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- Écrit par David Sicé
Old 2021
Traduction du titre : Vieux.
Sorti en France pour le 21 juillet 2021
Sorti aux USA pour le 23 juillet 2021.
De M. Night Shyamalan (également scénariste) ; d'après la bande dessinée Château de sable de 2010 de Pierre Oscar Levy et Frederik Peeters. Avec Gael García Bernal, Vicky Krieps, Rufus Sewell, Ken Leung.
Pour adultes et adolescents.
(horreur) Des palmiers, une route, un van de la résidence de vacance Anamika à bord un couple, leur fille aînée et leur petit garçon. Ils arrivent à leur résidence, avec le petit personnel en rang pour les accueillir, et le directeur un barbu roux, plus des cocktails apportés par une blonde et rien pour les petits qui peuvent crever de soif. L’hôtel n’est visiblement pas encore terminé, quant aux petits, ils se précipitent au buffet pour se servir et faire connaissance avec un autre gamin laissé sans surveillance. Puis ils se rendent à leurs appartements et le petit personnel leur apporte leurs bagages. Tout l’appartement est vitré, ce qui permet à l’ensemble des autres résidents, bateaux aux larges et satellites de les filmer en permanence dans leur intimité. Le père prétend que la plage est interdite aux enfants et s’en suit une courte bagarre pour rire. Les enfants se retrouvent donc à faire des pâtés de sable et embêter les adultes en leur demandant leur nom et leur profession. Pas un obèse en vue et la patience des adultes laisse penser qu’ils savent qu’ils tournent un reality-show ou sont sous étroites surveillance de la NSA, comme tout le monde sur la planète.
Le soir suivant, le couple se dispute sur la question de savoir s’il faut mettre les enfants au courant de la maladie de leur mère. La mère hurle alors que son compagnon ne pense qu’au futur. Et bien sûr, les enfants à côté entendent tout. Le garçon a reçu un message chiffré probablement de l’autre gamin, le déchiffre et en rit. Ailleurs sur une plage isolé, l’un des couples interviewé par les enfants sur la plage a trouvé une autre plage plus calme. La jeune femme ôte son maillot, le grand noir semble vouloir la rejoindre.
Le lendemain, le restaurant, une blondasse commande un menu, avec sa petite fille blonde qui semble s’ennuyer ferme. Pendant ce temps, le directeur roux vante la petite plage isolée, leur « petit secret », puis empêche le garçon asiatique de rencontrer ou d’avertir le petit garçon de la famille. L’attention générale est alors détournée par la crise d’épilepsie d’une cliente au milieu du restaurant. Plus tard, la petite famille embarque dans le minibus avec plusieurs autres clients de l’hôtel. Pour accéder à la plage, il faut ôter le cadenas à une porte grillagée, alors qu’un panneau indique qu’il s’agit d’une réserve naturelle et que l’accès est interdit. Le chauffeur reviendra les chercher à cinq heures et les leste de lourdes provisions et quantité de rabanes et autres serviettes. Il refuse de les accompagner, qu’ils suivent le chemin qui descend, celui qui est garni d’arbres morts avec des vautours perchés dessus.
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- Écrit par David Sicé
Chroniques de la Science-Fiction #2021-07-19 (2021)
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Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 22 pages A5 couleurs.
Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021
Sorti le 23 juillet 2021 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 19 juillet 2021, plus les critiques de Fear Street 3 2021, SurrealEstate 2021, Flight To Mars 1951, Galaxy Of Terror 1981, Monster Hunter 2020.
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- Écrit par David Sicé
SurrealEstate (2021)
Traduction du titre : Immobilier surréaliste.
Autre titre : The Surrealtor. (l'agent immobilier surréaliste).
Une saison de 10 épisodes de 43 minutes chaque environ.
Diffusé aux USA à partir du 16 juillet 2020 sur SYFY US.
De George Olson ; avec Tim Rozon, Sarah Levy, Adam Korson.
La nuit, une jeune femme seule dans une grande maison isolée feuillette un livre médical illustré d'images autopsies quand soudain... Et sans même avoir eu besoin d'appeler Ghostbuster, l'agent immobilier Nick Roman frappe à sa porte et l'encourage fortement à faire appel à son agence : en effet, lui et une équipe de spécialistes d'élite traitent les cas que personne d'autre ne peut traiter : les maisons hantées et possédées qui font littéralement fuir les acheteurs potentiels, et jamais elle n'arrivera à revendre cette maison, en grand péril de perdre toute valeur sur le marché de l'immobilier américain, ce qui serait la véritable tragédie (NDR, je n'enjolive pas).
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- Écrit par David Sicé
Fear Street, part Three: 1666(2021)
Traduction du titre : la rue de la peur, troisième partie 1666.
Diffusé à partir du 16 juillet 2021 à l'international sur NETFLIX FR / INT.
De Leigh Janiak (également scénariste), sur un scénario de Kate Trefry et Phil Graziadei, d'après les romans du même nom de R. L. Stine. Avec Kiana Madeira, Ashley Zukerman, Gillian Jacobs, Olivia Scott Welch, Benjamin Flores Jr., Darrell Britt-Gibson
Pour adultes.
(slasher / horreur fantastique, presse) Grâce au récit de Ziggy, Deena retrouve la main coupée de la sorcière enterrée au pied de l'arbre qui occupe désormais le centre du centre commercial, et ramène la main coupée sur la tombe de la sorcière "accidentellement" découverte dans la forêt. Mais au lieu de stopper la "malédiction", Deena se retrouve projetée en 1666 dans le corps de la sorcière elle même, Sarah Fier, quelques jours avant sa pendaison. Et bien figurez-vous que cette petite communauté protestante du 17ème siècle parle exactement comme les américains mal élevés des années 1990 (ou plutôt 2020, on ne parlait pas comme ça dans les années 1990) et la moitié sont noirs de peau comme si les protestants fuyant les guerres de religion européennes auraient pu venir d'Afrique noire, tout en ignorant tout de l'esclavage ou du racisme, et tout des indiens d'Amérique, qui sont comme littéralement effacés par le révisionnisme woke des années 2020. Mais la fête ne fait que commencer, car quelqu'un qui s'apprête à sacrifier à tous les démons de l'Enfer une poignée de membres de la communauté semble ignorer les bases les plus élémentaires de la sorcellerie, de la possession démoniaque et de comment une âme pure pourrait bien être cédée aux démons en question (un indice, les scénaristes du Shining de Kubrick avaient fait leur devoir, eux).
Revenue de sa vision, Deena a tout compris de sa leçon woke : tout ira pour le mieux et les tueurs en série partiront en fumée si elle tue suffisamment de riches blancs pour s'emparer de leurs maisons et de leurs richesses : les pauvres chéris, ils n'étaient responsables de rien, c'est juste le méchant blanc qui a gravé leur nom...
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