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Threads le soleil noir, le film de 1984

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 23 septembre 1984
Affichages : 901

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Threads (1984)

Toxique: Ce film vise à traumatiser le spectateur dans l’espoir d’enrayer un conflit nucléaire. Alors que le spectateur n'a strictement aucun pouvoir sur l'arme nucléaire ou contre son industrie et que la peur rend bête et soumis. Le film ne montre rien des responsables et des profiteurs de la course au nucléaire, il ne donne aucun moyen d’empêcher ces conflits, même pas le désarmement nucléaire ni une biosphère ou la conquête spatiale pour survivre à l'holocauste comme à l'hiver nucléaire.

Traduction du titre : Les fils pour tisser.

Diffusé en Angleterre le 23 septembre 1984.
Sorti en VHS et BETAMAX anglais en 1987 chez BBC VIDEO UK. (sans la musique originale, sans bonus)
Sorti en VHS et DVD anglais en 2000 chez REVELATION UK. (sans la musique originale, sans bonus)
Réédité en DVD anglais en 2005 chez REVELATION UK. (sans la musique originale, sans bonus)

Sorti en blu-ray américain le 30 janvier 2018 (édition standard) SEVERIN US (avec une partie de la musique originale, sans bonus).
Sorti en blu-ray américain le 13 février 2018 (édition limitée) SEVERIN US (avec une partie de la musique originale, sans bonus).
Sorti en blu-ray anglais le 17 décembre 2018 nouveau master SIMPLY MEDIA US (avec l'intégralité de la musique originale, avec bonus).
Annoncé en blu-ray allemand le 1er juillet 2022.

De Mick Jackson, sur un scénario de Barry Hines, avec Karen Meagher et Reece Dinsdale.

Pour adultes

(apocalypse nucléaire, documentaire dramatisé) Une araignée tisse patiemment sa toile... Dans une société urbaine, tout est connecté. Chacun des besoins d’un individu est satisfait par les compétences de beaucoup d’autres. Nos vies sont tissées entre elles pour former une toile. Mais ces connexions qui fortifient la société la rende aussi vulnérable. Sheffield, le samedi 5 mars : des tours de béton, des usines qui fument, des clochers dans un ciel pollué. Tandis qu’un avion décolle, une voiture est garée sur une crête, à l’extérieur de la ville face aux champs verdoyants. Dans la voiture au son de Johnny Be Good, un jeune couple regarde les avions de chasse qui décollent passer au-dessus d’eux. La jeune femme se renfonce dans son fauteuil et fait remarquer (ironiquement) que c’est drôlement paisible ici en haut de la colline. Ils rient tous les deux.

La jeune fille ajoute qu’elle adorerait vivre à la campagne et le jeune homme — Jimmy — semble ne pas être de cet avis. Pourquoi ? lui demande sa petite amie : parce que la campagne, c’est mort, faut une heure pour arriver au plus proche rince-gosier. La jeune fille rit et baisse sa vitre : elle le sait, mais l’air est génial, elle adore à cette époque de l’année, avec le printemps qui arrive. Est-ce qu’il voit les feuilles qui commencent à pointer sur le buisson tout proche ?

Mais Jimmy semble absorbé, et ne regarde pas le buisson, alors la jeune fille lui demande ce qu’il regarde. En fait il fixe la ville et se demande où est leur maison : si seulement il avait une paire de jumelles. Ses réflexions sont interrompues par le bulletin d’information à la radio et il se demande l’heure qu’il peut bien être. Et comme le premier titre concerne la guerre civile en Iran, le jeune homme cherche une autre station. Sa petite amie s’indigne : ils sont venu pour faire une virée en voiture à la campagne et la seule chose à laquelle il pense, c’est au football ? Il la détrompe : la seule chose à quoi il pense… et de glisser sa main entre les cuisses de la jeune fille, qui l’écarte : oh, qu’il arrête avec ça ! Et de lui reprocher qu’honnêtement il n’a aucun respect parfois : il croit qu’il peut faire tout ce qui lui plait.Vexé, le jeune homme sort de la voiture. De retour avec des brins de bruyère, il l’offre à la jeune fille en guise d’offrande pour la paix. Pendant ce temps la radio donne les résultats des matchs de football. La jeune fille trouve cela adorable. Il répond que la bruyère est censée porter chance, et de se demander s’il va vraiment en avoir maintenant. Et d’embrasser la jeune fille. Les oiseaux chantent. En fait, leur voiture est garée au bord d’un précipice.

Jeudi 5 mai, à la télévision d’un pub que Jimmy et sa petite ami fréquente : ce film tourné mardi en secret par une équipe de la télévision de l’Allemagne de l’Ouest, montre l’un des convois militaires soviétiques en mouvement dans le nord de l’Iran. Les convois ont d’abord été repérés par les satellites des Etats-Unis lundi, franchissant trois des cols montagneux depuis l’Union Soviétique. Le ministère des affaires étrangères soviétique a pris la défense de ces incursions, accusant les Etats-Unis de délibérément inciter le coup d’état de la semaine dernière en Iran. Lors d’un discours à son arrivée à Vienne, M. Gromyko affirme que les véhicules soviétiques répondent à l’appel d’un des représentants officiels…

Ni Jimmy ni sa petite amie n’écoute les informations tandis que le patron rince les chopes de bières. Jimmy demande à la jeune fille si elle est vraiment sérieuse, et elle confirme : elle n’a jamais été plus sérieuse de toute sa vie. Ils rient tandis que la présentatrice de la BBC 1 à l’écran poursuit son bulletin d’information sur la situation en Iran. Mais la jeune fille insiste : que vont-ils faire ? Jimmy demande encore si elle en est sûr, et elle répond que oui : chez elle, d’ordinaire, c’est aussi régulier qu’une horloge. Et d’ajouter que de toute manière, même si elle l’était, ce ne serait pas la fin du monde, non ?

Threads le soleil noir, le film de 1984

IThreads le soleil noir, le film de 1984

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Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 10 août 1984
Affichages : 291

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray espagnol anglais sous-titré espagnol. Attention, Amazon.fr confond toutes les versions de Metropolis dans ces liens, se fier à la photo et lire attentivement les détails de la fiche, qui peuvent cependant être faux.

Giorgio Moroder Presents : Metropolis (1984)

Ici la page de ce blog consacré au film original Metropolis 1926 ou 1927.
Ici la page de ce blog consacré à une version du même film colorisée en 2024 par Intelligence Artificielle

Attention, l'histoire des restaurations successives de Metropolis et de sa version original a fait l'objet d'erreurs et de révisionnisme tout au long du 20ème et du 21ème siècle : toutes mes sources (livres de référence, bonus de dvd jusqu'aux documentaires blu-rays les plus récents) se contredisent. Un rapprochement des déclarations contradictoires est impérativement à faire.

Noter que ce film de 1984 est une tentative de reconstruction du film original de 1926. Il n'a à ce jour ni page IMDB ni page Wikipédia dédiée alors que sa bande-son, son montage et l'entreprise de restauration de 1984 sont à l'époque inédits.

Présenté au Festival de Cannes 1984.
Sorti aux USA le 10 août 1984.
Sorti en Espagne le 20 décembre 1984.
Sorti en France en VHS.

Sorti en blu-ray américain KINO US le 15 novembre 2011, special kino edition (son DTS HD audio 5.1 et LPCM 2.0 mais images non restaurées scanné sur copie d'archive de 1984, "à la Kino", bonus The Fading Image, message personnel de Moroder, bande-annonce originale, galerie photos). Region A, lisible seulement aux USA ou avec un lecteur multi-régions.
Sorti en coffret 2 br + dvd anglais EUREKA UK le 9 octobre 2017.

De Fritz Lang, restauré et remis en musique par Giorgio Moroder ; avec en bande originale moderne Freddie Mercury, Pat Benatar, Jon Anderson, Cycle V = Frank Dimino, Bonnie Tyler, Loverboy, Billy Squier, Adam Ant, Ritchie Zito.

Pour adultes et adolescents.

(fable romantique dystopique) C’est l’année 2026, la meilleure et la pire des époques à l’instar de l’ère Victorienne anglaise, où l’oppression totale et la manipulation des masses sont utilisés par le pouvoir incontestable d’une infime minorité. Très en dessous de la Ville de Métropolis, se trouve la Ville Souterraine où les machines sont opérées par les travailleurs qui dorment dans des niveaux encore plus profonds. Jour après jour, dans une routine mécanique, ils sont poussés à bout des limites de leur endurance humaine.

Fritz Lang fit ce film en 1926. Contre sa volonté, le film fut ensuite raccourci pour une sortie en Amérique du Nord, ce qui laissa un récit incohérent, difficile à suivre et entraîna la perte de nombreuses scènes, dont beaucoup qui auront été perdues à jamais. (NDT En 2024, deux scènes sont encore perdues à ce jour et quelques unes retrouvées sont dans un état visuel pitoyable).

En suivant le scénario original, le roman du filkm, des photographies et des bouts de pellicules manquants du film, Metropolis a été restaurée dans une version aussi proche que possible de sa conception originale. (NDT : avec les teintes d’origine ( ?) mais sans la musique d’origine remplacée par les compositions de Giorgio Moroder, sans les intertitres et à une cadence non respectée), Métropolis est désormais présenté avec une partition contemporaine, des effets sonores et la couleur.

(Fritz) Lang un jour a déclaré : « Pour commencer, je devrais dire que je suis un être visuel. Je fais l’expérience de la réalité avec yeux, et jamais, ou sinon très rarement, avec mes oreilles – à mon constant regret. »

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

Giorgio Moroder présente : Métropolis, le film de 1984

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Starfighter, le film de 1984

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 13 juillet 1984
Affichages : 3438

Starfighter, le film de 1984Feu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray The Last Starfighter (multi-régions, sous-titré français).

The Last Starfighter (1984)

Traduction du titre original : Le dernier Starfighter (le dernier Guerrier des étoiles).

Sorti aux USA le 13 juillet 1984.
Sorti en France le 5 juin 1985.
Sorti en blu-ray américain le 18 août 2009 (multi-régions, sous-titré français, anglais DTS HD MA 5.1).
Sorti en blu-ray américain le 5 janvier 2010 (multi-régions, sous-titré français, anglais DTS HD MA 5.1).
Sorti en blu-ray français le 17 septembre 2011 (français Dolby Digital stéréo, anglais Dolby Digital 5.1).
Sorti en blu-ray américain le 27 octobre 2020 (région A, nouveau transfert ARROW DTS HDMA 2.0, 4.0, 5.1, nombreux bonus).
Annoncé en blu-ray italien repoussé au 28 juin 2022, région B, semble identique à l'édition ARROW.

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2009 de Starfighter (1984).

De Nick Castle. Lance Guest, Robert Preston, Kay E. Kuter, Catherine Mary Stewart.

Tout public.

Alex Rogan (Lance Guest) est un ado timide qui vit dans un parc à caravane avec sa mère. Il a une petite amie, Maggie (Catherine Mary Stewart), et est populaire dans la petite communauté parce qu'il répare ou aide à réparer tout se qui se casse : la télévision, le groupe électrogène, les toilettes... ce qui lui fait rater régulièrement ses sorties entre jeunes, et lui fait prendre du retard dans sa relation avec Maggie. Plus il affiche son rêve de quitter le parc à caravane pour faire ses études dans une grande ville et plus tard voyager à travers le monde, alors que Maggie veut rester et continuer à prendre soin de sa grand-mère. La seule distraction d'Alex quand il se retrouve seul, c'est le jeu d'arcade Starfighter, qui propose de défendre une frontière intergalactique à l'aide de son chasseur intersidéral.

Alex explose un soir le record absolu et le lendemain soir, un vieil homme se présentant comme un certain M. Centauri (Robert Preston) arrive avec une voiture futuriste pour le féliciter de son record, et lui proposer un contrat avec une "surprise" à la clé... Centauri enlève alors Alex et le remplace par une "unité bêta", c'est à dire un androïde à son image chargé de donner le change sur Terre, tandis qu'Alex est censé prendre sa place dans une unité de chasseurs interstellaires bien réel face à une invasion intergalactique à la barbarie encore plus réelle.

Starfighter (1984) photo

Starfighter (1984) photo

Starfighter (1984) photo

Starfighter (1984) photo

Starfighter (1984) photo

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La Belle et l'Ordinateur, le film de 1984

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 20 juillet 1984
Affichages : 2996

La Belle et l'Ordinateur, le film de 1984Feu vert cinéma

Electric Dreams (1984)

Sorti aux USA le 20 juillet 1984.
Sorti en France le 17 avril 1985.
Sorti en blu-ray anglais le 7 août 2017 (pas de version française, anglais LPCM 2.0 sous-titré, bonus).
Apparemment inédit en DVD en France.

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray de 2017 du film La Belle et l'Ordinateur (1984)

De Steve Barron, sur un scénario de Rusty Lemorande. Avec Lenny von Dohlen, Virginia Madsen, Maxwell Caulfield, Bud Cort, Don Fellows.

Aéroport de Los Angeles. Un jeune homme, Miles, prend à la dernière minute un billet à une machine récalcitrante, juste pour apprendre que son avion a du retard. Il réalise à quel point les ordinateurs sont partout : voiture télécommandée programmable, montre calculette, jouets d’enfants. Lorsqu’une voisine de salle d’attente commence à lui poser des questions, il y répond gentiment, jusqu’à ce qu’elle lui demande si il a une robe bleue et des bananes : la dame était seulement en train d’utiliser une machine pour apprendre l’anglais.

Résultat, Miles, est en retard à son entreprise, architecte faisant des recherches sur la résistance aux tremblements de terre de son projet, et son patron lui fait la remarque. Un collègue lui conseille alors d’acheter un organiseur électronique pour ne plus être en retard. Mais vu la petite taille de l’objet, Miles a peur de le perdre. Toutefois, il se rend dans une boutique informatique, mais l’organisateur Casio est épuisé. La vendeuse lui propose plutôt un ordinateur personnel. Comme il répond qu’il n’y connait rien, la vendeuse lui répond que personne n’y connait rien, mais qu’il le regrettera s’il n’essaie pas d’en savoir plus en en achetant un. Miles se laisse convaincre, mais la vendeuse, qui a choisi un nouveau modèle capable de gérer la maison et de diffuser des programmes de télévision en couleur, fait tomber le carton. Du coup, elle lui propose un rabais. Miles accepte et entreprend de monter l’ordinateur personnel tout seul chez lui.

Quand Mile allume l’ordinateur, il affiche une série de caractères incompréhensibles. Le mode d’emploi lui dit d’entrer son nom au clavier, et Miles fait une erreur, il tape « Moles » (la taupe). Du coup, l’ordinateur l’appelle « Moles » et lui propose de choisir parmi une liste de programme. Il commence par « Machine à café ». La petite animation l’incite à câbler son appartement de manière à ce que l’ordinateur puisse lui faire du café. Et de fil en aiguille, il passe la nuit à connecter tout son appartement. Le lendemain, une jolie voisine emménage dans l’appartement du dessus. Pendant ce temps, Miles essaie de sortir de chez lui, mais trouve la porte close, connexion oblige. Il est alors obligé d’entrer son code de sécurité (Lieutenant Sulu) dans l’ordinateur pour que la porte daigne s’ouvrir, et du coup, il se retrouve nez à nez avec la jolie voisine, qu’il bouscule ensuite pour sortir. Il se trouve que la jeune fille – Madeline – est violoncelliste, depuis l’âge de 12 ans. Pendant qu’elle répète, Miles avance dans son projet de construction anti-sismique, utilisant son ordinateur pour visualiser ses recherches. Du coup, Miles décide d’équiper davantage son ordinateur : modem pour dialoguer avec l’ordinateur de son patron. Alors qu’il cherche le mot de passe pour se connecter, Madeline réalise à l’étage qu’elle entend tout ce que dit son voisin via la grille du chauffage centrale, qu’elle utilisait pour sécher ses cheveux. Ayant trouvé le mot de passe, il demande de tout télécharger, et l’ordinateur semble alors surchauffer – et Miles, pris de panique, utilise le champagne (dont le bouchon a sauté) pour refroidir la machine ( !).

La journée suivante, alors que Madeline s’entraîne au violoncelle, l’ordinateur de Miles réagit à sa musique, et tente alors de moduler les sons qu’il émet, comme il modulait les formes de briques que lui donnait Miles quelques jours plus tôt. Madeline, entendant les premières notes que forme l’ordinateur, se met à dialoguer musicalement avec lui, et peu à peu, le dialogue devient une improvisation complète à partir d’un thème de Jean-Sébastien Bach. Croyant qu’elle fait de la musique avec son nouveau voisin, Madeline est enthousiaste, mais pas autant que l’ordinateur, qui en devient conscient, et surtout, amoureux de la jeune femme…

La Belle et l'Ordinateur, le film de 1984

La Belle et l'Ordinateur, le film de 1984

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Mad Movies, le numéro 31 de juillet 1984

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 1 juillet 1984
Affichages : 299

Mad Movies, le numéro 31 de juillet 1984Feu orange livre / BD

Mad Movies #31 (1984)

Présumé sorti le 1er juillet 1984 au prix de 20F (soit 6,55 euros de 2023)

De Jean-Pierre Putters (éditeur, directeur de publication), avec Bertrand Colette Yves-Marie Le Bescond, MIchel Pratt, J. Denis Tréhin.

Pour adultes.

Il y a comme d'habitude dans Mad Movies, à boire et à manger, et un mélange de remplissage négligent et de vraie passion qui bouillonne quelque part, assortie d'une manie à coller de la photo ou de l'illustration à réserver aux adultes au milieu des photos et posters censés documenter et enflammer notre imagination fantastique, et non servir à astiquer nos bâtons de berger et autres parties parmi les plus délicates de l'anatomie humaine. La véritable inspiration et cinéphile réside dans les films cités et les articles ne sont pas avares en référence presque toujours pertinentes. 

Par ailleurs, je hais quand un article ou une critique commence à faire du remplissage en divulgâchant le film, surtout quand le reste du texte se borne à pomper le dossier de presse. Je sais que c'est une question d'accès, de temps, de budget que d'arriver à fournir des infos de premières mains, et Mad Movies peut y parvenir à travers ses entretiens inédits.

A parcourir ce qui ressemble souvent à un catalogue illustré de films à la mode du moment, je me suis demandé à plusieurs reprises si la rédaction réalisait vraiment la différence entre des titres géniaux, emblématiques de cet âge d'or du cinéma fantastique des années 1980 ou des genres littéraires auxquels ils font références : très certainement, mais les auteurs du magazine ne le montre pas toujours : ils semblent appliquer une formule à la manière de Paris Match, le choc des photos (si possible couleurs) et le poids du caractère, effectivement plus satisfaisant qu'une belle maquette très aérée et des photos pleines page pour un rédactionnel en général encore plus limité en intérêt.

p.2 (seconde de couverture) : détail d'un poster de Métropolis de Fritz Lang (en haut), Indiana Jones et le Temple Maudit (en bas)
p. 3 : ours et sommaire.

p. 4 : Editorial de Jean-Pierre Putters :"Il revient... dans un film encore plus dingue que le précédent... c'est Indiana Jones (NDR et le Temple Maudit). Le film devrait sortir le 12 septembre (NDR: 1984) sur le circuit national (NDR: français)..."
p. 4 : Notules lunaires de Sam Helving (seulement les titres cités.)

Films annoncés

Moroder's Metropolis 1984 : "On note également une nouvelle séquence ainsi que des insert photographiques témoignant de scènes disparues"
Les proies du Mal d'Antoine Pelissier (tourné en super 8)
Dune 1984***
La serpiente de Mar
Marcy, un amigo espacial.
Gremlins
Sworkill = Le guerrier fantôme
Blood Bath At The House of Death
Les dents de la mer IV
The Philadelphia Experiment 1984***
Ghostbusters 1984****
Legend 1985***
Flesh & Blood 1985***
Hard Rock Zombies
Blood Bath = Complex.
Les démons de Ludlow = The Game
Star Trek III : The Search For Spock.
Crimewave = The xyz murders
Rockenstein
The Bride
Morons From Outer Space
Titan Find avec Klaus Kinski.
The Night Guest
The Initiation
Dreamchild
City Limits d'Aaron Lipstadt
Yellow Hair and the Pecos Kid

Soirée à la radio, sur Voix du Mézard.

Festival Fantastique de Loisirs et Culture (Hennebont, Morbihan)
La mouche noire 1958****
Alien 1979****
Fog 1980***
La pluie du diable
Inferno
Damien
Psychose
Furie 1978***
Freaks 1932****

Isaac Asimov annonce une "transposition" (NDR sic) de sa saga des Fondations, "incessamment mis en chantier sous forme de long-métrages et de mini-série pour la T.V."
Georges Lucas annonce The Clone War, une nouvelle trilogie de la Guerre des étoiles.
Kevin MacGLory annonce James Bond : S.P.E.C.T.R.E avec Roger Moore et David Bowie.
Universal annonce ET 2
Mel Brooks travaille sur The Doctors and the Devils

Quatrième festival fantastique de Rome
Firerstarter 1984*** = Charlie
Children of the Corn
Silent Madness
Wavelenght
Liquid Sky
Merlin and the Sword
Screamtime
Gwendoline 1984**
Les raisins de la mort

Fanzines cités
Athanor, fanzine de Lyon, deux numéros sortis à 10F l'exemplaire.
Fade to blood #4 fanzine de Marseille, pas de prix indiqué.
Kolossal, fanzine de Bruxelle en Belgique par Michel Eloy (consacré au genre péplum),
Little Shoppe of Horror #8 (fanzine américain de Waterloo dans l'Iowa, $3.25)

p. 8 : Entretien avec Larry Cohen par Yves-Marie Lebescond.

YMLB : Commençons classiquement. La cinéphilie, les études, votre premier film de metteur en scène en 8 mm, je suppose ? (NDR : :roll: C'est une question, ça ? )
LC : J'ai étudié la technique du film au City College de New-York (NDT: à l'université de la cité de New-York, dans l'état de New-York) où j'ai acquis un Bachelor of Art (équivalent approximatif de la licence). Le professeur et responsable de ka section film était un cinéaste expérimental, Hans Rachter. J'ai toujours été intéressé par le cinéma. Et je suis particulièrement fasciné par la double ou la triple vision d'un même film. Déjà quand j'étais enfant, je prenais plaisir à regarder les bons films une deuxième fois. Je dévorais l'histoire la première fois et étudiais la technique la seconde.

Le monstre est vivant
Épouvante sur New-York = Q.
Meurtres sous contrôle.
Full Moon High = sans issue
The Stuff.

Manque les dates de sortie des films en question et deux lignes de résumé clair.

P.12 : Indiana Jones and the Temple of Doom 1984*** (= Indiana Jones et le Temple Maudit).

Il s'agit d'un article de Maitland McDonald traduit de l'anglais par Yves-Marie Lebescond. L'article commence par une sorte de dossier de presse étoffé élogieux puis tourne au résumé assez détaillé pour vous gâcher plusieurs séquences du film, le tout illustré de nombreuses photos de qualité, mélangeant une photo gore du premier film Les aventuriers de l'Arche perdue et le film sujet de l'article, le temple maudit.

p. 30 : effets spéciaux made in France, par Jean-Michel Longo.

Vous tombez un jour sur un producteur français... aussitôt vous lui hurlez... la question fondamentale : pourquoi ne fait-on pas de films fantastiques en France ??? Sournois, il vous répondra que personne en France n'est capable de réaliser les effets spéciaux que ce genre de film requiert. Eh bien c'est faux !!! De tels oiseaux rares existent et nous les avons rencontrés, leur perchoir a pour nom ACME FILMS.

La vie est un roman
Némo 1984 = Dream One 1984

p.22 Avant-première

Monster dog (avec Alice Cooper)
Scared To Death II
Iceman avec Timothy Hutton.
The Last Starfighter 1984***avec Lance Guest.
The Ice Pirates avec Robert Urich.
The Black Moon Rising avec Linda Hamilton non mentionnée...
Firerstarter 1984***= Charlie, avec Drew Barrymore
Silent Madness
The Power
Troll
Ghoulies
The Primevals 2024** (oui, celui qui est finalement sorti enfin achevé direct en blu-ray en 2024, de Charles Band et David Allen)
Prisonship 2005

p. 26 : La quatrième dimension (NDR: la série télévisée originale de 1959), article signé Bernard Lehoux, remerciements à Alain Carrazé, qui à l'époque assiste les frères Bodgadoff pour la production de Temps X sur TF1.

Aujourd'hui, grâce aux robotiques frères Bogdanoff, ce bon vieux Rod revient...

En conclusion la liste des épisodes de la série Twilight Zone limitée à la diffusion française (sur Temps X ?), dans leur ordre de diffusion. Pas de dates, ni de chaîne mentionnée, je complèterai donc la liste en question en me basant sur le numéro de Génération: Series dédié.

Tous les gens sont partout semblables (People Are Alike All Over)
Image dans un miroir (Mirror Image)
Pour les anges (One For The Angels)
Le solitaire (The Lonely)
L'homme qui hurle (The Howling Man)
9ème étage (After Hours)
C'est une belle vie (It's a Good Life)
La flèche dans le ciel (I Stop An Arrow In The Air)
L'auto-stoppeur (The Hitchhiker)
L’œil de l'admirateur (Eye Of The Beholder)
Un monde différent (A World Of Difference)
Les prédictions (Nick Of Time)
Les envahisseurs (The Invaders)
Cauchemar à 20.000 pieds (Nightmare at 20.000 feet; NDT, 6096 mètres d'altitude)
Peine capitale (Shadow Play)
Questions de temps (Time Enough At Last)
L'arrivée (The Arrival)
Le soleil de minuit (The Midnight Sun)
Rien à craindre (Nothing In The Dark)
Servir l'homme (To Serve Man)
La marionnette (The Dummy)
Le fugitif (The Fugitive)
4 d'entre-moi sont mourants (4 of Us Are Dying)
Les monstres de Maple Street (Monsters Are Due on Maple Street)
Un univers à soi (A World Of His Own)
Requiem (Elegy)
Le petit peuple (The Little People)
L'esprit et la matière (The Mind And The Matter)
Etape dans une petite ville (Stopover In A Quiet Town)
Petite fille perdue (Little Girl Lost) - la liste précise, émission de secours, donc je suppose diffusé en bouche-trou en cas de souci avec le programme initial annoncé.

p.28 : Festival du Super 8 Fantastique par Pepere 8.
Cinéma espace Gaieté à Paris 14e les 22, 23, 24 juillet 1984 à partir de 20 heures.

En plus des films déjà cités dans notre précédent numéro, vous pourrez voir :

La revanche, de Philippe Loranchet.
Modelage, de Vincent Delrue.
Allo ! de Yves-Marie Lebescond.
Packajean de Jean-Marc Toussaint/
Les ringards de la lunette perdue de Gnomus, "parodie officiele du film de Spielberg"
Les forces du mal de Marc et Pierre Broca.

Les prix attribués par "un jury incorruptible" pour la réalisation, le son, les effets spéciaux etc. seront des bons d'achats de 1000 et 500F de matériel de maquillage Adam et autres prix en pellicule super 8 et super 16.

p.29 Dans les griffes du Cinéphage.

Le dernier testament
Le gladiateur du futur
Les nouveaux barbares
Children of the Corn
En plein cauchemar
L'étoffe des héros
Liquid Sky
Si j'avais 1000 ans

Entretien avec Monique Henckell scénariste de Si j'avais mille ans, présenté à Avoriaz, préselectionné à Venise mais pas encore distribué en France.

*

p. 35 : Le film décrypté : Vendredi 13, le chapitre final (NDR: en fait le quatrième du nom), par Yves-Marie LeBescond décidément très prolifique. Il s'agit d'une suite d'anecdotes et de réflexions légères sous prétexte de présenter Vendredi 13 IV. Les réflexions ne sont pas c.nnes, et il y a à nouveau des passages du film résumés pour rallonger l'article d'une ou deux colonnes, plus des photos aléatoires, je ne saurais dire s'il s'agit du même film ou pas n'en étant pas le spécialiste.

*

p. 38: L'Heroïc-Fantasy (NDR : Pourquoi un tréma sur Heroic, mot anglais ? Je ne jetterai pas la pierre, je fais tout le temps des fautes d'ortho et de typo) de Marc Toullec

Imaginez un monde, une civilisation intemporelle située quelque part dans le temps... NDR: Mais bien sûr : La guerre des étoiles, Galactica, etc.
Une planète qui pourrait être la terre avant l'arrivée de l'homme ou postérieur à sa disparaition... NDR : Ce qui exclue Conan le Barbare, et tout récit mettant en scène des êtres humains.

Bref, quelqu'un n'a pas fait ses devoirs et mélange un peut tout ce qu'il peut. Voici les titres des films cités dans cet article:

Avant Conan NDR: les films sortis avant la sortie du film Conan le Barbare;

Les Nibelungen 1924*** (High Fantasy, saga = le Seigneur des Anneaux au cinéma avant Tolkien et Jackson)
La vengeance de Siegfried 1967 (remake en couleur)
The Magic Sword 1961 (l'épée enchantée, Sword & Sorcery)
Hercule à la conquête de l'Atlantide 1961 (peplum fantastique)
Hercule contre les vampires 1961 (peplum fantastique)
The Silent Flute 1978 (Le cercle de fer, fantasy asiatique, Kung Fu)
Wizards 1977 (Les sorciers de la guerre, animé, heroic fantasy, enfin)
Lord of the Rings 1979 (Le seigneur des anneaux, animé, High Fantasy - seulement le début de la trilogie).
Tygra la Glace et le Feu 1982*** (Dark Fantasy / Heroic Fantasy, animé - en fait repeint sur de vrais acteurs)
Heavy Metal 1980 (Métal Hurlant, animé, le dernier sketch)
Hawk The Slayer 1980
L'archer et la sorcière 1980

Conan & Cie

Conan The Barbarian 1982**** (le barbare) NDR Heroic Fantasy digne de ce nom.
Conan The Destroyer 1984** (le destructeur) NDR Heroic Fantasy digne de ce nom.
The Sword and The sorcerer 1982 (l'épée sauvage)
The Beastmaster 1982** (Dar l'invincible)
Hundra 1983
Krull 1983** (Space opera de Fantasy)
Dark Crystal 1982****
The Keep 1983 (La forteresse noire)
The Warrior and the Sorceress
Deathstalker 1983
Sorceress 1982

Excalibur & Cie NDR : en gros Sword and Sorcery

Excalibur 1981**** (fantastique arthurien)
Les chevaliers de la table ronde (fantastique arthurien)
Lancelot du lac (fantastique arthurien)
Perceval le Gallois (fantastique arthurien)
Merlin l'enchanteur (animé, fantasy arthurienne, parce qu'il y a des monstres en plus des sorciers)
Sacré Graal 1975 (parodie fantastique Arthurien, parodie Gawain et le Chevalier Vert de 1973 avec Murray Head)
Merlin And The Sword 1983
Sword Of The Valiant 1982
Dragonslayer 1981*** (Le Dragon du Lac de feu)

Heroic italy

Il s'agit de films d'exploitation italien, ou si vous préférez de la fausse fantasy appâtant le spectateur avec des seins et des fesses nues dont Mad Movie ne manquera pas de nous gratifier en illustration, l'autre spécialité étant les maquillages gores ce qui explique pourquoi l'article sur Le Temple Maudit incluait une photo gore des Aventuriers de l'Arche Perdu, faute d'avoir pu retrouver les visuels gores du Temple Maudit qui pourtant n'en manque pas.

L'article se termine par l'annonce de :

The Black Cauldron 1985** (animé, Disney, high fantasy)
Legend 1985*** (Ridley Scott avec Tom Cruise, high fantasy)
Lady Hawk 1985*** (Cape et épées fantastique / Sword & Fantasy, d'après une légende médiévale)
Lionheart 1987 (Cape et épées arthurien avec Eric Stolz)

p.45 Vidéo et débats par Alain Petit.

NDR ... encore cette impression tenace que l'auteur de la chronique n'a pas vu les films qu'ils chroniquent, pas tous, et que cela n'a aucune importance à ses yeux, tandis qu'il enchaîne les séries Z, les séries B, les films de tueurs en série, de pure exploitations voire carrément X... et les monuments du genre fantastique pour remplir ses colonnes et que le maquettiste rajoute les visuels qui lui tombe sous la main s'il les a sous la main. Je ne résiste pas à citer cette présentation tellement générique qu'il me parait impossible de retrouver le titre du film en question si on ne vous le donne pas :

Un suspens constant, et un scénario diaboliquement ficelé font de ce film lui aussi sorti en salle dans l'indifférence totale une très évidente réussite du genre.

Conquest (Lucio Fulci)
Yor, chasseur du futur
Sangraal
Ator (el poderoso)
Tygra la glace et le feu
Les aventuriers de l'Arche perdu 1981***
Le continent oublié
Le géant de Thessalie
Les nuits de Dracula.
Surnaturel
L'été de la peur (Wes Craven)
Damien la malédiction 2
Le secret de la vie
L'humanoïde
Les Guerriers du Bronx 1979
2019 après la chute de New York
Les dents de la mer (copie superbe mais hélas pan et scannée)

p.48 Crayon Bis : Hard américain et cinéma fantastique par Pierre Pattin (très probablement un pseudo).

Deux pages largement illustrée de films p.rnos de 1972 à 1983 - ni d'allure si fantastique que ça, dont voici une extrait de l'introduction :

(à l'occasion du) Congrès annuel 984 des Psychiatres de l'IRAE, Jean-Pierre Bouyxou (amorçait sa conférence sur l'Erotisme) en ces termes : ".. Freud a écrit: Dans la vie, il n'y a pas que le sexe..." Ce à quoi Jacques Lacan (a répondu dans le) bulletin paroissial de Barbezieux (Charentes): "C'est vrai, il y a aussi du cul."

On notera que Flesh Gordon 1974 n'est même pas cité dans la "filmographie sélective".

p. 50 : les demeures fantastiques, suite des numéros 28, 29, 30. Apparemment un prétexte de plus à enchaîner les citations de titres de films d'exploitation et d'enquiller la liste des slashers italiens ("Gialo") signés Dario Argento, réalisateur au talent indéniable mais il ne s'agit presque jamais de fantastique, seulement de tueurs en série filmés comme du fantastique. Films cités :

Le masque du démon
Le moulin des supplices
L'effroyable secret du Dr Hichcock 1962 (NDR plagiat des yeux sans visage 1960 de Franju)
Le spectre du professeur Hichcock

Et entre Psychose, Suspiria, Résidence et la Maison aux fenêtres qui rient, voilà-t-y pas Fantôme à vendre de René Clair, illustré par une photo de... Sylvie et le Fantôme 1946*** le premier film avec Jacques Tati dans le rôle du fantôme, qui est une charmante romance pour toute la famille adapté d'une pièce de théâtre où strictement personne n'est égorgé ou torturé seins nus.

p.54 : festival de Saint Malo du 27 avril au 1er mai 1984, par Jean-Pierre Putters.

Rétrospective Cronenberg :

Stereo
Crimes of the Future
Fast Company
Videodrome 1984** (avant-première nationale)

Sélection rétrospective

White Zombie 1932 (Les morts vivants)
The Invisible Man 1933*** (L'homme invisible)
The Fly 1958**** (La mouche noire)
The Haunted Palace 1964 (La malédiction d'Arkham)
The Lost Continent 1968 (le peuple des abîmes)
The valley of Gwanji 1969 (La Vallée de Gwangi)

Egalement présentés :

Star Trek (le film, 1979 ?)
Rencontre du troisième type édition spéciale
The Dead Zone 1983

*

p.55 La rubrique du ciné fan : l'animation de personnages articulations, par Thierry Ardiller.

Il s'agit bien de conseils au départ assez généraux mais un peu plus pratiques au fil de l'article, avec schémas de construction et deux photos. Il faudrait avoir l'avis de quelqu'un qui aurait essayé ensuite de tourner son court, moyen ou long métrage animé stop-motion à la Coraline pour savoir ce que vaut vraiment l'article, mais cela reste à saluer : c'est bien la seule portion du magazine réellement vouée à la pratique de la création, si l'on excepte l'allusion au concours de court-métrage avec jury incorruptible mais dont certains concourants font partie de la rédaction partenaire (ce qui n'ôte rien au talent probable des concourants en question).

p.58 : Splash 1984, deux pages de présentation élogieuses illustrés de photos de Daryl Hannah dans tous ses états, et oui, Yves-Marie Lebscond (encore lui) ne ment pas : c'est un film rafraîchissant, incidemment grotesquement censuré lorsqu'il s'est retrouvé en diffusé streaming sur Disney Moins.

p. 60 : L'aventure au féminin (NDR : la rubrique bombasse photogénique) : Caroline Munro.

"Ajoutez la présence et la plastique d'une actrice aux formes ensorceleuses : vous rehaussez le niveau" (d'un film fantastique de seconde catégorie tourné sans moyens."

Certes. Cela s'appelle le talent, non ? Ils auraient au moins pu l'interviewer à ce compte : après tout, elle a réellement participé à des films notables du domaine et aurait pu partager des anecdotes qui ne se limitait à pas à sa taille de bonnet ou encore en nombre de membres de la production qu'elle aurait pu poursuivre après prescription des faits délictueux.

Cela me rappelle une réflexion de Roger Moore à propos du rare film où il avait réellement pu jouer le rôle de son personnage, ce qui changeait de faire le beau devant la caméra à longueur de film sans être autorisé à montrer quoi que ce soit d'un véritable talent d'acteur, tandis qu'il se retrouvait méprisé en retour pour ne pas savoir réellement jouer un rôle. Flegmatique, Moore s'était contenté de réclamer davantage de livres sterlings et dollars, plutôt que de se risquer à casser son image et risquer sa carrière entre des mains moins assurées (à tous les sens du terme).

En tout cas après une telle introduction, je ne sais pas si je dois citer sa filmographie. Quelques titres tout de même :

Le septième voyage de Sinbad 1958.
Starcrash
Centre terre : le 7ème continent
Captain Kronos, vampire hunter.

Caroline Munro est peut-être interviewée pour de vrai dans une revue de cinéma fantastique de meilleur niveau, probablement américaine ou anglaise, à vérifier.

p. 62. Mad Mosik (NDR lisez Musique) par Eric Pigani

Indiana Jones et le Temple Maudit (John Williams)
Fort Saganne (Philippe Sarde)
Krull (James Horner-Ades)

p. 63 Les livres par Pierre Levy. De brèves présentations très allusives de romans ou recueils de nouvelles qui m'ont semblé tous dignes d'intérêt. Mais impossible de dire si Levy les a réellement lus même en partie pour rédiger ses notes. En tout cas, c'est une courte rubrique littéraire digne de ce nom, ce qui est plutôt rare dans ce genre de magazines.

Hommes sans futur, le père de feu, de Pierre Pelot (Pocket, poche)
Les chasseurs de Venus de J. G Ballard chez Denoël
Mensonges et compagnie de P.K. Dick chez Laffont
Les aventures de Harry Dickson de Jean Ray chez Neo.
Visions de J. Flanders = J. Ray, toujours chez Neo.
Purchase street de G.A Browne chez Albin Michel
Soupçons sur Hydra de J.P. Adrevon chez Fleuve Noir.
Le dirigeable sacrilège de G.J. Arnaud chez fleuve Noir
La grande anthologie de la Science-fiction : Histoires de Mondes étranges au livre de poche.

Et quelques titres "qu'on peut lire ces temps-ci" de plus juste cités en vrac à la fin de l'article.

P.64 : Cause toujours - non, c'est une blague : Courrier des lecteurs.

***

Mad Movies, le numéro 31 de juillet 1984

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P. 21 Abonnement : 100F (soit 32,74 euros de 2023) par chèque ou mandat-lettre pour six numéros de Mad Movies.
p.37 anciens numéros de Mad Movies numéros 16 à 30, pas le 17. Chaque numéro 18F (soit 5,89 euros de 2023) sauf le 30, 20F. Frais de ports gratuits à partir de deux numéros, sinon 5F de port, règlement par chèque ou mandat-lettres.
p. 57 Midnight Marquee, revue américaine, numéros consacrés notamment à Corman, Castle et Cronenberg, 22F (soit 7,20 euros de 2023) port compris à commander auprès de Mad Movies.
p. 67 (troisième de couverture) affiche française pleine page de La fiancée de Frankenstein, un film Universal.
p. 68 (quatrième de couverture) photo de Harrison Ford dans Indiana Jones et le Temple Maudit.

***

Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.

***

  1. Gremlins, la novélisation de 1984
  2. Conan le Destructeur, le film de 1984
  3. Top Secret! le film de 1984
  4. Dreamscape, le film de 1984

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