ImageFeu vert cinéma

Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain de The Adventures Of Robin Hood (multi-régions, français inclus)

The Aventures Of Robin Hood (1938)

Sorti aux USA le 14 mai 1938.
Sorti en France le 7 septembre 1938.
Sorti en blu-ray américain le 26 août 2008 (multi-régions, français inclus, anglais Dolby Digital Mono, très nombreux bonus)
Sorti en blu-ray anglais le 27 février 2017 (identique au blu-ray américain ? français inclus).

De Michael Curtiz et William Keighley, sur un scénario de Norman Reilly Raine, Seton I. Miller, d'après les légendes du 14ème siècle de Robin des Bois, avec Errol Flynn, Olivia de Havilland, Basil Rathbone, Claude Rains, Patric Knowles, Eugene Pallette, Alan Hale, Melville Cooper, Ian Hunter, Una O'Connor, Herbert Mundin.

Pour tout public.

En l’année 1191, alors que Richard Cœur de Lion s’en allait chasser les infidèles de Terre Sainte, il donna la régence de son royaume à son ami de confiance Longchamps plutôt à son frère tricheur, le Prince Jean (John). Amer et plein de rancœur, Jean espérait qu’un désastre frappe Richard, afin qu’avec l’aide des barons Norman, il puisse s’emparer du trône pour lui-même. Et lors d’un jour de malchance pour les Saxons, le héraut annonça que Léopold d’Autriche avait prisonnier Richard de retour des Croisades. Et le soir même, Jean se félicitait de la nouvelle avec le Seigneur Guy, annonçant qu’il allait plumer les Saxons, et promettant de s’assurer que jamais Richard ne reviendra. Sous prétexte de prélever l’impôt, les soldats de Jean pillent les commercent et propriétés, maltraitent la population et réduisent les hommes libres en esclavage.

Much le meunier est arrêté par une troupe menée par Guy de Gisbourne, alors qu’il venait d’abattre une biche sur les terres du roi : Much se plaint d’avoir été affamé et promet que Richard revenu, il punira Guy de Gisbourne et ses hommes. Voyant Guy sur le point de frapper de sa masse Much, Robin de Locksley décide d’intervenir, et fait fuir Guy en le menaçant de l’abattre d’une flèche. Robin demande alors à Much de lui remettre la biche qu’il a prétendu fait abattre sur son ordre. Et de débarquer en plein milieu du fastueux banquet que le Prince Jean faisait donner dans la grande salle du Château de Nottingham du seigneur Guy de Gisbourne, la biche sur son dos – banquet auquel participe la très jolie Dame Marianne, que le Prince Jean a fait venir de Londres pour la présenter au seigneur Guy.

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

Les aventures de Robin des Bois, le film de 1938

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Horizons Perdus, le film de 1937 poster

Calendrier cinéma 1937

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1937. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1938.

Ici le calendrier cinéma pour 1936.

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Décembre 1937

En Angleterre

Le couple invisible (6 décembre 1937, Topper)

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Le prisonnier de Zenda, le film de 1937

Novembre 1937

En France

Le Prisonnier de Zenda (3 novembre 1937, Prisoner Of Zenda)

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Octobre 1937

En France

Le couple invisible (20 octobre 1937, Topper)

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Septembre 1937

Aux USA

Horizons perdus (1er septembre 1937, Lost Horizon)

Le Prisonnier de Zenda (3 septembre 1937, Prisoner Of Zenda)

En Angleterre

Le Prisonnier de Zenda (30 septembre 1937, Prisoner Of Zenda)

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Capitaines Courageux, le film de 1937

Août 1937

En France

Capitaines courageux (6 août 1937, Captains Courageous)

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L'énigmatique M. Moto, le film de 1937

Juillet 1937

En France

L'énigmatique M. Moto (23 juillet 1937, Think Fast, Mr Moto)

Aux USA

L'énigmatique M. Moto (27 juillet 1937, Think Fast, Mr Moto)

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Mai 1937

Aux USA

Capitaines courageux (11 mai 1937, Captains Courageous)

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Horizons Perdus, le film de 1937 poster

Avril 1937

En France

Horizons perdus (9 avril 1937, Lost Horizon)

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Juillet 1937

Aux USA

Le couple invisible (6 juillet 1937, Topper)

Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Feu vert livre / BD

The Hobbit, or There and Back Again (1937)
Titre alternatif: There and Back Again (Là et de retour).
Divers titres français : Le Hobbit, Bilbo le Hobbit, ou, Histoire d'un aller et retour.

Ce roman existe en au moins deux versions (originale 1937, altérée pour devenir un prélude au Seigneur des Anneaux 1951

Ce roman emprunte certains de ses éléments notamment à :
* La Voluspa (la prophétie de la Voyante.)

Sorti en Angleterre le 21 septembre 1937 chez ALLEN & UNWIN UK,
Texte altéré en 1951 pour faire de l’anneau magique l’anneau unique du Seigneur des Anneaux,
Traduit en France en 1969 chez STOCK FR (traduction de Francis Ledoux, altérant le texte original) ;
En 1976 chez HACHETTE collection Bibliothèque Verte (texte probablement abrégé),
En Angleterre le 9 septembre 2002 chez HARPER COLLINS UK, version annotée par Douglas A. Anderson,
En France en 2012 chez CHRISTIAN BOURGEOIS FR (traduction révisée par Daniel Lauzon). De J.R.R. Tolkien.

De J.R.R. Tolkien, d'après les sagas nordiques.

(High Fantasy) Bilbo, un hobbit, c'est-à-dire un petit homme aux pieds velus habitant un luxueux terrier sous une colline, dans le pays de la Comté, se retrouve un beau matin face au Magicien Gandalf qui voudrait le voir participer à une aventure, un passe-temps détesté des Hobbits. Bilbo refuse, mais se retrouve avec une bande de nains à dîner. Les nains veulent reprendre leur palais sous la montagne qu'un dragon leur a volé, et sur le conseil de Gandalf, viennent embaucher un "voleur" dont la discrétion devrait faciliter l'exploration de l'antre du dragon et permettre de vérifier avant toutes autres choses si le dragon est bien mort comme on le dit. Bilbo n'est pas chaud, mais se retrouve entraîné sur les routes, sans même un mouchoir en poche...

*

Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937

Le texte original anglais de John Ronald Reuel Tolkien publié en 1937.

Chapter 1
An Un expected Party


In a hole in the ground there lived a hobbit. Not a nasty, dirty, wet hole, filled with the ends of worms and an oozy smell, nor yet a dry, bare, sandy hole with nothing in it to sit down on or to eat: it was a hobbit-hole, and that means comfort.

It had a perfectly round door like a porthole, painted green, with a shiny yellow brass knob in the exact middle. The door opened on to a tube-shaped hall like a tunnel: a very comfortable tunnel without smoke, with panelled walls, and floors tiled and carpeted, provided with polished chairs, and lots and lots of pegs for hats and coats — the hobbit was fond of visitors. The tunnel wound on and on, going fairly but not quite straight into the side of the hill — The Hill, as all the people for many miles round called it — and many little round doors opened out of it, first on one side and then on another. No going upstairs for the hobbit: bedrooms, bathrooms, cellars, pantries (lots of these), wardrobes (he had whole rooms devoted to clothes), kitchens, dining-rooms, all were on the same floor, and indeed on the same passage. The best rooms were all on the left-hand side (going in), for these were the only ones to have windows, deep-set round windows looking over his garden and meadows beyond, sloping down to the river.

This hobbit was a very well-to-do hobbit, and his name was Baggins. The Bagginses had lived in the neighbourhood of The Hill for time out of mind, and people considered them very respectable, not only because most of them were rich, but also because they never had any adventures or did anything unexpected: you could tell what a Baggins would say on any question without the bother of asking him. This is a story of how a Baggins had an adventure, found himself doing and saying things altogether unexpected. He may have lost the neighbours' respect, but he gained — well, you will see whether he gained anything in the end.

*

La traduction au plus proche.

Chapitre 1
Une équipée inattendue


Dans un terrier vivait un hobbin. Ce n'était pas un terrier sale, humide, rempli de vers et d'une odeur nauséabonde, ni un terrier sec, nu, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ou manger : c'était un terrier de hobbit, et cela voulait dire du confort.

Il avait une porte parfaitement ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton en laiton jaune brillant exactement au milieu. La porte s'ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, avec des murs lambrissés, des sols carrelés et tapissés, pourvus de chaises polies, et de très nombreuses patères pour les chapeaux et les manteaux — le hobbit aimait les visiteurs. Le tunnel s’enroulait encore et encore, s'enfonçant plutôt profondément mais pas en ligne droite dans le flanc de la colline — la Colline, comme l'appelaient tous les gens à des kilomètres à la ronde —- et de nombreuses petites portes rondes débouchaient sur lui, d’abord d'un côté puis de l'autre. Pas d’escaliers pour le hobbin : des chambres, des salles de bains, des celliers, des garde-manger (il y en avait beaucoup), des penderies (il avait des pièces entières consacrées aux vêtements), des cuisines, des salles à manger, tous étaient au même niveau, et de ce fait, donnaient sur le même passage. Les meilleures chambres se trouvaient toutes du côté gauche (en entrant), car elles étaient les seules à avoir des fenêtres, profondément enfoncées et rondes, donnant sur son jardin et les prairies au-delà, descendant en pente douce jusqu’à la rivière.

Ce hobbin était un hobbin très prospère, et son nom était Sacquet. Les Sacquets vivaient depuis des temps oubliés dans le bourg de La Colline, et les gens les considéraient comme très respectables, non seulement parce que la plupart d'entre eux étaient riches, mais aussi parce qu'ils n'avaient jamais d'aventures ou ne faisaient jamais rien d'inattendu : on pouvait savoir ce qu'un Sacquet dirait sur n'importe quelle question sans prendre la peine de lui demander. Ceci est une histoire à propos de comment un Sacquet eut une aventure, se retrouva à faire et à dire des choses tout à fait inattendues. Il y perdit peut-être le respect des voisins, mais il y gagna… — enfin, vous verrez s'il a gagné ou non quelque chose à la fin.

*

Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937Bilbo le Hobbit, le roman de 1937

La traduction de Francis Ledoux de 1969 pour les éditions Stock et pour Hachette en 1980.

I
Une réception inattendue


Dans un trou vivait un hobbit. Ce n’était pas un trou déplaisant, sale et humide, rempli de bouts de vers et d’une atmosphère suintante, non plus qu’un trou sec, nu, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni sur quoi manger : c’était un trou de hobbit, ce qui implique le confort.

Il avait une porte tout à fait ronde comme un hublot, peinte en vert, avec un bouton de cuivre jaune bien brillant, exactement au centre. Cette porte ouvrait sur un vestibule en forme de tube, comme un tunnel : un tunnel très confortable, sans fumée, aux murs lambrissés, au sol dallé et garni de tapis ; il était meublé de chaises cirées et de quantité de patères pour les chapeaux et les manteaux — le hobbit aimait les visites. Le tunnel s’enfonçait assez loin, mais pas tout à fait en droite ligne, dans le flanc de la colline — la Colline, comme tout le monde l’appelait à des lieux alentour — et l’on y voyait maintes petites portes rondes, d’abord d’un côté, puis sur un autre. Le hobbit n’avait pas d’étages à grimper : chambres, salles de bain, caves, réserves (celles-ci, nombreuses), penderies (il avait des pièces entières consacrées aux vêtements), cuisines, salles à manger, tout était de plain-pied, et, en fait, dans le même couloir. Les meilleures chambres se trouvaient toutes sur la gauche (en entrant), car elles étaient les seules à avoir des fenêtres, des fenêtres circulaires et profondes, donnant sur le jardin et les prairies qui descendaient au-delà jusqu’à la rivière.

Ce hobbit était un hobbit très cossu, et il s’appelait Baggins. Les Baggins habitaient le voisinage de la Colline depuis des temps immémoriaux et ils étaient très considérés, non parce que la plupart d’entre eux étaient riches, mais aussi parce qu’ils n’avaient jamais d’aventures et ne faisaient jamais rien d’inattendu : on savait ce qu’un Baggings allait dire sur n’importe quel sujet sans avoir la peine de le lui demander. Ceci est le récit de la façon dont un Baggins eut une aventure et se trouva à dire et faire les choses les plus inattendues. Il se peut qu’il y ait perdu le respect de ses voisins, mais il y gagna… eh bien, vous verrez s’il y gagna quelque chose en fin de compte.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Horizons Perdus, le film de 1937 posterFeu vert cinéma

Lost Horizon (1937)

A ne pas confondre avec la version kitch et musicale de 1973.
Ce film existe en plusieurs montages, plus ou moins censurés, plus ou moins longs.

Sorti en France le 9 avril 1937.
Sorti aux USA le 1er septembre 1937.
Sorti en DVD US le 21 août 1999.
Sorti en DVD français le 24 janvier 2001.

Ici l'article de ce blog sur le DVD français de 2001.

De Frank Capra. Avec Ronald Colman, Jane Wyatt, Edward Everett Horton, John Howard.
D'après le roman de James Hilton.

Le 10 mars 1935 en Chine à Baskul, Robert Conway est chargé de l'évacuation de 90 réfugiés occidentaux, mais les avions sont déjà surchargés et la panique gagne. Conway contacte le colonel March à Shangaï car il lui reste encore sept personnes à évacuer. Alors qu'un nouvel avion vient d'arriver, une explosion retentit et l’électricité est coupée. Conway fait mettre le feu à un hangar pour guider l’atterrissage de l'avion et parvient à embarquer les derniers réfugiés occidentaux, alors que la panique gagne les autres réfugiés. C'est alors qu'arrive un camion militaire qui mitraille tout le monde. L'avion décolle en catastrophe avec à son bord, un prétendu chasseur britannique déguisé en chinois pour échapper à la révolte - en fait, Alexander Lovett, un paléontologiste chasseur de fossile, qui emporte avec lui sa découverte, la seule chose qu'il a pu sauver de ses recherches - pour lui une découverte fondamentale, pour un autre passager, l'objet de moquerie. Également à bord, Gloria (Isabel Jewell) une américaine, qui souffre d'une mauvaise toux ; George, le jeune frère de Robert, enthousiaste, qui veut trinquer au futur poste de chef de la diplomatie de son frère - mais celui-ci est beaucoup moins enthousiaste : pour lui, le poste ne se gagnera pas au mérite, mais à la flatterie - et il noie sa déprime dans l'alcool car il ne sera jamais qu'un suiveur et non quelqu'un qui changera le monde.

Le lendemain, l'un des passagers réalise qu'ils voyagent dans la mauvaise direction : le soleil se lève à l'Est et ils s'en éloignent. L'avion va donc dans la direction opposée de Shanghai. En voulant parler au pilote, George réalise qu'il a été remplacé par un asiatique armé d'un pistolet. George veut attaquer le pilote, mais Robert s'y oppose : aucun d'entre eux ne sait piloter un avion. Il propose d'attendre tout simplement l’atterrissage, qui arrive promptement, près d'un village d'une région désertique, entouré de rebelles armés. Ceux-ci se contentent de remplir les réservoirs de pétrole et l'avion redécolle en direction des montagnes. A Shanghai, l'avion est porté disparu et à Londres, chez le Premier Ministre ont déclare les autorités chinoises responsables de ce qui a pu arriver à Robert Conway. A bord de l'avion, les passagers commencent à s'étonner d'un kidnapping qui prendrait aussi longtemps et les emmènerait si loin au-dessus des montagnes enneigées de l'Himalaya. L'américaine finit par faire une crise de nerf et le pilote leur fait passer de l'oxygène pour la calmer. Dans la nuit suivante, l'un des moteurs tombe en panne d'essence. Robert Conway fait passer tous les passagers à l'arrière de l'avion, protégés tant bien que mal par des coussins et des couvertures... Et c'est le crash.

George et Robert découvrent que le pilote était mort, possiblement d'une crise cardiaque, avant d'avoir toucher le sol, et avait sur lui une carte portant la destination d'une terre inconnue.

Horizons perdus (1937) photo

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