Chroniques martiennes, les nouvelles de 1946
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The Martian Chronicles (1946)
Traduction du titre Les chroniques martiennes.
Titre français : Chroniques martiennes.
Nouvelles sorties à partir de 1946 à 1950 dans divers magazines américains.
Compilée chez DOUBLE DAY US le 4 mai 1950.
Traduit en français par Marc Robillot en mars 1954 chez DENOEL FR, numéro un de la collection Présence du Futur,
Nombreuses rééditions : décembre 1954, mars 1960, 1963, 1966, 1968, 1970, 1973, janvier 1974, janvier 1975, avril 1978, septembre 1978, septembre 1979, novembre 1979, mai 1980, octobre 1981, décembre 1981, novembre 1982, avril 1983, septembre 1983, septembre 1984, février 1986, septembre 1986, 1987, décembre 1988, septembre 1989, juin 1990, mars 1991, septembre 1991, mars 1993, décembre 1994; mai 1995, avril 1996.
Réédité en 1976 chez GALLIMARD Jeunesse, collection 1000 soleils couverture Enki Bilal, réédité 1980, réédité juillet 1988.
Traduction de Marc Robillot révisée par Marc Chambon pour l’édition augmenté de 1997 DENOEL FR, édité avril 1999, 3 octobre 2019.
Réédité en janvier 2001 chez FOLIO SF, réédité en septembre 2001, mars 2002, décembre 2004, avril 2008, mars 2017, mars 2018.
Compilé en novembre 2007 chez LUNES D'ENCRE.
De Ray Bradbury.
(pour adultes et adolescents) La colonisation de Mars, depuis la première expédition jusqu’au dernier vaisseau spatial des derniers terriens fuyant un holocauste atomique planétaire et la dernière ville arasée par les tempêtes martiennes.
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The Martians Chronicles (1946)
L'Été de la fusée (Rocket Summer, 1947)
Ylla (Ylla / I'll Not Look for Wine, Maclean's, January 1950)
La Nuit d'été (The Summer Night / The Spring Night, The Arkham Sampler, hiver 1949)
Les Hommes de la Terre (The Earth Men, Thrilling Wonder Stories, numéro d'août1948)
Le Contribuable (The Taxpayer, 1950)
La Troisième expédition (The Third Expedition / Mars Is Heaven!, Planet Stories, Fall 1948)
Et la Lune qui luit / Et la lune toujours brillante (And the Moon Be Still as Bright, Thrilling Wonder Stories, June 1948)
Les Pionniers (The Settlers, 1950)
Le Matin vert (The Green Morning, 1950)
Les Sauterelles (The Locusts, 1950)
Rencontre nocturne (Night Meeting, 1950)
Le Rivage (The Shore, 1950)
Les Ballons de feu (The Fire Balloons, 1950)
Intérim (Interim, 1950)
Les Musiciens (The Musicians, 1950) *
Les Grands espaces (The Wilderness, The Magazine of Fantasy and Science Fiction numéro de novembre 1952) *
Tout là-haut dans le ciel / A travers les airs (Way in the Middle of the Air, Other Worlds Science Stories, numéro de juillet 1950)
L'Imposition des noms / Nommer les noms (The Naming of Names, 1950)
Usher II (Usher II, Thrilling Wonder Stories, April 1950)
Les Vieillards (The Old Ones, 1950)
Le Martien (The Martian / September 2005: The Martian / September 2036: The Martian / Impossible, 1949)
Le Marchand de bagages / La boutique de bagages (The Luggage Store, 1950)
La Morte-saison (The Off Season, Thrilling Wonder Stories, numéro de décembre 1948)
Les Spectateurs (The Watchers, 1950)
Les Villes muettes (The Silent Towns, Charm numéro de 1949)
Les Longues années (The Long Years / Dwellers in Silence, Planet Stories, été 1949)
Viendront de douces pluies... / Il viendra des pluies douces (There Will Come Soft Rains, Collier's magazine numéro du 6 mai 1950)
Pique-nique dans un million d'années / Le pique-nique d'un million d'années (The Million Year Picnic, Planet Stories - numéro de mars 1946)
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Le texte original de Ray Bradbury de 1950 pour DOUBLE DAY.
THE MARTIAN CHRONICLES
August 2001: THE SETTLERS
The men of Earth came to Mars.
They came because they were afraid or unafraid, because they were happy or unhappy, because they felt like Pilgrims or did not feel like Pilgrims. There was a reason for each man. They were leaving bad wives or bad jobs or bad towns; they were coming to find something or leave something or get something, to dig up something or bury something or leave something alone. They were coming with small dreams or large dreams or none at all. But a government finger pointed from four-color posters in many towns: THERE'S WORK FOR YOU IN THE SKY: SEE MARS! and the men shuffled forward, only a few at first, a doublescore, for most men felt the great illness in them even before the rocket fired into space. And this disease was called The Loneliness, because when you saw your home town dwindle the size of your fist and then lemon-size and then pin-size and vanish in the fire-wake, you felt you had never been born, there was no town, you were nowhere, with space all around, nothing familiar, only other strange men. And when the state of Illinois, Iowa, Missouri, or Montana vanished into cloud seas, and, doubly, when the United States shrank to a misted island and the entire planet Earth became a muddy baseball tossed away, then you were alone, wandering in the meadows of space, on your way to a place you couldn't imagine.
So it was not unusual that the first men were few. The number grew steadily in proportion to the census of Earth Men already on Mars. There was comfort in numbers. But the first Lonely Ones had to stand by themselves.
December 2001: THE GREEN MORNING
When the sun set he crouched by the path and cooked a small supper and listened to the fire crack while he put the food in his mouth and chewed thoughtfully. It had been a day not unlike thirty others, with many neat holes dug in the dawn hours, seeds dropped in, and water brought from the bright canals. Now, with an iron weariness in his slight body, he lay and watched the sky color from one darkness to another.
His name was Benjamin Driscoll, and he was thirty-one years old. And the thing that be wanted was Mars grown green and tall with trees and foliage, producing air, more air, growing larger with each season; trees to cool the towns in the boiling summer, trees to hold back the winter winds. There were so many things a tree could do: add color, provide shade, drop fruit, or become a children's playground, a whole sky universe to climb and hang from; an architecture of food and pleasure, that was a tree. But most of all the trees would distill an icy air for the lungs, and a gentle rustling for the ear when you lay nights in your snowy bed and were gentled to sleep by the sound.
He lay listening to the dark earth gather itself, waiting for the sun, for the rains that hadn't come yet. His ear to the ground, he could hear the feet of the years ahead moving at a distance, and he imagined the seeds he had placed today sprouting up with green and taking hold on the sky, pushing out branch after branch, until Mars was an afternoon forest, Mars was a shining orchard.
*
Traduction au plus proche
LES CHRONIQUES MARTIENNES
Août 2001 : LES PIONNIERS
Les hommes de la Terre étaient venus sur Mars.
Ils étaient venus parce qu'ils avaient peur ou pas, parce qu'ils étaient heureux ou malheureux, parce qu'ils se sentaient comme les Pères Pèlerins ou pas comme les Pères Pèlerins. Il y avait une raison pour chaque homme. Ils quittaient de mauvaises épouses, de mauvais emplois ou de mauvaises villes ; ils venaient pour trouver quelque chose, abandonner quelque chose ou obtenir quelque chose, déterrer quelque chose, enterrer quelque chose ou laisser quelque chose tranquille. Ils venaient avec de petits rêves, ou de grands rêves ou pas de rêves du tout. Mais un doigt du gouvernement pointait sur des affiches en quadrichromie dans de nombreuses villes : IL Y A DU TRAVAIL POUR VOUS DANS L’ESPACE : VOYEZ MARS ! et les hommes se traînèrent en avant, quelques-uns seulement au début, une double peine, car la plupart des hommes sentaient la grande maladie en eux avant même que la fusée ne soit lancée dans l'Espace. Et cette maladie s'appelait la Solitude, parce que lorsque vous voyiez votre ville natale se réduire à la taille de votre poing, puis à la taille d'un citron, puis à la taille d'une épingle et enfin disparaître dans le feu grégeois, vous aviez l'impression de n'être jamais né, qu'il n'y avait pas de ville, que vous n'étiez nulle part, avec l'espace tout autour, rien de familier, seulement d'autres étrangers. Et lorsque l'État de l'Illinois, de l'Iowa, du Missouri ou du Montana disparaissait dans les mers de nuages et, doublement, lorsque les États-Unis se réduisaient à une île embrumée et que la planète Terre entière devenait une balle de baseball boueuse jetée au loin, alors vous étiez seul, errant dans les prairies de l'espace, en route vers un endroit que vous ne pouviez pas imaginer.
Il n'était donc pas inhabituel que les premiers hommes sur Mars soient peu nombreux. Leur nombre augmentait régulièrement en proportion du recensement des Terriens déjà présents sur Mars. Le nombre était réconfortant. Mais les premiers Solitaires ont dû se débrouiller seuls.
Décembre 2001 : LE MATIN VERT
Lorsque le soleil se coucha, il s'accroupit près du chemin et prépara un petit souper et écouta le feu crépiter tandis qu'il mettait la nourriture dans sa bouche et mâchait pensivement. La journée n'avait pas été différente des trente précédentes, avec de nombreux trous soignés creusés aux heures de l’aube, des graines déposées dedans et de l'eau apportée des canaux étincelants. Maintenant, avec une fatigue de fer dans son corps mince, il s’allongea et regarda le ciel se colorer d'une obscurité à l'autre.
Il s'appelait Benjamin Driscoll, et il était âgé de trente et un ans. Et la chose qui était voulue, c'était que Mars croisse verte et haute, avec des arbres et du feuillage, produisant de l'air, plus d'air, toujours plus volumineux à chaque saison ; des arbres pour rafraîchir les villes pendant l'été bouillant, des arbres pour retenir les vents d'hiver. Il y avait tant de choses qu'un arbre pouvait faire : ajouter de la couleur, fournir de l'ombre, donner des fruits, ou devenir un terrain de jeu pour les enfants, tout un univers aérien où grimper et se suspendre ; une architecture de nourriture et de plaisir, voilà ce qu’était un arbre. Mais par-dessus tout, les arbres distilleraient un air glacé pour les poumons et un doux bruissement pour l'oreille lorsque vous vous coucheriez dans votre lit blanc et que vous seriez assagi par le son jusqu’à vous endormir.
Il était allongé, écoutant la terre sombre se rassembler, attendant le soleil, les pluies qui n'étaient pas encore arrivées. L'oreille collée au sol, il entendait les pieds des années à venir qui marchaient à distance, et il imaginait les graines qu'il avait placées aujourd'hui germer de vert et s'accrocher au ciel, poussant branche après branche, jusqu'à ce que Mars soit une forêt d'après-midi, que Mars soit un verger resplendissant.
*
La traduction de Henri Robillot de 1954 édité chez Denoël.
... à venir.
*
La traduction de Henri Robillot de 1954 revue par Jacques Chambon en 1997 édité chez Denoël.
CHRONIQUES MARTIENNES
Août 2032 : Les pionniers
Les hommes de la Terre vinrent sur Mars.
Ils venaient parce qu’ils avaient peur ou ignoraient la peur, parce qu’ils étaient heureux ou malheureux, parce qu’ils se sentaient ou ne se sentaient pas des âmes de Pèlerins. Chacun avait ses raisons. Ils quittaient des hommes, des occupations ou des villes odieuses ; ils venaient pour découvrir, fuir, ou obtenir quelque chose ; ils venaient pour déterrer, enterrer ou abandonner quelque chose. Ils venaient avec des rêves étriqués ou grandioses, ou pas de rêves du tout. Mais dans beaucoup de villes un doigt gouvernemental jaillissait d’affiches en quadrichromie pour leur dire : DU TRAVAIL VOUS ATTEND DANS LE CIEL : PARTEZ POUR MARS ! Et les hommes avançaient en traînant les pieds, quelques-uns pour commencer, une quarantaine, car la plupart sentaient le haut mal les envahir avant même que la fusée ne se soit élancée dans l’espace. Et ce mal avait pour nom l’Isolement. Car en voyant sa ville natale rapetisser jusqu’à atteindre la grosseur du poing, puis d’un citron vert, puis d’une tête d’épingle, pour s’évanouir dans le sillage de feu, on avait l’impression de n’être jamais né, il n’y avait plus de ville, on n’était nulle part, perdu dans l’espace, sans points de repère, sans autre compagnie que des étrangers…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce recueil de nouvelles.
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Chroniques de la Science-Fiction du 8 avril 2024
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Chroniques de la Science-Fiction #2024-04-08
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Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 6 pages A5 couleurs.
Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2024
Sorti le 6 avril 2024 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Désormais, l'exemplaire .pdf ne contient plus que le calendrier des diffusions et des sorties de la semaine, reproduit ci-dessous.
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Les sorties de la semaine du 8 avril 2024
Noter que cette actualité ne couvre pas les films d’exploitation.
Noter que les dates de diffusion et titres d'épisodes peuvent changer jusqu'au dernier moment.
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LUNDI 8 AVRIL 2024
BLU-RAY FR
The Lamp 1987** (démon, br, 8 /4, repoussé du 25/3, PULSE VIDEO FR)
BLU-RAY UK+ES
All That Money Can Buy 1941 (Devil and Daniel Webster, br, 8 /4, CRITERION UK)
Baghead 2023 (monstre, br, 8 /4, STUDIO CANAL UK)
The Legendary Hero is Dead! 2023 S1 (fty, série ani, 2br, 8 /4, VF, CRUNCHY UK)
NieA under Seven 2000 S1 (inv. ET, série ani, 2br, 8 /4, MVM UK)
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MARDI 9 AVRIL 2024
BLU-RAY US
Lisa Frankenstein 2024* (comédie adulte pastiche wokissime, br, 9/4, UNIVERSAL US)
Night Swim 2024* (fantôme woke, br+dvd, 9/4, UNIVERSAL STUDIOS US)
Lost In Space 1998** (remake de la série télévisée, br, 9/4, SHOUT US)
King Kong 1976** (monstre géant, remake, br+4k, 9/4, PARAMOUNT US)
Doom Patrol 2022* S4 (superwoke, 3br, 9/4, WARNER BROS US)
Doom Patrol 2022* S1-4 (superwoke, 11br, 9/4, WARNER BROS US)
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MERCREDI 10 AVRIL 2024
CINE FR+INT
Death Whisperer 2023 (Tee Yod, possession, 10/4, NETFLIX INT/FR)
Ghostbusters 2024 (SOS Fantômes la menace de glace, 10 /4 ciné FR)
Disney : The First Omen 2024 (la malédiction, l’origine, 10/4, ciné FR)
TÉLÉVISION US/INT
Fallout 2024 S1 (série post-apo woke toxique, faux Fallout, les 8 épisodes 10/4 PRIME US avancé du 12 /4 PRIME US+UK)
X-Men’97 S01E05: Remember It (adulte, woke, 10/4, DISNEY)
Star Wars: The Bad Batch* S3E12: Juggernaut (séri e ani, 10/4, DISNEY INT)
American Horror Story 2023* S12E6 B E2: Ave Hestia (horreur woke, Delicate, 10/4 FX)
BANDE DESSINEE FR
La légion sombre (Louis et Erwan Seure-Le Bihan, 10/4, chez SOLEIL PROD FR)
Les 5 Terres Hors-Série : Demeus Lor (Lewelyn/Guinebaud, 10/4, DELCOURT)
*
JEUDI 11 AVRIL 2024
CINE DE+ES
Disney : The First Omen 2024 (la malédiction, l’origine, 11/4, ciné DE)
Ghostbusters 2024 (SOS Fantômes la menace de glace, 11 /4 ciné ES)
La chimère 2023** (mystère drame fantastique limité, 11/4, ciné DE)
TELEVISION INT+US
Fallout 2024 S1 (série post-apo woke toxique, faux Fallout, les 8 épisodes 11/4, PRIME UK/INT avancé du 12 /4 PRIME US+UK)
Ghosts 2024*** S03E07:The Polterguest (sitcom fantastique 11/4, CBS US)
Star Trek: Discovery 2024* S5E3: Jinaal (fx startrek, woki tox, 11/4, CBS US)
BLU-RAY ES
Highlander 1986*** (fantasy urbaine. br+4K, 11/4, DIVISA ES)
BLU-RAY DE
Inner Space 1987*** (L'aventure intérieure, comédie technothriller. br, 11/4, métal, PLAION DE)
Greystoke 1984*** (drame, monde perdu, superhéros, br+dvd, 11/4, PLAION DE)
Fear The Walking Dead 2023 S8* (zombie woke, 4br, 11/4, ENTERTAINMENT DE)
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VENDREDI 12 AVRIL 2024
CINE US+UK+INT
Civil War 2024 (prospective guerre woke toxique, A24, 12/4, ciné US+UK)
Arcadian 2024 (invasion extraterrestre, Nicolas Cage, 12/4, ciné US+UK)
Sting 2024 (monstre géant, 12/4, ciné US)
Sasquatch Sunset 2024 (com, monstre Ari Aster, 12/4, ciné US lim, 19/4 US)
Blackout 2024 (loup-garou, 12/4, VOD US)
Disappear Completely 2022 (sorcellerie horreur, 12/4, NETFLLIX INT/FR)
Shrek II 2004 (ressortie, animé, 12/4, ciné US)
TELEVISION INT/FR
Fallout 2024 S1 (série post-apo woke toxique, faux Fallout, les 8 épisodes 10/4 PRIME US 11/4, PRIME UK/INT avancé du 12 /4 PRIME US+UK)
BLU-RAY FR+INT
Follow Dead 2023* (Dear David, cyberhantise, br, 12/4, METROPOLITAN FR)
Deadly Eyes 1982 (monstres, br+dvd, 12/4, RIMINI EDITIONS FR)
Pyotr Il'yich Tschaikowsky: The Enchantress 2022 (opéra, br, 12/4, NAXOS INT)
L’or du Rhin I: Siegfried 2021 (opera fantasy épique, br, 12/4, NAXOS INT)
BANDE DESSINÉE FR
Guerres & Dragons 2024 T1. La bataille d'Angle… (Jarry / Courtois , 12/4, SOLEIL)
Créatures 2024 T4. Rendez-vous avec … (Betbeder / Djief, 12/4, DUPUIS)
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SAMEDI 13 ET DIMANCHE 14 AVRIL 2024
TELEVISION INT+US
Beacon 23 2023* S2E02 (14/4, MGM+ INT)
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Eureka, la série télévisée de 2006
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Eureka (2006)
Traduction : "J'ai trouvé!"
Ne pas confondre avec l'animé Eureka Seven.
Cinq saisons totalisant 77 épisodes de 44 minutes chaque, et 8 web-épisodes
Diffusé à partir du 18 juillet 2006 sur Si-Fi Channel (NBC, devenu depuis Syfy Channel).
Sorti en coffret 12 blu-rays américain MILL CREEK (image trop compressée, son correct selon blu-ray.com)
De Andrew Cosby et Jaime Paglia ; avec Colin Ferguson, Salli Richardson-Whitfield, Joe Morton, Debrah Farentino, Jordan Danger, Ed Quinn, Erica Cerra, Neil Grayston, Niall Matter, Matt Frewer, Tembi Locke, James Callis.
Pour adultes et adolescents.
(Comédie de Science-fiction)
Un peu de connaissance est dangereux, tout comme l’est beaucoup.
Albert Einstein.
Une petite ville américaine dans la nuit, et dans la petite ville, une maison, et dans la chambre à coucher à l’étage de la maison, un lit, et dans le lit une femme encore jeune en chemise de nuit à fleurs, qui un livre intitulé La Science et le champ Akashic, appelle, avec le téléphone portable pris sur sa table de nuit à écran noir, un certain Walter, son chéri.
Walter ne répond pas, elle insiste : « Viens te coucher, c’est minuit passé, encore. » Toujours sans réponse, elle hurle : « WALTER !!! » Et enfin un homme répond par le haut-parleur : « J’arrive de suite. » Elle reprend une voix toute douce, « Mon sucre ? » et il rétorque « un moment ! » et elle explique « Tu as besoin de ton sommeil, tu sais ce que ça te fait… » « Encore cinq minutes ! » Elle soupire « Je dormirai… Et n’essaie pas de tenter quoi que ce soit quand tu te ramèneras ici : tu as eu ta chance… » Elle raccroche.
L’étage en-dessous ? Un homme binoclard barbichu en chemise à carraux teste électroniquement l’extrémité métallique d’un cylindre. Son voltmètre ? bipe. Il se relève, va à une armoire électronique et tourne un potentiomètre : « Bingo ! »
Puis il repart vers une autre armoire électronique de son laboratoire, et enclenche un interrupteur, se tenant devant un grand triple cercle de métal maintenu à la verticale par deux montants. Il se retourne et d’un pas, met sous tension la roue à partir d’un pupitre électrique sur roue, et un bourdonnement électrique monte, tandis que des lumières se mettent à clignoter tout autour de la roue. Il enclenche un autre interrupteur et les cercles de la roue se mettent à tourner les uns dans les autres. L’homme s’exclame : « Susan ! Susan, ça marche !!! »
Il reste médusé alors que le dispositif lance des flashs de plus en plus rapide et que quelque chose se met à biper fort. Il souffle « Oh non ! » Puis il grimace et tente de protéger ses yeux tandis que la réalité semble se déformer autour de la roue.
Au large de la ville, sur une route forestière battue par la pluie, une voiture s’en va. Une voiture de police, avec à l’arrière derrière un grillage une jeune fille blonde (Zoey) avec une boucle d’oreille dans le nez, qui râle : le Marshall (Jack Carter) l’a rattrapée à trois états de distance l’empêchant de prendre son avion, lui faisant honte de vant tout de monde. Puis elle lui reproche d’avoir pris une route de promenade pour rentrer chez eux. C’est alors qu’une voiture arrivant en sens opposé éblouit le conducteur. La jeune fille détourne les yeux et voit alors un genre d’ovni rouge passer par le côté derrière eux. Elle s’exclame : « c’est quoi ça ? Tu n’a pas vu ? » Mais le conducteur n’a rien vu et lui demande de faire une sieste. Alors elle lui lance « Ecoute… Chien ! » Le conducteur s’indigne, elle crie « Chien !!! » et droit devant un chien est en train de traverser leur voie.
Le conducteur fait une embardée, dérape, fait un tête à queue et leur voiture termine dans le fossé. Le conducteur demande alors à la jeune fille si elle va bien, et elle de s’indigner de nouveau : « C’est ça que tu appelles une protection rapprochée ? »
… Et c’est à pieds qu’ils marchent jusqu’à la petite ville la plus proche alors que le jour s’est levé. Une petite ville où tous les habitants, des plus jeunes aux plus âgés bricoleraient leurs inventions toutes plus délirantes les unes que les autres, à la manière du Doc de Retour vers le futur.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série télévisée.
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La Chimera, le film de 2023
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La Chimera (2023)
Présenté au Festival de Cannes le 26 mai 2023.
Sorti en Italie le 23 novembre 2023.
Sorti en France le 6 décembre 2023.
Sorti aux USA le 8 décembre 2023 (limité), puis le 29 décembre 2023.
Sorti en blu-ray français le 6 avril 2024.
Sorti en Allemagne le 11 avril 2024.
Sortie annoncée en Angleterre le 10 mai 2024.
De Alice Rohrwacher, également scénariste ; avec Josh O'Connor, Carol Duarte, Vincenzo Nemolato, Alba Rohrwacher, Isabella Rossellini.
Pour adultes.
(drame fantastique, merveilleux réaliste, prémonition, conte) La Toscane dans les années 1980. Arthur est un jeune anglais en voie de clochardisation à cause d'une dépression, elle-même apparemment causée par la mort de Beniamina, une jeune femme dont il était profondément épris, et dont il rêve encore chaque fois qu'il s'assoupit. Dans le train qui le ramène "à la maison" alors qu'il vient possiblement de sortir de prison, il est questionné par trois italiennes curieuses de l'étrangeté de sa présence, et pris à parti par un démarcheur vendeur de chaussettes qui l'accuse de puer parce qu'il ne se lave pas.
Comme le démarcheur fait un scandale pour se faire de la publicité dans le wagon, Arthur finit par bondir dans le couloir et le bousculer. Les trois jeunes filles auxquelles Arthur prêtait le profil caractéristique de beautés antiques représentées sur des fresques dans des musées, prennent peur et quitte son compartiment.
Plus tard, Arthur descend du train et veut rentrer chez lui à pieds mais un homme faussement sympathique insiste pour le rapprocher en voiture, même si Arthur ne veut pas parler avec son patron. Mais comme d'autres de sa bande montent, Arthur s'enfuit.
Et c'est bien à pieds qu'il rejoint sa "maison", un bidonville adossé à une falaise sur un sentier forestier. Arthur ne tarde pas à rejoindre sa bienfaitrice, une vieille dame chanteuse d'opéra à la retraite habitant un manoir délabré où habitait Beniamina et où habite encore la fille de la vieille dame, ses petites-filles et une "élève" femme de ménage, censée prendre des cours de chant mais incapable de chanter juste.
Arthur ne tarde pas à reprendre les activités auxquelles apparemment il voudrait échapper. Le jeune homme a en effet un don très particulier : à la manière d'un sourcier, il trouve les tombes et autres sites archéologiques cachés sous la terre ou par la nature, et toute la population miséreuse des environs le sait et le suit pour guetter ses malaises, et commencer à creuser sans ménagement ni méthode le sol. Et piller, persuadés qu'ils méritent leur butin, et dénués de tout respect envers le passé ou encore les défunts dont ils retrouvent les ossements et les objets censés les accompagner pour l'éternité.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Nirvana, le film de 1997
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Nirvana (1997)
Traduction du titre : Beatitude.
Ce film aurait possiblement deux versions: américaine courte (montage Miramax) de 96 minutes, originale italienne de 113 minutes.
Sorti en Italie le 24 janvier 1997.
Présenté au Festival de Cannes le 12 mai 1997.
Sorti en France le 28 mai 1997 (1h49 minutes, donc apriori le montage original italien).
Sorti en DVD français METROPOLITAN FILM EXPORT en 2000.
Annoncé en blu-ray italien CG ENTERTAINMENT IT le 18 avril 2024.
De Gabriele Salvatores (également scénariste) sur un scénario de Pino Cacucci et Gloria Corica ; avec Christopher Lambert, Diego Abatantuono, Stefania Rocca, Emmanuelle Seigner, Gigio Alberti, Claudio Bisio, Silvio Orlando, Paolo Rossi, Sergio Rubini, Amanda Sandrelli.
Pour adultes et adolescents ?
(cyberpunk) Une voix de femme sur un écran pixelisé demande : « Que fais-je ici ? Voilà la question, Jimy… Pourquoi je suis là et pas ailleurs ? Peut-être Lisa a-t-elle besoin de Jimy ? Et Jimy de Lisa ... Les pixels s’assemblent pour composer un œil humain…
« Mais l’amour c’est autre chose que le besoin ou la dépendance… L’amour c’est l’amour et c’est tout. Et tu dois rien attendre en échange. »
… puis deux yeux, des oreilles et un nez.
« Et nous, nous aimons-nous encore, Jimmy ? Que fait-elle ici Lisa ? »
Le visage se dissout dans une sorte de tourbillon de fumées bleuâtres. Une voix d’homme hors écran prend le relais…
« Ça faisait un an que Lisa était partie. Et je navigais encore une fois sur une mer toute noire. J’ai réussi plusieurs fois à m’en sortir. Mais cette fois-ci, j’avais plus d’étoiles dans l’âme. J’sais pas si ça vous est déjà arrivé : tu te réveilles un matin, et ton seul désir est de te replonger dans le noir, si possible sans rêver de toute façon. Sans recommencer à vivre.
Je ne sais pas où vous vous trouvez en ce moment. Mais essayez un peu d’y penser : votre sang est devenu dense comme du goudron… Vos pensées gisent sur le sol comme des oiseaux morts… Votre souffle est retenu. Okazana Starr pouvait aller se faire foutre : inutile de le nier, je m’étais perdu. Maintenant je glisse… Les données de chargement du programme défilaient rapidement à la limite de mon champ visuel. Je suis ici, assis dans cette chambre d’hôtel, et j’attends. »
Une fenêtre sur la pluie qui bat dehors contre les vitre. Un journal posé sur une tablette, une cigarette sur le cendrier à côté. « Le virus indien n’a pas encore été inoculé. Et quoi que je sache, tout cela pourrait bien me tuer. Je me sens tranquille… »
L’homme assis à côté de la fenêtre porte un casque avec une visière opaque d’où sort un câble double épais se divisant en deux – une extrémité blanche, une extrémité noire, branchés frontalement au casque. « Du reste, nous sommes encore sur la piste : nous n’avons pas encore commencé à voler… »
L’homme est assis devant une tour d’ordinateur et son écran. « Chambre numéro 717 de l’hôtel Chelsea. Demain c’est la veille de Noël. J’ai vraiment de la peine à le croire, que tout ça a commencé srulement il y a deux jours. »
Ailleurs, il y a deux jours ? Un homme mûr, un peu gras, un peu chauve, moustachu marche vers un écran viditel, avec un revolver posé sur le carton à côté. Il compose un numéro. Une jeune femme gothique apparaît à l’écran. Le moustachu demande : « Tu es qui ? » La femme (Maria) répond abruptement : « Et toi, qui es-tu ? C’est toi qui m’a appelé, non ? »
Le moustachu répond d’une voix posée : « Je m’appelle Solo… » et explique : « Dans ma poche, j’ai trouvé ton numéro de téléphone, et… Je ne sais pas comment ça se fait. De toute façon je ne sais ni qui je suis ni ce que je fais ici : je ne me souviens de rien ! »
A l’écran, la gothique répond : « Fais voir ? Montre-toi ? » et comme Solo tend la joue, elle s’exclame : « Oh oui : tu es l’italien qui était hier au restaurant de Chong-Li. » Le moustachu répond « Probable, oui. » Elle continue : « Je t’ai donné mon numéro, tu t’ souviens ? » « Non, pas du tout. Mais je m’souviens de cette phrase. Tu ne l’as pas déjà dites ? » « C’est ça, bien sûr… Dis donc, je ne sais pas ce que t’as avalé, je ne veux surtout pas le savoir — mais quand tu redescendras sur terre, si tu as envie de t’amuser, t’auras qu’à m’appeler : je ne coûte que 50.000 acus. »
Le moustachu l’interrompt : « Attends, parle encore ! vas-y, continue, redis ce que tu viens de me dire : j’ai déjà entendu ça quelque part… »
Un piétinement fait vivement se retourner le moustachu : « Qui est là ? »
C’est un grand punk aux cheveux violets qui l’a mis en joue avec une sorte d’arme lourde à plusieurs canons qui lui tient lieu d’avant-bras droits. Souriant, le punk interpelle le moustachu : « Ah, te voilà, Spaghetti ! » tandis que l’arme fait entendre un bourdonnement de montée en charge. « Le point est pour moi, cette fois-ci ! » « De quel point tu parles ? »
Le punk tire une seule balle et le moustachu s’écroule contre les cartons, les yeux exorbités.
Agglomération du Nord. Trois jours avant Noël. La neige tombe drue dans la nuit noire sur la ville lointaine illuminée. Une voix de femme acidulée vante : « Nirvana, c’est le nouveau jeu de Jimy Dini qui se déroule dans la périphérie de l’agglomération, envoyé directement dans votre tête. »
Et sur un grand écran lumineux, une déesse de la mort violette chargées d’or et aux longs cheveux noirs tirer une langue interminable sur un fond embrasé, sous le titre « N * I * R * V * A * N * A »
« Un jeu Okazana Starr… » achève d’annoncer la voix acidulée.
Dans une vaste salle aux baies vitrées reflètant l’enseigne néon d’un hôtel, l’homme, sans son casque de réalité virtuel, se tient seul, debout, tandis que l’interpelle une voix de femme assez ferme : « Il est 20 heures, Johnny. Ta maison te souhaite une bonne soirée et te rappelle que tu n’as plus que trois jours pour livrer ton nouveau jeu à Okazana Starr. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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