Doc Savage arrive ! le film de 1975 Feu rouge cinéma

Doc Savage : Man Of Bronze (1975)

Sorti aux USA en juin 1975.
Sorti en Angleterre le 13 juillet 1975.
Sorti en France le 27 août 1975.
Sorti en blu-ray américain le 1er novembre 2016 (multi-régions, image apparemment bonne, anglais sous-titré anglais seulement - plus de détails sur les côtés que le DVD, une petite bande d'image en moins en bas.

De Michael Anderson ; sur un scénario de Joe Morheim et George Pal ; d'après le roman The Man of Bronze: A Doc Savage Adventure de 1933 de Lester Dent ; avec Ron Ely, Paul Gleason, William Lucking, Michael Miller, Eldon Quick, Darrell Zwerling, Paul Wexler, Janice Heiden, Robyn Hilton, Pamela Hensley, Bob Corso, Carlos Rivas, Chuy Franco, Alberto Morin, Victor Millan, Jorge Cervera Jr., Freddie Roberto, Michael Berryman.

Pour adultes et adolescents.

Le cercle de l’arctique, 1936. Un drapeau américain approche rapidement au-dessus d’une crête enneigée, dans un vrombissement de moteur à essence. Le drapeau surmonte en effet une motoneige qui vient se ranger au bas d’un grand igloo. Sur l’avant de la motoneige est gravé un logo au nom de Doc Savage. Doc Savage, car c’est lui, coupe le contact de la motoneige, se relève du siège et rabat sa capuche fourrée, puis retire ses lunettes de soleil. Grand, blond, athlétique et l’air satisfait, Savage décharge un grand sac marin de la motoneige, appuie de la paume de la main en un point de l’igloo. Alors la glace se fissure, un pan de mur s’écroule, révélant les ventaux d’une porte de métal qui s’écarte sur son passage.

Savage entre dans l’igloo, dont l’entrée est décorée à l’intérieur d’une pancarte indiquant « Forteresse de solitude ». Il jette alors négligemment son sac marin sur le côté de l’entrée, tandis que la forteresse de solitude se révèle être un vaste salon circulaire confortablement meublé. Comme les portes se referment, un feu s’allume tout aussi automatiquement au centre de la pièce et tranquillement, Savage retire son manteau de fourrure, et va s’installer dans le fauteuil à côté du feu pour lire le premier livre épais d’une haute pile à son côté.

La forteresse de solitude est en effet le lieu où Savage se retire de temps en temps de l’agitation du monde pour se concentrer et étendre encore davantage ses vastes connaissances, étudier l’astronomie à l’aide du télescope installé sous une meurtrière de l’igloo – les planètes, les étoiles, l’univers ; ou bien encore travailler sur ses inventions qui peut-être un jour seront utiles à l’Humanité – Savage ayant installé un atelier dans une autre partie du salon… Et de pêcher un gros poisson à l’aide d’un étrange trépied lance-fusée dont la cloche se met à sonner après le décollage et la remontée du poisson hors du trou dans la glace.

Doc Savage peut non seulement faire confiance à son cerveau, mais également à un groupe de cinq hommes : l’avocat et brigadier « Ham » Brooks, gringalet et moustachu ; Le lieutenant-colonel « Monk » Mayfair, le chimiste gras, rougeau et aux grands favoris roux, un petit cochon – Habeas Corpus – cochon pas rassuré sous le bras tandis qu’il dose à vue un mélange chimique fumant. Le troisième membre du groupe est l’ingénieur-colonel « Renny », John Renwick, constructeurs de ponts suspendus et de gratte-ciels ; le quatrième est « Johnny », William Harper Littlejone, un autre gringalet binocleux, archéologue et géologue ; et pour compléter le quintet, « Long Tom » alias Thomas J. Roberts, électricien et major. Mais revenons à Savage : l’athlète médite à présent en tailleur dans la neige et sans bleuir alors qu’il ne porte qu’une serviette autour de la taille. Soudain, il se lève et retourne dans l’igloo, non pas parce qu’il s’est gelé quelque chose, mais parce que…

La ville de New-York, toute illuminée la nuit. Un taxi jaune passe sans s’arrêter devant la devanture d’une agence de vente de ticket de spectacles sur Broadway. Un couple est justement en train de consulter les affiches tandis qu’un ivrogne passe, traversant la rue en titubant. Le couple s’en va avec le sourire… Au même instant, un indien d’amérique du sud en pagne escalade la façade d’un grand immeuble de briques, sans que personne ne l’ait remarqué. Le bout de ses doigts est peint en rouge et il porte sur la poitrine un tatouage de serpent vert. Il est armé non seulement d’un poignard mais également d’un fusil à lunettes moins traditionnel – et se hisse au sommet d’une corniche.

De là, il scrute la ville, et repère la baie vitrée illuminée d’un appartement luxueux où l’on dîne, appartement situé à l’angle d’un autre gratte-ciel, orné d’une tête d’aigle en guise de gargouille. L’indien sort alors son fusil à lunettes et le pointe en direction de l’appartement, et dans son viseur apparait d’abord le visage de « Ham » Brooks, l’avocat de Savage ; puis Monk le chimiste et son cochon. L’indien baisse alors son fusil et attend. Dans l’appartement, décoré d’objets archéologiques, les portes de l’ascenseur art-déco s’ouvrent, et c’est Savage, en tenue de ville, qui en sort, deux valises et son pardessus à la main. Les cinq hommes de son groupe, qui attendaient dans le salon, se lèvent et l’un d’eux le salut. Savage avance, pose ses valises et déclare que quelque chose ne va pas – et il demande aux autres ce que c’est.

Renny s’étonne : comment Diable Savage l’a-t-il su ? Savage répond qu’il a intercepté une onde mentale et est revenu aussi vite qu’il le pouvait. Alors Ham, l’avocat, s’avance, gêné, et comme à dire que c’est en rapport avec le père de Savage. Il est décédé la semaine dernière, en Amérique du Sud, dans un petit pays, la république d’Hidalgo. Il aurait apparemment contracté une maladie tropicale rare. Sans un mot, Savage va s’appuyer à la cheminée. Alors l’indien pointe à nouveau son fusil, sur la nuque de Savage, mais comme Ham reprend son histoire, il se place sans le savoir entre la nuque de Savage et le tireur : le père de Savage a envoyé une enveloppe juste avant de mourir, dont le contenu ne devait être lu que par Savage. Ham a donc enfermé l’enveloppe dans le coffre-fort de Savage.

Savage regarde la pendule du salon, qui indique minuit moins vingt. Puis il regarde sa montre, et change l’heure des minutes, et l’aiguille des minutes de la pendule du salon se synchronise avec celle du bracelet-montre de Savage. Savage change encore plusieurs fois l’heure des minutes – et le devant de la pendule s’ouvre avec un déclic, révélant l’intérieur d’un coffre-fort. Comme Savage marche alors vers la pendule, l’indien tente à nouveau d’ajuster son tir. Comme Savage est face au coffre-fort, de profil, immobile – l’indien tire. La baie vitrée est percée, mais Savage est indemne. Il referme le coffre et se précipite à un commutateur pour éteindre les lumières, tandis que tous les autres s’abritent et que le cochon gémit fortement. L’indien fait alors feu plusieurs fois, en direction cette fois des membres du groupe de Savage. Puis il tente de redescendre de son promontoire.

Alors les hommes de Savage n’entendent plus de tir, et chacun sort de sa cachette et Savage lui, va retirer à mains nues une balle du mur : elle provient d’un fusil à éléphant. Puis il se rend dans la tête d’aigle et pointe par l’œil de bœuf, qui fait également l’œil de l’aigle, un dispositif lui permettant de détecter les ondes de chaleur du fusil de l’indien encore chaud – et trouve l’immeuble d’où est en train de descendre l’assassin. En conséquence, tout le monde descend au garage et dans l’ascenseur, Johnny l’archéologue se félicite que Savage ait fait installer des vitres réfléchissantes : elles décalaient l’image du salon de cinq pouces vers la gauche, ce qui a fait rater d’autant tous les tirs de l’assassin.

Doc Savage arrive ! le film de 1975

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