Les Daleks envahissent la Terre, le film de 1966Feu orange cinéma

Daleks' Invasion Earth 2150 A.D. (1966)
Traduction du titre original : L’invasion des Daleks de la Terre 2150 après J.C.

Sorti en Angleterre le 5 août 1966,
Sorti en France le 20 octobre 1967.
Sorti en blu-ray américain le 8 septembre 2020,
Sorti en blu-ray 4K anglais le 18 juillet 2022,
Sorti en blu-ray français le 20 juillet 2022, allemand le 21 juillet 2022.

De Gordon Flemyng, sur un scénario de Milton Subotsky (également producteur), d’après le serial Doctor Who: The Dalek Invasion of Earth 1964 de Terry Nation, avec Peter Cushing, Bernard Cribbins, Ray Brooks, Jill Curzon, Roberta Tovey, Andrew Keir.

Pour adultes.

La toccata et fugue en Ré mineur au piano. Un bonhomme attend la nuit dans sa voiture anglaise avec le volant à droite pour rouler à gauche. Ayant l’air de s’emm.rder autant que nous, il sort une cigarette qu’il coince entre ses lèvres. Il se retourne pour observer ce qui ressemble à un policier en train d’essayer la pognée d’une porte à chapiteau du trottoir d’en face, apparemment une agence immobilière. Puis comme le policier n’a pas réussi à y entrer, il passe à la boutique suivante, une agence de voyage, s’arrête pour lécher la vitrine, tandis que le bonhomme dans sa voiture se baisse précipitamment pour ne pas être vu. Le policier lui aussi s’ennuie ferme et s’arrête devant chaque photo d’horizon lointain avant de garder fixement la jolie vahiné qui sourit, et se sentant bien seul s’immobilise bien collé à la vitrine. Le bonhomme du début se relève, puis sort précipitamment de sa voiture : peut-être se sent-il bien seul lui aussi ?

Le bonhomme commence par matraquer le policier. Puis la bijouterie à deux pas explose et les sonnettes d’alarme retentissent. Deux cambrioleurs sortent et grimpent dans la voiture du bonhomme du début. Le policier, qui aurait pu repérer le guetteur dès son arrivée, se relève et sort son smartphone son sifflet, et siffle. Puis court après la voiture qui a démarré en trombe ; il ne tient pas longtemps, mais, quelle chance ! il aperçoit une cabine téléphonique de la police adossée à une façade dans la rue voisine.

Et comme notre bon docteur ne ferme jamais sa porte à clé, le policier se retrouve à l’intérieur du TARDIS, tancé du regard par un vieux en tweed, et faisant se retourner les deux jeunes filles mineures que le vieux a enlevé pour les impressionner tandis qu’apeurées par le danger elles ne sauront pas lui refuser la partie de Tric-Trac de l’enfer qu’il compte leur réserver.

Le policier tourne de l’œil et s’écroule à l’intérieur du TARDIS: il n’avait vraiment pas vu de jeunes filles depuis très longtemps. Le bon Docteur — mais qui, déjà ? — déclare que le policier a dû ouvrir la porte au moment même où il la démagnétisait. La plus âgée des jeunes filles palpe le policier et découvre une terrible bosse, qui selon le Docteur, guérira facilement une fois les ardeurs du policier refroidies par un peu d’air frais. Puis le docteur décide de voir ce qui se passe dehors, mais au lieu de sortir, il tourne une molette sous un écran de télévision en carton et buvard, et apparemment, il a placé une caméra pile en face de la bijouterie qui a explosé. Il éteint le prétendu tube cathodique en tournant la molette de l’autre côté, et déclare que le policier devra finalement partir avec eux soigner sa bosse.

Dehors, un bon samaritain veut avertir la police en entrant à son tour dans la cabine téléphonique du Docteur, mais il distrait par un passant qui lui demandait ce qui se passait : un autre vol par effraction. Quand le bon samaritain se retourne, la cabine téléphonique a disparu.

Le policier revient à lui dans l’espèce de laboratoire où les deux jeunes filles le regardent toujours comme une bête curieuse. Réalisant qu’il devait faire arrêter des cambrioleurs, il demande à téléphoner, mais le docteur lui demande de dire son nom. Le policier se présente comme Tom Campbell, Constable spécial de la Division K. Et le docteur de lui demander la date du jour. D’abord étonné, Campbell croit que le docteur veut s’avoir s’il a toute sa tête et répond le 31 mars. Et s’il pouvait utiliser leur téléphone à présent… La plus jeune fille, qui appelle le Docteur « grand-père », prévient qu’ils sont arrivés. Le docteur déclare alors que Campbell ne peut pas utiliser leur téléphone, car il n’en a pas (NDT : menteur). Et même s’ils en avaient un, téléphoner ne lui ferait rien de bon (NDT : menteur deux fois). Pas en 2150 après Jésus Christ.

Puis le Docteur fait les présentation : il est docteur Qui, la grande brune c’est sa nièce Louise, et la plus jeune blonde, c’est sa petite-fille Susan. Et le laboratoire, c’est sa machine à (explorer le) Temps et (l’) Espace, TARDIS. Elle est capable de les transporter à n’importe quelle époque de n’importe quelle planète dans n’importe quel univers.

Ragaillardi, Campbell essaie de raisonner le docteur : ils semblent ne pas se rendre compte de la gravité criminelle de la situation, et il devrait les dénoncer pour cela. Et répétant « En l’an 2150… » il sort de la cabine pour se retrouver parmi les décombres de la rue du Londres du futur, suivi du Docteur qui met une écharpe bleu (sans doute un dispositif anti-radiation et pollution biochimique), tandis que les deux jeunes filles sortent comme si de rien n’était, mais avec leur veste quand même. Susan a cependant gardé sa mini-jupe, tellement plus pratique pour escalader les décombres encore fumants. Susan se demande pourquoi la ville est déserte – pas de machines, pas de voix, tandis que le bon Docteur emmène Louise « faire des recherches » dans un endroit plus discret : car se séparer et laisser les petites filles en arrière est l’une des premières règles d’exploration spatio-temporel du Docteur Qui, la seconde règle étant d’inspirer à pleins poumons pour vérifier si l’air dehors est hautement toxique ou seulement un peu.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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