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- Écrit par David Sicé
The Phantom Of The Opera 25th Anniversary (2011)
La comédie musicale.
Première le 9 octobre 1986 au Her Majesty's Theatre (West End, Londres).
Représentation du 25ème anniversaire au Royal Albert Hall de Londres du 2 octobre 2011.
Sorti en blu-ray anglais le 14 novembre 2011 (multi-régions, pas de sous-titres français, anglais DTS HD MA 5.1 et DD 2.0)
De Andrew Lloyd Weber (également scénarfiste), livret de Charles Hart et Richard Stilgoe, d'après le roman de Gaston Leroux "Le fantôme de l'Opéra" (1910) ; avec Ramin Karimloo, Sierra Boggess, Hadley Fraser, Wendy Ferguson, Barry James, Gareth Snook, Liz Robertson, Wynne Evans, Serge Polunin.
Pour tout public.
1905. La scène de l’opéra Populaire. Une petite foule est assemblée pour la vente aux enchères de souvenirs de l’Opéra, aujourd’hui délabré – parmi lesquels un homme riche en chaise roulante : lot 663, une affiche d’une production de cette maison, Hannibal de Chalumeau – vendu 7F au vicomte Raoul de Chagny. Lot 664 : un pistolet de bois et trois crânes de la production de Robert Le Diable de Meyerbeer, adjugés 15 Francs. Lot 665, une boite à musique décorée d’un singe à cymbale découverte dans les cryptes de l’Opéra, en parfait état de marche. En se faisant présenter la boite à musique, Raoul se souvient que sa bien-aimée lui avait décrit cet objet, avec ces exacts détails. Puis vient le lot 666, le grand lustre, ou une partie de celui-ci, équipé de l’électricité pour l’occasion, afin de rappeler sa splendeur du temps de l’affaire du Fantôme de l’Opéra.
1881. Au temps de la splendeur de l’Opéra Populaire, une cantatrice grassouillette – la Carlotta incarnant la reine Didon – entre sur la scène avec une tête coupée – célébrant les sauveurs venus de Rome, avec force vocalises et fioritures. La scène est alors envahie d’une foule de danseurs et figurants, puis du chanteur incarnant Hannibal, également grassouillet. La répétition s’interrompt parce que le chanteur ne sait pas prononcer « Rome » - puis reprend la répétition. Le numéro s’achève avec Hannibal qui n’arrive pas à dégainer son épée à la fin du tableau. Arrive alors le propriétaire de l’Opéra Populaire, Reyer, qui confirme qu’il prend sa retraite et présente les nouveaux populaires Richard Firmin et Gilles André. Il leur présente la Signora Carlotta Giudicelli, qui tient la tête d’affiche depuis 19 saisons. Alors l’un des nouveaux propriétaires lui réclame l’air de l’acte 3 de l’opéra Hannibal, « Pense à moi », qu’elle interprète sans âme, et avec force gestes et mimiques suggestifs.
Soudain, un homme pousse un cri, et l’une des toiles du fond tombe, interrompt l’aria. Meg Giry, la fille de Madame Giry, la directrice du Ballet, s'écrit que c'est un coup du Fantôme de l’Opéra. Les propriétaires interpellent le machiniste, qui leur rappelle qu’il est sur la scène et non dans les praticables, et n’est donc pas responsable. Comme l’un des nouveau propriétaire prétend que les accidents arrivent, la Carlotta explose : ils ne sont là que depuis cinq minutes. Qu’en savent-ils ? Et elle quitte la production. L’ancien propriétaire s’en va très vite. Alors Madame Giry, qui dirige le ballet, transmet un message du Fantôme aux nouveaux propriétaires : sa bienvenue, la loge 5 lui est réservé, et 20.000F de rente par mois.
Les anciens propriétaires ignorent le message du Fantôme, et demandent qui est la doublure de la Carlotta. Officiellement il n’y en a pas, mais Madame Giry propose Christine Daaé, qui n’est qu’une choriste danseuse, et qui est incapable de dire le nom de son maître de chant. Alors l’un des propriétaires se souvient qu’elle est la fille d’un violoniste célèbre, et, d’abord terrorisée alors qu’elle chante l’air « Pense à moi », Christine prend confiance… et se retrouve finalement sur la scène le soir même à chanter le rôle, acclamée par le public – et reconnue par le comte Raoul de Chavigny qui assistait à la représentation… Car Christine Daaé n’est autre que l’amour d’enfance de Raoul.
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- Écrit par David Sicé
Playing Beatie Bow (1986)
Traduction du titre original : Jouer à Beatie Bow.
Titre français : Le fantôme de Beatie Bow.
Sorti le 7 août 1986 en Australie.
Sorti en blu-ray australien le 9 février 2022.
De Donald Crombie, sur un scénario de Peter Gawler, d’après le roman Playing Beatie Bow de 1980 de Ruth Park.
Pour tout public.
— Mon Dieu qu’est-ce que c’est ?
— Seulement la vache dans la grange ! le chien à la porte ! le vent dans la cheminée !
— Mon Dieu qu’est-ce que c’est ?
— C’est Beatie Bow, d’entre les morts relevée !
Une toute jeune fille pieds nus en tablier descend un escalier trempé. Apercevant au bas de l’escalier une canette de soda écrasée, elle s’en empare lestement. Puis son attention est attirée par les enfants du parce voisin qui jouent à chanter un refrain d’une chanson traditionnel, auquel répond une petite fille depuis le toboggan. Et quand elle répond que c’est Beatie Bow d’entre les morts relevées qui arrive, un enfant déguisé en fantôme avec un simple drap, jaillit de sa cachette et tous les enfants s’enfuient en hurlant, tandis qu’au loin on devine les toits en forme de voiles de l’Opéra de Sidney.
A ces mots, la petite fille sourit, comme émerveillée. Puis elle regarde autour d’elle : dans la rue, un fiacre tiré par un cheval arrive, passant devant les voitures modernes garées. Puis un grondement la fait sursauter : au-dessus d’elle, un wagon passe. Et lorsqu’elle baisse les yeux, elle croise le regard d’une petite fille en anorak bleu, pantalon rouge et bottes jaunes. De son âge, elle lui sourit. Un bus passe, et la petite fille en tablier a disparu du palier des escaliers où elle était descendue.
Nous sommes à Sidney dans les années 1980. Abigail Kirk est une jeune fille moderne, très jolie avec ses couettes et l’uniforme de son école, rêvant des garçons – cependant elle choisit pour sortir une robe blanche d’allure désuette. Le soir elle patine en musique avec ses copines, mais elle rejette systématiquement un prétendant, et l’insulte en mettant en doute son expérience sexuelle prétendue. Comme elle raccompagne sa petite sœur Nathalie chez elles, celle-ci lui parle de Beatie Bow. Elles aperçoivent la petite fille en tablier en haut des escaliers et la petite sœur s’inquiète : elle n’a pas de chaussures.
La petite fille a déjà disparu, et Abigail répond à Nathalie qu’elle est en train de tout inventer. Mais alors que la nuit tombe, Nathalie aperçoit la petite fille depuis leur balcon. Comme Nathalie alerte que la petite fille est toujours là, mais que sa mère et sa grande sœur s’en fichent, une boite remplie de vieux trucs tombe, et Nathalie fait remarquer que le col de dentelle qui s’y trouve irait parfaitement avec la robe blanche d’Abigael. Abigael en convient, met le col, va s’admirer devant le miroir de sa salle de bain, et a une étrange vision d’une falaise et de la mer ensanglantée.
Sa mère de retour du dîner avec son père fait remarquer que la dentelle est superbe, tout à fait victorienne. Sa mère lui annonce alors que son père veut revenir avec elle. Abigael est indignée, son père les a quitté pour une autre femme il y a six ans. Sa mère répond qu’Abigael ne sait pas ce qu’est l’amour. Agibael accuse sa mère de n’avoir aucun amour propre et affirme que son père la laissera tomber à nouveau, et qu’il n’est pas question qu’elle se laisse abandonner de nouveau.
Le lendemain matin par grand vent, Abigael passe à la boutique d’antiquité de sa mère pour s’excuser, toujours vêtue de la robe ancienne. Mais comme elle entre, sa mère lâche une porcelaine à cause du coup de vent, et l’entrevue tourne à l’aigre. Pour se calmer, Abigael va faire de la balançoire dans le parc et aperçoit la petite fille au tablier. Celle-ci lui explique qu’elle ne peut pas rentrer chez elle, et du balcon, Nathalie encourage sa grande sœur à la suivre et l’aider. Abigael se lance à la poursuite de la petite fille au tablier, qui semble épouvantée à cause des cloches de l’église : il y a trop de merveilles et elle n’arrive pas à rentrer.
Abigail voulant la rassurer, touche la main de la petite fille qui pousse un cri : elle n’aurait jamais dû faire cela. Quand Abigael regarde à nouveau l’église, il n’y a plus aucun bâtiment ni véhicule moderne autour. La petite fille s’enfuit, Abigaël lui court après et se retrouve dans un quartier d’allure sordide, et comme elle se retourne, un homme barbu s’élance droit sur elle, sabre au clair. Renversée, Abigaël chute, et sa tête heurte le pavé. Elle se réveille à moitié dans un lit, alors que deux femmes s’accordent sur le fait qu’Abigaël est bien l’étrangère, à cause de la dentelle et de la robe.
Puis il fait jour, elle se réveille, blessée à la jambe en chemise de nuit, avec la petite fille en tablier, qui se présente comme s’appelant Beatie Bow, comme dans la comptine mais pour de vrai, et supplie Abigael ne de pas révéler comment elle est arrivée, car elle ne veut pas que sa famille sache qu’elle a le don. Alarmée, Abigael demande la date : le 1er septembre 1873, bien sûr.
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- Écrit par David Sicé
Flight Of The Navigator
Traduction du titre original : L'envol du navigateur.
Sorti aux USA le 30 juillet 1986.
Sorti en blu-ray français le 1er mai 2012 (édition défectueuse, image et son décalé, image de mauvaise qualité).
Sorti en blu-ray anglais le 19 novembre 2012 (région B; anglais LPCM 2.0, sous-titré anglais).
Sorti en blu-ray allemand le 25 mars 2011 (région B, image et son excellents, anglais et allemand DTS HD MA 5.1, pas de sous-titres anglais)
De Randal Kleiser ; sur un scénario de Mark H. Baker, Michael Burton et Matt MacManus ; avec Joey Cramer, Paul Reubens, Cliff De Young, Veronica Cartwright, Sarah Jessica Parker, Albie Whitaker, Matt Adler, Howard Hesseman, Robert Small, Jonathan Sanger, Paul Reubens.
Pour adultes et adolescents.
4 juillet 1978, le Championnat de Frisbee pour Chiens de la Floride du Sud. Ce qui semble être une soucoupe volante argentée traverse le ciel et passe devant la ligne des gratte-ciels… pour être violemment happée par un berger allemand, particulièrement enthousiaste – comme tous les autres chiens du concours, excepté Brooser, le chien de David, qui ne semble se décider à courir après un frisbee que lorsqu’il a touché terre. Du coup, Jeff, le petit frère de David charrie son aîné, prétendant que Brooser n’arrivera jamais à attraper un frisbee.
Soudain une ombre gigantesque survole le terrain de jeu et le public s’immobilise, tandis qu’un vrombissement menaçant descend sur la foule : c’est un dirigeable massif qui survole lentement les lieux. Alors que la petite famille repart, la mère de David déclare qu’elle sera trop fatiguée pour cuisiner ce soir et le père de David propose alors de dîner avec des hamburgers. Comme ils croisent les enfants des voisins en train de s’amuser avec des tuyaux d’arrosage, Jeff veut jouer ce soir avec Billy, leur voisin. Son père l’y autorise, mais il doit revenir avant la tombée de la nuit, pour le feu d’artifice. Aussitôt, Jeff descend de la voiture familiale et David l’insulte copieusement quand la voiture repart, son petit frère en faisant autant en retour.
Comme ils arrivent devant la maison tandis que la radio joue « You’re the One That I Want », les parents de David essaient de le convaincre de mieux s’entendre avec son petit frère – en vain. Sa mère conclut en lui demandant d’essayer de se souvenir qu’il est l’aîné. Tandis que David est resté à caresser son chien devant la maison, une fille – Jennifer – passe à vélo en faisant sonner sa sonnette et en le saluant et en lui souriant. David la regarde s’en aller avec ses amis, puis rentre dans la maison et monte à l’étage… pour observer à la lunette Jennifer sur les bateaux.
Son père le surprend, pensant que David allait descendre regarder le match avec lui. Il regarde dans la lunette. Il confronte son fils : David craque bien pour Jennifer Bradley. David, faussement nonchalant, nie : il connait à peine Jennifer. Son père lui demande alors s’il a déjà essayé de parler à la jeune fille – mais David répond qu’il ne sait pas comment – et que c’est impossible de parler aux filles. Son père répond qu’il faut juste essayer d’amorcer la conversation, et fait une démonstration : « Salut ! Comment tu vas ? C’est un beau vélo ! » Et d’ajouter que lorsqu’on doit apprendre à nager, il faut se jeter l’eau.
La conversation est interrompue par la mère de David qui vient rappeler à son fils qu’il ne faut qu’il oublie de nourrir son chien. David descend dans le jardin, alors que la nuit semble être tombée. Puis alors qu’il vient de donner la nourriture, sa mère lui demande d’aller chercher Jeff qui aurait dû déjà être rentré. David proteste : Jeff a huit ans, il peut rentrer tout seul ! Sa mère répond qu’elle le sait, mais qu’elle n’aime pas que Jeff rentre seul la nuit. David tente encore de parlementer, mais sa mère lui répond de se dépêcher – et ils mangeront ensuite les hamburgers et installeront les feux d’artifices de David. David cède et appelle Brooser… Dans la nuit, ils traversent la voie ferrée, puis la forêt. Brooser n’est vraiment pas rassuré. David répond aux gémissements de son chien que tout ce qu’il faut faire, c’est d’avoir l’air de quelqu’un de responsable, parce que c’est ce que les filles aiment. Alors qu’il marche, David lève la tête et voit apparaître derrière la cime des arbres, un objet énorme sphérique, avec des feux de signalisation rouge – le dôme d’un château d’eau.
Le garçon et le chien dépassent le château d’eau, et dans la pénombre, David reprend : son problème, c’est qu’il ne sait plus quoi attendre de la vie… David entend un craquement devant lui, et s’immobilise. Il appelle son petit frère plusieurs fois, sans réponse. Il y a du brouillard et David avance plus lentement. David entend un craquement à nouveau, tandis que son chien s’élance. David crie de reculer, parce qu’il a un pistolet. Il ramasse un bâton.
Soudain, quelque chose bondit et pousse un cri affreux : Jeff, le petit frère de David, qui se moque de lui. David va pour le poursuivre – mais il entend son chien gémir et aboyer, alors David rebrousse chemin pour trouver son chien au bord d’un ravin. Le chien refuse de bouger, David glisse – et chute au fond du ravin.
David se relève, rajuste son sac à dos, escalade le ravin, appelle en vain son chien. David traverse à nouveau la voie ferrée, rejoint sa maison et frappe violemment à la porte de sa maison, hurlant à son « looser » de petit frère d’ouvrir la porte verrouillée. Alors une vieille dame ouvre la porte. David lui demande qui elle est. Elle lui demande qui il est. David, étonné, répond qu’il vit là, et la vieille dame, d’abord surprise, lui sourit, et lui répond qu’il est trompé de maison. Elle va pour refermer la porte, mais David demande où est sa mère. La vieille dame lui répond qu’elle n’en a aucune idée et lui demande s’il s’est perdu. Il la pousse pour entrer dans la maison, qui n’est pas du tout meublée et décorée comme la sienne…
La vieille dame proteste. David court à la cuisine pour essayer de trouver sa mère, puis monte l’escalier pour aller dans sa chambre – mais ce n’est plus sa chambre, mais celle d’un vieil homme, qui lui demande ce qui ne va pas. Bloqué dans l’escalier, David fond en larmes et demande où sont ses parents… Le vieil homme demande alors à sa femme d’appeler la police.
David se retrouve à attendre au commissariat dans l’indifférence générale. C’est alors qu’il entend à la télévision que la police enquête sur une panne d’électricité générale ayant frappé les deux comtés. L’inspecteur Bill Freeman vient trouver David, pour lui demander s’il n’a toujours pas faim. Mais il est interrompu par l’une de ses collègues, qui lui amène la fiche qui est ressortie quand ils ont cherché le nom de David Scott Freeman dans leur ordinateur : le signalement correspond complètement à celui de David – âge, cheveux, vêtements, sac à dos.
Bill Freeman demande alors s’ils ont pu retrouver les parents. Sa collègue répond que oui, mais demande à Bill de regarder la date de la disparition sur la fiche. Bill répond que c’est sûrement une faute de frappe. La collègue répond qu’elle a vérifié trois fois et qu’il n’y a pas d’erreur : David Scott Freeman a été déclaré légalement mort. À ces mots, David se fâche : qui est mort ? Bill répond que personne n’est mort, et qu’ils font résoudre l’énigme. Dans la voiture de police, la collègue interroge encore David, parce qu’il lui faut encore quelques réponses pour le dossier : quel âge a David ? Il l’a déjà dit, 12. Quelle est la date de ce jour ? Le quatre juillet. De quelle année ? 1978. À ces mots, la policière regarde Bill, qui conduit, et qui demande à David qui est le président des Etats-Unis ? David est très surpris : comment la police peut-elle avoir besoin de ça pour ses dossiers ? Il finit par répondre : Jimmy Carter. Les policiers n’ont rien à répondre à cela.
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- Écrit par David Sicé
Vamp (1986)
Sorti aux USA en 18 juillet 1986.
Sorti en France le 29 juillet 1987.
Sorti en blu-ray anglais le 21 février 2011 chez ARROW édition limitée (multi-régions, pas de version ni de sous-titres anglais, son LPCM mono, nombreux bonus)
Sorti en blu-ray américain le 20 septembre 2011 (région A, pas de version ni de sous-titres français, son LPCM stéréo, pas de bonus)
De Richard Wenk (également scénariste), sur un scénario de Donald P. Borchers. Avec Chris Makepeace, Robert Rusler, Dedee Pfeiffer, Grace Jones, Gedde Watanabe, Billy Drago, Brad Logan, Sandy Baron.
Pour adultes.
Des hommes en toges entraînent deux jeunes jusqu’à une salle gothique un autre jeune est déjà pendu à une fenêtre. On leur passe à leur tour la corde. L’homme en toge rouge prétend leur faire passer le test suprème de l’immortalité, montrant sa cicatrice au cou, quand soudain sa voix déraille. En fait il mimait son discours à l’aide d’un cassettophone. Les garçons sur le point d’être pendus enlèvent leur nœud et descendent de leur à une fenêtre pour protester : la cérémonie d’entrée dans la Fraternité pour eux est ridicule et plutôt que perdre du temps, le premier garçon, A.J ; propose un autre genre d’épreuve : qu’il leur laisse organiser une soirée avec une strip-teaseuse. Après l’incident, son camarade, Keith, lui dit qu’ils se sont peut être un peu trop engagé. Le plan de A. J : appeler ses copines pour les convaincre de faire un strip-tease. Le plan échoue lamentablement.
Ils décident alors d’investir 82 dollars dans une professionnelle : encore faut-il se rendre en ville. Ils vont donc alors chez Duncan, un étudiant très riche qui est désespérément en mal d’amis, donc il les achète en leur offrant tout ce qu’ils veulent pourvu qu’ils restent un minimum de temps avec lui. Ils ont de la chance, il reste à Duncan une seule voiture et il est prêt à leur louer. Seulement AJ et Keith ne veulent rien payer : ils proposent un échange de faveurs. Duncan exige alors qu’ils l’emmènent avec eux, et fassent semblant d’être son ami pendant une semaine. Parmi toutes les annonces de clubs « chauds », A.J. choisit d’instinct le « After Dark Club », mais pour Keith, ça a l’air trop classe : ils auraient dû réserver. A un carrefour, A.J. donne un coup de volant pour éviter une voiture qui leur a coupé la route, et ils se retrouvent dans une rue déserte, et un quartier visiblement déshérité.
La nuit tombe quand ils arrivent à l’adresse, mais ils ne trouvent pas le club, qui n’ouvre de toute manière qu’après « les ténèbres », ce qui n’est pas une heure exacte. Ils entrent dans un café, et les entendant discuter, le patron enfile un costume de prêtre avec une croix énorme, et leur dit de partir, parce que la nuit est tombée, mais au moment où il veut retourner la pancarte de la porte d’entrée, un albinos et son amie entrent. Keith commence immédiatement à faire de l’œil à la jeune fille, qui visiblement l’apprécie, et lui fait en réponse une démonstration d’habileté quant à l’utilisation des pailles. Mais lorsqu’elle sourit, Keith s’étrangle de dégoût car elle a des dents de lapin très longues. Plus que vexée, la jeune fille alerte son ami, l’albinos Snow, et ils menacent avec un couteau Keith.
Mais la bagarre éclate pour de vrai lorsque Snow envoit le café de Aj sur la chemise de AJ qui était intervenu pour calmer le jeu. AJ envoie l’autre café dans les yeux de la fille, désarme Snow. Duncan, qui s’était planqué dans les toilettes reste à narguer les voyous, mais AJ l’attrape par le col : les voyous avaient commandé six cafés, il est donc temps de quitter les lieux. Puis ils se garent devant le Club. Keith veut que Duncan reste avec lui dans la voiture, tandis que AJ se charge de tout, mais Duncan ne veut rien entendre, et Keith a peur de rester seul dans la voiture. Ils entrent donc tous les trois dans le club, sauf que AJ est entré le premier et les deux autres, bien après. Duncan achète le portier pour que Duncan et Keith entrent alors sans avoir à prouver qu’ils ont 21 ans.
Le club est à moitié vide et à part eux, il n’y a que des loosers âgés dans la salle, tandis que sur une scène vide, une fille peu vêtue danse vaguement sur du rock FM. AJ fait le beau au bar, mais les deux autres font tâche. Soudain, une jeune serveuse blonde mignonne et pétillante se met à faire des signes au camarade : elle l’accoste et lui déclare qu’elle se souvient de lui-même si il ne se souvient pas d’elle, et voyant que le patron la regarde, elle se présente comme Amaretto Pas Vraiment, qui sera leur hôtesse pour la soirée.
Le patron annonce ensuite Katrina, et sur la scène, une femme très grande, vêtue d’une longue robe rouge et portant des gants noirs semble être à la fois perdue et en transe. Entre un animal et une poupée mécanique, elle danse avec une chaise en forme d’homme tout en retirant ses gants et sa robe. Sous la robe, elle porte des peintures corporelles en forme de labyrinthe et des spirales de métal. La musique est aussi différente – lancinante, avec des percussions et des plages synthétiques, tandis que la chanteuse répète qu’elle s’en souvient encore. Un grand silence suit le numéro, puis des applaudissements nourris et unanimes. Duncan et Keith sont, comme tous les autres clients, stupéfaits, et AJ a visiblement trouvé la strip-teaseuse qu’il veut amener pour la Fraternité : AJ parle à une ouvreuse, pour qu’elle l’emmène rencontrer Katrina, et ils entrent dans le couloir des loges, où les strip-teaseuses se maquillent l’une l’autre faute de disposer de miroirs…
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