Enemy Mine, le film de 1985 Feu vert cinéma

Enemy Mine (1985)
Traduction du titre original : Mon ennemi.
Titre "français" : Enemy (Ennemi).

Sorti en RFA (Allemagne de l'ouest) le 12 décembre 1985.
Sorti aux USA le 20 décembre 1985.
Sorti en France le 5 mars 1986.
Sorti en blu-ray américain édition limitée Twilight Time - épuisée le 9 octobre 2012 (région A).
Sorti en blu-ray anglais eureka classic le 20 juin 2016 (région B, anglais DTS HD MA 5.0, anglais LPCM 2.0, orchestral LPCM 2.0, sous-titres anglais, pas de version française)
Sorti en blu-ray français MOVINSIDE VF et VO DTS HDMA 2.0 le 13 novembre 2017.
Sorti en blu-ray allemand le 24 novembre 2019 (multirégions, anglais DTS HD MA 5.1 , pas de VF).

De Wolfgang Petersen ; sur un scénario de Edward Khmara (Ed Khmara) et Barry Longyear d'après sa novella de 1979 parue dans le numéro de septembre 1979 du Isaac Asimov's Science Fiction Magazine; avec Dennis Quaid, Louis Gossett Jr., Brion James, Bumper Robinson, Lance Kerwin.

Pour adultes et adolescents.

À la fin du 21ème siècle, les nations de la Terre étaient enfin en paix, travaillant de concert pour explorer et coloniser les confins de la Terre. Malheureusement, les terriens n’étaient pas seuls là-bas : une race d’extraterrestres inhumains, les Drax, se prétendaient propriétaires des plus riches systèmes de la Galaxie… eh bien, ils ne les obtiendraient pas sans se battre. L’Espace était le nouveau champ de bataille. Pour nombre d’humains, la Terre n’était plus qu’un précieux souvenir, à des années-lumières. Leur seul foyer était une forteresse dans l’Espace. Comme dans toutes les guerres, il y avait de longues périodes où il n’y avait rien d’autre à faire qu’attendre. Et puis…

Quatre chasseurs Drax filent à travers l’horizon étoilé. À bord de la forteresse spatiale terrienne, les pilotes de chasseurs terriens tout de blanc vêtus cavalent à travers les couloirs tandis que les hautparleurs rappellent que ce n’est pas un exercice. Ils arrivent aux quais où les attendent leurs engins. Cinq chasseurs terriens s’envolent alors de la forteresse, avec chacun à leur bord un équipage de deux soldats. Ils sont rejoints par des renforts tandis qu’ils foncent vers les chasseurs Drax, qui selon eux, ont franchis la ligne jaune.

Tout en discutant avec son radio, Joey, qui espère rentrer rapidement à la base, des mérites d’une certaine Lucy Merchinson, que Will avait l’habitude de surnommer le ballon blanc, ce dernier explose un premier chasseur Drax. Will éclate de rire, puis Joey lui signale l’arrivée de six chasseurs Drax de plus à trois heures. Will fait un looping pour échapper à un Drax qui lui colle le train mais ce n’est que pour voir le Drax abattre le chasseur Terrien qui était juste devant lui – et le chasseur Drax leur file toujours le train.

Tout en fonçant en direction d’un système planétaire voisin, Will demande combien il leur reste de munition. Joey lui répond qu’il leur reste 65 missiles, mais ils ont un problème de surchauffe. À la surprise des pilotes survivants, Will est décidé à venger ses camarades abattus et tente plusieurs fois d’abattre le chasseur Drax, en plein territoire Drax – et son radio commence à paniquer. Will réussit alors à endommager le chasseur, qui, en flamme, descend s’abriter dans l’atmosphère de la planète voisine... Mais Will continue la poursuite. À son grand dam, Will perd le chasseur en fuite dans la couverture nuageuse et réclame au radio la position radar de leur cible, mais le radio veut qu’ils repartent. Alors le chasseur Drax réapparait au milieu du nuage, au moment-même où il lâche une mine.

Will fonce s’abriter sous l’aile du Drax, la mine explose et un éclat traverse le tableau de bord du radio – et le crâne du radio, qui s’écroule, la visière fracassée. La vitre du cockpit est percée et Will crie au radio qu’ils vont remonter dans l’espace. Au contraire, le chasseur terrien descend en piqué. Will redresse le nez de l’appareil, à temps pour s’écraser dans une plaine volcanique. Il emporte son camarade Joey sur le dos au loin de leur appareil, qui explose.

Allongé sur le gravier noir, le visage ensanglanté, Joey demande à Will de ne plus appeler Merchinson le ballon blanc, quand il sera de retour à la base, parce que cela lui fait du mal. Will le lui promet, et lui demande de se taire. Joey répond qu’il est vraiment fatigué. Une seconde explosion fait se détourner Will, et lorsque le pilote repose les yeux sur Joey, ce dernier est mort.
Alors que Will enterre Joey sous un tas de pierre, il aperçoit la fumée du point de chute du chasseur Drax : il est persuadé qu’il peut y arriver à pieds, et il espère seulement que le pilote Drax ne sera pas mort pour pouvoir l’achever lui-même…

Enemy Mine, le film de 1985Enemy Mine, le film de 1985Enemy Mine, le film de 1985Enemy Mine, le film de 1985

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Le secret de la pyramide, le film de 1985Feu vert cinéma

Young Sherlock Holmes (1985)
Traduction du titre original : Le jeune Sherlock Holmes.

Sorti aux USA le 4 décembre 1985.
Sorti en France le 26 mars 1986.
Sorti en DVD français le 18 mars 2004.
Ressorti en France le 8 décembre 2010.
Sorti en DVD allemand (pas de VF) le 13 mars 2006.
Sorti en DVD espagnol (version française incluse) le 15 février 2012.
Sorti en blu-ray espagnol (version française incluse) le 5 mai 2022.

De Barry Levinson. Avec Nicholas Rowe, Alan Cox, Sophie Ward, Anthony Higgins. D'après les nouvelles d'Arthur Conan Doyle. Produit par Steven Spielberg. Scénario de Chris Columbus.

Un gentleman, nommé Bobster, marche jusqu’à un restaurant alors qu’il fait nuit et qu’il neige, et qu’une silhouette encapuchonnée le suit, armée d’un genre de sarbacane. Alors qu’il s’apprête à attaquer sa viande farcie, celle-ci s’anime et l’attaque. Mais pour les autres clients du restaurant, Mr. Bobster se bat contre un assaillant invisible. Comme le monstre disparaît, l’homme repart en courant chez lui, monte l’escalier sans saluer sa logeuse, et se rince le visage. C’est alors que le chapeau haut-de-forme qu’il avait accroché à la patère retombe sur sa tête. Comme il tente de le raccrocher, la patère éjecte le chapeau, puis l’enserre de ses courbes de fer, et les becs de gaz se mettent à lancer des boules de feu. Alors que tout l’appartement s’embrase, Bobster enfin libéré de l’étreinte de métal se jette à travers la fenêtre et s’écrase sur le pavé, tandis que se répercute dans la rue un léger bruit de clochettes.

Le lendemain matin, alors que la neige tombe drue, le jeune John Watson arrive à Londres, pour emménager dans son internat. Son voisin de lit se trouve être un jeune violoniste peu doué. Comme celui-ci veut briser son instrument après seulement trois jours de pratique, parce qu’il n’a pas été capable de le maîtriser, Watson l’en empêche. Comme Watson veut se présenter, le violoniste l’arrête et fait lui-même la présentation. Il ne se trompe que sur le prénom du garçon. Et comme Watson demande des explications sur ce tour de magie, le violoniste ne se prive pas pour révéler les détails de son raisonnement. Et comme ils doivent partir pour le cours de chimie, l’apprenti violoniste se présente comme étant Sherlock Holmes

Le secret de la pyramide (1985) photo

Le secret de la pyramide (1985) photo

Le secret de la pyramide (1985) photo

Le secret de la pyramide (1985) photo

Le secret de la pyramide (1985) photo

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Le dernier survivant, le film de 1985 Feu orange cinéma

The Quiet Earth (1985)

Sorti aux USA le 18 octobre 1985.
Sorti en France le 4 juin 1986.
Sorti en blu-ray allemand le 1er juin 2013, réédité le 30 septembre 2016.
Sorti en blu-ray américain le 6 décembre 2016.
Sorti en blu-ray anglais le 18 juin 2018.
Sorti en blu-ray français le 17 novembre 2021.

De Geoff Murphy ; sur un scénario de Bill Baer ; d'après le roman de Craig Harrison ; avec Bruno Lawrence, Alison Routledge, Pete Smith, Anzac Wallace, Norman Fletcher.

Pour adultes

Il est 6 heures 11. Un homme est étendu dans son lit. Les oiseaux chantent, le soleil se lève. 6 heures 12, un flash sanglant. L’homme – Zac Hobson – se redresse, regarde par la fenêtre – le soleil continue de se lever. Zac se lève, se regarde dans le miroir. Il ôte son badge d’identification qu’il avait gardé au cou. Allume la radio, sans résultat. Toujours 6 heures 12. Il rejoint son lit, s’assied en se drapant dans le drap. Tapote son réveil. Toujours 6 heures 12. Zac prend le téléphone, appelle un standard, personne ne répond. Il s’habille et monte dans sa voiture, quitte le Riverside Motel. S’arrête à une station-service pour faire le point, puis va sonner à la clochette sur le comptoir de la boutique – sans réponse. Zac fait alors le tour du garage et appelle – sans réponse. Il essaie alors une porte qui donne sur l’appartement et le découvre rempli de vapeur : c’est la cafetière oubliée sur le feu. L’homme retire la cafetière du feu.

En faisant le tour à l’extérieur, Zac trouve enfin une porte fermée à clé, celle des toilettes. Mais en regardant sous la porte, il découvre qu’il n’y a personne dedans. L’homme traverse alors la ville en klaxonnant – sans réponse. Il s’arrête devant un cottage, frappe à la porte, la fenêtre, sans réponse. Il entend quelque chose tomber à l’intérieur, appelle. Puis il finit par briser la vitre avec un pot. Entend l’eau couler, appelle sans succès, entre, découvre la cuisine inondée par une grosse fuite au plafond, et le bruit qu’il avait entendu venait de la vaisselle qui se brisait en tombant.

Zac coupe l’eau de la cuisine. Entre dans la chambre, trouve le lit défait, vide, avec un plateau de nourriture dessus. Il repart, fonce sur la route. Alors il aperçoit au dernier moment un camion-citerne en travers de la route, l’évite de justesse en dérapant. Il monte ensuite dans la cabine du camion, tente d’appeler quelqu’un par la radio CB, sans résultat. Zac arrive ensuite au milieu de la ville, déserte. Il monte sur une colline pour voir la situation de haut : il y a des incendie un peu partout. Il va aller voir l’un d’entre eux – une zone industrielle. Tout est détruit. Il aperçoit alors au milieu la carcasse d’un avion qui s’est écrasé. Il inspecte les sièges, dont les ceintures sont bouclées – aucune trace des passagers.

Zac se rend ensuite dans un centre de recherche de la société Texeco, avec une grande antenne parabolique, entre avec sa carte magnétique et va s’installer à un pupitre – il tente de contacter les capitales du monde entier, New-York, Tokyo, Brasilia… – sans aucun résultat. Il raccroche le combiné téléphonique et va voir de plus près un télescripteur : le dernier texte imprimé a été émis par la société pour lequel Zac travaille, Texdeco, et indique qu’ils ont procédé au lancement du projet Flashlight et les résultats suivront. Nous sommes le 5 juillet, il est 18h12, heure du méridien de Greenwhich.

Le pupitre continue de biper – aucun succès. Zac prend l’ascenseur, et se rend dans un autre niveau aux murs blancs et aux éclairages design. Il utilise une clé, et affiche sur un écran un message selon lequel le projet Flashlight a été complété. Zac va alors à un autre poste aux portes coulissantes dépolies, et découvre alors aux pupitres de la grille de contrôle, un autre homme en blouse blanche. Très heureux, Zac appelle l’homme « Perrin », et le touchant, il fait pivoter le fauteuil : Perrin est mort, les yeux ouverts, le visage bouffi... Le cadavre bascule sur un pupitre, déclenchant une alarme radiation, qui déclenche l’isolement du niveau. Comme la voix enregistrée de l’alarme annonce que les radiations ultraviolets atteignent un niveau obligeant à porter des vêtements protecteurs, Zac va alors chercher une bouteille d’Acetylène et d’oxygène.

Puis Zac s’abrite dans un vestiaire et allume son dictaphone : selon le message précédent selon lequel il avait découvert que les programmes que lui avait transmis le quartier général de la Linko étaient incomplets, et il en déduisait que la LinCo lui cachait des informations ; il ajoutait qu’il ne se sentait donc plus capable de travailler sur un tel projet, pas avec un potentiel de destruction aussi phénoménal… il ne lui reste donc plus qu’une seule ligne de conduite. Zac dicte alors un nouveau message : un, le projet Flashlight a dysfonctionné avec des conséquences désastreuses ; deux, il est la dernière personne qui reste sur la Terre ; trois, Perrin a été incinéré au poste de contrôle de la grille ; quatre, il est enfermé dans le laboratoire et a placé un dispositif explosif pour…

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Peur bleue, le film de 1985Feu orange cinéma

Silver Bullet (1985)
Traduction : Balle d'argent.

Sorti aux USA le 11 octobre 1985.
Sorti en France le 14 janvier 1986.
Sorti en DVD US le 28 mai 2002, Paramount NTSC zone 1 image 4/3 format original non respecté.
Sorti en blu-ray allemand le 14 septembre 2017 Koch Media région B (titre allemand Der Werwolf von Tarker-Mills (anglais LPCM 2.0 mono redoublé 48 khz 16 bit anhlais et allemand, avec le commentaire audio), qualité image et son apparemment inférieure au blu-ray américain de 2019 collector Shout Factory.
Sorti en Blu-ray Umbrella Studio Canal multi-régions.
Sorti en blu-ray américain le 17 décembre 2019 (Shout Factory, anglais seulement DTS Master Audio mono redoublé, probablement région A, avec bonus, trois commentaires audios, trois documentaires etc).
Annoncé en coffret 4K+blu-ray allemand PLAION DE le 22 mai 2025.

De Dan Attias ; sur un scénario de Stephen King, d'après sa novella (court roman) de 1983, l'année du loup-garou (Cycle of the Wereworlf). Avec Corey Haim, Gary Busey, Everett McGill, Megan Follows, Terry O'Quinn.

Pour adultes et adolescents.

La pleine lune, des loups hurlant au loin. Printemps 1976. La dernière pleine lune de ce printemps est arrivée un peu plus d'un mois avant la fin des cours pour les vacances d'été. Le long cauchemar de notre ville a commencé cette nuit-là. Roulant de nuit à bord d’une petite voiture sur rail surmonté d’une phare, un homme chante d’une voix fausse tout en buvant au goulot une bouteille de bière : Ma bière est la Rheingold (= L’or du Rhin), la bière sèche. Pensez à Rheingold quand vous achetez de la bière. Elle n'est pas amère, pas sucrée, c'est un vrai délice glacé. Voulez-vous acheter ? voulez-vous acheter ? Essayez donc, achetez donc, la bière Rheingold !

L’homme stoppe sa voiture et descend, et comme il se baisse pour prendre des outils dans le coffre de la voiturette, il entend craquer les branches d’un petit bois de conifères tout proche et se fige. Puis il se redresse, regarde autour de lui, puis s’exclame « Jésus, Arnie, tu as peur du croque-mitaine ? » Puis revenant sur les rails devant la voiturette, ajoute que son stalker ferait mieux de venir lui donner un coup de main. Puis marchant en avant sur la voix ferrée, un long outil en fer dans chaque main, il reprend son couplet sur la bière Rheingold : qu’est-ce que tu veux, Arnie ? Je veux de la Reingold !

Arrivé à un point de la voie éclairé par une lanterne, il lâche l’un des outils et utilise l’espèce de pelle pour ramasser la terre entre les deux traverses de bois devant l’éclisse. Puis il jette la pelle sur le côté des rails, et se remet à brailler « Rheingold ». C’est alors qu’il aperçoit des traces de pieds nus très allongés dans la terre à côté de la voix ferrée. Baissé, il s’exclame « oh m.rde ! » quand une ombre tombe sur lui et que quelque chose de tout proche se met à gronder. Il lève les yeux, quelque chose rugit, une main griffue et velue le frappe, et la tête du cheminot s’envole en l’air dans la nuit.

La tuerie avait commencé. Mais au début, personne ne le savait. Vous voyez, Arnie Westrum était un ivrogne chronique. Et ce qui était arrivé ressemblait à un accident. Le coroner du comté (NdT qui aux USA est un avocat ignorant la médecine légale) avait conclu qu'Arnie s'était évanoui sur les voies. Il n’y avait pas assez d’indices pour conclure quoi que soit d’autre.

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