The Others, Les autres, le film de 2001Feu vert cinéma

The others 2001

Sorti aux USA le 10 août 2001.
Sorti en Angleterre le 2 novembre 2001.
Sorti en France le 26 décembre 2001.
Sorti en coffret 2DVD français le 5 février 2007 (1DVD film 1DVD bonus ; image 1.75:1, non respecté ; anglais DD 5.1, français DD 5.1, français DTS 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 2 décembre 2009 (image 1.78:1, non respecté, original 1.85:1, anglais DTS HD MA 5.1) chez PAN VISION.
Sorti en blu-ray français le 22 septembre 2009 (région B, &.78:1 non respecté, anglais et français DTS HD MA 5.1) chez STUDIO CANAL.
Sorti en blu-ray américain le 20 décembre 2011 (région A ; image 1.78:1, non respecté, original 1.85:1, anglais DTS HD MA 5.1) chez LYONSGATE.

De Alejandro Amenábar (également scénariste) ; avec Nicole Kidman, Christopher Eccleston, Fionnula Flanagan, Alakina Mann, James Bentley, Eric Sykes, Elaine Cassidy, Renée Asherson, Alexander Vince.

Pour adultes et adolescents.

(fantastique) Maintenant les enfants, êtes vous assis confortablement ? Alors je commence… Cette histoire a commencé il y a des milliers d’années — mais tout fut terminé en seulement sept jours. Pendant tout ce long, très long temps passé, aucune des choses que nous pouvons voir aujourd’hui — le soleil, la lune, les étoiles, la terre, les animaux et les plantes — pas un seul existait. Seul Dieu existait… et de ce fait, lui seul pouvait les avoir créé. Et il le fit.

Jersey, les îles de la Manche, en 1945. Un grand manoir nimbé de brouillard, entouré d’un grand parc, isolé dans une forêt. Une femme blonde s’éveille en hurlant, puis sanglote, plaquant ses mains sur sa bouche. Confuse, elle se redresse, regarde autour d’elle, consulte sa montre et s’assied au bord de son lit.

Pendant ce temps ou plus tard, trois personnages marchent en direction de l’entrée principale du manoir. La dame âgée marche en tête se rappelle : « Monsieur Simpson, ça c’était un personnage ! Je me demande ce qu’il est devenu…

Elle suivi d’un grand homme âgé aux cheveux blancs et d’une jeune fille aux cheveux bruns longs et noués. Tous sont vêtus de noir ou de couleur sombre. Le vieil homme répond jovialement : « J’imagine qu’il est mort, comme tous les autres. » La dame âgé soupire : « Ah, c’était le bon temps… » Elle gravit les marches du perron et sans hésiter tire sur la chaîne de la cloche, tandis que le vieil homme et la jeune fille restent un peu en retrait sur la première marche. Puis la dame se retourne, semblant inspecter visuellement la mise des deux autres. La jeune fille baisse les yeux, le vieil homme se redresse.

Puis voilà la dame qui s’indigne, avec un geste agacé : « Monsieur Tuttle, vos cheveux ! » Le vieil homme se passe alors deux fois la main dans ses cheveux pour les recoiffer, regarde la dame, qui semble approuver du menton, avec une grimace. Alors, la lourde porte d’entrée s’ouvre.à demi, et la maîtresse des lieux — la dame blonde qui hurlait ce matin-là en se réveillant — passe la tête par l’entrebâillement, l’air incrédule. « Oui ? »

La dame âgé explique : « Bonjour Madame, nous sommes venus à propos de… » La femme blonde lui coupe la parole, l’air ravie : « Oh oui, bien sûr… » La dame âgé a l’air très étonné et regarde les deux autres. La maîtresse de maison ouvre davantage la porte et les invite à entrer. Elle explique à son tour : « Je ne vous attendais pas si tôt… »

La dame âgée entre en s’inclinant pour saluer la maîtresse de maison, suivie de près par la jeune fille et le vieil homme moustachu. La maîtresse de maison referme derrière eux la lourde porte, sur le parc noyé de brouillard.

« Vous êtes ? » elle interroge. « Je suis Bertha Mills, Madame, » répond la dame âgée. Les deux autres se sont immédiatement ranger en ligne après elle, qui présente le vieil homme moustachu : « Et voici Edmund Tuttle. » Tuttle hoche plusieurs fois la tête en baissant les yeux : « Heureux de vous rencontrer, Madame. »

La maîtresse de maison lui tend la main que le vieil homme sert en s’inclinant : « Vous devez être le jardinier… » suppose la maîtresse de maison. « Oui, c’est exact, le jardinier… » confirme Tuttle en se redressant.

Bertha Mills ajoute en montrant la jeune fille : « Et cette jeune dame s’appelle Lydia. » La maîtresse de maison prend un air condescendant, s’adressant à Lydia : « Avez-vous une grande expérience du service ? » Mais c’est Madame Mills qui répond : « Oh ne laissez pas ce visage d’ange vous tromper : elle est plus âgée qu’elle en a l’air… » La maîtresse de maison demande encore, toujours à Lydia : « Savez-vous repasser ? » La jeune fille hoche la tête, le regard fixe, comme hypnotisée, et Madame Mills semble approuver. Alors la maîtresse de maison se penche sur Lydia et chuchote : « Qu’est-ce qu’il y a ? Le chat a mangé votre langue ? »

Lydia se tourne vers Madame Mills, qui hésite et se retourne vers la maîtresse de maison pour explique : « Elle ne peut pas parler, Madame, la pauvre petite est muette… » La maîtresse de maison se redresse, choquée. Madame Mills ajoute précipitamment : « Mais c’est une bonne petite travailleuse, je peux vous le promettre… » La maîtresse de maison semble convaincue et se détourne : « Très bien, très bien. L’autre bonne que j’avais parlait trop de toute manière. Suivez-moi… »

La maîtresse de maison passe dans le hall, et va pour prendre le grand escalier de bois massif dont les paliers supérieurs sont plongés dans l’obscurité, alors que les fenêtres dispensent la pâle lueur du jour embrumé. « Madame Mills, vous et la fille dormiront dans la chambre du grenier en haut des escaliers ; et vous, Monsieur… — Tuttle, Madame — Tuttle. Vous pouvez dormir dans la cabane derrière la maison. »

Madame Mills l’air de rien passait son doigt sur le bord d’une des tablette contre un mur, portant un buste de bronze encadré de deux chandeliers. La maîtresse de maison ajoute immédiatement : « Comme vous pouvez le constater, le ménage a été plutôt négligé, depuis que les domestiques ont disparu, il y a presque une semaine de cela. » Madame Mills semble surprise : « Vous voulez dire qu’ils ont, disparus, comme ça ? » La maîtresse de maison confirme : « Évaporés. Sans donner leur congé, rien ; ils n’ont même pas réclamé leurs gages. »

La maîtresse de maison a déjà pris en couloir et les trois autres s’empresse de la suivre comme elle achève : « Ils nous ont… simplement abandonnés. » Madame Mills s’étonne : « Quelle étrange manière de faire ! » La maîtresse de maison ouvre une porte verrouillée : « Vous découvrirez bien assez vite que cette maison n’est pas exactement un foyer idéal. D’où mon annonce dans le journal, demandant des gens honnêtes et travailleurs. » La maîtresse de maison fait signe de passer la porte qu’elle vient d’ouvrir et Madame Mills fait passer Lydia devant elle, assurant « Personne n’est plus honnête ni plus travailleur que nous. »

The Others, Les autres, le film de 2001

The Others, Les autres, le film de 2001

The Others, Les autres, le film de 2001

The Others, Les autres, le film de 2001

The Others, Les autres, le film de 2001

The Others, Les autres, le film de 2001

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Le voyage de Chihiro (2001) posterFeu vert cinéma

Titre original : Sen to Chihiro no Kamikakushi
Autre titre : Spirited Away.

Sorti au Japon le 20 juillet 2001.
Sorti en France le 10 avril 2002.
Sorti en DVD français trilingue (japonais, français, anglais) le 26 novembre 2002 (avec deux pistes françaises, dont une DTS 5.1).
Sorti en blu-ray français le 7 janvier 2015.

De Hayao Miyazaki. Avec Rumi Hiiragi, Miyu Irino, Mari Natsuki.

Alors qu'ils sont en route pour leur nouvelle maison, les parents de la petite Chihiro s'arrête inopinément à l'entrée d'un tunnel menant, selon eux, à un parc d'attraction abandonné - le lieu idéal pour pique-niquer. Mais en explorant les lieux, ils découvrent un stand rempli de nourriture succulente - mais personne pour les servir. Prétendant payer après, les parents de Chihiro se gavent littéralement, tandis que Chihiro se refuse à manger quoi que ce soit, craignant la colère des gens du parc.

Ses parents ne lui prêtant plus aucune attention, Chihiro va plus loin et découvre un gigantesque palais au sommet d'une colline, et en contrebas de la passerelle qui y mène, un train qui sort d'un tunnel. C'est alors qu'un jeune homme surgi de nulle part lui ordonne de fuir et traverser la rivière avant que la nuit ne tombe. Or les lanternes sont déjà en train de s'allumer. Mais quand Chihiro retrouve ses parents, une horrible surprise l'attend...

Le voyage de Chihiro (2001), photo

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Final Fantasy: Les créatures de l'esprit, le film animé de 2001 Feu orange cinéma

Final Fantasy: The Spirits Within (2001)
Traduction du titre original : Fantaisie Finale, les fantômes intérieurs.

Sorti aux USA le 11 juillet 2001.
Sorti en Angleterre le 24 juillet 2001.
Sorti en France le 15 août 2001.
Sorti en DVD français édition collector 2 DVD (anglais et français DD 5.1 immersif, image très belle 16:9ème, 1DVD film, 1DVD nombreux bonus).
Sorti en blu-ray américain le 7 août 2007 (multi-régions, anglais LPCM 5.1, anglais et français DD 5.1)
Sorti en blu-ray français le 22 août 2007 (anglais LPCM 5.1, anglais et français DD 5.1, probablement identique à l'édition américaine multi-régions).

De Hironobu Sakaguchi (également scénariste) et Motonori Sakakibara ; sur un scénario de Al Reinert, Jeff Vintar, Jack Fletcher, B.L. Jurgens, d'après la série de jeux vidéos ; avec Alec Baldwin, Steve Buscemi, Ming-Na Wen, Peri Gilpin, Donald Sutherland, James Woods, Keith David, Jean Simmons, Matt McKenzie.

Pour adultes et adolescents.

Sous un ciel embrasé, tandis que l’orage gronde, un monde de roches déchiquetés. La professeure Aki Ross se tient debout au bord d’une gorge quand un soleil éblouissant émerge de derrière une planète gigantesque qui occupe une partie de l’horizon. Aki protège ses yeux, mais la terre se met à trembler… Aki se réveille, renversée sur le fauteuil de la cabine de pilotage d’un vaisseau spatial en apesanteur, entourée de pupitres illuminés. Chaque nuit, le même rêve, la même monde planète étrange, mais pourquoi ? qu’est-ce que ces rêves essaient de lui dire ?

Aki sauvegarde l’enregistrement de son rêve, puis quitte son fauteuil pour s’envoler à travers la cabine. Cela fait 34 ans qu’ils sont arrivés sur cette planète, et il ne se passe pas un jour sans que les survivants, forcés de vivre dans des cités fortifiées, ne redoutent leur anéantissement. Elle a fait le vœu de mettre fin à cette peur. Elle a la conviction que ses rêves contiennent la solution. La question est : arrivera-t-elle à temps pour sauver la Terre ?
L’ancienne New-York City et ses gorges de pierres jonchées de voitures rouillés et de débris en tas. Deux pinceaux de lumière percent l’air chargé de poussières, illuminant par les fenêtres crevées les bureaux ravagés dans les fauteuils desquels gisent encore des momies. Le vaisseau aérien finit par atterrir au milieu de Time Square. Aki Ross en descend, et à l’aide du viseur qui équipe son œil gauche, elle scrute les alentours, se demandant où ils sont…

La jeune femme fait quelque pas, puis lance une fusée éclairante, et une myriade de braises orangées retombent tout autour d’elle. Son bracelet holographique se met alors à biper et localise un premier écho. Aki avance dans la direction indiquée, lance une seconde fusée tandis que des choses se mettent à gémir, grogner et crier. Elle se met à courir tandis que des choses lumineuses translucides sortent de la terre – et se réfugie dans une ruelle... Alors un second vaisseau aérien apparait au-dessus de Time Square, larguant un commando lourdement armé, qui commence à mitrailler les créatures, qui hurlent de douleur. Pendant ce temps, un des commandos braque son projecteur sur Aki et lui lance qu’elle se trouve dans une zone d’accès interdit et qu’elle ne doit plus bouger. Puis, s’interrogeant sur sa présence, le capitaine des commandos lui ordonne de les suivre. Mais Aki signale qu’un monstre arrive derrière les commandos, et comme ils se retournent pour l’abattre, elle en profite pour s’enfuir. Ils se mettent alors à la poursuivre…

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ImageFeu rouge cinéma

A.I Artificial Intelligent (2001)

Sorti aux USA le 29 juin 2001.
Sorti en Angleterre le 21 septembre 2001.
Sorti en France le 24 octobre 2001.
Sorti en blu-ray français le 2 février 2011 (multi-régions).
Sorti en blu-ray américain le 5 avril 2011.

De Steven Spielberg (également scénariste), sur un scénario de Ian Watson, d'après la nouvelle de Brian Aldiss "Supertoys Last All Summer Long". Avec Haley Joel Osment, Jude Law, William Hurt, Frances O'Connor, Jake Thomas.

C’était les années après que les calottes polaires aient fondu à cause de l’Effet de Serre. Et le niveau des océans était monté pour noyer tellement de villes côtières du monde entier : Amsterdam, Venise, New-York – perdues à jamais. Des millions de gens furent déplacés. Le climat devint… chaotique. Des centaines de millions de gens mouraient de faim dans les pays plus pauvres. Ailleurs, un grand niveau de prospérité subsista à partir du moment où les gouvernements des pays développées mirent en place des lois pour limiter strictement les naissances à celles légalement autorisées. Voilà pourquoi les robots, qui n’ont jamais faim et ne consomment pas les ressources au-delà de celles investies lors de leur fabrication devinrent à ce point un maillon essentiel de cette société cote-de-mailles.

Dans les locaux d’une entreprise robotique Cybertronic de New-Jersey, le professeur Hobby rappelle à son public à quel point la création d’un être artificiel a obsédé l’Humanité – et depuis les monstres primitifs jouant aux échecs, celle-ci a fait du chemin. L’être artificiel est un simulacre parfait, articulé par ses membres, ses mots, et ne manquant pas de réactions humaines.

Soudain, le professeur Hobby plante une aiguille dans la main d’une jeune femme – Sheila – assise parmi le public. Puis après lui avoir fait parler de sa douleur, il lui fait ouvrir la bouche et appuie sur un bouton à l’intérieur, révélant un crane de métal, du front duquel il extrait un cube de métal. À partir de là, le professeur Hobby propose que leur entreprise construise un robot qui puisse aimer, comme un enfant aime ses parents. Hobby veut qu’ils construisent un enfant-robot qui puisse aimer ses parents, avec un niveau d’inconscience, de compréhension métaphorique, un robot qui rêve. Cependant une des cadres fait remarquer qu’étant donné la haine qui règne vis-à-vis des robots, la question serait plutôt comment un humain pourrait aimer en retour un robot, et quelle responsabilité cela impliquerait pour l’humain vis-à-vis du robot qui l’aimerait. Ce à quoi le créateur répond par une question théologique : est-ce que Dieu a créé Adam pour qu’il l’aime ?

Vingt mois plus tard, un couple va rendre visite à son jeune garçon dans le coma, conservé congelé dans une capsule étanche. Sa mère lui passe une valse extraite de la Belle au bois dormant de Tchaïkovski et lui lit une histoire. Cela fait cinq ans que cela dure, et le médecin dit au père que son fils est peut-être hors de portée de la Science, mais que son épouse peut encore être aidée. Pendant ce temps, à Cybertronic, Hobby estime la situation de la famille comme étant idéale pour le test auquel ils entendent procéder.

Et un jour, le mari serre sa femme dans ses bras, lui disant qu’il l’aime, et de ne pas le tuer. Puis il ouvre la porte et un sosie robot de leur fils sort. Après un premier pas, il déclare aimer leur sol, et leur sourit. Dans la chambre à coucher, la femme - Monica- fait une scène à son mari - Henry : comment peut-il oser lui proposer un substitut à leur fils. Le mari promet de le ramener à Cybertronic dès le lendemain matin. Cependant son épouse est troublée : l’enfant robot a l’air si vrai…

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