La maison de tous les cauchemars S01E11: Visiteur d'outre-tombe (1980)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 213
La page Amazon.fr du coffret français 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française.
La page Amazon.fr du coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré).
La page Amazon.fr du coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse).
Hammer House of Horror S01E11 : Visitor from the Grave (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Le visiteur d'outre-tombe.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Visiteur d'outre-tombe
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Diffusé en Angleterre le 22 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Peter Sasdy, sur un scénario de John Elder, avec Kathryn Leigh Scott, Gareth Thomas, Simon MacCorkindale, Mia Nadasi, Stanley Lebor.
Pour adultes.
(mystère fantastique, slasher) La nuit, le hibou fait hou hou, les grillons grillonnent et d’autres sifflent. Du coup, une jeune femme se redresse, angoissée, dans son lit, pour voir s’encadrer dans sa fenêtre derrière les rideaux, la silhouette d’un rôdeur de grande taille.
Et bien sûr, la femme fait ce que toute femme censée ferait dans un film de la Hammer, elle se lève et en chemise de nuit, sans songer à s’habiller, se presse à la porte et aux volets pour entendre tambouriner un homme qui crie d’ouvrir la porte.
Parce que c’est important quand on est désarmée et qu’un homme veut entrer chez vous, de s’offrir à ses coups aussi vite que possible, plutôt que de se cacher pour, je ne sais pas moi, l’enfermer dans sa cave.
Et comme elle ne ferme pas ses volets pour la nuit, le grand moustachu énervé balance un coup de pied dans une porte fenêtre et entre pour demander à la frêle jeune femme apeurée sur un ton vraiment pas aimable : « Par l’Enfer qui vous êtes ? »
Ce à quoi elle répond par un bégaiement incompréhensible. Il demande encore : « Où est-il ? » Et de faire mine d’explorer la maison. La jeune femme supplie : « S’il vous plaît, non ! » Et là j’ai dû mal à suivre : elle sait qu’elle est seule dans la maison, elle n’a qu’à se barrer.
Au lieu de cela, elle confronte le moustachu : « Que voulez-vous ? — Je vous l’ai dit, je veux Harry ! Il me doit de l’argent ! » Et elle la ramène encore : « Il n’est pas ici. » Ce qui reviendrait à dire : « Je suis toute seule et sans défense, vous pouvez me violer et tout ce que vous voulez. »
Puis comme le moustachu est entré dans la chambre, alors qu’à l’évidence Harry n’y est pas, voilà que la frêle jeune femme saute dans le dos du grand moustachu pour lui saisir le pull et en déformer le col ; elle gronde : « Sortez d’ici ! Sortez d’ici ! »
Ce à quoi le moustachu répète « Il me doit de l’argent ! », se retournant et saisissant la jeune femme par les poignets. Il ne dit plus rien, elle ne répond rien, puis il l’embrasse de force, puis la jette sur le lit tandis qu’elle répète : « Non, non ! » parce que la défense verbale a déjà si bien fonctionné.
Soudain, elle bondit vers un coin de la pièce où se trouvait à disposition un fusil, qu’elle arme. Et elle abat apparemment en pleine tête son agresseur qui posait en souriant à moins d’un mètre d’elle. Ce qui est plusieurs fois stupide. Et d’abord pourquoi tirer dans une tête que l’on peut facilement rater ? Et depuis quand les fusils n’ont pas de recul ?
Le moustachu hurle et se roule par terre, et la jeune femme se jette sur son lit pour se mettre en boule et pleurer, abandonnant le fusil a priori encore chargé au bas du lit, parce qu’elle ne craint rien ni personne en Harley Davidson, et certainement pas d’abattre quelqu’un d’autre en posant le pied dessus ?
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
Le Ministère du Temps S02E09 : Le temps des tableaux en trop (2016)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 223
El Ministerio Del Tiempo S02E09 : Óleo sobre tiempo (2016)
Traduction : Le ministère du Temps, de l'huile sur le Temps.
Titre français : Le temps des tableaux en trop.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 25 avril 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en France et à l'international sur NETFLIX FR (jamais diffusé)
Diffusé sur internet officiel gratuit sur la page dédié de tve ici :
Annoncé en France à partir du 30 décembre 2024 sur SYFY FR.
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Hugo Silva, Aura Garrido, Nacho Fresneda.
(Voyage dans le temps, aventure, uchronie) Le Palais de l’Alcazar de Madrid, 1734, la nuit du vendredi. Le roi Felipe se couche à la musique douce des guitares, mais, parlant comme s’il était un petit enfant, il refuse de mettre sa chemise de nuit, tandis que son épouse la reine insiste : qu’il la mette pour elle, c’est une chemise propre et elle vient d’être repassée.
Mais le vieux roi n’en démord pas : selon lui, la chemise est empoisonnée, est-ce qu’elle voudrait le tuer ? La reine répond : « encore une fois ? » et elle met la chemise sur ses épaules : il le voit, elle vit encore, la chemise est parfaite — et de rendre le vêtement au domestique chargé de la mettre sur le dos du roi.
Puis la reine demande une Marionas au petit orchestre qui aidera sa majesté à s’endormir. Elle borde son mari, lui donne un baiser sur le front et lui souhaite bonne nuit.
Les domestiques et l’orchestres s’en vont discrètement de la chambre du roi, mais comme ils referment la porte et que le roi se met à ronfler sous le regard des personnages de ses tableaux, l’un d’eux, une ascension de la Vierge, se met à coulisser, ouvrant le passage à un homme du 21e siècle, portant un masque à gaz et des lunettes de protection en verre miroir.
L'intrus allume deux grenades d’un gaz soporifique, qui roulent sur les tapis, et il entre avec plusieurs comparse. Le roi ouvre alors les yeux, voit les trois silhouettes masquées et perd conscience.
Les voleurs se mettent alors à découper les tableaux à même les cadres, et comme l’un d’eux constate que le compte-à-rebours de sa montre numérique est achevé, il ôte son masque et ses lunettes et annonce que les autres peuvent faire de même.
Son visage est celui d’un agent de Darrow avec lequel le Ministère du temps avait déjà eu à faire plusieurs fois. Et le troisième membre du commando n’est autre que Lola, qui déclare que voler les tableaux du roi d’Espagne était l’un des rêves de sa vie.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
La maison de tous les cauchemars S01E09: L’Aigle des Carpathes (1980)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 242
La page Amazon.fr du coffret français 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française.
La page Amazon.fr du coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré).
La page Amazon.fr du coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse).
Hammer House of Horror S01E09 : Carpathian Eagle (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : L'Aigle des Carpathes.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : L'Aigle des Carpathes.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Toxique : Exploitation.
Diffusé en Angleterre le 8 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Francis Megahy (également scénariste), sur un scénario de Bernie Cooper, avec Suzanne Danielle, Anthony Valentine, Siân Phillips, Jeffry Wickham, W. Morgan Sheppard, Pierce Brosnan.
Pour adultes.
(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Une jeune femme à la courte tunique jaune-rouge-vert à glands et aux bottines à talons aiguille blancs marche la démarche chaloupée le long d’une route de campagne, un sac de cuire avec ferrures en laiton à la main.
Un jeune homme moustachu au volant de sa rolls noire s’arrête à un stop et la considère de dos tandis qu’elle poursuit son chemin en direction d’un virage. Il sourit et salive, puis redémarre pour rouler à petite vitesse dans la même direction, et se ranger du côté de la jeune fille, qui avait sensiblement ralenti son allure.
Reparti avec la jeune fille, qui a croisé haut ses jambes et joue avec le gland de sa jupe ras-la-moule pendant le long de l’intérieur de sa cuisse, le jeune homme conduit les yeux fixés sur l’entrejambe de sa passagère. Cependant ils arrivent sans encombre directement dans la chambre à coucher du jeune homme, — probablement en descendant de voiture entre-temps — avec dessus de lit en vraie fourrure de renard — et je crois bien que Deckard a dû utiliser cette série pour tester les réplicants en plus tard en 2019.
Le jeune homme adossé à ses tentures vertes déclare alors, mains dans les poches de son pantalon gris, chemise blanche finement rayée de bleu, pull léger bleu ciel sur les épaules, déclare la jeune fille : « Je vous ferais faire le reste du chemin quand vous aurez pris votre verre. » De lait, sans doute.
La jeune femme répond avec un accent à couper au couteau : « c’est üne chambrre trêz eggzotik… » Et le jeune homme ajoute : « Une chambre très… secrète, aussi. — Secrrête ? — Car personne ne sait qu’elle existe. — En parrticulier votrre épouze. — Tout à fait, je la réserve pour… des occasions spéciales, comme celle-ci. »
Il s’approche : « Après tout, quand vous êtes montée dans la voiture, vous saviez que vous y gagneriez plus qu’un simple aller jusqu’en ville — Vrrai, on m’a prromis un vêrre, et jusqu’ici, j’ai été dézappointée. » Le jeune homme ricane : « Je n’autorise personne à être dézapppointé. »
Pas plus que la production de cette série : toujours de dos, la jeune femme ôte sa petite robe en la faisant passer par-dessus ses épaules, révélant sa petite culotte sans avoir ôté ses bottines à talons aiguilles. Elle ne porte pas de soutien-gorge, mais l’absence de miroir nous fait manquer ses seins nus.
Elle se penche en avant, et le contre-champ avec vue sur le moquette du moustachu bras croisés paumes sous la nuque, couché torse nu sur son lit sous la vrai fourrure qui bouge encore… ah non, ce sont ses mains. Non, elles sont sous sa nuque.
Enfin, bref… La femme demande avec son accent des pays de l’Est: « Eteignez la lumièrre, voulez-vous ? » Il éteint la lumière, ce qui ne change pratiquement rien à l’ambiance lumineuse vu la quantité de jour qui filtre à travers les rideaux.
Elle demande encore en sortant quelque chose de son sac emballé dans ce qui ressemble à de la soie noire : « êtes-vous prrêt ? Ferrmez vos yeux ! » Il obtempère, et elle ajoute : « Je vais vous surprrendrre… » Pourquoi sur ?
« Ah oui ? » il répond les yeux fermés. Elle s’approche et arrivée au-dessus de lui : « Ëtes-vous prrêt pourr… ça ! » Il ouvre les yeux, elle sabre l’air et imite le bruit d’une tarte aux pommes gâchée dans un épisode de la série American Pie ; il grimace, à moins que ce ne soit son orgasme, se tord un peu, soupire et s’endort aussi sec.
J’espère qu’elle n’aura pas été trop déçue.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
La Maison de tous les cauchemars S01E10: Le Gardien des abysses (1980)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 227
La page Amazon.fr du coffret français 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française.
La page Amazon.fr du coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré).
La page Amazon.fr du coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse).
Hammer House of Horror S01E10 : Guardian of the Abyss (1980)
Traduction : La maison de l'horreur (des studios) de la Hammer* : Le Gardien des abysses.
* Traduisez Hammer par le maillet des sorcières, référence au Malleus Maleficarum, le manuel de démonologie de 1486 à l'usage des inquisiteurs dans la réalité.
Titre français : La maison de tous les cauchemars : Le Gardien des abysses.
Episode précédent <> Episode suivant.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Hammer House of Horror 1980.
Toxique : Maltraitance animale suggérée, exploitation.
Diffusé en Angleterre le 15 novembre 1980 sur ITV UK.
Diffusé en France en 1983 sur FR3 FR.
Sorti en coffret 5 dvd français ELEPHANT FR le 6 mai 2014 version anglaise et française https://amzn.to/3zXcyTO
Sorti en coffret 3 blu-rays anglais NETWORK UK le 23 octobre 2017 (anglais sous-titré, image HD de très grande qualité, mise à l'échelle 4K parfaite, son très bon, pas de version française)
Sorti en coffret 3 blurays allemand MEDIA TARGET DE le 14 décembre 2018 réédité le 30 octobre 2020 (pas de version française, version anglaise incluse)
Créé par Roy Skeggs, réalisé par Don Sharp, sur un scénario de David Fisher, avec Ray Lonnen, Barbara Ewing, John Carson, Rosalyn Landor, Paul Darrow.
Pour adultes.
(anthologie d'horreur fantastique, slasher) Une chapelle satanique comme on en trouve partout à la campagne, avec sa croix inversée, son démon cornu en posture d’invocation, bras tendu en X paume ouverte vers le ciel, contemplant la flamme olympique, — ceci expliquant cela à Paris en 2024 et pourquoi Céline Dion avait une si petite mine de sacrifiée sous la pluie dans les étages de la Tour Eiffel — à moins que cela ne soit l’humidité et/ou d’avoir à chanter sur un play-back autotuné par quelqu’un qui n’écoutait même pas ce qu’elle chantait.
Le démon est flanché de deux silhouettes encapuchonnée de noir, et deux pas en arrière, de deux… on va dire individus, en soutane blanche et robe noire. La fumée de la flamme olympique monte vers l’éclairage du haut plafond invisible, et aux chants méditatifs désincarnés qui résonnent dans la pièce en lieu et place d’une alarme incendie stridente, nous en déduirons que quelqu’un a dû, comme tout le monde, enlever la pile ou piétiner rageusement le dispositif après avoir perdu partiellement l’ouïe et totalement patience.
De fait, il y a plus de participants encapuchonnés de noir que ça : ils tournent à pas lent autour d’un cercle cabalistique peint sur le sol, et l’une des soutanes blanches lance de la poudre pour ajouter un effet pyrotechnique à la flamme olympique et davantage de fumée blanche à la pièce : avons-nous un nouveau pape ? un nouveau premier ministre peut-être ?
Le démon cornu vert qui s’était détourné pour présenter à la croix inversée un truc drapé dans du tissu noir se retour, une soutane blanche retire le tissu noir du truc, qui s’avère être un miroir au cadre argenté. Le démon — un homme masqué avec d’assez grandes mains tout de même — pose le miroir sur un support, le fait pivoter pour s’y mirer, sauf qu’alors qu’il pose le bout de ses doigts sur ses tempes, son visage masqué ne se reflète pas dans le miroir.
Au lieu de ça, le miroir montre un tourbillon de fumée opalescente. Le démon se redresse , levant sa main gauche paume ouverte. Puis il ôte son masque : c’est une brute assez banale aux cheveux gris et courts, et quand il se penche sur le miroir, il peut apercevoir une flamme qui semble brûler au milieu du brouillard tourbillonnant. Il sourit, se détourne et déclare : « Tout est prêt… » Puis il ajoute après un temps : « Amenez la fille. »
Je me disais aussi…
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
Wayward Pines S01E01: Paradis sur terre (2015)
- Détails
- Écrit par David Sicé
- Catégorie : Blog
- Affichages : 230
Wayward Pines S01E01: Where Paradise Is Home (2015)
Traduction : Où le Paradis est votre foyer.
Titre français : Paradis sur terre.
Ici la page de ce blog consacrée à la série télévisée Wayward Pines 2015.
Diffusé aux USA le 14 mai 2015 sur FOX US.
Diffusé en France le 27 août 2015 sur CANAL PLUS FR.
Sortie en blu-ray français 20TH CENTURY FOX DE le 31 octobre 2015.
Sorti en coffret 2 br allemand 20TH CENTURY FOX DE le 5 novembre 2015.
De Chad Hodge, d'après le roman Pines de 2012 de Blake Crouch, avec Matt Dillon, Carla Gugino, Toby Jones, Shannyn Sossamon, Reed Diamond, Tim Griffin, Charlie Tahan, Juliette Lewis.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère dystopie monstre) Un homme ouvre les yeux, couché dans les feuilles mortes humides. Les oiseaux chantent. Il est hagard, a saigné de la lèvre, de l’arcade sourcilière, de la pommette, du lobe de l’oreille et du menton, au moins du côté gauche. Ses yeux sont injectés de sang. Il est en costume cravate, tout près d’un ruisseau qui cascade au milieu d’un bois. Il se relève péniblement, se met en marche à travers le sous-bois alors qu’un soleil éclatant filtre entre les troncs d’arbres et les branches.
« Je suis heureux que tu sois là, Ethan… » déclare un autre costume-cravate, à lunettes . Celui-là s’est assis sans sa veste avec un calepin et un stylo et interroge « Ethan » : « Avez-vous, euh, parlé à quelqu’un d’autre de ce qui est arrivé ? »
Ethan est bien l’homme que l’on vient de voir se relever dans la forêt, mais là, il est assis sur un canapé, également sans sa veste. Ethan répond, le regard baissé : « J’en ai parlé à mon partenaire… — Avez-vous trouvé utile d’en parler avec lui ? »
Ethan corrige : « Avec elle. Elle m’a vraiment soutenu. — Bien. Et du côté de votre épouse ? Avez-vous parlé à votre épouse de cela ? » Le regard toujours vaguement préoccupé, Ethan répond : « J’aurai bien voulu, mais certaines choses sont classifiées et … — Donc la personne supposée être la plus proche de vous… ne sait pas le genre d’épreuve que vous traversez… »
Ethan soupire. Le psychologue reprend : « Ethan, s’il y a quelqu’un à blâmer pour les attentats à la bombe de Pâque, c’est quiconque aura signé ces papiers de remise en liberté, pas vous ; vous n’aviez pas le choix, vous suiviez des ordres. »
Ethan répond, cette fois en regardant le psychologue : « Je surveillais le type, je savais qu’il était mouillé, et je l’ai laissé partir : c’est ma faute. » Le psychologue enchaîne sur la question suivante : « Avez-vous fait l’expérience d’autres hallucinations ? — Non ; je veux dire, j’ai fait quelques cauchemars cì et là, mais rien de comparable à ce dont j’avais fait l’expérience avant. — Vraiment ? »
Le regard de Ethan est redevenu vague : « Hé, qu’est-ce que vous voulez dire par ‘hallucinations’ ? — Des gens ou des objets qui ne sont pas réellement là. »
Cette dernière phrase résonne encore dans la tête d’Ethan alors qu’il est sorti des bois pour rejoindre l’avenue principale d’une petite ville entourée de montagnes. Le ciel est couvert, la chaussée large mouillée, des voitures sont garées sur sa droite, trois cyclistes roulent en avant, et il y a des passants sur le trottoire de gauche, et un qui traverse plus loin. Les lampadaires du trottoir de gauche sont allumé, et en passant sur sa gauche devant le fleuriste, une femme en robe rose violacé et tenant des ciseaux à poignées en plastique bleu qui marche dans la direction inverse regarde Ethan bizarrement.
Ethan continue d’avancer en boîtant, et croise cette fois le regard d’un homme qui marche dans la même direction que lui, avec une sacoche à la main. L’homme semble le désapprouver. Ethan oblique et entre dans un café. L’employé blond s’active derrière un comptoir à ranger de la vaisselle, mais l’hôtesse de caisse asiatique demande à Ethan s’il va bien.
Ethan répond : « Où suis-je ? » L’hôtesse répond : « Vous êtes à Wayward Pines (NDT, les pins défiants), dans l’Idaho. » Ethan répète, incrédule : « Dans l’Idaho ? » L’hôtesse hoche la tête, puis demande : « Est-ce que je dois appeler une ambulance ? » Ethan ne répond rien : il s’écroule au sol.
« Monsieur Burke ? » interroge une voix douce de femme — la voix d’une infirmière âgée, souriante, penchée sur lui, le poing gauche à la hanche, le stétoscope pendu à son cou. Ethan est alité, rhabillé avec un tee-shirt blanc, et sous une couverture.
C’est un lit médicalisé, il a une perfusion à la main gauche, où brille son alliance. Elle ajoute : « Je peux vous donner quelque chose de plus fort pour la douleur, hein ? » Ethan soupire : « Non, je vais bien. » L’infirmière insiste de sa voix douce : « Tout ce que je peux faire pour mettre plus à l’aise, vous n’avez qu’à le demander. — Merci. »
L’infirmière se redresse : « Le docteur Carroll viendra vous visiter sous peu ; cela vous dérange si je vérifie votre pression sanguine ? — Non, je vous en prie. » Ethan tend son bras. L’infirmière lui passe le bandeau de l’instrument et précise : « Je sais que vous avez une commotion cérébrale et quelques côtes fêlées, cela aurait pu être bien pire : j’ai entendu dire que c’était un méchant accident de voiture. »
Toujours incrédule, Ethan a un flash : un dossier ouvert, et quelqu’un à son côté dans la voiture qui lui dit : « L’agent parmi les manquants que vous recherchez, c’est Kate Hewson ? » Et Ethan, assis dans le fauteuil du passager, demande : « Pourquoi rouvrir de vieilles blessures ? De toute manière, c’est classifié. »
L’autre un rouquin barbichu répond, au volant de la voiture en mouvement : « … ça semble étrange que Hassler vous ait choisi pour celui-là. » Ethan insiste alors : « Ce qui est arrivé entre Kate et moi, c’est fini, d’accord ? Mais elle était ma partenaire, et ça a du sens. » L’autre répond : « Vous vous attendez à ce que je crois que si vous… »
C’est alors qu’un gros camion filant à toute allure dans leur direction sur la même voie les heurte frontalement.
« A plus pour vous ! » annonce l’infirmière en détachant du bras d’Ethan l’appareil de mesure de la pression sanguine. Et d’ajouter : « Je suis l’infirmière Pam, incidemment. Et vous êtes ? — Je suis Ethan Burke — Correct ! Cela fait du bien de voir que vous retrouvez la mémoire : vous étiez délirant en arrivant ici : vous n’arriviez pas à vous souvenir qui vous étiez… — Et qu’en est-il de l’agent Stallings ? — Qui ? — Stallings, l’autre type qui était dans la voiture avec moi. »
L’infirmière soupire en mettant ses mains dans ses poches : « J’ai bien peur qu’il n’ait pas survécu. — Non ! — Etait-il un ami proche ? »
Ethan ne répond pas, soupire : « J’ai besoin de téléphoner à mon épouse. — Oh, je crois que le bureau du Sheriff a joint vos contacts d’urgence après l’accident. »
Ethan soupire à nouveau : « Où est mon téléphone et le reste de mes affaires ? — Nous n’avons rien qui vous appartienne ici… Mais je peux certainement jouer les Alice Détective et aller enquêter à ce sujet pour vous ; je parie que le bureau du Sheriff a tout ça. » Puis elle montre un accessoire : « Vous voyez ce bouton noir ? Je ne suis qu’à un petit clic de distance. » Et elle s’en va.
Autre ambiance au quartier général des servces secrets de Seattle : « Je veux que quoi que ce soit qui reste de la voiture soit transféré ici : nous prenons la tête de l’enquête. » Et son collègue de répondre : « Je n’arrive pas à croire qu’ils aient attendu un jour et demi pour nous appeler — Le corps était si gravement brûlé qu’il leur a fallu deux jours pour découvrir qui était Stallings. — D’accord, mais pourquoi était-il seul à bord de la voiture ? Il était avec Ethan Burke ! — Peut-être qu’il n’était pas avec Ethan Burke. — Ethan a signalé son départ de Lowman Idaho à 12h21 par e-mail… — N’importe quoi aurait pu arriver entre Lowman et la boule de feu sur la route 20 miles (NDT : 30 km) plus loin, okay ? En incluant la possibilité que le corps de Ethan Burk ait été si gravement brûlé qu’il n’en restait rien. » Troublé, l’autre répond : « J’appelerai leurs familles… — Moi, j’appellerai leurs familles.
Et en parlant de famille, une femme brune en tailleur bleu sur un quai en ville laisse un message téléphonique : « Hé, chéri, nous nous promenons au bord de l’eau aujourd’hui, j’étais juste en train de penser à toi… euh, ton téléphone n’arrête pas de me passer directement ton répondeur : j’espère que tout va bien ; je suis probablement parano, mais appelle-moi dès que tu pourras. Je t’aime, au revoir ! »
Elle range son téléphone tandis qu’un grand adolescent la rejoint, pour lui présenter : « Des tacos au poissons — Oui !!! » Elle sourit et après avoir goûté la nourriture à emporter : « Tu sais ce qu’ont les poissons qu’on trouve dans les hôpitaux ? — Non, quoi ? — Des branchirurgiens. » Elle rit bêtement, et il répond : « Ah… Ah… — Et ouais. »
Son fils lui demande de but en blanc : « Qui était au téléphone ? — Tu es si fouineur ! — C’était papa ? — Non, je lui laissais un message. — Est-ce que tout va bien ? — Oui ! — Man, je peux voir quand tu mens : tout le monde a un tic. — Waouh, tu parles comme ton père ! Tout le monde a un tic ? C’est quoi mon tic ? — Tu t’arrêtes et tu regardes à ta droite. »
La femme hésite, puis répond : « Eh bien, tu n’as pas besoin de tout savoir à chaque instant, Ben. » Puis elle propose : « Tu veux qu’on prenne une photo, pour ton père ? » L’adolescent soupire : « Très bien. » Il se force à sourire sur la photo de lui et de sa mère, quand le téléphone de sa mère se met à tinter. Elle s’éloigne pour prendre l’appel : « Thérésa, ici Adam Hassler. — Adam, bonjour ! Est-ce que tout va bien, je n’ai plus eu de nouv… — Thérésa, il y a eu un accident. »
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***