La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

Il était une fois l'Espace : La revanche des humanoïdes (1983)
Notez bien que ce film est un remontage des six derniers épisodes de la série Il était une fois l'Espace 1981.

Sorti en France le 26 janvier 1983.
Sorti en Finlande le 23 décembre 1983.
Ressortie en France le 12 octobre 2022 (version restaurée)
Notez bien que cette sortie n'était pas annoncée une semaine auparavant sur IMDB et que la distribution des films en salles françaises est coutumière de ces surprises (cf. Dans la Brume).
Annoncé en blu-ray français (version restaurée) le 22 novembre 2022.

De Albert Barillé (également scénariste), avec les voix de Annie Balestra, Roger Carel, Claude Chantal, Alain Dorval.

Pour tout public.

(presse, space opera) Sur le chemin du retour d'une mission de routine, Pierrot, Psi et leur robot Métro assistent à un étrange phénomène de l'espace : de gigantesques vaisseaux s'assemblent afin de réaliser des exercices de tirs. La puissance déployée est gigantesque ! Mais lorsque nos héros décident d'en rendre compte à la Confédération d'Oméga, leur vaisseau est pris dans une turbulence. Ils échouent alors sur une planète hostile. Psi est capturée par des humanoïdes, tandis que Pierrot est sauvé par un groupe d'hommes qui vivent secrètement dans les montagnes…

La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

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La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

La revanche des humanoïdes, le film animé de 1983

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No Escape: Absolom 2022, le film de 1994Feu orange cinéma

No Escape (1994)
Traduction du titre : Sans échappatoire.
Autres titres : Escape from Absolom, Absolom 2022.

Ne pas confondre avec les films No Escape de 2013, 2014, 2015 et 2020.

Sorti aux USA le 29 Avril 1994
Sorti en Angleterre le 3 June 1994
Sorti en France le 20 juillet 1994.
Sorti en blu-ray allemand TURBINE MEDIA, son UK et DE Dolby Atmos, Dolby TrueHD 7.1, Auro-3D le 7 octobre 2022.
Annoncé en blu-ray américain UNEARTHED FILMS, français inclus, le 18 octobre 2022.

De Martin Campbell, sur un scénario de Michael Gaylin et Joel Gross, d'après le roman The Penal Colony de 1987 de Richard Herley.

Pour adultes ?

En l'an 2022, le système de prison international est géré par des sociétés privé: les criminesl du monde entier sont exploités pour le profit ; les prisons sont devenues des affaires juteuses. Une petite troupe en treillis verts défile devant une estrade avec trois gradés. Soudain un soldat se détache du peloton et abat le premier gradé.

Plus tard, à bord d’un unique wagon blindé, un prisonnier attaché à son siège regarde par la fenêtre le désert orangé. Il est rappelé à l’ordre par un gardien, qui ordonne de rester le regard tournés vers l’avant. Au lieu d’obéir immédiatement, le prisonnier tourne la tête et regarde le gardien debout à sa droite, puis regarde enfin droit devant lui. Le wagon à suspension magnétique fonce sur un rail unique pour se diriger apparemment vers les tours suspendues de Leviticus, un pénitentiaire de niveau maximum de sécurité six, se dressant sur cinq pilots, un plus épais au centre. Un hélicoptère lourd tourne autour et l’unique wagon blindé franchi une lourde porte coulissante pour s’arrêter le long d’un quai jalonné de gardes casqués et armés tandis qu’un soleil semble se coucher à l’horizon.

La porte du wagon s’ouvre. Nous retrouvons les prisonniers nus menottés dans le dos alignés en un seul rang devant le visage holographique géant d’un gras binoclard qui leur déclare qu’ils sont venus là du monde entier parce que la société n’a plus rien à faire d’eux : le système de prison international a renoncé à tout espoir de les réhabiliter ; ce lieu sera leur lieu de rétention jusqu’à leur mort, parce que la mort est la seule porte de sortie. Il n’y a aucune chance de repêchage, aucune possibilité de s’échapper : ils sont condamnés, ils n’ont qu’à l’accepter ou bien mourir.

Dans son bureau, le binoclard gras — le directeur de la prison — sélectionne un visage parmi ceux des nouveaux venus, qui s’affiche en gros plan sur fond noir, légendé de caractères verts, dont le nom du prisonnier, suivi je suppose de son grade : Robbins J. T. Captain. Le directeur se penche en avant et demande à voir le prisonnier 2675.

La suite de la présentation du prisonnier s’affiche : forces spéciales de reconnaissance de l’infanterie américaine (« Marine »), commando Omega (traduisez « ultime »), décoré de l’étoile d’argent, de bronze, du cœur pourpre, de la croix pour services rendus, passé en cour martiale en 2011. Le gras directeur a l’air soucieux, se grattant le menton tandis que, flanqué de deux gardes, le prisonnier réclamé fait son entrée par la porte dans le dos du directeur, une disposition des lieux bien imprudente dans une prison.

Sans se retourner, le directeur lit : « 2011, à Benghazi en Libye. Vous avez marché droit sur votre chef de corps, avez pointé votre pistolet sur sa tête et fait sauté sa cervelle. Vous êtes passé en cour martiale et avez été reconnu coupable d’homicide prémédité au premier degré. Vous vous êtes depuis échappé de deux prisons de sécurité maximum de niveau cinq. Le scan génétique révèle une aversion envers l’autorité quasi pathologique, et un tempérament enclin à un comportement violent… »

Le directeur se lève et marche jusqu’au prisonnier qui le regarde comme hypnotisé. Le directeur dit alors « Félicitation, vous vous êtes trouvé un foyer. » Et d’ajouter : « Je dirige un commerce multinational ici, Monsieur Robbins. Basiquement, je récupère du déchet humain venu d’un peu partout autour du monde et je le recycle. Je suis très bon à cette affaire parce que je décide de toutes les règles. Vous n’aurez aucun contact avec le monde extérieur dans le futur — pas de visiteur, pas d’appel téléphonique, pas de lettres, ni intention ni objectif, vous êtes mort. Mais si vous enfreignez une quelconque de mes règles, vous découvrirez qu’il y a effectivement une vie après la mort, une vie très douloureuse. »

Robbins n’a pas changé d’expression, n’a pas dit un mot. Le directeur, qui s’éloignait, se retourne pour lui demander s’il a quoi que ce soit à ajouter. Robbins semble sourire et répond avec douceur : « Ne me tournez plus jamais le dos... » Le directeur ne répond rien. Le prisonnier fait demi-tour et quitte la salle de contrôle, toujours flanqué de ses deux gardes.

No Escape: Absolom 2022, le film de 1994
 
No Escape: Absolom 2022, le film de 1994

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Histoires extraordinaires, le film de 1949Feu vert cinéma

Histoires extraordinaires à faire peur ou à faire rire... (1949)
Titre anglais : Unusual Tales (contes peu ordinaires).

Sorti en France le 27 octobre 1949.
Diffusé en France à partir du samedi 15 octobre 2022 sur NETFLIX IN / FR.

De Jean Faurez (également scénariste) sur un scénario de Guy Decomble, d'après Edgar Allan Poe et Thomas de Quincey, avec Fernand Ledoux, Suzy Carrier, Jules Berry, Paul Frankeur, Olivier Hussenot, Marina de Berg...

Pour adultes et adolescents.

(policier horrifique) Un commissariat de Paris, au temps du Second Empire. Une nouvelle recrue vient d'arrêter un marchand d'estampes que le gendarme a jugé obscène, son chef tempère son jugement et pour passer la nuit, lui raconte trois histoires épouvantablement criminelles alors qu'ils sont rejoint par leur supérieur hiérarchique.

Histoires extraordinaires, le film de 1949

Histoires extraordinaires, le film de 1949

Histoires extraordinaires, le film de 1949

Histoires extraordinaires, le film de 1949

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The Winchesters, la série télévisée de 2022Feu orange télévision

The Winchesters (2022)

Cette série est présentée comme une préquelle de Supernatural mettant en vedette les parents des frères Winchester.

Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Supernatural de 2005.

Diffusé à partir du 11 octobre 2022 sur CW US.

De Robbie Thompson, d'après la série télévisée Supernatural de 2005 d'Eric Kripke; avec Meg Donnelly, Drake Rodger, Bianca Kajlich, Demetria McKinney, Nida Khurshid, Jojo Fleites.

Pour adultes.

(Fantasy horrifique woke) De nuit, une allée du vieux cimetière de la Nouvelle Orléans. Un homme ( ?) portant un feutre avance avec une lampe torche, portant une besace marquée des initiales S.C. Il s’arrête devant un mausolé dont l’entrée est surmontée d’une histoire à six branches. Il entre dans le mausolée, arpente de larges couloirs voutées, s’arrête devant un autel ou plutôt un sarcophage. Il pose sa lampe torche sur le sarcophage, allume de son briquet l’une des torchères toute prête à s’embraser. La même étoile à six branches orne le dessus du sarcophage. Puis l’homme s’entaille la paume de la main avec son couteau, faisant couler un peu de sang au fond d’un creux à un coin du sarcophae, et du bout du doigt, il trace avec le sang un glyphe.

Une partie de la dalle se soulève. L’homme s’empare du contenu de la cache tandis que quelque chose gronde et crache dans l’obscurité. L’homme repart en courant, trébuche et s’étale dans l’une des allées du cimetière, laissant échapper sa lampe-torche qui roule à quelque mètre, encore allumée. Tout semble calme et désert pourtant. Alors un monstre confus saute sur l’homme du haut d’un des monuments.

Bienvenue à Lawrence, fondé en 1958, dit le panneau devant lequel un bus passe à vive allure. Au fond du bus, deux marins de l’armée américaine, plus en avant un jeune homme en uniforme de l’armée de terre. Ce dernier se remémore visiblement les jours heureux au Vietnam ou bien il est en train de lire avec grande imagination un roman dans le goût d’Apocalypse Now et autre The Deer Hunter. Il se réveille en sursaut, puis réalise qu’il est de retour dans le bus.

Il sort alors une enveloppe blanche de sa veste, adressée à un certain John Winchester, marquée en haut à gauche de la croix à six branches. Le bus passe devant l’hôtel Ponder 1947, et descend un peu plus loin de l’autre côté de la rue.

Selon Dean Winchester, nous sommes le 23 mars 1972, le jour où son père est revenu de la guerre… avec une coupe non règlementaire. Et le jour où il a recontré la mère de Dean. Dean sait que cette histoire peut vous sembler familière — mais il va recoller les pièces du puzzle d’une manière qui pourrait vous surprendre.

A l’affiche ce jour-là au cinéma, THX 1138, Délivrance et Klute avec Jane Fonda et Donald Sutherland, que de la légèreté et de la bonne humeur.

… Et pour se faire, Dean Winchester va reprendre tout depuis le début. Apparemment distrait par le derrière d’une des passantes, futur papa Winchester aura tourné à l’angle du cinéma sans regarder où il allait, tandis que marchant dans la direction opposée sur la même trajectoire, futur maman Winchester ( ?) faisait une démonstration de la légendaire aptitude familiale à détecter le danger, en ne regardant pas plus où elle allait. Et c’est le choc !

La blonde s’excuse toujours sans regarder qui elle a percuté tandis qu’elle se met spontanément à genoux pour ramasser son sac bien rempli dont un genre d’aérosol qui va rouler sur le trottoir, tandis que papa Winchester s’accroupit pour ramasser ce qui ressemble à un paquet de friandises. Leurs regards de top-modèles se croisent enfin et résonne à leurs oreilles le début d’une musique romantique. Papa Winchester demande à sa blonde si elle est une artiste. L’intéressée répond qu’une jeune fille doit avoir un passe-temps.

Relevée, et son aérosol escamoté dans son sac, elle se vante qu’elle a bien attrapé le jeune homme. Celui répond qu’il sait encaisser un coup, et tout de suite l’épisode est plus woke d’un bon degré : elle le prend de haut, il fait serpillère et ce n’est que le début.

Ces deux jeunes gens semblent enfin réaliser que les bonnes manières existaient avant le wokisme : il s’excuse de ne pas avoir regardé où il allait, et elle, d’avoir fait pareil. Cependant, au lieu de lui offrir un café ou un joint pour se remettre de ses émotions, il lui demande comment était le film qu’elle est supposée être aller voire toute seule comme une grande qui n’a aucun ami ni aucune amie. Elle répond qu’elle est seulement venue au cinéma pour acheter de quoi couper la faim, mais elle est à peu près sûre que le livre était meilleur. Et de rire de sa propre blague.

Mais papa Winchester préfère la basse flatterie et tente l’approche diabétique cardiaque : les friandises qu’il tient encore sont des bonbons au réglisse, idéal pour donner des palpitations cardiaques, mortelles au bout de plusieurs boites. Il complimente donc la blonde sur le choix du poison, sans toutefois demander qui de son père ou de sa mère en sera la victime. Papa Winchester concède qu’il na pas vu de bonbons au réglisse depuis deux ans, tentant d’apitoyer la jeune fille sur toutes ces nuits passées au vietnam avec pour seule compagnie intime les prostituées locales, ses camarades ou ses supérieurs.

La blonde reste muette et plutôt que d’exiger un certificat médical prouvant qu’il n’a rien ramené du Vietnam de brûlant ou chancreux, cède au chantage à la pitié en lui offrant les bonbons au réglisse — et de prendre la fuite, ajoutant avant de quitter le pays qu’elle et le petit soldat se reverront sûrement dans le coin. Et de nouveau, voilà-t-y pas que Papa Winchester ne regarde plus devant lui. Quand enfin il se détourne, la blonde vérifie tout de même qu’elle n’est pas suivi. Et nous en déduirons que Maman Winchester était en fait allé voir Klute.

The Winchesters, la série télévisée de 2022

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