Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926Feu vert livre / BD

Amazing Stories #007 (1926)
Titre complet : Volume 1, octobre 1926, numéro 7.
Traduction Histoires étonnantes.

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Publicités toxiques.

Pour adultes et adolescents.

Présumé sorti en kiosque aux USA le 10 septembre 1926 daté de octobre 1926, prix 25 cents, soit 4.46 dollars 2024 en tenant compte de l'inflation (idem en Euro du 7 décembre 2024)

De Hugo Gernsback, F. R. S. (rédacteur en chef), Dr. T. O'Conor Sloane, M. A., Ph. D. (directeur de publication), Wilbur C. Whitehead, rédacteur littéraire, C. A. BRANDT, rédacteur littéraire.

Pour adultes et adolescents.

(revue littéraire de Science-fiction)

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Les numéros de pages imprimés à l'intérieur ne tiennent pas compte des quatre pages de couverture.

p. 4 = page 2 : sommaire.

"Amazing Stories est publié le 10 de chaque mois. Il y a 12 numéros par année. L'abonnement est de 2.50 dollars (44.56 dollars 2024 idem euro) par an aux USA et possessions, 3 dollars (53.47 dollars 2024, idem en euro) au Canada et à l'étranger. Les pièces et timbres Etats-Uniens sont acceptés (pas les pièces et timbres étrangers, un exemplaire d'échantillon sera gratuitement envoyé à la demande... Toutes les contributions acceptées sont payées à publication. Amazing Stories est en vente dans tous les kiosques des Etats-Unis et du Canada. Agents européens S. J Wise et Cie 40 place verte, Antwerp, Belgique. Imprimé aux U. S. A."

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p.5 = 483 : Ours et Edito de Hugo Gernsback, F. R. S.

De la fiction extravagante aujourd'hui... à la froide réalité de demain.
IMAGINATION ET REALITE

Quand nous lisons l'un de nos récits de scientifiction dans lequel l'auteur laisse libre cours à son imagination, en supposant qu'il est un bon conteur, nous nous trouvons souvent profondément ravi. La raison en est que notre propre imagination est propulsée au nième degré, et de là, nous tirons une réelle satisfaction du temps passé à lire cette histoire, aussi improbable qu'elle peut souvent paraître au premier abord. Je souhaiterais souligner ici à quel point cette catégorie de littérature est importante quant à la marche du Progrès et pour notre race.

NDT on dira aujourd'hui "espèce", la race est l'aspect extérieur d'un être vivant, qui contrairement à ce que la manipulation raciste prétend affirmer, suppose que tout être vivant qui marche habituellement sur deux jambes et se sert de ses bras pour fabriquer des outils etc. est un être humain, peu importe la couleur de peau, la forme du nez etc. Noter que la même manipulation raciste devient la manipulation spéciste en remplaçant le mot "race" par le mot "espèce".

 

L'esprit humain est une machine extraordinairement complexe, qui fonctionne souvent d'une manière très étrange. Un homme décide d'inventer un certain équipement domestique et, tandis qu'il se lance dans ses recherches pratiques, voit son esprit piqué par un certain détail qui l'emmène dans une direction totalement différente, ce qui fait que l'idée initiale d'un équipement domestique peut très bien finir avec l'invention d'une usine qui économisera de la peine humaine, ou peut-être de quelque chose d'encore plus important.

Quand Alexander Graham Bell était jeune homme, il s'occupa en concevant le moyen pour un sourd d'entendre. Cela l'amena à des recherches expérimentales liées à l'électricité et à l'appareil qui loin de devenir le dispositif permettant à un sourd d'entendre, devint le téléphone actuel.

En 1926, téléphone à colonne qui par câble permet de sonner une demoiselle du téléphone qui vous demande le numéro de votre correspondant et vous connecte en reliant par un câble votre câble au sien sur un tableau électrique devant elle).

Et à nouveau Gernsback ment sur qui a inventé quoi ou imaginé quoi, l'invention ayant été décrite dès 1852 dans le magazine très populaire l'Illustation. Selon le même article de la Wikipédia, Bell a tout simplement usurpé les prototypes brevetés en 1870 de l'italien Antonio Meucci, que celui-ci avait envoyé au laboratoire américain où travaillait Bell afin de faire installer ses machines par l'American District Telegraph Company of New York, le laboratoire en question ayant alors "perdu" les prototypes, et Bell en 1876. Bell aura en plus empêché le dépôt d'un brevet comparable déposé par Elisha Gray, selon toute probabilité par corruption des agents du bureau des brevets américains, via son avocat intervenu pour empêcher l'examen du brevet de son rival.

Autrement dit, on ne devient pas inventeur (américain) par inspiration ou génie, mais en volant le travail des autres avec le soutien d'ultra-riches et de puissants espérant se gaver davantage si c'est par l'entremise d'un malhonnête qu'il sera facile de faire chanter et/ou corrompre en retour, plutôt qu'en récompensant d'authentiques génies épris du progrès et de la prospérité pour l'Humanité toute entière. Il s'agit un concept qu'auront industrialisés les GAFA et autres openAI ont parfaitement assimilés.

Si la Science-fiction est effectivement un moyen de stimuler le progrès technologique (et autres), les contes sur les inventeurs de Gernsback associés aux publicités toxiques laissent craindre à une manipulation inévitable qui consiste à faire croire à de jeunes naïfs qu'ils feront fortune tout en sauvant l'univers en général et l'humanité en particulier, en devenant pour de vrai l'égal de ces inventeurs prétendus légendaires, quand en réalité ils ont toutes les chances de devenir l'égal des inventeurs spoliés (voire assassinés à la façon Rockfeller). 

Gernsback conclue son édito de la sorte :

Il est au-delà de notre pouvoir de prévoir quelles réactions pourrait être provoquée (par la prédiction ou l'intrigue apparemment impossible d'un récit de scientifiction) chez (un lecteur) et quelles conséquences formidables il pourrait avoir dans le futur. Et, assez étrangement quand on y pense, les bureaux des brevets de la plupart des pays suivent d'assez près les récits de scientifiction, parce dans beaucoup de ceux-là, le germe d'une invention est caché.

Il n'est pas nécessaire de construire un authentique inventaire pour être inventeur ; souvent, cela devient nécessaire pour les besoins d'un procès et pour le dépôt d'un brevet, afin de prouver qui a vraiment été l'inventeur original d'un certain dispositif ; si l'inventeur est un auteur qui a sorti le dispositif, même dans un récit fictionnel, cela devrait à long terme devrait lui faire attribuer la propriété du brevet, toujours à la condition que le dispositif soit soigneusement décrit, quant à ses fonctions, ses objectifs et ainsi de suite.

Par exemple, aux Etats Unis, l'inventeur devrait avoir deux années à partir de la publication du récit pour demander qu'il lui soit attribué un brevet. De là, il se ferait qu'une histoire de scientifiction ne serait pas prise trop à la légère, et devrait être considérée comme au-delà de la littérature, de très loin. (le récit de Scientifiction) aide vraiment au Progrès du monde, quand bien même d'un tout petit peu, et le fait demeure que (le récit de Scientifiction) contribue au Progrès d'une façons qu'aucune autre littérature ne le fait.


Juridiquement et technologiquement cette conclusion peut lancer à nouveau un débat des plus intéressants, à la condition que les intervenants soient des experts honnêtes et n'ayant crainte d'évoquer sans voile la réalité du monde de la recherche, des brevets et... de l'édition.

D'autant qu'encore une fois l'actualité récente fournit des exemples frappant de ce qui arrive dans la réalité dans ces domaines. Prenez le lancement par Elon Musk de son robot, avec le réalisateur du film I Robot qui pour le buzz et prétendument pour rire prétend avoir inventé le robot d'Elon Musk, alors que a) ce sont les tâcherons du département artistique et infographies qui ont créé l'image d'un androïde sommaire, sans qu'ils ne puissent jamais être en droit de déposer le fait d'avoir deux jambes, deux bras, un torse et une tête, vu que la Nature fabrique des modèles de ce genre y compris par accident en trouant et érodant de bêtes rochers.

Méditez également l'exemple d'Ed Sheeran qui à chaque chanson à succès est poursuivi en justice pour le plagiat souvent par plusieurs musiciens (?) inconnus de tous les gens qui achètent du Ed Sheeran, et qui désormais enregistre en vidéo chacune des séances où il compose...

Ou encore l'exemple de James Cameron accusé d'avoir plagié la planète de son film Avatar, comme s'il était possible de déposer une planète, et qui a tout simplement sorti ses cahiers d'enfance où il avait déjà dessiné les paysages de son film qu'on l'accusait d'avoir copié sur des gens qui prétendaient avoir inventé ces paysages à une date très postérieure. Là encore, depuis quand peut-on déposer des paysages qui sont composés de toute manière de formes en tout genre existant déjà dans la nature peu importe à quelle échelle et où, depuis... avant l'invention de l'Ecriture et du dessin.

Par ailleurs, les ultra-riches et l'administration ou les organisations internationales chargées de valider un brevet ont depuis longtemps pris la précaution d'exiger des sommes que seule une multinationale ou un fond de pension ou un ultra-riche peut payer pour protéger la moindre invention, ce qui fait que la simple règle juridique actuelle et depuis un certain temps déjà, consiste à attribuer d'office la propriété de toute nouvelle technologie aux ultra-riches ou à leurs marionnettes.

La situation est exactement la même pour la découverte d'une source d'eau minérale ou de pétrole ou d'une mine d'or ou l'équivalent en bourse au moins en France et au Royaume-Unis : toutes les ressources souterraines et leurs produits appartiennent de droit à la Reine ou au Roi, ou son équivalent prétendu démocratique républicain, aka au plus fort en terme de canons et de juges / policiers corrompus, aka les cartels au Mexique. Suivez simplement la piste des impunités, c'est encore plus simple.

Donc Gernsback a bien raison : l'inspiration de la Science-fiction, qui découle de l'imagination donc de la puissance formidable de l'inconscient individuel et collectif humain est bien la source du progrès.

Mais la carotte du "si vous lisez, si vous écrivez de la Science-fiction, vous allez devenir très riche en déposant le brevet de ce qui n'existe pas encore mais que vous voyez en rêve" relève, volontairement et/ou involontairement de la même manipulation que les publicités toxiques de tous ces magazines d'hier à aujourd'hui.

Mélanger la vérité au mensonge ou à l'erreur reste du baratin : les auteurs (de science-fiction ou d'autres genres) le font très bien, mais ils ont l'honnêteté (ou la malhonnêteté quand ils plagient ou ne font que représenter la réalité en prétendant que c'est de la fiction) de rappeler qu'ils écrivent de la fiction, en tête de récit.

Les sectes, les politiciens, l'information en continu et un certain nombre de formateurs ou professeurs dont les cours n'apportent jamais la maîtrise promise d'une compétence démonstrative peu importe le domaine, ne le font pas et se contentent d'escroquer et pomper le gogo tout azimut.

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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
p. 6 = 580 : BEYOND THE POLE (au-delà du pôle) par Hyatt Verill.

Note introductive par le professeur Abbott E. Lyman.

Avant de donner au monde ce vraiment merveilleux conte, il me semble qu'il serait important d'offrir quelques lignes (NDT une page et demi à deux colonnes) d'explication, aussi bien qu'une brève esquisse ou synopsis des événements qui auront conduit à ma découverte du manuscrit racontant l'incroyable aventure de son écrivain.
En tant que naturaliste spécialisé dans l'ornithologie, j'ai longtemps été attiré par les régions du peu connu Antarctique en tant que riche domaine d'exploration pour mes recherches...

AU-DELÀ DU POLE

par A. Hyatt Verill.

A quiconque trouvera ce message: -- je suppose que vous lirez et après l'avoir lu, vous en notifierez mes parents et amis et mes camarades de l'équipage de la pinasse L'Endeavor (NDT Le Devoir) de New Bedford, dans l'Etat du Massachusetts, aux U.S.A, du sort de ce vaisseau et de ses hommes, ou alors; n'y parvenant, vous confierez ce texte à quelque journal d'actualité fiable afin que ce récit soit publié, au bénéfice et pour la paix de l'âme de tout ceux qui ont pu s'intéressé au sort de cette pinasse, qui haussa ses voiles pour quitter New Bedford le quatorzième jour du mois d'août 1917.

Mon nom est Franklin Bishop et je suis né, et ai résidé à Fairhaven dans le Massachussets, de l'autre côté du havre de New Bedford. Pendant des années, j'ai pris la mer en tant que baleinier, jusqu'à l'année 1917 où j'ai embarqué en temps que premier officier sur la pinasse l'Endeavor, Capitaine Ranklin, engagé pour les Îles du Sud-Shetland à la recherche de l'huile d'éléphants de mer, le prix de l'huile ayant grandement augmenté au fil de la Guerre (NDT première guerre mondiale).

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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
p. 22 = 596 : A COLUMBUS IN SPACE (Un Christophe Colomb dans l'Espace) par Garett P. Serviss, la conclusion du feuilleton.

Une évasion.

Nos assaillants battaient en retraite dans les buissons tandis que nous les menacions avec les pistolets, mais Edmund ne voulait pas laisser Ingra s'échapper avec les autres. Le gars était complètement apeuré, sachant la puissance mortelle de nos pistolets, et il obéit aux ordres d'Edmund avec un air misérable, jetant de temps à autres des regards en direction d'Ala, qui dédaigna le regarder en retour.

Edmund l'accula contre la porte ouverte de la voiture et nous entrâmes tous, après avoir pourchassé la femme de chambre, qui morte de peur, s'était cachée dans les buissons. Alors Edmund referma la porte et se concentra sur la machinerie, nous laissant le soin de garder notre prisonnier.

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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
p. 42 = 616 THE PURCHASE OF THE NORTH POLE (l'acquisition du pôle Nord aka Sens dessus-dessous) par Jules Verne, seconde partie.

Qu'est-ce qui cause les saisons ?

En premier lieu, durant la rotation diurne de Jupiter qui prend neuf heures et cinquante-cinq minutes, les jours sont toujours égaux aux nuits sous toutes les latitudes ; ce qui revient à dire que le jour jupitérien est de quatre heures, cinquante-sept minutes, et que la nuit jupitérienne dure également quatre heures et cinquante-sept minutes.

"Voilà, " disent les admirateurs de l'existence jupitérienne, "ce qui conviendrait à des gens aux habitudes régulières. Ils seraient ravis de se soumettre à une telle régularité."

C'est aussi ce qui arriverait à la Terre si Barbicane tenait sa promesse, sauf que, comme le nouvel axe ne ferait aucune différence en temps de rotation, vingt-quatre heures sépareraient encore les midis successifs, et notre sphéroïde serait doté de nuits et de jours chacun durant douze heures, et nous vivrions un équinoxe perpétuel.

"Mais le phénomène climatique serait qui des plus curieux, et non moins intéressant, " disaient les enthousiastes, "serait l'absence de saisons."

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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
p. 62 = 636: THE ISLAND OF DR. MOREAU (L'île du docteur Moreau) par H. G. Wells.

Introduction.

Le premier février 1887, le Lady Vain était perdue lors de la collision avec une épave alors qu'il se trouvait aux alentours de 1 degré de latitude sud et 107 degrés de latitude Ouest.

Le cinq janvier 1888--c'est-à-dire onze mois et quatre jours plus tard--mon oncle, Edward Prendick, un particulier qui certainement était monté à bord du Lady Vain (NDT la Dame Frivole) à Callao, et qui avait été considéré noyé, fut récupéré par cinq degré trois de latitude sud et 101 degrés de longitude ouest, dans un petit canot ouvert dont le nom était illisible, qui fut supposé être celui du la goélette Ipecacuanha. Il témoigna d'une manière si étrange sur son compte qu'il fut réputé dément...

L'ÎLE DU DOCTEUR MOREAU par H. G. Wells (l'histoire écrite par Edward Prendick)

CHAPITRE 1
Dans le dinghy du "Lady Vain"

Je ne me propose pas d'ajouter quoi que ce soit à ce qui a déjà été écrit concernant la perte du "Lady Vain". Comme chacun le sait, il est entré en collision avec une épave dix jours après avoir quitté Callao. La chaloupe, avec sept de ses membres d'équipages, fut récupérée dix-huit jours après par la canonnière H.M "Myrtle" (NT : Myrte, de sa Majesté) et le récit de leurs terribles privations est devenu presque aussi connu que le bien plus horrible sort de la Méduse.


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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
p. 82 = 656 : BLASPHEMERS' PLATEAU (Le plateau du blasphémateur) par Alexander Snyder.

1.
Un lieu difficile d'accès.

"Est-ce qu'il vous attend ?" demanda le chauffeur de taxi, tendant avec espoir une main noueuse pour le sac du nouveau-venu âgé, qui venait seulement de descendre du train de l'après-midi.

"Pas exactement," Mason l'informa, lui abandonnant le sac. "Je lui ai juste écrit que je débarquerais un de ces jours, et ne recevant aucune réponse à ça, j'ai supposé que cela conviendrait pour moi de simplement venir. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?" il notait l'air déçu du chauffeur.

"Nous ne pouvons pas faire affaire dans ce cas, il me semble, Monsieur. Au minimum il ne conviendrait pas pour moi de vous conduire là-haut et ensuite d'avoir à vous ramener aussitôt ; non pas ?"

Mason considéra avec surprise l'individu dépenaillé aux scrupules si délicats. "Voulez-vous dire que je ne pourrai entrer à moins d'être attendu ?" Le chaufferu hocha la tête . "Pas après la tombée de la nuit, vous pourrez pas, Monsieur. Et ce sera le cas le temps qu'on fasse les quatre miles (NDT : 6km et demi) jusqu'à chez lui."

*

p. 98 = 672 : BERCEUSE de Leland S. Copeland.


Chut, petite nébuleuse
Ne pleurs pas.
Tu seras une étoile bleue
Peu à peu

La couleur changera
Or, rouge et noir
L'une après l'autre
Elles tapisseront ton dos.

Les gamins les appellent des planètes
Elles bondiront de tes côtés
Filant et tourbillonnant
Chevauchées par des mondes

Tout autour d'un vaste cercle
Accomplissant l'année
La chaleur monte vers l'Ether
Et les continents apparaissent

La vie bien vite s'en suit
Amibes et vers de terre
Dinosaures, mammouth
et un cerveau enfin

Pour guerroyer et massacrer
Rivaliser pour s'accoupler
Le cerveau doit vivre les récits
D'amour et de haines.

La sagesse triomphera
Que les chefs de guerre trépassent
Le bonheur triple
L'échelle est haute pour un cerveau

Une planète dans une autre
Peut s'écraser, mais ne sanglote pas
A nouveau nébuleuse tu seras
Peu à peu.

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Publicités :

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Amazing Stories, le numéro 7 d'octobre 1926
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Ici la page du forum Philippe-Ebly. fr consacrée à ce numéro.

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