D-Wars, la guerre des dragons, le film de 2007 Feu rouge cinéma

D-Wars (20017)
Autre titre : Dragon Wars.

Sorti en Corée du Sud le 1er août 2007.
Sorti aux USA le 14 septembre 2007.
Sorti au Japon le 29 novembre 2008.

Sorti en blu-ray américain le 8 janvier 2008 (multi-régions, français et anglais DD True HD 5.1)
Sorti en blu-ray français le 4 juin 2008 (multi-régions ? français, anglais et allemand DD True HD 5.1).

De Hyung-rae Shim (également scénariste) ; avec Jason Behr, Amanda Brooks, Robert Forster, Craig Robinson, Aimee Garcia, Chris Mulkey, John Ales, Elizabeth Peña, Cody Arens.

Pour adultes et adolescents.

Tout le monde croit que le temps des dragons a passé – mais le temps des dragons vient seulement de commencer : tous les cinq cents ans, une jeune femme nait, une femme qui possède un pouvoir de l’esprit qui peut changer un serpent en le plus puissant dragon de tous... Un serpent bon utilisera sa toute-puissante pour protéger l’univers. Un serpent mauvais utilisera sa toute-puissance pour détruire le monde. Ce jour est celui de l’éveil spirituel. Ce jour est celui pour le Destin de se révéler.

De nos jours aux USA. Un hélicoptère survole de jour une banlieue américaine dans laquelle a été tracé le sillon fumant d’un serpent gigantesque. Alors que la police inspecte des épaves de voiture au milieu du sable et de la terre retournée, un amérindien fait une crise de nerf et crie que la terre n’appartient plus aux américains désormais car ils « les » ont réveillés, que la prophétie s’est révélée être vraie, que les américains cachent toutes leurs jolies choses car c’est la Fin, c’est l’avènement de la Bête, toute la ville est damnée !

L’Amérindien est écarté devant des journalistes souriants, par des policiers étonnamment patients et apparemment dépourvus de Tasers, tandis qu’un jeune homme badgé arrive en voiture. Approchant deux inspecteurs de police en costume sombre mais chemises et cravates peu discrètes, le jeune homme se présente comme Ethan Kendrick, de la chaîne CGNN. Le plus âgé lui répond qu’en guise d’explication, il lui conseille de repasser de l’autre côté de la barrière interdisant la scène du crime, car la presse n’y est pas admise.

Kendrick s’apprête à obtempérer, mais se ravise et rallume sa caméra pour filmer les expertes en train de dégager au pinceau une roche étrange. De retour à son bureau, il visionne ses images et réalise qu’il a déjà vu la roche en question – une écaille – alors qu’il n’était encore qu’un enfant, frappé d’un rayon de lumière dorée dans une étrange boutique d’antiquité. Il regarde alors une sorte de broche en or et en jade représentant une sorte de Dragon (ou un têtard ?), et en déduit que ce qui arrive alors a « quelque chose » à voir avec lui. Mais quoi ? C’est la même vieille histoire qu’un certain Jack lui a racontée, quinze ans auparavant, le jour où son père l’emmena dans un entrepôt, avec un panneau sur le mur indiquant que c’était le magasin d’antiquités de Jack. Alors enfant d’une dizaine d’année, le petit Ethan s’émerveillait de tous les objets entassés sur les tables et les étagères, notamment d’un bouddha doré, alors que son père lui rappelait qu’il ne fallait rien toucher.

Au dénommé Jack, le père vante l’imagination curieuse de son petit garçon. Jack déclare alors que la curiosité est un signe assuré d’intelligence. Le père de Ethan veut vendre à Jack un objet qu’il prétend appartenir à sa famille depuis des générations, avec beaucoup de valeur sentimentale ( !) : une dague de style arabe dans son fourreau ouvragé. Jack répond que la valeur de la dague n’est que sentimentale, mais le père de Ethan soutient que l’objet doit sûrement valoir un petit quelque chose. Jack fait la moue et en offre dix dollars. Jack prétend que l’objet a au moins un siècle d’existence et doit avoir au moins 150 dollars. Pendant ce temps, le petit Ethan avance parmi les étagères et soudain, le coffre laqué devant lequel il passe perd son verrou qui claque sur le sol. Le garçon se retourne et le coffre s’ouvre tout seul devant lui, irradiant de serpents de lumière bleue et dégageant une vive lueur dorée. Ethan reste debout sans rien faire d’autre qu’écarquiller les yeux – et il est frappé par un puissant rayon.

De son côté, le père de Ethan insiste lourdement, mais Jack ne l’écoute plus et tourne la tête en direction du bruit, puis porte la main à sa poitrine, et le regard fixe, s’effondre en gémissant. Le père d’Ethan croit alors que demander cent dollars pour sa dague de pacotille c’est trop, mais Jack répond que c’est son cœur. Le père d’Ethan propose alors d’appeler une ambulance, mais Jack refuse : il veut que l’homme aille chercher des herbes médicinales pour lui à une herboristerie au coin de Wilshire et Mariposa – et il donner à l’homme mille dollars pour sa dague.

Le père appelle son fils et le charge de surveiller Jack, promettant d’être de retour de suite – abandonnant le petit garçon au vieux monsieur bizarre ( !), qui se redresse immédiatement le père parti, l’air très en forme et le sourire aux lèvres… Jack frappe une fois dans ses mains, se lève, et déclare qu’il a enfin trouvé Ethan – et s’avance vers le petit garçon en lui demandant s’il réalise ce qu’il vient de voir. Ethan demande si Jack parle de la lumière dans la boite. Jack répond que ce que Ethan a vu, c’est l’écaille de l’Imoogi lui-même – et la lumière, c’était celle du Paradis ! Comme le petit garçon répète incrédule les mots « Paradis » et « Imoogi », Jack lui demande de s’asseoir et lui explique : Imoogi est une créature des légendes coréennes, qui se transforme en Dragon. Pour preuve, le vieil homme ouvre un vieux papier décoré : il y a bien longtemps, vivaient de grands serpents nommés Imoogies. Ils vivaient dans les cieux, avec leurs légions d’adorateurs…

Tous les cinq cents ans, un Imoogi était récompensé pour ses bonnes actions, avec la possibilité de devenir un dragon céleste. Mais pour devenir un dragon céleste, l’Imoogi devait recevoir du Paradis le don du Yuh Yi Joo – c’est le pouvoir du Yuh Yi Joo qui donne le pouvoir à l’Imoogi de se transformer en dragon. Seulement, parmi tous les grands serpents, il y en avait un malfaisant, Buraki, qui convoitait le Yuh Yi Joo, et ses adorateurs complotaient pour s’en emparer. Le Paradis ne pouvait le permettre. Il fut donc décidé de cacher le Yuh Yi Joo sur la Terre.

La Corée, en l’an 1507. Deux paysans voient une étrange étoile filante bleue tomber dans la forêt… Tout ce que le Paradis pouvait faire, c’était d’envoyer sur la Terre ses deux meilleurs guerriers, Haram, un petit enfant, et son maître Bochun, un vieillard à la longue barbe blanche, pour protéger le Yuh Yi Joo. Malheureusement, Buraki le malfaisant savait aussi où trouver le Yuh Yi juh.

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