La quatrième dimension, la série de 1959 Feu orange télévision

The Twilight Zone S01E26: Execution (1960)

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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)

Diffusé aux USA le 1er avril 1960 sur CBS US.
Diffusé en France le 2 mars 1991 sur TF1 FR.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).

De Rod Sterling (également scénariste) ; d'après une histoire de G. C. Johnson ; réalisé par David Orrick McDearmon ; avec Albert Salmi, Russel Johnson.

Pour adultes et adolescents.

Novembre 1880 dans l'état du Névada. Un homme blond mal rasé et mal peigné aux poignets liés est conduit à cheval jusqu’à un arbre mort à la branche duquel pend un nœud coulant : c’est un lieu commun en matière de distraction plutôt sinistre en société connu sous le nom de Fête de la Cravate. L’invité de déshonneur est un vacher du nom de Joe Caswell, à quelques instants de la corde et d’une courte danse à quelques pieds au-dessus du sol, suivi de l’éternité ténébreuse réservée à tous les méchants hommes. Monsieur Joe Caswell, qui, lorsque le Seigneur faisait passer une conscience et un cœur rempli d’égard envers les autres hommes – devait être sorti prendre une bière et a raté la distribution. Monsieur Joe Caswell, dans un dernier moment de paix dans une vie de violence.

Parmi la petite troupe qui accompagne Caswell à la potence, un prêtre descend de son cheval. Mais comme le révérend va pour ouvrir sa bible au bas de son cheval, Caswell déclare qu’il n’a pas besoin de sermon. Choqué, le révérend lui demande si Caswell s’intéresse à son âme immortelle. Caswell rétorque cyniquement que c’est son cou mortel qui l’intéresse à cet instant. Puis haussant le ton pour s’adresser aux trois témoins de son exécution, il remarque que ce sera un plaisir pour eux de voir son cou prochainement étiré de deux pieds. Et de conclure qu’étant donné que la Bible du révérend n’aidera en rien, autant que le révérend soit bref et qu’ils en finissent. Le prêtre se retourne vers son voisin, le juge, lui passant la parole.

Le juge demande à Caswell s’il a encore quelque chose à dire, vu que c’est son droit. Caswell répond que puisque si c’est droit, il déclare que le jeune gars à qui il a collé un trou dedans avait trop de bouche et pas assez de cervelle ; Caswell l’inviterait à sortir se battre en duel à nouveau dès le lendemain si tout était à refaire. Alors le troisième témoin, resté à cheval un peu plus loin répond que Caswell a abattu son fils en lui tirant une balle dans le dos, et cela est à un bon mile en rase-campagne d’une invitation à se battre en duel – et si c’est tout ce que Caswell a à dire, voilà ce que lui a à ajouter : il aimerait que l’exécution prenne un bon moment ; il aimerait que Caswell ressente le moindre détail de son agonie ; et le plus il donnera de coups de pieds, le plus le père de sa victime estimera qu’il y a de la Justice dans le monde. Caswell rétorque alors qu’en ce cas, il dansera la gigue pour lui, qu’il appelle alors Papi – Caswell dansera la gigue comme une marionnette.

Puis le meurtrier toise le juge et demande s’il ne serait pas temps d’en finir. Mais apparemment non, puisque le juge répond à Caswell qu’il peut lui dire cela : Caswell est une méchante personne ; il est une maladie ; et le pendre est un service rendu à l’Humanité. Puis il ordonne l’exécution. Alors l’un des bourreaux claque sur la croupe du cheval de Caswell, qui hennit et part au galop, laissant Caswell pendre au bout de sa corde. Mais d’un coup, la silhouette du meurtrier s’efface… et il n’y a plus que le nœud coulant qui oscille au bout de la branche, vide – sous les yeux effarés du prêtre et du juge, et du père de la victime. Le prêtre en appelle à son dieu, tandis que le juge s’interroge : qu’est-il arrivé à Caswell ?

Caswell, quant à lui, se réveille, frissonnant, sur un canapé, dans un lieu dont il ignore tout, avec un homme distingué en costume cravate penché au-dessus de Caswell qui lui conseille de se détendre et lui affirme que tout va bien se passer pour le meurtrier – l’inconnu lui expliquera ce qui est arrivé. Et comme Caswell demande d’une voix rauque où il se trouve, l’inconnu lui répond en souriant que Caswell est très loin, très loin de chez lui – l’appelant « mon vieil ami ». Comme Caswell insiste, l’inconnu finit par répondre qu’ils sont à New-York City, quatre-vingts années après le dernier moment dont Caswell peut se souvenir.

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La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

La Quatrième dimension S01E26: Exécution (1960)

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On l'appelle Jeeg Robot, le film de 2016 Feu orange cinéma

Lo chiamavano Jeeg Robot (2016)

Sorti en Italie le 25 février 2016.
Sorti annoncée en France pour le 12 avril 2017.

De Gabriele Mainetti ; sur un scénario de Nicola Guaglianone et Menotti ; adapté du dessin animé japonais Steel Jeeg (1975, Kôtetsu jîgu) ; avec Claudio Santamaria, Luca Marinelli, Ilenia Pastorelli, Stefano Ambrogi, Maurizio Tesei, Francesco Formichetti, Daniele Trombetti, Joel Sy, Gianluca Di Gennaro, Salvatore Esposito, Antonia Truppo, Juana Jimenez, Tommaso Di Carlo, Giampaolo Crescenzio.

Pour adultes.

(presse) Poursuivi par la police dans les rues de Rome, Enzo plonge dans les eaux du Tibre et entre en contact avec une substance radioactive qui le contamine. Il réalise bientôt qu'il possède des pouvoirs surnaturels : une force et une capacité de régénération surhumaines qu'il décide de mettre au service de ses activités criminelles.

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L'histoire sans fin, le film de 1984 Feu orange cinéma

Die unendliche Geschichte (1984)
Titre anglais : The Never Ending Story.

Sorti en Allemagne le 6 avril 1984.
Sorti aux USA le 20 juillet 1984.
Sorti en France le 21 novembre 1984.
Sorti en Angleterre le 4 avril 1985.

De Wolfgang Petersen (également scénariste) ; sur un scénario de Herman Weigel et Robert Easton ; d'après le roman de Michael Ende ; avec Barret Oliver, Tami Stronach, Noah Hathaway, Alan Oppenheimer, Thomas Hill, Gerald McRaney.

Pour adultes et adolescents.

Un jeune garçon, Bastien, se réveille dans son lit et se met immédiatement à lire un livre de Fantasy illustré. Au petit-déjeuner, seul dans la cuisine avec son père, Bastien avoue à ce dernier qu’il a encore fait un rêve avec sa mère dedans. Le père soupire et répond que la mort de la mère de Bastien ne doit pas lui servir d’excuse pour échapper à ses responsabilités. Bastien l’admet.

Puis le père de Bastien en profite pour changer de sujet, toujours dans l’idée de culpabiliser davantage son fils : selon le professeur de Mathématiques, Bastien dessine des chevaux sur son cahier. Bastien corrige : des licornes, pas des chevaux.

Le père de Bastien ne sait pas ce que sont les licornes ; il ajoute donc aux accusations que Bastien n’avait pas rendu un devoir et n’avait pas essayé d’entrer dans l’équipe de natation (le père de Bastien estimant sans doute qu’attraper toutes sortes de maladies de peau et se voir forcer de se dénuder devant des voyeurs renforce l’amour-propre d’un enfant).

Comme Bastien ne répond rien, le père de Bastien ne lâche pas l’affaire : Bastien prétend adorer les chevaux mais il refuse de participer au club d’équitation (donc le père traite son fils de menteur) parce que Bastien prétend avoir peur de monter sur un cheval (pourquoi Bastien aurait-il peur de finir paraplégique ou de finir la nuque brisée comme tant d’écuyers, on se le demande ?). Et le père de conclure que Bastien est assez grand pour comprendre qu’il doit arrêter de vivre dans les nuages et qu’il faut commencer à avoir les pieds sur terre (en mentant sur la réalité du monde qui nous entoure comme son père).

Bastien répond qu’il est d’accord, son père enfonce le clou : Bastien ne doit plus rêver éveiller. Et l’homme conclue très fier qu’ils viennent d’avoir ensemble une conversation utile (où il a fait les questions et les réponses) comme ils devraient en avoir plus souvent. Le père souhaite une bonne journée à son fils et l’accuse avant de partir d’être toujours en retard.

Parti à pieds pour l’école, Bastien n’a pas fait deux pas dans la rue qu’il est coincé par trois camarades qui ont pris l’habitude de le racketter à chaque fois qu’il va à l’école. Bastien prend la fuite et est poursuivi par la racaille dans l’indifférence générale des adultes qui passent tout autour. Bastien est rattrapé, fouillé et mis à la poubelle.

Bastien sort de la poubelle, sort de l’impasse et se retrouve face aux trois racailles qui l’attendaient pour recommencer. Cette fois Bastien court se réfugier dans une librairie dont le patron, sans le voir, lui dit de sortir, parce qu’il n’aime pas les enfants. Bastien essaie d’expliquer ce qui lui arrive, mais le patron de la libraire répond qu’ici il ne vend pas de jeu vidéo mais des livres. Bastien rétorque qu’il connait bien les livres, dit qu’il en a 186 et pas des bandes dessinées : il commence d’ailleurs à citer les titres : l'île au trésor, le dernier des Mohicans, le Magicien d'Oz, Vingt Mille lieues sous les mers, Le Seigneur des Anneaux, Tarzan...

Du coup le libraire demande enfin à Bastien pourquoi il cherchait à se cacher et pourquoi (ce qui était tout de même la première question à poser quand on sait le genre de chose qui arrive aux enfants seuls de nos jours). Comme Bastien explique que des garçons de l’école voulait le mettre dans une poubelle, le libraire demande à Bastien pourquoi il ne leur a pas donné de coup de poing sur le nez. Bastien (qui aurait pu répondre que ce coup est potentiellement mortel et qu’il ne voulait pas aller en prison, à l’asile ou en maison de redressement, ou encore qu’il n’est pas recommandé d’attaquer de front et au contact quand l’adversaire est plus nombreux et mieux armé et qu’il n’a pas l’habitude d’emmener une arme lourde pour se rendre à l’école) répond qu’il ne sait pas, puis demande au libraire quel livre ce dernier lit.

Le libraire répond qu’il lit un livre pas comme les autres. Les autres livres sont sans danger : on se prend Tarzan, Robinson Crusoé pendant qu’on les lit, puis on redevient soi-même. Les histoires que Bastien lit sont sans danger car il peut s’en échapper en refermant le livre. Bastien en déduit que le livre en question est dangereux car on ne peut pas s’en échapper. Le téléphone sonne, le libraire s’en va répondre, cachant le livre sous un journal – devant Bastien, qui vole le livre intitulé L’histoire sans fin, laissant derrière lui un mot sur le carnet du libraire : qu’il ne s’inquiète pas, Bastien lui ramènera son livre. Le libraire sourit alors, visiblement très satisfait d’avoir trouvé un moyen de kidnapper Bastien.

Bastien arrive évidemment en retard à l’école. Il court dans le couloir vide, puis arrivé devant la porte de sa classe, il hésite, et jette d’abord un coup d’œil par la vitre : c’est un contrôle de Mathématiques. Bastien va alors voler la clé du vaste grenier de l’école pour aller s’y cacher. Le grenier est très poussiéreux mais illuminé par le soleil. Bastien tire un matelas de gymnastique, s’assied dessus et commence à lire l’Histoire sans fin...

Et dans le monde de l’Histoire sans fin, plusieurs créatures s’affolent tandis qu’approche un géant de pierre faisant rouler devant lui une meule qui écrase tout sur son passage. Le géant de pierre s’arrête juste avant d’écraser les créatures, et leur demande la permission de se joindre à elles. Sans attendre de répondre, il s’assoit, arrache un rocher, qu’il dévore, car le monstre est un mangeur de pierres. Or, une fois le rocher rompu, le géant et les créatures réalisent qu'ils sont témoins de la même catastrophe - le Néant ronge le monde de Fantasia, et à l'instar du mangeur de Pierre, les deux autres créatures sont toutes des émissaires de leurs peuples respectifs auprès de la Tour d'Ivoire afin de demander le secours de l'Impératrice, l'un monté sur un escargot de course et l'autre sur une chauve-souri.

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

L'histoire sans fin, le film de 1984

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Les trois mousquetaires 3D, le film de 2011 Feu vert cinéma

The Three Musketeers (2011)

Ceci n'est pas une adaptation fidèle du roman Les Trois Mousquetaires.

Sorti en Autriche et en Allemagne le 1er septembre 2011.
Sorti en France et en Angleterre le 12 octobre 2011.
Sorti aux USA le 21 octobre 2011.

De Paul W.S. Anderson ; sur un scénario de Alex Litvak et Andrew Davies, d'après le roman d'Alexandre Dumas père ; avec Milla Jovovich, Logan Lerman, Matthew Macfadyen, Ray Stevenson, Orlando Bloom , Luke Evans, Mads Mikkelsen, Til Schweiger, Christoph Waltz, Freddie Fox, Carsten Norgaard, Gabriella Wilde, James Corden, Juno Temple.

Pour adultes et adolescents.

C’est l’aube du 17ème siècle. Après l’assassinat de son père, le jeune roi Louis XIII monte sur le trône français. Sa nation autrefois en paix est cernées de toutes parts par les ennemis. Même à l’intérieur des frontières, le Cardinal Richelieu, conseiller du roi, complote pour accaparer le pouvoir. Louis, l’inexpérimenté, et sa promise, la reine Anne, se retrouvent sans aucun ami et si cette poudrière vient à exploser, le continent entier sera engouffré par la guerre… Seuls quelques hommes peuvent prévenir l’apocalypse qui approche.

Venise, en Italie. La nuit est illuminée de feux d’artifices tandis qu’un garde s’approche du canal à l’entrée d’un des palais. Il est frappé à la gorge d’un dard. Émerge un personnage masqué de noir et armé de ce qui ressemble à deux sabres. Quatre gardes alarmés se précipitent pointant leurs hallebardes en direction de l’assassin – qui dégaine les épées – en fait deux arbalètes à répétition ( !) dont les carreaux trucident instantanément les quatre gardes en même temps !
L’assassin replit ses… arbalètes à répétition et les rengaine dans leurs fourreaux respectifs ; l’assassin retire son masque : c’est un homme brun portant barbiche et moustache, alias Athos. Il retire sa combinaison (de plongée ?) et du talon pousse les corps des quatre gardes occis dans le canal.

Comme Athos veut entrer dans le palais, une femme pointe le canon d’un petit pistolet en nacre contre sa tempe, lui ordonnant de ne plus bouger, et faisant remarquer qu’Athos, selon elle, deviendrait négligent. La femme, Milady de Winsor, vêtu d’une grande robe blanche et tenant devant son visage à masque ajouré doré. Athos répond sans se troubler qu’il partage l’avis de la dame… indiquant de son regard baissé le poignard qu’il tient pointé contre le cœur de Milady de Winsor.

Milady baisse son masque et sussure qu’elle préfère qu’on lui dise « je t’aime ». Elle baisse son pistolet, Athos son poignard et ils s’embrassent fougueusement avec la langue. Ils se séparent et Athos fait remarquer à Milady qu’elle aurait pu s’annoncer ; Milady répond que cela n’aurait pas été amusant. Athos demande des nouvelles de l’évêque ; Milady sort une clé et répond que l’évêque se porte moins bien qu’Athos, qui sourit : Milady est incorrigible ! Milady range la clé dans son corsage et répond qu’elle parie qu’Athos dit la même chose à toutes les filles. Et d’embrasser à nouveau Athos.

Pendant ce temps, une grande gondole arrive avec trois gondoliers et un dais rouge aux galons dorés, sous lequel une jolie jeune fille proteste auprès du galant à ses genoux : elle est une gente dame ! Le galant n’écoute pas et l’embrasse dans le cou. Au-dessus, sur un toit, une silhouette encapuchonnée de noir guette tandis qu’au loin le feu d’artifices continue de plus belle. L’homme murmure le Notre-Père à voix basse tout en égrenant un chapelet. Arrivé au bout de sa prière, il bondit droit sur le dais de la gondole qui passait dans le canal en contrebas. La gondole craque, il envoie un premier gondolier à l’eau ; les deux autres sortent des épées – il les balaye à coups de rame.

S’étant débarrassé des gardes, l’agresseur soulève le dais et exige que le galant lui remette la clé. Le galant dégaine son épée. L’agresseur le désarme et maintient quelques secondes la tête du galant dans l’eau. Lorsque le galant peut ressortir la tête, il a une clé à la main et demande si c’est la bonne. L’agresseur arrache la clé, balance le galant dans le canal, puis s’approche de la jolie jeune fille qui lui demande son nom. L’agresseur retire son capuchon – c’est Aramis, qui déclare qu’il n’est pas prêtre. La jeune fille lui répond qu’elle n’est pas une dame. Aramis lui répond qu’il a dix minutes, et s’assoit à côté d’elle, l’entourant de sa cape…

Ailleurs, au fond d’un cachot, un homme enchaîné raconte à deux gardes l’histoire d’une femme fatale qui était endurante au mal et avait un penchant malsain pour les poulets et les lapins. Un homme richement vêtu masqué d’argent et à tricorne arrive devant le prisonnier et déclare qu’il s’attendait à mieux de la part d’un homme d’une telle réputation. Le visiteur retire son chapeau, puis son masque, demandant si son prisonnier aurait la moindre idée d’où pourraient se trouver Athos et Aramis. Le prisonnier répond qu’il n’a jamais entendu parlé de ceux-là.

Le visiteur ricane. Son prisonnier rote. Le visiteur reprend et accuse : ce que les espions français peuvent être très, très arrogants – stupides et terriblement… Le prisonnier l’interrompt : sexy. Le visiteur se détourne et regrette d’avoir mis si longtemps à attraper l’espion. Celui-ci répond que l’autre ne l’a pas attrapé. Le visiteur ne comprend pas. Son prisonnier cesse de sourire : l’autre ne l’a pas attrapé. Le visiteur, dubitatif, demande alors ce que l’espion fait alors dans son cachot enchaîné. L’espion – qui n’est autre que Porthos – répond très sérieusement qu’il est venu attraper son visiteur, lequel éclate de rire.

Alors Porthos tire sur ses chaînes et en arrache les fixations au mur, puis désarme et assomme les deux gardes avec. Le visiteur tourne des talons, mais Porthos l’attrape avec ses chaînes et le ramène à lui, puis se libère de ses menottes. Porthos demande alors au visiteur enchaîné et médusé la clé. Après une seconde d’hésitation, le visiteur sort la clé en question et Porthos la prend – avant d’assommer le visiteur d’un coup de tête. Porthos conclue l’affaire par un « vive la France » (avec un terrible accent anglais dans le texte).

La chambre forte de Léonard De Vinci : De Vinci la conçue pour protéger les plans de ses inventions… Athos, Milady, Aramis et Porthos avancent dans une immense galerie pour s’arrêter devant quatre fixations dorées scellées dans le dallage. Chacun sort sa clé et l’insère au centre d’une fixation, qui révèlent un mécanisme pivotant. Le dallage devant eux s’enfonce pour former un escalier qui s’enfonce dans les profondeurs du palais et Athos se tourne vers Milady, lui déclarant que son rôle est accompli et qu’elle doit se rendre au point de ralliement. Milady éclate de rire : ils sont venus ensemble, ils repartiront ensemble…

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