soldat.
Arrive la maman – Marie, qui demande à son père si celui-ci veut qu’elle prenne sa place. Le père répond à la petite fille qu’il pense que sa mère devrait savoir que son grand-père n’est pas du genre à renoncer. Mais la maman prend la petite fille – Sara – dans ses bras et annonce qu’elle veut l’emmener au parc. Le grand-père n’est pas enthousiaste : il voudrait rester à la maison pour terminer sa peinture. Il se lève alors de sa chaise avec beaucoup de difficulté et leur souhaite de bien s’amuser.
Pour aller au parc, il faut passer devant un grillage avec un gros chien qui aboie fort, et dans sa poussette, la petite Sara s’inquiète et supplie « Oh, non, non, non... ». La maman de Sara, alarmée de voir sa petite fille prendre peur, décide de changer de trottoir.
Elles arrivent enfin au parc, désert, en contre-bas d’une voie ferrée. Sara se précipite pour faire du toboggan et sa mère s’assoie sur un banc. Tandis qu’une amie de sa mère arrive, Sara explore un tunnel de plastique jaune, et trouve un chat roux à l’autre bout, qu’elle veut immédiatement caresser.
Pendant ce temps, l’amie a présenté à Marie son petit garçon de sept mois, Mickey. Le chat a vite assez des caresses de la petite fille, et détale. Sara joue alors brièvement avec des rouages en plastique, puis part. Comme l’amie demande à Marie quel âge à Sara maintenant, Marie se retourne vers les jeux et... ne voyant pas sa petite fille, elle appelle plusieurs fois, avance vers les jeux, ne trouve pas Sara.
Quelques minutes plus tard, tout le quartier cherche la petite Sara, appelant son nom encore et encore. Marie a beau regarder tout autour d’elle, l’enfant n’est nulle part. Elle crie encore une fois le prénom de sa fille, puis fond en larmes et crie encore. Comme un homme accourt pour lui dire de ne pas s’inquiéter : ils vont la retrouver, Marie manque de le frapper...
C’est alors qu’un autre homme crie qu’il a retrouvé l’enfant, et Marie voit sa petite fille et court vers elle, au passage à niveaux. L’homme explique que la petite fille était en contre-bas du chemin, elle était tombée le long de la pente – elle a dit qu’elle avait suivi un chat. Mais Marie n’écoute pas l’homme et répète à se petite fille qu’elle s’excuse de ne pas avoir été là.
Plus tard, Marie Sambrell et sa petite fille attende sur l’un des divans du hall de la société Arkangel où ils ont rendez-vous. La doctoresse leur explique que Marie a été recommandée et qu’en conséquent, Sara profitera de leur période de test. Marie s’inquiète : Arkangel a déjà été testé ? Et la doctoresse répond « bien sûr que oui ».
Marie insiste : sa fille ne va pas être un genre de cobaye ? La doctoresse répond que Arkangel a été complètement testé, et est parfaitement fiable : la période de test sert seulement à affiner les réglage de leur modèle en souscription avant le lancement officiel... Et comme pour le prouver, sur l’écran géant du couloir défilent des diapositives de familles heureuses avec les mots « Sûr... en sécurité ».
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