Frankenstein, le film de 1931 Dracula, le film de 1931

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1931. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1932.

Ici le calendrier cinéma pour 1930.

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Frankenstein, le film de 1931 L'amour en l'an 2000, le film de 1930

Novembre 1931

En France

L'amour en l'an 2000 - 1930 (6 novembre, Just Imagine)

Aux USA

Frankenstein (21 novembre)

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Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux, le film de 1931

Octobre 1931

En France

Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux 1931 (Voyage dans le temps, A Connecticut Yankee, 16 octobre 1931)

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Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux, le film de 1931

Avril 1931

Aux USA

Le fils de l'oncle Sam chez nos aïeux 1931 (Voyage dans le temps, A Connecticut Yankee, 12 février 1931)

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Dracula, le film de 1931

Février 1931

Aux USA

Dracula 1931 (12 février 1931)

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Docteur Jekyll et Mr. Hyde, le film de 1931Feu vert cinéma

Dr. Jekyll and Mr. Hyde (1931)

Ne pas confondre avec la version de 1941 avec Spencer Tracy dans le rôle titre, très bonne.

Sorti aux USA le 24 décembre 1931,
Ressorti aux USA en 1935 et en 1972,
Sorti en Angleterre le 11 février 1932.
Sorti en France le 29 avril 1932.
Ressorti en France le 16 juillet 1939.

Sorti en DVD anglais le 19 avril 2019 avec la version de 1941 sur un DVD double-face, édition belge incluant sous-titres français pour la version 1931, version française pour la version 1941.
Sorti en blu-ray américain WARNER ARCHIVES pour le 25 octobre 2022 (image excellente, son bon).

De Rouben Mamoulian ; sur un scénario de Samuel Hoffenstein et Percy Heath d’après le roman de Robert Louis Stevenson ; avec Fredric March, Miriam Hopkins, Rose Hobart, Holmes Herbert, Halliwell Hobbes, Edgar Norton, Tempe Pigott.

Pour adultes et adolescents.

Un homme joue sur les trois claviers d’un orgue, une partition ouverte horizontalement devant lui. On frappe à sa porte et il crie d’entrer, sans s’arrêter de jouer, et demande sans se retourner de quoi il s’agit à un certain Poole, son majordome. Celui-ci, âgé, explique qu’il est trois heures moins quart de l’après-midi et que le discours que son maître doit prononcer à l’université est à trois heures. L’homme confirme et continue de jouer de l’orgue. Puis il déclare à Pool que ce dernier est une nuisance, et, servilement, Pool confirme.

Mais l’homme ajoute aussitôt que cependant, il ne sait pas ce qu’il ferait sans Pool. Pool remercie son maître pour le compliment, et ce dernier en rajoute : le sens du devoir du domestique est aussi imprenable que le Rocher de Gibraltar : même Jean-Sébastien Bach (le compositeur) ne peut l’émouvoir. Le majordome confirme et remercie à nouveau, pour ajouter qu’il craint que son maître soit en retard. L’organiste soupire : il voit bien que Pool veut se débarrasser de lui, et posant l’accord final de la composition de Bach (titre illisible en définition standard) pour déclarer que c’est d’accord.

L’homme se lève (nous n’avons toujours pas vu son visage) et regarde vers la fenêtre décorée par une statue brandissant une épée flanquée de deux vases cristallin portant chacun un bouquet de roses blanches ; il lance à Poole que ce sont de charmantes roses. A la porte de la salle de musique, le majordome se retourne et s’incline brièvement pour remercier encore son maître qui le suit dans un vaste sol dallé de marbres, fleuri d’autres bouquets de roses blanches, garni de candélabres. Le majordome se retourne et demande si son maître préfèrera porter son manteau ou sa cape.

L’homme opte pour la cape. Le majordome se dirige vers une porte, qu’il a un peu de mal à ouvrir, disparaît. Alors l’homme s’arrête devant un miroir et nous voyons pour la première fois son visage : jeune, mince, soigné, plutôt joli garçon. Il s’assure de sa mise, rajustant sa lavallière, tandis que le majordome revient pour l’aider à passer sa cape, lui remet son chapeau haut-de-forme, ses gants, sa canne. Il va ensuite franchir la porte que lui ouvre le majordome et qui donne le perron, devant lequel est garé une calèche et son cocher, que l’homme salue d’un « Bon après-midi Jasper ! » et Jasper de lui répondre par un « Bon après-midi Monsieur. — Une belle journée, n’est-ce pas ? — N’est-ce pas, Monsieur ? »

Ces platitudes échangées, l’homme lance au cocher un « Saint Simon ! » et le cocher de répondre « Oui, Monsieur. » L’homme monte dans la calèche, les chevaux se mettent à trotter, l’homme salue au passage un policier : « Constable ! », un portier en livrée, et une fois la calèche arrêtée, l’homme annonce qu’il n’aura plus besoin de Jasper aujourd’hui : le docteur Lanyon l’emmènera là où il ira plus tard.

Puis l’homme se dirige vers l’entrée du bâtiment devant laquelle trois jeunes étudiants semblaient discuter, le premier, blond, le salue bas d’un « Comment allez-vous, Docteur Jekyll ? »

Docteur Jekyll et Mr. Hyde, le film de 1931Docteur Jekyll et Mr. Hyde, le film de 1931

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Frankenstein, le film de 1931Feu vert cinéma

Frankenstein (1931)

Sorti aux USA le 21 novembre 1931.
Sorti en France le 17 mars 1932.
Sorti en blu-ray américain et français le 2 octobre 2012 (coffret Universal Classic Monsters, multi-régions, version française incluse).
Sorti en blu-ray américain le 2 septembre 2014.

De James Whale. Avec Colin Clive, Mae Clarke, Boris Karloff, Dwight Frye. D'après le roman de Mary Shelley.

Un enterrement à la nuit tombante. Deux hommes guettent la mise en terre embusqués : le professeur Henry Frankenstein et Fritz, son assistant. Après que le fossoyeur ait quitté les lieux, les deux hommes ramassent les pelles et déterrent hâtivement le cadavre. Frankenstein, exalté, prétend que le mort ne fait que prendre un peu de repos, en attendant qu'une nouvelle vie lui vienne. Tandis qu'ils emportent le cercueil, il font une courte halte pour décrocher un pendu - et c'est évidemment Fritz qui s'y colle, mais Frankenstein ne peut rien en faire car selon lui, le cerveau est inutilisable.

Fritz est donc envoyé rôder dans les parages de l'université voisine où justement on donne une conférence aux étudiants sur les vertus de deux cerveaux rangés chacun dans un bocal : l'un d'eux était celui d'un génie, l'autre celui d'une brute. A la fin du cours, Fritz s'introduit dans l'amphithéâtre, mais effrayé par un gong, il renverse le cerveau ordinaire, et doit en conséquence emporter le cerveau criminel... Pendant ce temps, Elisabeth, la fiancée du professeur, s'inquiète des lettres étranges qu'elle reçoit de Frankenstein, qui prétend faire passer ses expériences avant leur mariage, prévu dans un mois. C'est évidemment la nature des expériences en question qui l'intrigue. Elle s'en épanche auprès d'un ami, Victor Moritz, qui compte alerter une autorité scientifique, le Docteur Waldman sur la question.

Frankenstein (1931) photo

Frankenstein (1931) photo

Frankenstein (1931) photo

Frankenstein (1931) photo

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Dracula, le film de 1931Feu vert cinéma

Dracula (1931)

Sorti aux USA le 12 février 1931.
Sorti en France le 22 janvier 1932.

De Tod Browning ; sur un scénario de Hamilton Deane et John L. Balderston ; adapté de la pièce de théâtre de Garrett Fort, d'après le roman de Bram Stoker ; avec Bela Lugosi, Helen Chandler, David Manners, Dwight Frye, Edward Van Sloan, Herbert Bunston.

Pour adultes et adolescents.

Sur une route sinuant entre les pans déchiquetés des montagnes des Carpathes, une diligence tirée par quatre chevaux avance rapidement. Les passagers sont au nombre de cinq – deux hommes, deux femmes et une jeune fille portant des lunettes qui lit à haute voix son guide de voyage : entre les pics abrupts qui sourcillent baissés sur la passe de Borgo, on peut trouver des châteaux croulants d’un passé révolu.

Un cahot vide la jeune fille de son siège, que l’homme le plus âgé rattrape et remet à sa place. L’homme le plus jeune hèle alors le cocher, visible par une petite fenêtre à l’avant du fourgon : il l’a déjà dit, il faut rouler un peu moins vite. Alors l’homme le plus âgé, un grand moustachu, se tourne vers le plus jeune, roulant des grands yeux : absolument pas – ils doivent atteindre l’auberge avant le coucher du soleil. La chaperonne de la jeune fille, une dame âgée avec une fort embonpoint demande alors au moustachu pourquoi donc. Le moustachu répond que c’est la nuit de Walpurgis, la nuit du Diable, Nosferatu. Son épouse, assise à son côté, tente de le faire taire en posant la main sur la bouche de son mari, mais celui-ci retire la main et poursuit : cette nuit-même, les portes seront barricadées et ils prieront tous la Vierge ! Et le couple de se signer, yeux baissés.

Dans l’auberge justement, la femme de l’aubergiste prie en hongrois tandis que l’’aubergiste s’affaire à la cheminée et que leur fille guette l’arrivée de la diligence par la fenêtre. Soudain, la fille appelle le père : la diligence arrive. Elle va alors prendre le bébé dans le berceau au milieu de la grande pièce tandis que le père sort, talonnée par la mère qui remercie le ciel, et d’autres clients, qui manifestent également leur joie. Effectivement, soulevant un nuage de poussière, la diligence passe devant une grande croix dressée au bas de la colline voisine et descend la petite route jusqu’au portail de la cour de l’auberge, faisant fuir les oies. La diligence s’arrête devant la porte de l’auberge et le couple descend aussitôt serrer la main de l’aubergiste. Comme un domestique s’empresse de descendre les bagages, le jeune homme – un anglais nommé John Harker, en complet trois pièces, cravate rayée et canotier, lève sa canne pour leur demander de ne pas décharger ses bagages à lui : il compte poursuivre la route jusqu’à la passe de Borgo cette nuit-même.

Le domestique s’indigne en hongrois et le cocher l’approuve sur le même ton. L’aubergiste l’écoute, puis, tout sourire, vient trouver Harker et explique que le cocher a peur – la nuit de Walpurgis. Selon l’aubergiste, le cocher est un brave homme, et lui a demandé de demander à Harker s’il pouvait attendre à l’auberge et repartir au lever du Soleil. Harker répond qu’il est désolé, mais qu’une calèche l’attendra à la Passe de Borgo à minuit. L’aubergiste fronce des sourcils : la calèche de qui ? Harker répond comme une évidence : la calèche du comte Dracula. L’aubergiste répète le nom, horrifié, puis se tourne vers son épouse, qui se signe. L’aubergiste se retourne vers Harker et lui demande s’il se rend au Château Dracula, et Harker confirme, en toute innocence.

L’aubergiste se met à trembler comme une feuille : non, Harker ne doit pas aller là-bas ! L’aubergiste explique : eux, le peuple des montagnes, croient que dans le château, il y a des vampires – Dracula et ses épouses ; ils prennent la forme de loups et de chauve-souris, et quittent leurs cercueils à la nuit tombée – et se nourrissent du sang des vivants ! Harker soupire et objecte : tout cela n’est que superstitions, et il ne peut pas comprendre pourquoi… Harker est interrompu par le domestique qui pointe son bâton. L’aubergiste suit la direction et la pointe à son tour pour Harker : c’est le Soleil qui se couche ! Et de répéter à voix basse à Harker que lorsque le Soleil aura disparu, les vampires quitteront leurs cercueils ! Aussi Harker et l’aubergiste doivent-ils immédiatement s’abriter à l’intérieur de l’auberge…

Dracula, le film de 1931

Dracula, le film de 1931

Dracula, le film de 1931

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