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Star Trek Magazine le numéro 7 de juillet 1987

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 1 juillet 1997
Affichages : 717

Star Trek Magazine le numéro 7 de juillet 1987Feu orange livre / BD

Star Trek Magazine #7 (1997)

Sorti le 1er juillet 1997 (trimestriel juillet / août / septembre).

De Christophe Petit.

***

De bien belles photos... et du publi-reportage à donf. Lire Star Trek Mag c'est un peu regarder le télé-achat de TF1 entrelardé de bandes-annonces pour Meurtres chez la Gendarmette qui couche avec Monsieur le Juge et Madame la Procureur tout en ayant le ministre de la justice comme ex. En cela, Christophe Petit tente, comme il l'a déjà fait en lançant Star Wars Magazine, de reproduire le succès des versions américaines du même magazine, elles-mêmes tentant de piétiner les plates-bandes de magazines généralistes - certains passionnés, d'autres purement commerciaux, en gros jeune et jolie pour ceux qui regardent de la SF et du Fantastique à la télévision.

Il est piquant de lire en janvier 1924 dans Colliers l'expression "cervelles de gens qui vont au cinéma" , présentées comme vides, incapables de se concentrer et amnésiques chroniques - une expression apparemment employée par ceux qui avaient vécus la première guerre mondiale et les précédentes : en 1924, ils ne connaissaient pas encore les cervelles des gens qui regardent la télé ou les sites de streaming, ne parlons même pas des joueurs vidéos, sans quoi leurs discours auraient été autrement plus violents. Mais saluons en revanche la constance et les progrès du lavage de cerveau de l'industrie médiatique américaine - une industrie que Gene Roddenberry avait tenté de détourner au service d'une utopie futuriste et dont le sort au 21ème siècle l'aurait révulsé, si l'on en croit les anecdotes du Making Of Star Trek (classique).

Pour pouvoir faire mieux - et je suppose que c'était impossible, parce que Christophe Petit a fait mieux sauf erreur de ma part avec Génération Séries, il aurait fallu ouvrir davantage sur le vrai monde et les fictions hors franchises. Il aurait fallu des interviews débats enrichissants entre gens de différents milieux comme l'astronaute italienne ou le prince héritier du Maroc apparut au téléporteur de TNG etc. Un autre problème est que tous les épisodes des séries Star Trek ne supportent pas la comparaison avec la réalité ou des récits d'autres auteurs. Mais rapprocher ces mondes est exactement ce qui a permis de créer parmi les meilleurs épisodes.

***

La page du Trekker débutant

Présentation des séries Star Trek : Classique 1966, Nouvelle Génération 1987, Deep Space Nine 1993, Voyager 1995.
Présentation des films Star Trek : Star Trek I, II: la colère de Khan, III à la recherche de Spock, IV: Retour sur Terre, V: L'ultime frontière, VI: terre inconnue, Star Trek Generations, Star Trek: Premier contact.

***

jabbl'ld = édito.

(Les ingénieurs dans les séries Star Trek) sont les faiseurs de miracles... Scotty (ST Classique), Geordi LaForge (Nouvelle Génération), O'Brien (Deep Space Nine), B'Elanna Torres (Voyager).
Plus retard de parution suite à des négociations visant à obtenir les droits de vous vendre de superbes collectibles.

***

Qumwl' : ce trimestre dans le monde de Star Trek

Star Trek Deep Space Nine : C'est la guerre!

star Trek Voyager trouve enfin son rythme de croisière
...à la troisième saison, Voyager rencontre les borgs, qu'ils n'auraient jamais dû rencontrer selon ce que proclamait les créateurs à la première saison, pas le bon quadrant galactique.

Deux projets en cours : Star Trek: The Experience (pas encore ouvert à Las Vegas cause problèmes techniques), et Star Trek Imax, un court de 40 minutes en préparation qui mettrait en scène les héros de Deep Space 9.

Plus des nouvelles en bref.

***

Un capitaine à Paris : interview de Patrick Stewart (le capitaine Picard dans La Nouvelle génération) de passage pour la promotion du film Star Trek Premier contact.
L'interview est assez superficiel : on papote sur les costumes, on ne s'étend pas sur la carrière de Stewart avant Star Trek, des questions vraiment pas originales et très peu sur les projets au théâtre (reprise du Christmas Carol) et comédie (Jeffrey). Cependant les réponses de Patrick Stewart sont comme à son habitude très professionnelle, avec une pointe d'humour et avec suffisamment d'anecdotes et de sympathie pour conforter le lecteur - mais si vous avez fréquenté les conventions ou le club de fans de Stewart, rien de neuf sous le soleil.

***

Les dessous de la fédération, traduction d'un article de Lou Anders consistant à ajouter du texte aux croquis et peintures de pré-production de Rick Sternbach, illustrateur et conseiller technique sur Star trek (Nouvelle génération, Deep Space et Voyageur, il me semble - et non Classique). Cela ressemble à un interview, mais c'est en réalité une sélection d'extraits de Star Trek : The Next Generation Blueprints de chez Simon et Schuster, et possiblement d'autres sources.

***

Guide des épisodes :

la saison 2 de 1988 de Star Trek La nouvelle génération - 22 épisodes : la grève des scénaristes oblige à recycler des projets d'épisode de la série Star Trek morte-née qui aurait dû suivre Star Trek Classique dans les années 1980 et qui, avec le succès de Star Wars, fut recyclée en catastrophe en film de cinéma. Plus ils ont viré Beverly Crusher la gentille doctoresse pour la remplacer par une vieille peau (désolé Diana Mulgrau) qui a fait ce qu'elle a pu, mais avait détesté l'expérience alors. Malgré tout, le niveau monte, excepté le crash de l'épisode Shade Of Gray : un montage d'extraits des épisodes précédents pour livrer le 22ème épisode sans en avoir le budget.

la saison 3 de 1989 de Star Trek La nouvelle Génération : la série décolle enfin à tous les points de vue, Beverly est de retour, et les Borg arrivent. Première saison à se conclure sur un épisode en deux parties cumulant souffle épique, merveilleux extraterrestre épouvantable, immersion dans un univers de space opera et performance d'acteur de Patrick Stewart entraînant toute la troupe dans son dévouement pour raconter une bonne histoire de Science-fiction, la seconde partie n'étant diffusée qu'un an après, ou dans le coffret de la saison suivante, ce qui est achement rat quand on y réfléchit.

***

James Doohan, traduction d'un interview de James Doohan. On notera que l'acteur n'a retenu de sa carrière que les jolies extraterrestres...

 Encore un interview qui ne s'étend pas - et c'est le moins que l'on puisse dire - sur la carrière de Doohan en dehors de Star Trek, pas loin de confondre son personnage et l'acteur.


***

Date Stellaire : 46125.3

Présentation de l'épisode Star Trek: Next Generation: Relics (1992) par Bruno Billion, qui pour le coup oublie de prévenir qu'il va tout divulgâcher, mais d'un autre côté, la rédaction suppose que le lecteur a déjà tout vu des séries Star trek, alors qu'au début de l'interview de Patrick Stewart, celui-ci s'étonne que la France n'en soit qu'à la première ou la seconde saison.

***

Interview de Colm Meaney traduit de celui réalisé par Ian Spelling. Il manque la date et le contexte de l'interview, mais encore une fois, sans doute rien de neuf que ce qui aura déjà été dit en convention ou dans la presse anglo-saxonne. Il y a une brève "déviation" sur la vie professionnelle de Colm Meaney. Je reste cependant persuadé que hormis le grand débutant, les "fans" savent déjà tout ça et il aurait été plus salutaire d'ouvrir grand les sas. Mais peut-être que NBC / Paramount n'aurait pas été content qu'un magazine visant à enfermer ses lecteurs dans l'obsession pour l'univers de Star Trek se met à ouvrir les sas et débarquer vers tant d'autres destinations et passions, autant qui n'iront pas dans la poche des actionnaires gros pleins de soupe.

***

Elementaire mon cher Data
La rédaction répond aux questions du courrier des lecteurs.

Cela vole haut : la première question porte sur la mini-jupe de Deanna Troi lors du premier épisode de STNG. La réponse de la rédaction ne mentionne pas la véritable explication donnée par l'actrice : trop ronde parce que Gene Roddenberry la voulait voluptueuse après l'avoir d'abord auditionnée dans un rôle façon Vasquez dans Alien 2 - qui serait ensuite celui de Tasha Yar (l'actrice Denise Crosby démissionnera fatiguée de ne faire quasiment que de la figuration), elle ne rentrait pas dans l'uniforme.

Q est-il de la même race de Trelane ? (ou n'importe quel autre harceleur surpuissant que les équipages de Star Trek croisent à chaque fois que les scénaristes sont à court d'idées). Réponse de la rédaction : ne sait pas. Peut-être consulter les scénaristes des épisodes en question ? ou retrouver leur réponse si c'est vraiment une question qui revient sans arrêt.

Un collectionneur n'est pas arrivé à trouver trois figurines STNG chez Playmates. Il s'agit de tirages limités donc vite épuisés.

Denise Crosby reviendra-t-elle jouer un personnage dans la Nouvelle Génération ? Question bateau, et divulgâcheuse. La bonne réponse aurait été "continuez à regarder et vous verrez bien". Le problème est que toutes les revues spécialisées dans les séries télévisées ont déjà fait leur une sur le retour de l'actrice dans STNG.

Le salut vulcain est-il inventé ? Réponse fausse pour commencer "oui". Réponse authentique : non, c'est un signe de bénédiction de rabbin. Maintenant une plus difficile : le salut Wakanda a-t-il été inventé par Marvel ou bien s'agit-il d'une appropriation culturelle de plus de chez Disney, qui a littéralement tout piquer aux autres et tente de faire tomber le domaine public entier dans sa poche.

Quand Star Trek Next G et DS9 vont célébrer leur centième épisode et Deep Space 9 continuera-t-elle après 1997. Réponse : attendez, je consulte IMDB. La rédaction connait cependant les réponses à l'époque.

Qu'est-ce qui différencie l'histoire de Star Trek de la nôtre ? La vraie réponse, absolument rien : aujourd'hui la Fédération existe et travaille en bonne entente avec Vulcain, les Romuliens ont bien infiltrés l'état profond américain et les Klingons règnent sur les réseaux sociaux - ceux qui bavassent à propos de l'honneur et dans les faits n'en ont strictement aucun. Réponse de la rédaction : en 1992 Khan Noonien Singh prend le contrôle d'un quart de la terre (il en reste donc la moitié au 1% des gens les plus riches du monde, donc peut-être nous ne sommes même pas au courant). Les guerres eugéniques éclatent en 1993 - cependant la terre est perpétuellement en guerre eugénique depuis que l'écriture a été inventée il y a sept mille ans. Selon la rédaction, qui n'a vraisemblablement jamais lu la presse scientifique bien réelle et les romans de SF de l'époque des années 1960 et n'a jamais entendu parlé de sélection des meilleurs "races" et "semences" pourtant jamais démantie depuis la préhistoire, cette histoire parallèle suppose une "évolution radicalement différente de la nôtre dans les années 1960."

Est-ce que des bandes dessinées Star Treke existent en France ? Oui, mais c'est du passé : 1970 éditions du rempart, 1980 éditions Artima, Marvel France annonce Star Trek X-Men sans date de sortie. Et Archie ?

Et justement la page suivante devinez ce que nous trouvons ?

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Les Enchères de Triskélion : la bande dessinée Star Trek particulièrement présente aux Etats-Unis, article de deux pages de Bruno Billion.

La première aventure de Star Trek en bande dessinée remonte à juillet 1967...

***

DaH yIDII par Bruno Billion et Roland Passien, les nouveautés romans Star Trek en français et anglais - enfin surtout en français.

Zone de frappe (STNG)
Les cendres d'Eden (STO)

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Communications

Courrier des lecteurs, petites annonces - une seule page.

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Disponible au prix attrayant de 1500F, payable en plusieurs mensualités. Une exclusivité du médailler Franklin. Satisfaction garantie: si vous n'êtes pas entièrement satisfit de l'article reçu, vous disposez de 30 jours pour l'échanger ou être remboursé des sommes versées.

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Dans le numéro 8 d'octobre / novembre / décembre 1997.
Les femmes dans Star Trek. Un date stellaire consacré à STO : trois femmes dans un vaisseau, les rubriques habituels et des surprises.

Où trouver Star Trek magazine ?

En quatrième de couverture : la boutique de Quark
Cassettes vidéo français SECAM 150F la cassette, trois épisodes par cassette.
Star Trek la Nouvelle génération : une sélection saison 1 à 3 dont le double épisode de fin de saison 3 borgasmiques, seulement deux épisodes par cassette.
Deep Space 9, une sélection de deux épisodes double dont le pilote : l'émissaire où Sisko essaie d'utiliser Picard comme un marche-pied pour prouver qu'il fera un bon capitaine, et passe pour un psychopathe : les fans de STNG détesteront.
Voyager : le pourvoyeur, ou comment décevoir tous les fans tout en tenant la promesse de les emmener découvrir d'authentiques nouveaux mondes de l'univers de Star Trek. Strange New Worlds fera bien pire en promettant les nouveaux mondes sans jamais les donner au spectateur et en massacrant les anciens.

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***

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 12 décembre 1996
Affichages : 2798

Neverwhere, la mini-série de 1996Feu vert télévision

Ici la page Amazon.fr du DVD anglais du 23 avril 2007 (pas de version française, pas de sous-titres français)

Neverwhere S01E01: Door (1996)
Traduction du titre original : Nulle part à jamais: Porte.

> Episode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la mini-série Neverwhere de 1996.

Diffusé en Angleterre à partir du 12 septembre 1996 sur BBC 2 UK.
Sorti de la VHS anglaise le 1er octobre 1999 (pas de version française).
Sorti du DVD US le 9 septembre 2003 (zone 1, pas de version française).
Sorti du DVD anglais le 23 avril 2007 (pas de version française).
Sorti en DVD US le 15 novembre 2011, coffret du 15ème anniversaire (zone 1).

De Neil Gaiman et Lenny Henry (également scénaristes), réalisé par Dewi Humphreys. Avec Gary Bakewell, Laura Fraser, Hywel Bennett, Clive Russell, Paterson Joseph, Elizabeth Marmur, Trevor Peacock, Richard Leaf.

Pour adultes et adolescents.

Richard Mayhew habite depuis quelques années à Londres, où il travaille dans la sécurité et a une fiancée exigeante, Jessica. Il aime le curry, il collectionne les trolls en plastique, ce que Jessica déteste donc elle lui interdit d’en parler ; il n’aime pas les hauteurs, les rats, le sang, se décrit comme tout à fait normal, voire ennuyeux.

Dans le noir, une jeune fille avec une lanterne est poursuivie par trois hommes avec des néons. L’un des hommes tue un rat en lançant son couteau, puis commence à le manger. Son chef le lui fait jeter après s’être réjouit que ce rat-là n’ira plus rapporter d’histoires. Au travail, Richard est systématiquement interrompu par son téléphone pendant qu’il travaille à l’ordinateur.

Dans les souterrain, la jeune fille s’est endormie dans son lit, mais comme un homme approche et va pour lui planter un couteau dans le cœur, elle se réveille et hurle. L’homme s’écroule, mais il a réussi à la blesser.

Au bureau, c’est au tour de Jessica d’interrompre le travail de Richard en l’appelant sur son portable, lui demandant s’il n’a pas oublié de réserver le restaurant, ce qu’il n’a pas oublié de faire. Elle refuse qu’ils se retrouvent là-bas car selon elle, il se pourrait se perdre dans sa propre arrière-cour, et décide de venir le chercher. La jeune fille poignardée s’est enfuie par le collecteur d’égout, suivie de près par les hommes aux néons.

Au bureau, Gary, un collègue travaillant dans le bureau à côté l’appelle au téléphone pour lui rappeler qu’ils doivent prendre un verre ensemble après le travail, mais quand Gary termine enfin son travail, il est déjà 6H30 et Gary doit annuler, de peur d’être en retard lorsque Jessica arrivera chez lui. Ils se retrouvent à aller à pied au restaurant, et quand un clochard lui demande des pièces, Richard les lui donne. Jessica le lui reproche : ils n’ont pas de temps pour cela, car la dame avec laquelle ils doivent dîner tient à la ponctualité. Puis Jessica lui rappelle que la seule raison pour laquelle elle le pousse, c’est parce qu’elle tient à ce qu’il arrive à donner le meilleur de lui-même.

Les tueurs qui poursuivent la jeune fille – et Vandemar, pensent maintenant que leur proie sera morte dans une minute. Mais elle s’est échappée dans la rue, et elle s’écroule, ensanglantée, aux pieds de Richard, qui s’arrête. Jessica continue de marcher et de parler comme si de rien n’était, mais Richard insiste : la fille a de la fièvre et elle saigne. Jessica s’indigne : ces gens ont des maisons d’accueil, et tout ce qu’il doit faire c’est appeler les urgences sans dire leur nom. Comme Richard refuse d’abandonner la jeune fille et la soulève pour l’emporter dans ses bras, Jessica le menace de rompre leurs fiançailles s’il ne repose pas immédiatement la jeune fille par terre, car elle ne veut pas voire sa soirée gâchée par une clocharde.

Chez lui, Richard dépose la jeune fille sur son lit, et veut appeler un docteur, mais la jeune fille lui assure que ce n’est pas si grave, qu’elle doit juste dormir : elle ne veut pas de docteur. Assoupi sur le canapé, Richard est réveillé en sursaut après un cauchemar confus où il combat une bête.

Il fait jour, la jeune fille lui pose des questions incohérentes, puis lui dit de ne pas s’inquiéter sur sa blessure : la plus grande part du sang appartenait à quelqu’un d’autre. Il lui fait quand même un bandage.

Puis on sonne à la porte, et Richard pense que c’est Jessica, mais ce sont les deux tueurs, qui font du porte à porte, et entre. Ils ont un portrait de la jeune fille avec un « avez-vous vu ? » et pendant que M. Croup parle à Richard, M. Vandemar jette un coup d’œil dans chaque pièce. Richard leur demande s’ils sont de la police, mais ils se présentent comme de simples citoyens à la recherche de leur pauvre petite sœur Doreen qui s’est enfuie de la maison de leur pauvre mère, une veuve, et c’est une jeune fille un peu « drôle ».

Comme Vandemar bondit vers la salle de bain, Richard menace d’appeler la police. En quittant l’appartement, Croup demande à Vandemar de cracher sur le mur, ce qui lui permet de coller son poster de « Doreen » sur le mur.

Puis le téléphone sonne, et il entend le message de Jessica annonçant la rupture de leurs fiançailles. Quand Richard demande des explications à la jeune fille, un poster à la main, elle dit s’appeler seulement Door (Porte), et elle estime que Richard ne veut rien savoir de son histoire.

Richard proteste : il aurait pu la laisser sur le trottoir. Elle veut passer un message à quelqu’un qui pourra l’aider. Comme Richard lui propose de téléphoner, elle répond que ses amis ne répondront pas au téléphone. Puis elle demande des miettes, attire un pigeon, et lui demande de porter un message au Marquis de Carabas. Elle parle à l’oiseau comme à une personne, et comme le pigeon roucoule, elle s’excuse : le pigeon sait ce qu’il a à faire.

Plus tard, un rat fait irruption dans l’appartement, et Richard bondit et veut lui lancer sa chaussure. Door est furieuse : Richard est un idiot et doit s’excuser. Richard s’excuse. De fait, le rat apporte un message du marquis de Carabas.

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (1996)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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Neverwhere, le roman de 1996

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 31 octobre 1996
Affichages : 461

Neverwhere, le roman de 1996Feu vert livre / BD

Neverwhere (1996)
Traduction du titre anglais : Jamaisnullepart.

Noter qu’il s’agit de la novélisation de la mini-série de 1996 de Neil Gaiman par lui-même.

Attention : il en existe trois versions de ce roman en plus de l’adaptation théâtrale et de la bande-dessinée :

* originale d’octobre 1996 chez BBC BOOKS,

* explicitée pour l’édition américaine de 1997 chez PENGUIN BOOKS,

* révisée en mélangeant les deux versions précédentes— possiblement la « version longue inédite en France » de 2010 parue AU DIABLE VAUVERT sous deux couvertures différentes (collection jeunesse / collection adulte).

Ce roman appartient à la série London Below et est suivi par How the Marquis Got His Coat Back (2014).

Sorti en Angleterre en septembre 1996 chez BBC BOOKS UK.
Sorti aux USA dans sa version explicité en 1997 chez PENGUIN BOOKS.
Traduction de la version explicitée américaine de 1997 en grand format français par Patrick Marcel en octobre 1998 pour J’AI LU MILLENAIRE,
Réédité en poche le 13 avril 2001 chez J’AI LU, en décembre 2001, en janvier 2003, en octobre 2004.
Réédité AU DIABLE VAUVERT en mai 2010.
Réédité chez J’AI LU FANTASTIQUE en janvier 2011, en février 2013 et en mars 2020.

De Neil Gaiman.

Pour adultes et adolescents.

Parce qu'il veut bien faire, le jeune Richard Mayhew vole au secours d'une jeune fille apparemment sans abri, se prénommant "Porte". Sa vie toute tracée et très ordinaire bascule entièrement dans l'envers du décor, Porte étant poursuivie par des assassins des royaumes surnaturels que cachent le métro londonien. Or il n'y a que le premier pas qui compte et il va se retrouver très vite coupé de son monde tandis que le monde de la jeune fugitive n'est que morts violentes et folie pas toujours douce.

*

Neverwhere, le roman de 1996

Le texte original anglais de Neil Gaiman publié en septembre 1996 chez BBC BOOKS.

Prologue

The night before he went to London, Richard Mayhew was not enjoying himself.

He had begun the evening by enjoying himself: he had enjoyed reading the goodbye cards, and receiving the hugs from several not entirely unattractive young ladies of his acquaintance; he had enjoyed the warnings about the evils and dangers of London, and the gift of the white umbrella with the map of London Underground on it that the lads had clubbed together to get him; he had enjoyed the first few pints of ale; but then, with each successive pint of ale, he found he was enjoying himself significantly less; until now he was sitting and shivering on the pavement outside the pub, weighing the conflicting merits of being sick and not being sick, and not enjoying himself at all.

Inside the pub, Richard’s friends continued to celebrate his forthcoming departure, with an enthusiasm that, to Richard’s way of thinking, wad beginning to border on the sinister.
He held on tightly to the rolled-up umbrella, and wondered wether going to London was really a good idea.

‘You wonter keep a eye out,’ said a cracked old voice. ‘They’ll be moving you before you can say Jack Robinson. Or runnin’ you in, I wouldn’t be surprised.’ Two sharp eyes stared out from a beaky, grimy face. ‘You orl right?’
‘Yes, thank you,’ said Richard.

The grimy face softened.
‘Here, poor thing,’ she said, and pushed a fifty-pence piece into Richard’s hand.’Ow long you bin on ther streets, then?’

*

La traduction au plus proche.

Prologue

La nuit d’avant qu’il s’en aille à Londres, Richard Mayhew ne s'amusait pas.

Il avait commencé la soirée en s'amusant : il avait apprécié de lire les cartes de départ et de recevoir les embrassades de plusieurs jeunes femmes de sa connaissance, pas complètement dépourvues d’attraits ; il avait apprécié les mises en garde contre les pièges et les dangers de Londres, et le cadeau du parapluie blanc avec le plan du métro de Londres que les garçons s'étaient cotisés pour lui offrir ; il avait apprécié les premières pintes de bière, mais ensuite, après chaque pinte de bière supplémentaire, il avait réalisé qu'il s'amusait significativement moins, jusqu’à ce qu’il se retrouve à présent assis et frissonnant sur le trottoir à l'extérieur du pub, à peser les mérites conflictuels d'être malade et de ne pas être malade, et de ne pas s'amuser du tout.

À l'intérieur du pub, les amis de Richard continuaient à fêter son prochain départ, avec un enthousiasme qui, vu la façon dont Richard pensait alors, commençait à devenir sinistre.
Il s'accrochait fermement au parapluie plié, et se demandait si partir pour Londres était vraiment une bonne idée.

"Vous f’riez ben d’pas trop fermer l’œil," dit une vieille voix cassée. Ils vous déménageront avant d’avoir pu dire ouf. Ou ça ne m’étonnerait pas qu’ils vous écrasent. » Deux yeux perçants d’un visage crochu grincheux le fixait. "Vous z’allez bien ?
"Oui, merci", répondit Richard.

Le visage lugubre s’était adouci.
« Là, mon pauvre, dit-elle, en glissant une pièce de cinquante pence dans la main de Richard. Combien de temps ça fait qu’vous z’êtes à la rue maint’nant ? »

*

Neverwhere, le roman de 1996Neverwhere, le roman de 1996Neverwhere, le roman de 1996Neverwhere, le roman de 1996Neverwhere, le roman de 1996Neverwhere, le roman de 1996

La traduction de Patrick Marcel de 1998 pour J’AI LU MILLENAIRE.

PROLOGUE

Pendant la soirée qui précéda son départ pour Londres, Richard Mayhew ne s’amusa guère.

Il avait débuté la soirée en s’amusant : il s’était musé à lire les cartes d’adieu, à accepter les embrassades de plusieurs jeunes personnes de sa connaissance, pas franchement déplaisantes ; il s’était amusé de toutes les mises en gardes contre les périls et les dangers de Londres, et du grand parapluie blanc imprimé d’une carte du métro londonien que ses amis lui avaient offert en se cotisant. Il s’amusait encore quand vint l’heure des premières pintes de bières. Et puis, à chaque nouvelle pinte, il constata qu’il s’amusait de moins en moins. Jusqu’à cet instant où, assis sur le trottoir, il grelottait devant le pub d’une petite bourgade d’Ecosse, en se demandant s’il valait mieux être malade ou pas. Et il ne s’amusait plus du tout.

A l’intérieur du pub, les amis de Richard continuaient de célébrer son départ imminent avec un enthousiasme que Richard commençait à trouver inquiétant. Assis au bord du trottoir, serrant le poing sur son parapluie roulé, il se demanda si partir au sud pour Londres était vraiment une bonne idée.
— Faites gaffe, annonça une vieille voix cassée. Y vont vous faire circuler avant que z’ayez eu le temps de dire ouf. Ou vous fourre au bloc, ça m’étonnerait pas non plus. (Deux yeux perçants le fixaient au milieu d’un visage crasseux en forme de bec.) Ça va bien ?
— Oui, merci.

Richard était un jeune homme au visage ouvert, aux cheveux légèrement bouclés et aux grands yeux noisette ; il avait l’air fripé de quelqu’un qui se lève tout juste, ce qui lui conférait auprès du sexe opposé plus d’attrait qu’il ne le comprendrait ni le croirait jamais.

Le visage crasseux s’adoucit.
— Tiens, mon pauvret, dit-elle en fourrant une pièce de cinquante pence au creux de la main de Richard. Alors, ça fait combien de temps que t’es à la rue ?

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Neverwhere, la mini-série de 1996

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 12 décembre 1996
Affichages : 3324

Neverwhere, la mini-série de 1996Feu vert télévision

Ici la page Amazon.fr du DVD anglais du 23 avril 2007 (pas de version française, pas de sous-titres français)

Neverwhere (1996)
Traduction du titre original : Nulle part à jamais.

Diffusé en Angleterre à partir du 12 décembre 1996 sur BBC 2 UK.
Sorti de la VHS anglaise le 1er octobre 1999 (pas de version française).
Sorti du DVD US le 9 septembre 2003 (zone 1, pas de version française).
Sorti du DVD anglais le 23 avril 2007 (pas de version française).
Sorti en DVD US le 15 novembre 2011, coffret du 15ème anniversaire (zone 1).

De Neil Gaiman et Lenny Henry (également scénaristes), réalisé par Dewi Humphreys. Avec Gary Bakewell, Laura Fraser, Hywel Bennett, Clive Russell, Paterson Joseph, Peter Capaldi, Tanya Moodie, Trevor Peacock, Elizabeth Marmur, Tamsin Greig, Damien Lyne, Freddie Jones, Earl Cameron, Richard Leaf.

Pour adultes et adolescents.

Parce qu'il a refusé d'abandonner une jeune fille blessée, Door (Porte) qui s'était écroulée devant lui sur le trottoir, la vie tout à fait normale voire ennuyeuse de Richard Mayhew bascule dans un univers bizarre caché à l'envers de Londres, et plus personne ne semble le reconnaître dans le monde réel et sa carte de crédit ne fonctionne plus. Avec deux tueurs à ses trousses, Richard est déterminé à retrouver Door croyant qu'elle pourra l'aider à retrouver sa vie ordinaire.

Notez que Neverwhere a été adapté en roman en 1996, en bande dessinée en 2005, puis en comédie radiophonique en 2013 par Neil Gaiman. Neverwhere a également été de nombreuses fois adapté en pièce de théâtre. Neil Gaiman a annoncé une suite, The Seven Sisters (les sept sœurs).

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Saison 1 (1996)

Neverwhere S01E01: Porte (Door)
Neverwhere S01E02: Le pont des chevaliers (Knightsbridge)
Neverwhere S01E03: La cour du Comte pour Islington (Earl's Court to Islington)
Neverwhere S01E04: Les frères noirs (Blackfriars)
Neverwhere S01E05: La rue du bas (Down Street)
Neverwhere S01E06: En bas comme en haut (As Above, So Below).

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.

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F.A.U.S.T, le roman de 1996

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 31 août 1996
Affichages : 2366

ImageFeu vert livre / BD

F.A.U.S.T (1996)

Ce roman est le premier des trois du Cycle de F.A.U.S.T.

Grand Prix de l'Imaginaire 1997 et Prix Rosny-Aîné 1997.

Sorti en France en septembre 1996, chez FLEUVE NOIR (grand format, broché) - 258 pages, 69 Francs.
Réédité le 17 octobre 2019 en omnibus au Diable Vauvert.

De Serge Lehman.

Pour adultes et adolescents.

(Prospective cyberpunk) 1er janvier 2095. Henry Philip Fawcett, héritier de la Fawcett Genetics & Trade, fête au champagne l'accès imminent des Puissances multinationales au pouvoir absolu sur la planète Terre et ses habitants. L'instrument ? Une petite île déserte du Pacifique.

Au même moment, en Europe, Kepler, le responsable du Complexe, une organisation secrète montée pour lutter contre les Puissances et pour la sauvegarde des Nations, rejoint dans leur quartier général Daniel Kowalski, un jeune mercenaire. Ils apprennent que les Puissances sont sur le point de lancer un coup d’État, à la faveur d'un montage juridique d'origine inconnue, et reçoivent pour mission de surveiller les "personnalités F.A.U.S.T", des experts autrefois employées par les Puissances et aujourd'hui en exil : si l'un de ces F.A.U.S.T est menacé, cela voudra dire que les Puissances n'ont plus peur de leurs secrets. Si Kepler et Kowalski peuvent alors glaner le moindre renseignement, cela permettra à Elisabeth Conti, la présidente de l'Europe, d'anticiper le coup d'Etat mondial - et peut-être de l'empêcher...

C'est alors qu'un commando des Puissances se met en route pour éliminer Paul Coray, un expert en droit anglo-saxon ancien, réfugié en Afrique du Nord.

***

F.A.U.S.T, le roman de 1996

L'avenir est un Dieu traîné par des tigres - Victor Hugo.

Le texte original de Serge Lehman pour Fleuve Noir paru en août 1996, compilé au Diable-Vauvert.

Premier janvier 2095

À QUATRE MILLE kilomètre à l’est de la fosse des Philippines, au milieu de l’océan Pacifique, se trouve une île nommée Saint-George. C’est une terre minuscule, que ni l’archipel des Marshall au nord, ni celui des Gilbert au sud, n’ont jusqu’ici songé à revendiquer.

Sur le plan géographique, Saint-George fait partie de la Micronésie. Sur le plan légal en revanche, elle appartient à la famille Fawcett, qui la reçut du roi George III en 1767, quelques mois seulement après que Wallis l’eut découverte et offerte à la Couronne britannique.

Personne n’y a jamais vécu plus de seize jours — pas même au vingtième siècle, lorsqu’Américains et Japonais s’affrontaient pour le contrôle de ce secteur vital du Pacifique. Saint-George n’est, il est vrai, qu’un récif corallien de cent mètres sur cent dépourvu de toute végétation. Seuls les albatros s’y posent parfois, quand les vents violents les y contraignent — mais ils ne s’attardent jamais.

Pourtant, le 1er janvier 2095, à l’instant précis où toutes les horloges alignées sur le méridien de Greenwich sonnaient minuit, un petit bondisseur stratosphériques Saxxon apparut dans le ciel chargé de nuages, juste au-dessus de l’île.

Il avait décollé deux heures plus tôt du sommet d’Aéropolis, la ville-tour érigée au milieu de la baie de Shinagawa, à quelques kilomètres de Tokyo. A qon bord, pilotant lui-même (autant par plaisir que par vanité) se trouvait Henry Philip Fawcett, dernier du nom.

Fawcett était ivre-mort depuis trois jours. Sans ménagement, il jeta le bondisseur sur la plage immaculée, puis sauta à terre. La fraîcheur de l’air océanique le réveilla un peu, et il entreprit d’arpenter la grève de long en large avec la détermination d’une sentinelle. A la fin de chaque aller-retour, il s’arrêta pour boire une gorgée de vodka à la flasque d’argent qu’il portait sur son cœur, en se demandant à quoi Sarah et Moon, ses maîtresses, pouvaient bien occuper leur temps…

Dans deux mille cent quatre-vingt-dix jours, se dit-il soudain, on entre dans le vingt-deuxième siècle…

PREMIERE PARTIE

1
Veillée d’armes


Excité comme un joueur d’échec avant le début d’un tournoi, Kepler sortit du taxi et s’élança à grandes enjambées sur les allées du parc de l’Altmansdorf, en priant pour que rien ne soit arrivé aux personnalités-Faust pendant son absence.

Une heure plus tôt, il était encore dans le croiseur transatmosphérique Saxxon qui le ramenait d’Australie. Mariah Lubock, le sénateur du méridien de Sydney, était une vieille amie. Elle l’avait invité à passer la soirée du nouvel an à l’ambassade de la Fédération européenne, où elle avait ses entrées.

Kepler — qui travaillait pourtant pour la Fédération — ne pouvait pas en dire autant, mais il était incapable d’en concevoir la moindre rancune. Mariah et lui s’étaient rencontrés en 20171. A l’époque, Kepler était administrateur civil de Qamar, la métropole lunaire. Un matin, Mariah avait débarqué comme une furie dans son bureau en brandissant un extrait du Journal officiel. Depuis quelques mois, elle était l’avocat du syndicat des mineurs de Farsid et à ce titre, déniait à la municipalité le droit de fixer par décret le volume d’air respirable auquel les employés de la compagnie pouvaient prétendre…
 
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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  1. SFX, le numéro 35 de juin 1996
  2. Rayon Ardent, le numéro 14 (1995)
  3. Space 2063 S01E01/02: Pilote.
  4. Space 2063, la série de 1995

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