Le monde merveilleux des contes de Grimm, le film de 1962
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The Wonderful World of the Brothers Grimm (1962)
Titre complet : The Wonderful World Of The Brothers Grimm (le monde merveilleux des Frères Grimm).
Sorti aux USA le 7 août 1962.
Sorti en France le 13 septembre 1963.
Sorti le 29 mars 2022 en blu-ray américain multi-région coffret deux blu-rays format cinérama restauré chez Warner Archives.
De Henry Levin (pour la partie consacrée aux Frères Grimm), George Pal (pour les contes, également procuteur), sur un scénario de Charles Beaumont, William Roberts et David P. Harmon, d’après la biographie des Frères Grimms de Dr Hermann Gerstne et les contes de Grimm. Avec Laurence Harvey, Claire Bloom, Karl Boehm, Walter Slezak, Oscar Homolka, Barbara Eden, Yvette Mimieux, Russ Tamblyn, Jim Backus, Beulah Bondi, Terry-Thomas, Buddy Hackett.
Pour toute la famille.
(Biographie / Fantastique) Un champ de bataille verdoyant en Europe. Un canon napoléonien fait feu, et au son du clairon, une ligne de soldats en uniforme blanc à la redingote bleue avancent, tandis que sur le côté, six tambours donnent le rythme de leur marche. Sur une colline, trois rangées de fusilleurs s’apprêtent à faire feu : la première à plat-ventre, la seconde un genou à terre, la troisième debout — ils font feu depuis la rangée du haut jusqu’à celle du bas, tandis que les boulets de canons se mettent à pleuvoir. « Au début des années 1800, les bruits effrayants de la guerre secouèrent une fois de plus le cœur de l’Europe. Pas très loin du champ de bataille, un autre genre de bruit, doux et gentil, résonnait, et pourtant il avait poursuivi d’année en année, et s’entendrait encore longtemps après que le bruit des canons et des batailles aient été oubliés. Si vous écoutez attentivement, vous pourrez l’entendre… dès à présent. »
C’est un bourg germanique avec ses toits pointus et ses clochers. Un palais et ses jardins magnifiques, et dans le palais une bibliothèque splendide. Deux jeunes hommes écrivent à la plume, chacun à leur bureau marqueté, séparés par une mappemonde. Ce bruit, c’est le grattement des plumes d’oie sur le papier. sUn vieil homme s’approche en catimini dans le dos du plus jeune des deux frères, faisant signe à l’autre de ne rien dire. Le jeune, tout aux aventures qu’il est en train de rédiger, sourit et grimace comme un enfant.
Le vieil homme toussote, le jeune homme sursaute et tente de cacher ce qu’il était en train d’écrire, et l’autre de demander : « eh bien, comment se passe votre travail aujourd’hui ? ». Le jeune homme s’excuse, il ne savait pas que le vieil homme — Monsieur Gruber — était là. Celui-ci demande si sa présence dérange le jeune homme : les mains de celui-ci tremblent. C’est le grand frère qui répond que son petit frère ne se sent pas bien, sa santé n’est vraiment pas… Et pourtant il continue de travailler, s’étonne Gruber : quel dévouement héroïque à sa tâche. Ce n’est rien, assure le jeune homme. Au contraire, assure Gruber, sa Grâce, le Duc (dont le portrait dans une pose guerrière est accroché au fond de la pièce), lui en sera le plus reconnaissant, et trouvera le moyen de lui en témoigner.
Gruber demande alors à examiner le fruit du labeur du jeune homme. Mais celui-ci ne le veut pas : ce n’est pas complet ! et le grand frère de renchérir : il vaut mieux que Gruber attende la remise du manuscrit entier. Gruber refuse. Comme le jeune homme tend une page, Gruber la repose et fouille dans les papiers sur le bureau, trouve une page qu’il commence à lire : « …et comme il tomba, il cessa d’être une grenouille, et se transforma en prince, avec des yeux merveilleux et gentils. » Le jeune frère Grimm est tout rouge, l’aîné regarde ailleurs en se croisant les bras. Gruber demande alors quand est-ce que cela est arrivé dans l’histoire familiale du Duc. Le jeune Grimm s’explique avec hésitation : en fait, il avait entendu cette petite histoire, et comme elle était encore fraîche dans son esprit, il avait pensé emprunter quelques minutes sur son travail pour la copier. Gruber s’emporte : il appelle cela « emprunter ». Lui appelle cela « voler », et de déchirer la feuille : il vole le Duc qui le paye pour écrire l’histoire de sa famille. Et quand il vole le duc, il commet un crime qui pourrait l’envoyer derrière les barreaux comme n’importe quel autre voleur. Puis Gruber demande s’il a besoin d’ajouter autre chose, avant de quitter la pièce.
Le jeune homme se lève et récupère les bouts de papier déchiré dans la corbeille. Plus tard, dans la rue pavée, il demande à son frère aîné Jacob de ne pas être en colère, parce que la colère empoisonne l’esprit et acidifie l’estomac. Jacob répond à son petit frère Wilhelm qu’ils vivent une époque périlleuse : le travail est difficile à trouver, l’argent rare. Wilhelm le jure, sa parole d’honneur qu’il est un homme changé. Mais Jacob n’en démord pas : Wilhelm a des responsabilités : une épouse, ses enfants. Wilhelm répond que son grand frère a absolument raison. Mais il a entendu cette, cette histoire merveilleuse, du vieux vendeur de fleurs… Jacob n’en veut rien entendre. Mais Wilhelm poursuit : à propos de cette belle princesse avec une balle en or, la balle tombe dans le puits, et elle pense l’avoir perdue, quand soudain une grenouille offre de la lui rapporter, mais seulement si elle invite la grenouille à dîner !
Deux commères qui les ont entendu remarquent que le monde entier pourrait être en feu et Wilhelm n’en sentirait toujours pas la fumée. Or, Wilhelm, qui les a entendues, a rebroussé chemin. Il les salue d’un doigt à la visière de sa casquette et leur répond que, pardon, mais il est capable de sentir la fumée, et la poudre à canon. Et il se lance dans une tirade tandis que les passants s’attroupent autour d’eux : vrai, le monde entier est en guerre, le sang coule partout…
Jacob tente de rappeler à l’ordre son petit frère, mais celui-ci poursuit : , du vrai sang, et non celui d’un dragon, qui n’est pas dangereux, ni le philtre d’une sorcière qui pourrait changer une vieille moche en une merveilleuse princesse : ça, c’est son monde à lui, et si ces dames préfèrent le leur, il les prie de se le garder pour elle, avec sa plus tendre bénédiction et son plus cordial bonjour.
La petite foule éclate de rire, et la plus petite des commères déclare à son amie qu’elle pense honnêtement que l’esprit du jeune homme lui échappe. La grande répond que cet esprit est déjà parti, et qu’il ne reviendra jamais. Quant à Wilhelm, ayant repris sa marche au côté de son frère, il garantit que c’était là le dernier souffle du vieux Wilhelm, et désormais, il le verra bien. Un homme à son perron interpelle Jacob qui doit aller voir ce qu’il veut. Mais Wilhelm parti acheter du pain est immédiatement arrêté par une vieille rosière. Comme il refuse de lui acheter une rose, elle lui promet une autre histoire, celle d’un petit homme bizarre qui file de l’or à partir de la paille. Wilhelm commence par refuser, puis il ne peut s’empêcher de revenir… L’homme de son côté — M. Stossel — reproche à Jacob d’écrire des histoires trop sombre et lui propose un remède : une admiratrice qui attendait dans le cabinet de lecture (la librairie), Mademoiselle Heinrich, qui réclame une dédicace d’un livre en fait rébarbatif sur les anciennes lois.
Mais comme Mademoiselle Heinrich s’en va, M. Stossel s’emporte : Jacob n’écrit que des livres que personne ne veut lire : il faudra qu’il écrive des romances — mais Jacob avoue ne rien comprendre aux femmes. Or Stossel veut des récits à propos de femmes.
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Nouvelles de l'Anti-monde, le recueil de 1962
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Nouvelles de l'anti-monde (1957-1962)
Autre titre, Out Of Time.
Recueil de nouvelles
Sorti de La mouche (The fly) dans Playboy en juin 1957.
Sorti de Le miracle (Strange Miracle), dans Argosy en août 1958.
Sorti de La dernière traversée (Parkson's Last Flight) dans Argosy en décembre 1959.
The Other Hand, in The Magazine Of Fantasy & Science-fiction.
Sortie du recueil Nouvelles de l'Antimonde (Out Of Time) en 1962 chez Robert Laffont.
De George Langelaan.
Notez que Langelaan parlant parfaitement le français, les textes en français sont les versions originales aussi bien que les textes en anglais.
Le Miracle : (Strange Miracle) Un homme survit un accident de train pour commettre l'impensable. Plagié par Jean-Pierre Mocky avec Le Miraculé 1987.
Chute dans l'oubli : (The Drop Of Forgetfullness) Un amnésique est accusé du meurtre de sa femme.
La Mouche : (The Fly) Arthur Browning reçoit un appel téléphonique de sa belle-soeur. Elle vient de placer la tête de son mari sous un marteau-pilon. Mais ce n'est rien devant l'explication tout à fait logique de pourquoi elle a tué son mari. Adapté trois fois pour le cinéma, d'abord La Mouche noire 1958, puis la Mouche 1 et 2.
La Dame d'outre-nulle part : (The lady from nowhere) Le frère d'un savant atomiste à l'origine d'un désastre enquête sur les affaires du dénommé Bernard Mardsen. Il a tôt fait de retrouver les indices d'une correspondance avec une femme mystérieuse. Adapté pour la télévision suisse.
Récession : (Recession) Un veillard sur son lit de mort entend une voix lui souffler que la mort n'est qu'une récession. Hypothèse qu'il aura tôt fait de confirmer ou d'infirmer.
Le Tigre récalcitrant : Le professeur Louis Darbon se passionne pour l'hypnose et lors d'une visite au zoo, il commence par imposer sa volonté à un chameau...
L'Autre main : (The Other Hand) Un joueur de tennis prend rendez-vous avec un médecin pour se faire couper la main droite. Celui-ci lui donne l'adresse d'un psychiatre mais à peine sorti dans la rue, un accident survient...
Temps mort : (Past The Time Limit) Le professeur Martinaud teste un dispositif qui devrait permettre à son pilote Yvon Darnier de voyager trois jours en ne vieillissant que d'une heure. A la 58ème minute, Yvon est pris de convulsion, sa température s'envole, il dégage de la vapeur - et une explosion jette à terre les expérimentateurs. Yvon lui, disparaît complètement...
La Tournée du diable : (The Devil His Due) Un vétérinaire est arrêté par une bohémienne. Lui qui adore les animaux vient de perdre coup sur coup sa femme et son chien. La bohémienne lui révèle qu'elle est le Diable, et lui offre une "autre chance", en l'échange de son âme.
De fauteuil en déduction : (Armchair Detective) Tweeny, un bébé, vient d'être enlevé. Mais tandis que tout le monde s'agite, Grand-Papa mène la véritable enquête...
La Dernière traversée : (Parkson's Last Flight) Donald Parkson, pilote de ligne, est sur le point de prendre sa retraite. On l'a surnommé "Lucky", le chanceux, car il a toujours réussi à revenir à bon port. Cependant, la chance de son frère Bill, elle, n'a pas duré si longtemps...
Robots pensants : (The Thinking Robot) Lewis Armeigh, agent secret britannique en poste à Paris, fait une mission en solo des plus bizarres, pour les beaux yeux de la jolie Penny, une jeune pianiste qui aurait dû épouser son meilleur ami si ce dernier n'avait pas décédé dans un accident de voiture. Penny lui a demandé de vérifier si le cercueil contient le corps de son fiancé, et Lewis, qui fait évidemment cela au milieu de la nuit, découvre que ce n'est pas le cas... Adapté pour la télévision française.
Sortie de secours : Robert arrive au cœur de la Dordogne pour aider l'un de ses frères d'armes du temps de la Résistance française - sa femme Madeleine a en effet disparu...
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(George Langelaan) Quelque part, loin devant, le sifflet de la locomotive déchira la nuit ; l'instant d'après, le martèlement des roues sur une suite d'aiguillages mit fin au toc-toc élastique et bien rythmé des rails.
Bien calé dans son coin, le front appuyé contre la vitre, M. Jadant chercha en vain à percer le velours noir de la nuit collée au train. Un nouveau coup de sifflet, une courbe, et comme la force centrifuge écrasait le nez de M. Jadant contre la vitre, brillamment éclairée, une petite gare bascula soudain sous ses yeux. Un homme qui tenait une lanterne, une sonnerie criarde qui passait brusquement, et ce fut de nouveau la nuit noire, un autre aiguillage qui secoua brutalement mais bien ensemble les hanches et les cuisses des voyageurs somnolents... puis la montée silencieuse. Oui, sans aucun doute possible, le wagon montait, montait !
"Ça y est !" dit M. Jadant tout haut, en ramenant les genoux sous le menton et en y appuyant le front juste à temps... juste à temps pour partir en avant comme un boulet de canon.
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Destination Danger S01E01: Le Paysage qui accuse (1960)
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Danger Man S01E01: View From The Villa (1960)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Destination Danger (1960)
Diffusé en Angleterre le 11 septembre 1960 sur ATV LONDON UK.
Diffusé en France sur ORTF 1 FR.
Sorti en coffret 6DVD saison 1 français le 19 juillet 2007.
Sorti en blu-ray anglais inclus dans Retro-Action! 3 chez NETWORK DVD (image N&B excellente, son très bon).
De Ralph Smart ; avec Patrick McGoohan, Barbara Shelley, Delphi Lawrence, John Lee, Colin Douglas, Philip Latham, Court Benson, Andreas Malandrinos, Charles Houston, Raymond Young.
Pour adultes et adolescents.
Dans un salon, un homme se fait battre par une brute. Il affirme qu’il ne donnera pas la cachette de son or, car il a travaillé trop longtemps pour partager son vol. Le chef de l’opération, un certain Mayne, ordonne alors à la brute de frapper à nouveau son prisonnier, mais le prisonnier ne se relève pas. Quand Mayne constate le décès, lui et la brute entendent un cri de femme : ils se précipitent et trouvent la fenêtre ouverte, tandis que dans la rue en contrebas, une femme s’enfuit.
Rome. Un médecin constate le décès d’un président de banque. Son assistant, M. Fink appelle Drake, car la victime, Frank Delroy, était responsable de la garde d’un stock d’or de valeur 5 millions, la contribution de l’Italie à l’OTAN, et l’or a disparu. Drake inspecte la chambre, découvre des affaires de femme, qui ne peuvent selon Fink appartenir à l’épouse de Delroy. Drake récupère les affaires, qui comprennent des robes de marques.
Drake débarque alors dans une boutique de vêtements de luxe et demande à parler à la responsable, une Mme Scarlotti. Il déballe la collection prise chez Delroy, et Mme Scarlatti admet reconnaître une robe verte. Drake refuse aux questions de Mme Scarlotti, mais celle-ci retrouve dans sa comptabilité le nom et l’adresse de la femme en question : Une Melle Lucio, résidant au 52 rue Ceavelli. Cependant, l’adresse est fausse : le 52 rue Ceavelli n’est qu’un immeuble en construction. Drake se rend alors chez Mme Delroy, qui le reçoit dans sa chambre, alors qu’elle est alité. Mme Delroy se montre clairement séductrice, et comme Drake rappelle que c’est à propos de la mort de son mari, elle répond qu’elle est complètement indifférente, et cela depuis plusieurs années. Drake répond que cela ne le regarde pas, mais que l’or en question le regarde. Mme Delroy semble surprise et intéressée. Drake lui montre alors les robes de chez Scarlotti et lui demande si l’une de ses amies pourrait porter ce genre de robes. Mme Delroy semble très surprise à l’idée qu’une de ses amies puissent la tromper avec son mari.






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Destination Danger S01E02: La chasse au meurtrier
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La machine à explorer le temps, le film de 1960
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain de 2014 de ce film (multirégions sous-titré français).
Ici la page Amazon.fr du DVD français de 2002 de ce film.
The Time Machine (1960)
Traduction du titre original : La Machine Temporelle
Sorti aux USA le 17 août 1960.
Sorti en France le 7 décembre 1960.
Sorti en DVD français le 9 octobre 2002.
Sorti en blu-ray aux USA le 8 juillet 2014 (multirégions, sous-titres français inclus).
De George Pal. Avec Rod Taylor, Alan Young, Yvette Mimieux. D'après le roman de Herbert G. Wells.
Par une nuit d'hiver, David Kirby retrouve ceux qui ont été convoqués par l'Inventeur, George, afin d'être les témoins de la réussite de son expérience. L'Inventeur est absent depuis plusieurs heures, mais a laissé des instructions pour le dîner. George étant inhabituellement en retard, les quatre hommes s'apprêtent à faire honneur à la table, quand soudain, George fait irruption, ses vêtements déchirés, couvert de suie et éclaboussé de sang.
Cinq jours auparavant, à la fin de l'année 1899, le 31 décembre, ils s'étaient déjà réunis, pour entendre la découverte de George, en rapport avec le temps. Le jeune inventeur est très fier : pour lui, le Temps est la quatrième dimension, si l'on considère que la première dimension est la longueur, la seconde est la largeur et la troisième, la hauteur. La quatrième dimension n'est, aux yeux de certains, qu'une théorie. Mais George prétend que cela n'est pas le cas : nous ignorons habituellement la quatrième dimension, parce que nous n'avons pas la liberté de nous mouvoir le long de cette dimension-là. Où veut-il en venir ? A la démonstration de la possibilité d'un mouvement dans la quatrième dimension. Et George fait disparaître devant son assistance médusée, un prototype miniature d'une machine à voyager dans le temps, qu'il a envoyé dans le futur.
Mais George se heurte à l'incrédulité, tant face à la réalité de l'expérience, qu'à l'idée d'utiliser un jour cette machine pour voyager dans le futur. Puis on lui parle des possibilités commerciales. D'abord piqué au vif, le jeune inventeur est interloqué. Mais son meilleur ami, David Kirby, est franchement inquiet. Les invités s'en vont, mais Kirby est resté pour l'interroger : pourquoi George se préoccupe-t-il tellement du temps ? Parce qu'il est dégouté par son époque, où les guerres font de telles hécatombes. Il préfère le futur au passé et au présent, car il voudrait croire en une époque de paix. Comme Kirby pense que la machine n'est qu'un tour de magie, George lui propose de voir le modèle à l'échelle non réduite. Kirby supplie George d'oublier la machine et de passer la fin de l'année auprès de son épouse et de leur bébé.
George promet de ne pas franchir le seuil de la porte, et donne rendez-vous la semaine suivante à Kirby et les autres, puis son ami parti, il note sur le calendrier de prévoir le dîner, prévient sa gouvernante, puis se rend à son atelier aménagé dans la véranda, où l'attend effectivement une machine à explorer le temps capable d'emmener un passager de taille humaine.
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