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- Écrit par David Sicé
Stars Smashers of The Galaxy Rangers (1973)
Traduction du titre original : Les écrabouilleurs d'étoiles des Gardes-Forestiers Galactiques.
Sorti aux USA en décembre 1973 chez PUTNAM US.
Sorti en Angleterre en 1974 chez FABER & FABER UK.
Sorti en Angleterre en 1976 chez ORBIT UK.
Inédit en France à ma connaissance.
De Harry Harrison.
Chuck et Jerry, deux étudiants américains farceurs découvrent un moteur à propulsion hyperluminique et l'embarquent clandestinement pour le tester à bord de l'avion de leur équipe de football américain.Surpris par l'adorable Sally Goodfellow, que courtise Jerry mais à laquelle il est incapable de mentir, la paire devenue trio se fait kidnapper par une taupe soviétique bien décidée à embarquer l'avion, l'invention et ses inventeurs pour la Russie. Seul petit problème : le système de pilotage du nouveau moteur n'est toujours pas au point...
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(traduction au plus proche)
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BLAGUE A 89.000 VOLTS
"Viens, Jerry ! appela Chuck avec enthousiasme depuis la frustre cabane que les deux potes avaient aménagée en laboratoire basique : le vieux accélérateur de particules est sous tension et prêt à balancer la sauce!"
"Je suis sous tension et prêt à balancer la sauce moi aussi...", susurra Jerry à la délicate oreille aux allures de pétale de rose de l'adorable Sally Goodfellow, ses lèvres avançant à coup de bisous le long de la mâchoire en direction de ses lèvres à elle, les mains baladeuses de l'étudiant entourant la taille de la pure jeune fille.
"idiot !, répondit Sally en pouffant de rire et en se tortillant pour échapper à la puissante mais tendre étreinte, d'une chiquenaude bien sentie en plein menton de l'impudent : "Tu sais bien que j'apprécie Chuck au moins autant que toi !". Et d'un piquant jeté de cheveux bouclés jusqu'aux épaules, elle avait disparu, et Jerry la chercha encore longtemps du regard tout en frottant son menton endolori.
"Allez, Jerry, les accumulateurs font des étincelles à cause de toute cette énergie à peine contenue !" cria Chuck.
"Voilà, j'arrive !"
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(texte original)
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JEST 89,000 VOLTS
"Come on, Jerry," Chuck called out cheerfully from inside the rude shed that the two chums had fixed up as e simple laboratory. "The old particle accelerator is fired up and rarin' to go!"
"I'm fired up and rarin'to go too," Jerry whispered into the delicate rose ear of lovely Sally Goodfellow, his lops smacking their way along her jaw towards her lips, his insidious hands stealthiliy encircling her waist.
"Silly!" Sally giggled and wriggled free of his powerful, yet tender embrace with a solid blow of the heel of her hand against his chin. "You know that I like Chuck just as much as I like you." Then, with a saucy toss of her shoulder-lengh locks she was gone, and Jerry looked after her longingly, fingering his bruised jaw.
"Come on, Jerry, the accumulators are crackling with barely restrained power," Chuck shouted.
"Here I come."
Jerry entered the shed and closed and locked the door carefully behind him, for there were discoveries and yet-unpatented inventions here that would set the largest corporations in the land to licking their lips...
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- Écrit par David Sicé
The Exorcist (2023)
Toxique : le film et le roman adaptés suggère que les possessions démoniaques existent dans la réalité ; rien ne sépare la physique réelle de la physique surnaturelle mise en scène ; incitation implicite à la haine des dieux et peuples religieux de l’Antiquité présentés selon la propagande haineuse des religions génocidaires qui les ont exterminés : à aucun moment il n’est mentionné que Pazuzu est le dieu des vents du Sud et le comble : c’est le dieux protecteur contre les démons menaçant le foyer des honnêtes gens — d’où la popularité des amulettes et idoles le représentant.
Noter que ce film a au moins deux versions : cinéma 122 minutes, montage du réalisateur 133 minutes.
Noter que la version longue du film, ou montage du réalisateur ou director’s cut est altérée numériquement.
Sorti aux USA le 26 décembre 1973,
Sorti en Angleterre le 14 mars 1974,
Sorti en France le 11 septembre 1974 ;
Sorti en blu-ray américain Extended Director’s Cut version française incluse, le 11 octobre 2011 WARNER BROS US,
Sorti en blu-ray français director’s cut le 2 février 2011 ;
réédité en blu-ray français WARNER BROS FR version longue (director’s cut) le 8 novembre 2016 ;
réédité le 2 novembre 2019 ; sortie en coffret américain 50e anniversaire br+4K les deux versions, le 19 septembre 2023,
réédité en coffret Ultimate 20 octobre 2023 ;
sorti en France en coffret collector 3br+2x4K le 11 octobre 2023 ;
réédité en coffret 3 blu-rays+2 4K le 2 novembre 2023.
De William Friedkin, sur un scénario de William Peter Blatty (également producteur), adapté de son roman de 1971; Ellen Burstyn, Max von Sydow, Lee J. Cobb, Kitty Winn, Jack MacGowran, Jason Miller, Linda Blair.
Pour adultes et adolescents.
(horreur fantastique, démon) Le nord de l’Irak, un chantier de fouilles à proximité de ruines à côté du quel un troupeau de moutons passe. Alors que les ouvriers piochent à qui mieux mieux, un adolescent en keffieh, short blanc et chemise bleue poussiéreuses court pied nu dans et au-dessus du labyrinthe des galeries jusqu’à trouver un occidental agenouillé à creuser lui aussi, pour lui annoncer qu’ils ont trouvé quelque chose en morceaux. L’occidental demande où, l’adolescent répond, au pied du tumulus, et repart aussitôt.
L’occidental, âgé, se relève avec difficulté et sort du trou pour traverser le chantier à rebours du chemin de l’adolescent. Il rejoint un occidental plus jeune qui lui déclare que ce sont des trouvailles intéressantes : des lampes, des pointes de flèches, des pièces de monnaie. Les objets en question sont rassemblés au fond d’un large plateau en bois. Le vieil archéologue ramasse une pièce de monnaie, qui semble avoir été montée en pendentif.
« Et chaque fois qu’elle a un test à l’école le lendemain, elle vomit… Comment ? …Non pas un test de grossesse ! »
« C’est étrange, » il fait remarquer à l’autre, lui tendant la pièce. Le jeune archéologue époussette au pinceau la pièce et répond : « Pas de la même période... » Puis le vieil archéologue avise un trou dans la roche et l’explore de la main. Il commence par écarter deux cailloux, puis utilise les dents en griffes d’une petite pioche. Il ramène alors un caillou plus gros avec apparemment la tête d’une idole enclavée.
Le vieil archéologue montre sa trouvaille au jeune, époussette la tête, tire dessus pour la dégager de la pierre friable : la tête est grima_ante, dentue, avec un mufle et des grands yeux exorbités. Probablement un bouchon de carafe ou de cruche.
Nous retrouvons plus tard le vieil archéologue à la bruyante terrasse d’un café (irakien ?). Le serveur lui apporte un verre de thé et semble s’étonner du manque de réaction de son client. D’une main tremblante, le vieil homme ouvre un petit boitier contenant des petites pastilles blanches et en avale une avec son thé, sous le regard intrigué des clients.
Derrière lui, les gens vont et vienne dans la rue. Le serveur revient peu après pour débarrasser le verre vide, et demande au vieil homme s’il veut autre chose. Celui-ci lui répond d’un souffle rauque que non merci. Il se lève pour régler. Plus loin dans la rue, le vieil homme s’arrête devant des maréchal ferrant qui travaillent le métal en fusion. L’un d’eux l’aperçoit et le considère tandis qu’il s’éponge le visage. L’un de ses yeux est blanc.
Nous retrouvons le vieil archéologue apparemment dans un musée. Il examine une pièce de monnaie dont les inscriptions sont en grec ancien et à nouveau la tête grimaçante qu’il a exhumée, dans le bureau d’un expert dont les tables sont couvertes d’objets assyriens. L’expert est occupé à recopier les motifs d’un fragment d’une sculpture. Celui-ci commente : « Le Mal combattant le Mal… ». Puis le vieil homme contemple l’horloge murale à balancier. Le balancier vient de s’arrêter. Il s’assied, tête basse.. L’expert se lève et déclare qu’il aurait préféré que le vieil homme ne parte pas. Le vieil homme répond qu’il a des affaires à régler. Ils se séparent après une étreinte sous les colonnades à l’entrée du Musée et le vieil homme repart.
Nous le retrouvons dans la pénombre d’un souk où des artisans travaillent et vendent leurs fabrications, puis dehors dans une allée ensoleillée où il titube un peu. Brusquement, un chariot conduit par une vieille dame voilée de noire grimaçante sort d’un porche manquant de l’écraser.
Puis le vieil homme retourne au chantier dans une jeep au pare-brise fêlé, alarmant les deux gardes armés. Apparemment il n’a pas à s’expliquer et le voilà qui retourne sur le chantier où il découvre la statue d’un démon à quatre ailes dressée – la tête de la statue est celle de l’idole qu’il a découvert. Deux chiens menacent de s’entre-dévorer sous le regard moqueur d’un indigène.
Retour en occident. Une jeune femme ressemblant un peu à Mireille Mathieu écrit dans son lit en pyjama de soie rose. Puis elle entend un bruit suspect, alors évidemment elle sort. Le bruit suspect semble venir de la trappe du grenier, mais plutôt que d’aller voir, elle va dans la chambre de, sans doute, sa fille, qui dort la fenêtre ouverte. Elle referme la fenêtre, embrasse sa fille (Regan) qui ne se réveille pas.
Nous retrouvons la femme qui a bien une coupe au bol mais les cheveux plus clair que Mireillle Mathieu, et va prendre son petit déjeuner à la cuisine où s’active deux de ses domestiques. Puis, plus tard, nous la voyons sortir d’une caravane sur un tournage : c’est une actrice (Chris MacNeil).
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- Écrit par David Sicé
The Golden Voyage of Sinbad (1973)
Traduction du titre original : Le voyage en or de Sinbad.
Sorti en Angleterre le 20 décembre 1973.
Sorti aux USA le 5 avril 1974.
Sorti en France le 25 juin 1975.
Sorti en blu-ray américain chez Twilight Time (édition limitée épuisée, multi-régions, anglais DTS HD MA 5.1, pas de version ni sous-titres français).
Sorti en blu-ray australien (identique à l'édition américaine limitée ?)
Sorti en blu-ray espagnol
De Gordon Hessler ; sur un scénario de Brian Clemens et Ray Harryhausen ; d'après les contes des Mille et une nuits ; avec John Phillip Law, Caroline Munro, Tom Baker, Douglas Wilmer, Martin Shaw, Grégoire Aslan, Kurt Christian, Takis Emmanuel, David Garfield, Aldo Sambrell.
Pour adultes et adolescents.
Un voilier vogue sur la mer sous un ciel bleu. La vigie annonce que c'est un beau matin et que tout va bien, tandis que l'équipage s'active à balayer le pont. Soudain une chauve-souris rouge traverse le ciel, tenant quelque chose de doré dans ses serres. L'un des marins réclame son arc tandis que tous les autres ont les yeux levés. On appelle le capitaine Sinbad. L'archer tire sa flèche, mais rate sa cible. La chauve-souris perd cependant son trésor, un pendentif triangulaire en or, que Sinbad ramasse. Apparait alors une silhouette de danseuse dont la main est ornée d'un œil. La silhouette s'efface, et la chauve souris tente en vain de récupérer l'objet. Alors un marin supplie Sinbad de jeter le pendentif par-dessus le bord mais son capitaine est déterminé à conserver l'objet et passe le pendentif à son cou.
La nuit est orageuse, et dans la cabine de Sinbad, la danseuse revient. Sinbad rêve alors d'un sorcier tout en noir, d'une statue géante, de la chauve-souris et d'une couronne, et de quelqu'un qui l'appelle au secours, tandis qu'un autre bijou tournoie dans les airs. Sinbad est alors réveillé par un marin : son bateau, pris dans la violente tempête, est sur le point d'être jeté contre des récits. Sinbad tente de faire dévier son voilier, qui frotte contre les récifs. Sinbad entend à nouveau l'appel au secours - puis comme la Lune apparait dans une déchirure des nuages, la tempête cesse subitement, et ils sont saufs.
Le lendemain, ils sont arrivés au large des côtés d'une ville dorée. Sinbad pense que c'est l'Arabie, mais son second n'en est pas sûr. Sinbad assure avoir rêvé de la ville, et s'enthousiasme, mais son second lui rappelle que l'homme qui marche sur le feu se brûlera les pieds. Alors Sinbad aperçoit sur la plage une silhouette noir faisant des signaux de lumière. Il décide alors de se rendre à la nage jusqu'à la plage - mais celle-là est déserte, ainsi que le petit bois tout proche. Sinbad s'assoie sur une souche. Il est alors interpellé par un homme en noir, qui lui demande s'il est le capitaine Sinbad, ce que Sinbad confirme. Puis l'homme en noir, baissant les yeux sur le pendentif d'or au cou du capitaine, déclare que Sinbad est aussi un voleur, et lui réclame son pendentif, sans quoi il prétend l'égorger. L'homme en noir accuse Sinbad d'avoir volé un certain Prince Koura. Sinbad fait mine d'accepter, mais au lieu de cela, il effraie le cheval de l'homme en noir, s'empare du cheval de son comparse, et va se réfugier dans la cité. Le Prince Koura lui-même, car c'était lui, se lance à sa poursuite, mais il ne peut franchir la porte de la ville, comme les soldats l'en empêche. Il lance alors une malédiction, et la herse qui défend la porte de la ville tombe, empêchant les gardes de l'arrêter. Sinbad voit alors un homme au masque d'or arriver - le Vizir, tandis que tout le monde s'incline autour de lui. Pendant ce temps, le Prince Koura a galopé jusqu'à sa forteresse, et son serviteur Achmed s'inquiète du vieillissement prématuré de la main du sorcier. Koura affirme que Sinbad, le chercheur de perles, ne doit pas passer la nuit, et entend espionner son entrevue avec le vizir. Koura appelle alors la chauve-souris, qui se trouve être en réalité un homoncule, un gnome à ailes de chauve-souris.
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- Écrit par David Sicé
The Day Of The Dolphin (1973)
Sorti aux USA le 19 décembre 1973.
De Mike Nichols ; sur un scénario de Buck Henry ; d'après le roman "un animal doué de raison" (1967) de Robert Merle ; avec George C. Scott, Trish Van Devere, Paul Sorvino, John Dehner, Severn Darden.
Pour adultes et adolescents.
Imaginez que votre vie se déroule dans un environnement de sensation physique totale. Que chacun de vos sens ait été amplifié jusqu’à un niveau qu’un être humain ne pourrait décrire que comme extatique… Que vous êtes capable de voir, de percevoir par toutes les parties de votre corps – la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et chaque pouce de la surface de votre peau est un récepteur, une source continuelle d’informations parfaitement exactes sur le monde à des miles aux alentours.
Un dauphin jaillit de l’eau pour attraper une balle orange et la renvoyer à trois hommes debouts sur le quai. Deux des trois hommes, dont Mahoney, viennent apporter un carton carré blanc à un jeune plongeur. Sur le carton, un cercle, que le plongeur présente au dauphin, qui hoche la tête, va nager en direction de trois figures géométriques flottant non loin de là. Sans hésitation, le dauphin va passer la tête dans le cercle et le rapporte au plongeur. Celui-ci prend alors un carton montrant un carré et le dauphin ramène un carré. Puis comme le plongeur veut montrer le triangle, Mahoney refuse et demande de montrer le cercle à nouveau. Le dauphin ne part rien chercher et éclate de rire.
Imaginez que vous puissiez tenir simultanément deux conversations avec les membres de votre espèce – l’un à votre côté, l’autre à sept miles de là. Que vous êtes capable de comprendre un langage compliqué fait de clics, de sifflements et de grognements – des sons suffisamment complexes pour traduire des informations subtiles, possiblement des abstractions – ce que nous appellerions des idées. Son cerveau est aussi gros que celui de l’Homme. Il exploite les informations sur deux mondes – un monde d’eau où il nait, se nourrit, se reproduit ; et un monde d’air, dans lequel il respire. Il a peu d’ennemis naturels : le requin, le barracuda, le pêcheur qui se fiche de ce qu’il attrape, et certains scientifiques « maladroits » qui croient que l’accès le plus facile à son cerveau se taille à coup de scalpel.
Mahoney, qui venait tester le dauphin entre dans une infirmerie. Un dauphin est immobilisé sur une table, avec des électrodes branchées sur son crâne. Les ondes cérébrales de l’animal sont enregistré.
Autant sa mort peut-être tragique et dépourvue de sens, autant sa naissance est un moment d’inspiration. Voilà pourquoi le professeur Jacob Terrell a souhaité conclure son exposé par un extrait filmé qui montre le premier de ses dauphins né en captivité. Sa queue sort en premier et de ce fait, son asparagus ( ?) par lequel il respire, sort en dernier. Il doit donc se précipiter vers la surface pour l’air… La lumière revient dans la grande salle de conférence, rempli d’un public apparemment entièrement féminin, et le professeur Terrell relève l’écran de projection : c’était la naissance d’Alpha. Désormais le dauphin est âgé de quatre ans, et il est très intelligent.
La première question qu’une femme du public pose, concerne le nom du dauphin : Alpha, parce qu’il est le premier. Alpha n’est plus avec sa mère parce que celle-ci est morte sans qu’ils sachent pourquoi. Il a été élevé par le professeur Terrell et son épouse Margaret : ils ont vécu avec lui, l’ont nourri et l’ont instruit. La même femme dans le public demande alors ce qu’ils ont bien pu apprendre à un dauphin. Terrell répond qu’ils se sont concentrés sur la mesure de l’intelligence de Alpha.
Une autre femme demande alors s’il est possible que les dauphins soient aussi intelligents que les humains. Le professeur Terrell répond que cela dépend de la définition de l’intelligence : le cerveau d’Alpha contient un système de sonar ; il peut par exemple faire la différence entre des objets de différentes tailles à des distances énormes ; il distingue les sortes de métaux, la matière organique et l’inerte.
Alors une autre femme demande que le professeur leur parle des expériences que les militaires conduisent sur les dauphins, mais Terrell refuse de répondre : il ne connait rien de ce que font les militaires. La femme insiste : Terrel doit sûrement avoir entendu parler de la maltraitance que les agents du gouvernement font subir aux dauphins. Terrell l’interrompt à nouveau : il n’est pas un scientifique politisé ; ses diplômes se limitent à la biologie, la zoologie, la psychologie comportementaliste. Le gouvernement et lui n’ont aucun intérêt l’un pour l’autre.
La femme qui avait posé la question précédente reprend la parole : dans ce cas, qu’est-ce que le professeur pense retirer exactement de son étude. Qu’est-ce qu’un dauphin peut apprendre aux humains ? Terrell répond qu’ils essaient de savoir comment son système de sonar fonctionne, ainsi que son langage et comment il arrive à manœuvrer aussi vite. Mais Terrell veut surtout savoir pourquoi le dauphin, après des millions d’années de vie terrestre, a été forcée ou bien a décidé de retourner dans la mer.
Une autre femme demande au professeur Terrell de leur parler de l’aptitude des dauphins à parler l’anglais. Le professeur Terrell a l’air étonné et répond qu’il n’a pas vu le reportage auquel la femme fait allusion, dans lequel un dauphin compte en anglais. Il affirme cependant en souriant de manière crispée que le reportage était truqué… Comme la femme se renfonce dans son siège, déçue, Mahoney, assis juste derrière elle, sourit en coin.
Après la conférence, Terrel s’empresse de quitter les lieux, demandant au directeur de la Fondation Franklin de s’occuper de payer les facteurs. Mais celui-ci veut d’abord en savoir plus sur les nouveaux enregistreurs que Terrel a commandés : à quoi servent-ils ? à enregistrer, selon Terrel, les sons que le dauphin produit, et à mettre au point un système compliqué de réponse en retour. Terrel demande alors s’ils ont dépassé le budget, et le directeur de la Fondation le confirme. Terrel affirme alors qu’ils feront plus attention désormais.
Puis Terrel demande à être conduit en vitesse au port, dans la direction opposée de l’aéroport. Arrivé là-bas, il remercie le directeur de la Fondation Franklin et lui répète de payer les factures, puis comme la voiture repart, il détache les amarres et monte dans la vedette Erewhon II. Il prend des nouvelles d’Alpha, puis de son épouse.
De retour à sa base, Terrell s’indigne : son équipe a laissé Alpha sans surveillance, alors que ses ordres est de ne le faire en aucun cas. Après une hésitation, il rejoint son épouse Margaret, alitée, la jambe bandée, entourée de toute l’équipe. Terrell s’étonne qu’un seul petit accident suffise à ce que tout le monde panique et abandonne son poste. Il chasse alors de la chambre ceux qui n’ont, selon lui, rien à faire là.
Les autres partis, Margaret s’excuse : elle a paniqué, elle avait tellement peur qu’elle a tout oublié, alors que Alpha ne voulait pas lui faire de mal – il voulait seulement qu’elle reste plus longtemps dans l’eau avec lui. Terrell demande si le dauphin était énervé et fait remarquer que c’est la troisième fois de la semaine. Puis Margaret dit à son mari d’aller rejoindre Alpha – tout ira bien pour elle. Terrel se précipite vers le réservoir couvert, et demande aux trois membres de son équipe d’installer un interphone entre le laboratoire et la maison, puis de le laisser.
Terrell gravit alors une rampe circulaire qui mène au-dessus du réservoir où nage le dauphin Alpha, qui vient immédiatement le saluer d’un « bonjour ». Et quand le professeur lui demande si la journée a été fatigante, le dauphin répond que « oui ».
Le lendemain, Mahoney se présente au directeur de la Fondation Franklin comme étant Mahoney, un journaliste souhaitant faire un reportage sur les travaux du professeur Jacob Terrell. Ayant jusqu’ici essuyé un refus catégorique, Mahoney espère une petite faveur de la part de la Fondation et passer outre. Le directeur de la Fondation rappelle que Terrell ne veut pas d’étrangers sur sa base et le « journaliste » s’agace : qu’est-ce que Terrell cherche à cacher ? A-t-il peur qu’on lui vole sa très jolie épouse ? Puis Mahoney remet ce qu’il prétend être le premier jet de son article – ses recherches sur la Fondation Franklin. Que le directeur le lise – il trouvera l’article très intéressant – et qu’il reconsidère son refus ensuite.
Le directeur lit, et demande si Mahoney est un maître-chanteur. Mahoney répond qu’il n’est que quelqu’un de très moyen, doté d’une curiosité au-dessus de la moyenne, ce qui lui permet de se faire facilement des amis, et d’avoir accès à beaucoup de dossiers et de sources variées – il pourrait même raconter des petites choses sur le directeur s’ils en avaient le temps.
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