Au-delà du réel, la série télévisée de 1963 Feu vert télévision

The Outer Limits S01E19: The Invisibles (1964)
Traduction du titre : Les invisibles.

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)

Diffusé aux USA le 3 février 1964.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
Saison 1 et 2 sortie en blu-ray américain le 23 août 2022.

De Gerd Oswald sur un scénario de Joseph Stephano ; avec Don Gordon, George Macready, Richard Dawson, Tony Mordente, Neil Hamilton, Walter Burke.

Pour adultes et adolescents

Vous ne connaissez pas ces hommes. Vous les avez peut-être regardés, mais vous ne les avez pas vus. Ils sont comme du papier-journal soufflés le long d'un caniveau par une nuit de grand vent. Pour des raisons à la fois sociologiques et psychologiques, ces trois-là n'ont jamais rejoint ou été invités à rejoindre la société. Ils n'ont jamais connu l'amour ou l'amitié, ni formé de relation durable ou constructive, mais aujourd'hui, enfin, ils vont faire partie de quelque chose. Ils auront leur place. Ils vont se rapprocher un peu plus de leurs rêves irréalistes de pouvoir et de gloire. Aujourd'hui, enfin, ils vont rejoindre la... J'ai failli dire la race humaine, mais cela aurait été une demi-vérité, car la race qu'ils rejoignent aujourd'hui n'est qu'à moitié humaine.

Au-delà du réel S01E19: Les invisibles (1964)

Au-delà du réel S01E19: Les invisibles (1964)

Au-delà du réel S01E19: Les invisibles (1964)

Au-delà du réel S01E19: Les invisibles (1964)

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Au-delà du réel, la série télévisée de 1963 Feu vert télévision

The Outer Limits S01E18: Zzzzz (1964)
Traduction du titre : buzz buzz.
Titre français : La reine des abeilles.

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)

Diffusé aux USA le 27 janvier 1964.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
Saison 1 et 2 sortie en blu-ray américain le 23 août 2022.

De John Brahm sur un scénario de Meyer Dolinsky ; avec Philip Abbot, Marsha Hunt, Joanna Frank, Booth Colman, Robert Johnson.

Pour adultes et adolescents

(épouvante fantastique prospective) Ce matin-là, l'attention du professeur (Benedict O.) Fields fut attiré par un fort vrombissement en provenance de son vaste jardin : quelque part entre les buissons, une grosse abeille vrombissait et en même temps une toute jeune femme brune se débattait au même point de l'espace et du temps. D'abord minuscule, la jeune femme se retrouve debout, éperdue. Et c'est bien au même endroit que finit par la trouver le professeur. La jeune fille, à l'impressionnant bustier faisant pointer les seins tels deux obus, ouvre les yeux ravis. Fields demande ce qu'il lui est arrivé, elle répond qu'elle va bien maintenant, le remercie de l'avoir aidé à se relever, se présente comme étant Regina ("reine" en latin) et lui explique qu'elle vient pour devenir son assistante : elle a lu son annonce dans le journal.

Le professeur Fields s'étonne : cela fait à peine une heure que son épouse est parti pour la ville pour placer l'annonce en question dans le journal de demain. Regina se mord les lèvres, puis explique comme une petite fille surprise à déguster la confiture sans autorisation, qu'elle était là : elle a entendu (l'épouse du professeur placer l'annonce au journal). Et avec un grand sourire, inclinant la tête, elle avoue : elle aime voler de petits avantages. Puis elle s'inquiète, ingénue : faut-il vraiment qu'elle attende jusqu'à demain ?

Fields soupire : eh bien, a-t-elle une quelconque expérience dans le domaine des recherches du professeur ? Elle écarte la mèche de cheveux qui lui tombait sur l'oeil gauche depuis le début de la conversation, et répond avec un enthousiasme ponctué d'un nouveau sourire éblouissant et gourmand : "oui!". Et selon elle, il s'agit d'une expérience avec quelqu'un d'aussi exactement parfait que le professeur Fields se trouve être. Et de le toiser de haut en bas, mais surtout en bas.

Le professeur semble soudain perdu dans ses pensées et vaguement inquiet. Du coup, elle s'approche d'un pas, presque sous le nez de l'homme : si elle comprend bien, elle aura à... emménager chez lui ? Fields confirme : c'était bien l'une des exigences (de l'annonce), mais dans sa tête il pensait à un assistant mâle. Il hésite : Il y aura à détruire les insectes malades, nettoyer les ruches. Elle lui coupe la parole : elle a dévoré ses légendes telle une abeille médiévale : a-t-il vraiment existé un moine nommé Sébastien qui élevait des abeilles nigériennes de deux mètres de long ? Elle s'esclaffe, il rit à son tour, un peu nerveusement. Puis il déclare qu'il faudra qu'elle se rende au centre médical pour une prise de sang qui prouvera qu'elle n'est pas allergique aux piqûres d'abeilles. Elle répond très vite, tout doucement : "Je ne le suis pas." Le professeur hoche la tête : "Mais moi il faut que je le sache: il y a des gens qui sont morts d'une seule piqûre d'abeille.

Au-delà du réel S01E18: Zzzzz (1963)

Au-delà du réel S01E18: Zzzzz (1963)

Au-delà du réel S01E18: Zzzzz (1963)

Au-delà du réel S01E18: Zzzzz (1963)

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65 (Million Years Ago), le film de 2023Feu orange cinéma

65 (2023)

Titre complet : 65 Million Years Ago.
Titre français : la Terre d'avant (The Earth Before).

Sorti au cinéma en Belgique le 8 mars 2023.
Sorti au cinéma en Allemagne et au Portugal le 9 mars 2023.
Sorti au cinéma en Espagne le 24 mars 2023.
Sorti au cinéma en France le 5 avril 2023

De Scott Beck et Bryan Woods (également scénaristes et producteurs) ; avec Adam Driver, Ariana Greenblatt, Chloe Coleman ; notamment produit par Sam Raimi.

Pour adultes et adolescents.

(catastrophe spatiale, daube à dinosaures) Sur la planète Somaris, une planète bleu turquoise nimbée de rose, une jeune fille rousse tente de réchauffer ses mains pâles elles aussi rosies, en soufflant dessus. Elle pousse un gros soupir. La jeune fille se tient debout sur la plage de sable étroite d’une crique, devant ce qui ressemble à un océan, tandis qu’un couple, possiblement ses parents débattent de ce qu’ils doivent lui cacher ou non, parce que l’honnêteté, ça compte dans des relations familiales saines. Incidemment, ces gens s’expriment en anglais du début du 21ème siècle, ce qui peut-être troublant quand on considère que la scène est censée se dérouler avant l’avènement de l’Humanité.

La mère, Anne Onyme déclare qu’elle va simplement le dire à sa fille. Mills, le père s’y oppose : il veut le lui dire lui-même. La mère argumente que la fille sait ce que cela fait pour lui d’être au loin : il a mené des explorations avant. Mais Mills objecte : pas pendant si longtemps — six mois tout au plus.

Il s’agit d’un couple mixte aux cheveux noirs, mais curieusement, leur fille est rousse à la peau pâle. Leur conversation parait aussi disjointe que leur filiation. Mills affirme alors que leur fille est résiliente, ce qui voudrait dire qu’elle devrait se rétablir d’un coup très dur. Mais Mills assure que ce n’est pas du transport de provisions. Ce à quoi la mère répond que sa fille ira bien. Parce que ce n’est pas un transport de provisions ?

Mills insiste sur le fait qu’il ne s’agit pas non plus de bondir jusqu’à Cylene et revenir, et l’on croirait presque qu’il s’agit seulement d’un dialogue d’exposition et que tout le monde s’en fiche de leur fille ou de leur couple. Mills commence à ressembler à un wokeu fadasse un peu lourd en insistant à nouveau : c’est un voyage de deux ans. Et sa femme en parfaite garce wokette lui coupe la parole sans l’écouter davantage : elle sait. Elle sait combien c’est long.

Et nous savons à présent pourquoi Mills a choisi cette profession qui peut l’éloigner deux ans durant d’une épouse qui ne l’écoute pas et une fille certes résiliente, mais qui jusqu’à présent s’est contentée de ricaner bêtement en restant le plus loin possible de ses parents. La jeune fille laisse échapper un « c’est dur », aussi disjoint que le reste des monologues des trois personnages.

Mills continue donc de monologuer en attendant que son épouse lui coupe à nouveau la parole : il ira, il se demandait juste ce qu’il pourrait dire. Je lui recommanderai de poser la question à Chat GPT, mais c’est peut-être déjà fait.

Heureusement, son épouse a les pieds sur Somaris (la planète des sommes sonnantes et trébuchantes ?) et lui suggère de demander à ses patrons de tripler son salaire, parce que c’est ainsi qu’ils pourront se permettre de gâter-pourrir leur fille. Ce qui impliquerait qu’aux yeux de la mère, l’absence d’un père se compense en corrompant davantage sa fille et en confondant plaisir et amour. Cela promet à la majorité de la fille, mais peut-être que c’est ainsi que la mère a été élevée par ses propres parents — et c’est certainement ainsi que la civilisation moderne américaine et ses ennemis les plus dangereux entendent corrompre les enfants de ce pays. 

J’ignore en revanche où l’épouse a placé sa main à ce point de la scène, mais à présent, je ne m’interroge plus sur la raison de leur mariage.

Puis la mère ajoute en détournant les yeux, ce qui signifie qu’elle ment, que l’argent qu’elle obtiendra en prostituant son mari à une compagnie de fret lui permettra non seulement de gâter sa fille, mais également de la soigner. Sans préciser le genre de maladie dont elle souffre, mais à ce stade il n’y aucune garantie que l’argent ne soit pas détourné ni que la maladie n’ait pas été provoquée, ou seulement qu’elle existe. 

Et justement, comme les dialoguistes viennent de réaliser que quelqu’un se poserait la question, voilà la fille qui tousse et son père qui lui demande si ça va. A approximativement trente mètres alors qu’elle a les pieds dans l’eau glacée et qu’elle porte un ensemble chic, certe, mais rien qui couvre la tête ou les mains. Une règle élémentaire de l’écriture consiste à anticiper ce genre de question et éviter qu’un personnage se mette soudain à dire ou à faire quelque chose qui vienne comme un cheveu sur la soupe. La fille répond que ça va bien et je me dis que l’endroit commence à sacrément ressembler à la plage du film Old.

Mills répète alors « c’est deux années ». Et il sourit alors largement, sûrement à l’idée d’être débarrassé de sa fille et de son épouse pendant deux années complètes. Son épouse ne sourit pas, probablement parce qu’il n’a toujours pas demander son augmentation et que les escort-boys sont plutôt coûteux sur cette planète. L’épouse semble vouloir répondre quelque chose, et s’abstient, probablement parce que ses dialoguistes sont à courts, ce qui expliquerait pourquoi Mills, le mari radote à ce point. D’ailleurs le voilà qui affirme « Je ne serai pas là. » 

65 (Million Years Ago), le film de 2023

65 (Million Years Ago), le film de 2023

65 (Million Years Ago), le film de 2023

65 (Million Years Ago), le film de 2023

65 (Million Years Ago), le film de 2023

65 (Million Years Ago), le film de 2023

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr de ce film.

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Knock At The Cabin, le film de 2023Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Knock at the Cabin (2023)
Traduction du titre : toc-toc à la cabine.

Toxique woke : variante des tropes pro-mort “enterrons nos gays”, et « tuons les roux », historiquement utilisés dans les procès en sorcellerie, très nombreux jeux de c.ns visant à valider des discours et comportement sectaires et faire approuver le suicide plus ou moins assisté par les spectateurs (« suicide-toi, tu sauveras le monde »), présente comme un comportement parental admissible le fait de laisser une petite fille sans surveillance dans une forêt, entre autres conduites agravant toute situation de danger telle l’invasion du domicile, messages sous-entendus très dérangeants, représentation de la réalité fondamentalement fausse mettant en danger le spectateur, validation de fait d’une information en continu réelle visant à contrôler et rendre débile les populations sans en dénoncer la fabrication.

Sorti en France le 1er février 2023, en Angleterre et aux USA le 3 février 2023.
Annoncé en blu-ray français pour le 7 juin 2023.

De M. Night Shyamalan (également scénariste et producteur) sur un scénario de Steve Desmond et Michael Sherman d’après le roman The Cabin At The End Of The World 2018 (titre français traduisant faussement : La Cabane aux confins du monde, au lieu de la Cabane à la fin du monde qui traduirait tous les sens du titre original) de Paul G. Tremblay ; avec Dave Bautista, Jonathan Groff, Ben Aldridge, Nikki Amuka-Bird, Kristen Cui, Abby Quinn, Rupert Grint. 

Pour adultes.

Une petite asiatique torture un insecte dans une forêt, lui répétant qu’elle ne va pas lui faire de mal en l’enfermant dans un bocal et lui reprochant de sentir mauvais. La sauterelle ou le hanneton est en train de se pendre tandis que la petite fille voit un homme massif approcher à pas lourd dans la forêt. Bien sûr, elle l’attend parce que le plaisir de parler à un inconnu toute seule ne se refuse pas.

La conversation commence donc sur le thème qu’il ne faut pas parler aux étranger, et l’étranger tatoué de partout est bien d’accord, mais l’assure que très bientôt ils seront intimes et l’interdiction pourra être levée. En attendant, il prouve à la petite fille que lui aussi sait torturer des animaux et que lui aussi a l’habitude de mettre des trucs dans des bocaux.

Puis bien entendu la petite fille lui raconte sa vie en détails, se vante d’avoir deux papas. Puis l’inconnu voudrait savoir son âge, et elle se vante d’avoir bientôt huit ans, et il lui propose un cadeau – un jeu qui consiste à répondre à davantage de questions. Apparemment il ne connait pas ses dessins animés. Elle lui demande pourquoi il est là. Il lui répond qu’il est là pour lui parler. Puis il lui demande pourquoi elle a une cicatrice et assure avoir le cœur brisé. Puis d’autres étant sur le point arrivé, il lui annonce qu’ils sont quatre et qu’ils ont un travail à faire, le plus important du monde : elle n’a rien fait de mal, mais ses pères devront prendre des décisions terribles, et de toute manière les laisser entrer. Par ailleurs les rituels sataniques avec des petites enfants peuvent être amusants aussi : ils ont vu ça dans les publicités de Balanciaga.

Comme la petite fille se précipite auprès de ses deux parents pour leur crier que quatre étrangers épouvantables sont arrivés et sont armés, les deux papas ne se pressent pas : des témoins de Jéhova ?

Knock At The Cabin, le film de 2023

Knock At The Cabin, le film de 2023

Knock At The Cabin, le film de 2023

Knock At The Cabin, le film de 2023


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