D.C. Creature Commandos S01E06: Pryatel Skelet (2024)
Traduction : commandos de créatures, le squelette de Pryatel.
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Ici la page de ce blog consacrée à cette série animée.
Diffusé à partir du 2 janvier 2025 sur MAX US.
De James Gunn, d'après la bande dessinée parue dans Weird War Tales #93 (Novembre 1980) de J. M. DeMatteis (scénario) et Pat Broderick (dessin), avec les voix de Steve Agee, Maria Bakalova, Anya Chalotra, Zoë Chao, Frank Grillo, Sean Gunn, David Harbour, Alan Tudyk, Indira Varma, Viola Davis.
Pour adultes.
(super-héros monstres, guerre, woke, toxique, ultra-violent, propagandaire, artificiel) :Une ville moderne anonyme par une nuit glauque, possiblement Gotham. Un homme blond à blouse blanche -- sûrement un dentiste -- saute par les portes arrières d'une fourgonnette.
Puis la fourgonnette s'arrête et les brutes, tous les deux à bouc et moustaches noirs, l'un en costume cravate et l'autre à veste noir sur tee-shirt blanc, chaîne en or — sans doute des rappeurs — ramasse la blouse blanche pour la relever et la ramener à bord de la fourgonnette.
Dans la fourgonnette obscure, est improbablement assis un homme qui coupe le bout de son cigare avec les dents et répète : "Alex, Alex, Alex..." pour ajouter : "Tu n'iras nulle part." L'homme aux cheveux blancs est obèse et souriant, et demande à blouse blanche que les deux brutes tiennent à genoux devant lui : "Arriveras-tu à te le rentrer dans le crâne ?"
Humour ChatGPT : personne n'est censé savoir à ce point du récit que blouse blanche est le squelette radioactif qui n'arrête pas de répéter ce qu'un spectateur qui a des yeux pouvait très bien constater par lui-même, et divulgâcher n'est pas jouer avec les attentes du spectateur.
Flash-Forward = bond en avant, le crâne radioactif du Docteur Phosphorus, qui est censé se cacher dans la pénombre alors que le personnage est incapable de cacher son rayonnement et que nous venons de voir son crâne illuminé, donc projetant logiquement lueur, reflet et ombre du crâne d'autant plus faciles à repérer pour la garde qu'il fait nuit noire dans la scène.
Oui, mais vous me direz, le plan suivant montre que Phosphorus s'est caché dans une espèce de benne... dont il soulève le couvercle dans le dos des deux gardes qui passent, toujours dans la nuit noire, donc il aurait dû projeter devant eux une vive lueur jaune verdâtre, sur le sol et les murs environnant, ainsi que l'ombre des gardes devant ces gardes, le tout en mouvement rapide.
Par ailleurs Phosphorus a été présenté dans le premier épisode comme fortement radioactif, il est donc fortement détectable avec un simple poste de radio, sinon un compteur Geiger ou n'importe quel dispositif sensible à l'électro-magnétisme et aux rayonnements de tous types.
Par exemple, une pellicule argentique protégée de la lumière noircirait sur son passage, mais gageons que tout système informatique, tout appareil utilisant l'électricité aka un flux d'électrons, serait sensible, par exemple l'écran d'un téléphone portable serait parasité, les ampoules et diodes électriques un peu sensibles vacilleraient etc.
Par ailleurs Phosphorus n'est pas seulement radioactif, mais il fluctue constamment en intensité ; tout ce qu'il touche, chaque pas, les particules dans l'air sont irradiées et font sillage détectables. Il doit même être très facile à repérer par satellite et drone ou du haut d'une tour ou à cause des fluctuations du Wifi.
Les deux gardes sont censés s'être éloignés, mais nous ne les avons pas vu s'éloigner ou tourner dans une rue, et ils n'en ont pas eu le temps matériel : c'est donc sans transition que Phosphorus sort de sa benne à ordure, ce qui aurait déjà dû faire un boucan d'enfer — évident pour quiconque aura déjà sorti les poubelles pour le ramassage ou jeté quelque chose dedans, mais l'auteur du scénario est visiblement dépourvu de cette expérience on ne peut plus humaine.
Ensuite Phosphorus s'époussette pour se débarrasser de papier gras restés collés à sa veste, puis en sifflotant martèle à chaque pas le bitume, ce qui compte tenu de la configuration des lieux, aurait dû faire écho très, très loin à travers la rue sur plusieurs blocs.
Siffler par nuit noire en particulier doit porter à des kilomètres, et de toute manière, le silence qui règne dans cette ville est littéralement irréel : il y a toujours en ville des bruits de fond ou des petits bruits divers tels les climatisations, les frôlements des papiers gras et le souffle de l'air qui se déplace simplement parce que la température d'un côté d'un bâtiment n'est pas la même de l'autre, et toutes les rues font forcément courant d'air, quand bien même il n'y aurait pas rafale ni d'assaut (NDT Jeu de mot, et celui-là, ce n'est pas Chat GPT qui serait arriver à vous le faire).
Qui plus est, Phosphorus luit d'une flamme verdâtre assez haute dans la ville, surplombé d'un nombre tout même conséquent de baies vitrées illuminées à travers lesquelles absolument personne ne regarde en contre-bas. Et nous sommes dans une ville dépourvue de toute caméra de surveillance.
Pendant ce temps, la Promise et la femme-poisson se sont réfugiées dans un bordel parce que la série n'était pas assez glauque sans l'apologie du trafic d'êtres humains. Les gardes arrivent parce qu'ils les ont vus entrer dans le bordel, et entrent.
Et ne fouillent pas le bordel et n'arrêtent personnes, croyant des p.tes sur parole — vous savez, des gens que l'on paye pour faire des trucs bien pire que mentir avec leur bouche, prouvant encore une fois le sens aigu des réalités de ce monde des modèles larges langagiers et l'absence totale de conscience professionnel des stagiaires et prêtes-noms de chez Warner Bros.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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