My Adventures With Superman, la série animée de 2023Feu rouge télévisionRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

My Adventures With Superman (2023)
Traduction du titre anglais : mes aventures avec Surhomme.

Toxique woke psychopathe schizophrène : vise à imprimer et normaliser chez le spectateur des comportements toxiques facilitant les viols et la violence sous toutes les formes en particulier sexuelle, les conduites à risque et une incapacité totale à identifier un problème y compris de survie et y remédier. Protégez-vous et protégez les enfants.

Une saison animée de 6 épisodes de 22 minutes chaque.

Diffusé aux USA à partir du 7 juillet 2023 (annoncé le 6 juillet) sur ADULT SWIM US, du 8 juillet 2023 (annoncé le 7 juillet) sur HBO MAX US (deux épisodes, puis un par semaine ?).

De Jake Wyatt, d’après la bande dessinée Superman de Jerry Siegel dessinée par Joe Shuster, avec les voix de Jack Quaid, Alice Lee, Ishmel Sahid.

Pour adultes.

(superhéros, fantasy toxique woke psychopathe schizophrène) Le soleil brille dans un ciel bleu d’une campagne verdoyante. Sur la route, un panneau vert liseré de blanc affiche que Smallville n’est plus qu’à quatre miles, Baker à 52 et Metropolis à 198. Nous sommes à deux pas d’une ferme, avec sa grange rouge, un pick-up bleu garé devant une maison blanche devant un grand arbre feuillu, un tracteur garé derrière la remise et un champ de blé haut et doré.

Dans les branches de l’arbre, un cerf-volant rouge est coincé, et au bas de l’arbre, un jeune garçon à grosses lunettes, aux cheveux noirs et au jersey blanc à manches rouges le fixe en faisant la moue. Va-t-il y mettre le feu et embraser l’arbre tout entier avec sa vision laser ou… ? Non, il tente plutôt de sauter plusieurs fois en l’air sans avoir aucune chance de saisir la queue du cert-volant, décorée de trois losanges bleus alternés de deux jaunes. Au moins, il aura fait de l’exercice et se bousillera peut-être un genou en retombant ?

Puis il semble se décider, gratte d’un pied la terre comme un petit poulain sur le point de charger, tend ses bras en l’air, et reste au sol. On se demande vraiment à quoi il s’attendait, en fait.

Soudain il se retourne : arrive une voiture (à essence) qui file à vive allure sur la route juste à côté, dont on n’entend le vrombissement qu’après que le gamin se soit retourné, et encore. La voiture roule apparemment sur une route à deux voies, mais elles ne sont pas indiquées au sol, simplement elle roule à contre-sens du grand panneau qui indique les distances au bord de la route à la hauteur de la ferme.

Le garçon instantanément se retrouve au bord de la route, sur la même ligne parallèle à la route que le panneau. Il était pourtant au bas de l’arbre sous le cerf-volant, et l’arbre qui est très gros ne pousse pas sur la route ni même au bord. Et pourtant, ce garçon n’a ni marché le temps que la voiture approche en vrombissant au loin, ni couru alors que la voiture déboulait, histoire de maximiser ses chances d’être écrasée en cas de perte de contrôle du véhicule par son chauffeur, ou d’un écart volontaire.

Et comme ce garçon semble brillamment raisonner, il estime que le chauffeur l’entendra et le verra parfaitement en agitant les bras et en criant : « vous devez ralentir, vous roulez trop vite ! ». Étonnamment, il n’ajoute pas que le chauffeur doit se convertir à la voiture électrique pour cause de réchauffement climatique et en conséquence mourir de soif et d’ennui dans le désert parce que l’autonomie est trop faible, et qu’il n’y a ni borne de recharge ni de relais 5G pour lui permettre de regarder HBO ou pas pire, Netflix.

Mais d’un autre côté, ce garçon n’ignore pas l’énorme crevasse dans l’asphalte de la route, à peu près à la hauteur de sa ferme, qui apparaît subitement alors que nous n’avons rien vu avant que la voiture arrive : c’est magique et personne ne pense jamais à reboucher, à moins que ce soit les occupants de la ferme qui aient creusé le trou pour faire partir les usagers en tonneau et piller leurs affaires tandis qu’ils nouriront leurs cochons avec les cadavres et revendront le métal de la carcasse : la sinécure que cela peut-être d’habiter à la campagne…

Contre toute attente, le chauffard est une chauffarde, qui a bien mis sa ceinture ainsi que celle du bébé à l’arrière, mais conduit sans regarder en avant pour agiter un biberon sous le nez du bambin, histoire de le faire pleurer davantage. Elle lui dit « je sais, donne-moi encore quelques minutes et nous serons rentrés chez nous… », suivant une logique à peu près aussi brillante que celle du garçon à lunettes. Sans doute ont-ils grandit en regardant les mêmle dessins animés, séries et films débiles, biologiquement, socialement et physiquement improbables en streaming ?

A peine a-t-elle prononcé ces mots qu’un des pneus (un seul ?) s’enfonce presque entier dans la crevasse, ce qui n’arrête pas la voiture et ne fait même pas éclater le pneu, ce qui est physiquement curieux : la voiture aurait dû immédiatement partir en tonneaux ou se retourner et glisser. La mère de famille se contente d’apparemment lâcher son volant et crier.

Soudain, la route, qui n’était immédiatement bordée que de prés dans les plans précédents, et à perte de vue — est soudain jalonnés de très près d’arbres aux troncs bien épais. Tandis que l’impact (ou pas) semble avoir lieu hors d’écran, je suppose d’abord pour des raisons budgétaires, le garçon à lunettes se met à sprinter pendant de longues secondes, tandis que le ciel s’obscurcit, alors il allume ses yeux un peu comme des phares. Et là, tout le monde se dit, cette fois il va la faire rôtir à point, cette mère indigne et son bébé qui fait chier au volant. Plus il fera exploser le réservoir à essence et la planète sera sauvée du réchauffement climatique.

Mais non, même pas : il se zappe lui-même sur une musique informe censée selon l’AI forcer notre enthousiasme, pour agripper l’arrière de la voiture, ce qui physiquement – à supposer que le garçon ait à la fois une prise, la supervitesse et la superfort, faire partir en tonneaux arrières le véhicule qui semble encore lancé à pleine vitesse… sur la route ? sur de l’herbe poussant sur un terrain parfaitement égal et aussi solide qu’une route ?

Apparemment, c’est de la route car notre garçon freine des talons de ses baskets super-résistante sur de la terre, ne déclenchant qu’un tout petit volute de poussière, aucune projection de cailloux ou de brins d’herbes. Sans doute ces fermiers font bien garde de bien nettoyer les sols tout autour de leurs fermes ?

La conductrice continue de crier sans toucher à son volant tandis qu’un tronc d’arbre semble foncer dans sa direction. Quels chauffards ces arbres ! on devrait leur retirer un point de temps en temps et leur faire payer un stage pour qu’ils puissent recommencer le plus vite possible.

De manière toujours incroyable, la voiture ralentit petit à petit jusqu’à s’arrêter devant l’arbre. Si la conductrice a apparemment reposé ses mains sur le volant – nous ne l’avons pas vue faire, elle n’a pas retiré ses pieds des pédales, ni coupé le contact et pourtant quand le gamin retire ses propres quenottes de l’arrière de la voiture parfaitement intact, nous n’entendons plus le moteur — l’avons-nous jamais entendu quand la voiture allait droit sur l’arbre ? — et les roues ne tournent plus — ont-elles jamais tourné au même moment ?

Sans un mot pour la mère et son bambin, qui apparemment se sont évanouis dans les airs, le garçon à lunettes repart tranquillement en marchant jusque devant sa maison, et sans se soucier des témoins – la voiture n’est jamais repartie, elle n’a fait aucune manœuvre, les oiseaux chantent sans qu’aucun moteur ne vrombisse — le garçon s’envole d’un bond jusqu’à la branche qui retenait son cerf-volant et s’en empare en souriant.

Puis il semble surpris de léviter dans les airs, alors qu’il n’avait pas été surpris de rattraper instantanément une voiture sortie de route, de l’arrêter simplement en lui collant ses doigts l’arrière-train, pas plus que la conductrice n’avait été surprise à se retrouver avec un gamin dans le rétroviseur en train de se frotter à son coffre. Et pourtant, s’il devait y avoir une explication à son accident, c’en était une toute trouvée : un binoclard a sauté sur l’arrière de son véhicule et lui a fait perdre tout contrôle ! Adieu la ferme et ses terres, bonjour la BMW et les vacances sur la côte mexicaine, sans compter l’occasion de revendre le bébé !

Le garçon à lunettes fait semblant d’être surpris : il doit tourner une vidéo pour un réseau social et n’est pas encore bon acteur. D’un coup, son cerf-volant disparaît et il s’en fiche complètement, il le laissera pendre à la première ligne électrique haute tension sur le chemin sans doute pour que son vieux papa s’occupe de le décrocher. Ou peut-être un autre gamin de son âge ?

Il s’envole comme une flèche pour pousser des cris de petite fille et cabrioler dans le couchant nuageux – d’un coup, alors que le soleil était haut dans le ciel il y a moins d’une minute. Il repart en flèche survolant les exploitations agricoles et sans craindre de vomir ou de destabiliser son oreille internet ou d’attraper un tournis pouvant le faire s’évanouir, il n’arrête pas de faire des vrilles, sans se préoccuper d’entrer en collision avec un petit avion ou une bande d’oiseaux. D’ailleurs c’est bien simple : à la campagne, les animaux et les insectes, ça n’existe pas.

Deux derniers plans pour la route : le garçon en extase regarde dans la direction de la caméra, éclairé sur le côté alors qu’il a le disque solaire complet derrière la tête. Puis il contemple d’en haut a ferme avec l’arbre devant la maison qui se retrouve devant la grange, la route censée être à proximité immédiate visible nulle part et j’en passe — sans oublier qu’il avait seulement l’air d’avancer en continue au-dessus des champs : en fait il faisait du sur-place.

Alors le garçon — qui n’a toujours pas eu l’idée de remettre les pieds sur terre, dès fois que ses batteries aient une limite d’autonomie ou que l’absence de gravité et la propulsion par pets puissent toucher à leurs fins et une chute spectaculaire s’en suivre — se pose plutôt les questions les plus évidentes en ce genre de circonstances : « comment je fais ça ? » et « qui suis-je ? ». Mais pas « est-ce que je rêve ? » et « Qu’est-ce qu’il y avait dans ces cookies que ce gentil monsieur m’a offert avant de m’emmener chez lui ? »

De toute façon, la production s’en fiche de nous donner des réponses — pas le budget — et nous nous retrouvons (beaucoup) plus tard apparemment à Métropolis où le garçon à lunettes est devenu grand et se réveille en tee-shirt rose avec un jeune noir dans un appartement, et casse tout ce qu’il touche, parce qu’il ne maîtrise apparemment pas sa force, ce qui risque d’être un problème si un jour la production se montre capable d’animer deux personnages dont les mains (ou autre chose) se touchent et font des trucs un peu hu-mains sans qu’il leur pousse des doigts supplémentaires.

Le garçon a beau avoir grandi, mais nous ignorons toujours son nom — typique des films et séries en streaming des années 2020, le spectateur n’a qu’à regarder les sous-titres ou la bulle-information pendant la diffusion, et la reprise de la projection comptera pour une vue de plus. Mais il sort apparemment pour faire un jogging vu sa tenue, en répétant à haute voix claire et intelligible sans doute à l’attention de tous les passants — invisibles, faute de budget — qu’il peut y arriver et être un homme ordinaire durant un jour ordinaire et cacher ses pouvoir, à partir de… maintenant.

My Adventures With Superman, la série animée de 2023

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