The Institute S01E01: The Boy (2025)
Traduction : L'institut S01E01: le garçon.
Ici la page de ce blog consacrée à la série The Institute 2025.
Diffusé à partir du 13 juillet 2025 sur MGM+ US.
De Jack Bender, d'après le roman de 2019 de Stephen King, avec Joe Freeman, Ben Barnes, Mary-Louise Parker, Simone Miller, Jason Diaz, Brendan Beiser, Fionn Laird, Julian Richings, Hannah Galway, Xander Martel, Robert Joy, Joel DeLong, Dan Beirne, Martin Roach.
Pour adultes.
(horreur, fantastique, woke, toxique) Suite au racisme persistant des séries et films streamés depuis 2016, je suis obligé de mentionner la couleur de peau de certains personnages quand l’échange les fait passer pour des victimes ou des salauds ou les deux à la fois afin de constater si oui ou non il y a une manipulation du spectateur de type disque rayé à l’œuvre. Le disque rayé est une technique d’hypnose qui consiste à répéter un stimulus, par exemple un préjugé négatif, afin de l’imprimer dans l’insconscient et le conscient du spectateur, contre son gré, le plus souvent à fin de manipulation de masse.
Un gymnase brillamment éclairé dans lequel ont été alignés tables et chaises pour un examen de niveau lycée, en se basant sur l’âge apparent des candidats. Leurs sacs sont posés sur les gradés à leur droite. Deux femmes et un homme adulte marchent le long des murs ou le long des gradins pour surveiller, assez distraitement pour la femme à leur gauche qui regarde droit devant elle, donc le mur.
Il s’agit à l’évidence d’un Questionnaire à Choix Multiples, ce qui évite de demander aux candidats de savoir écrire, et aux correcteurs de savoir lire : nous sommes clairement aux USA mais probablement bientôt en France.
L’un des garçons (blanc), aux cheveux châtain clair à la veste de survêtement vert et jeans bleu, noircit fébrilement les cases de ses réponses, au crayon papier. Certains tergiversent, un autre a les bras croisés, et l’une des surveillante texte frénétiquement sur son téléphone plus intelligent qu’elle.
Le candidat fébrile vient de noircir la dernière réponse du questionnaire et lève la main. Au bout de cinq secondes, la texteuse au téléphone le remarque et répond d’une voix forte : « Les toilettes des garçons sont au bout du couloir, troisième porte sur ta droite. »
Mais le garçon ne bouge pas de sa chaise et garde sa main levée, perplexe. Cinq secondes plus tard, la surveillante lève à nouveau les yeux de son téléphone plus intelligent qu’elle. Après une hésitation, elle demande : « Est-ce qu’il y a un problème ? »
Le garçon toussote, puis répond, hésitant : « Eh bien, je… j’ai fini. » Tous les autres candidats lèvent la tête et le regardent incrédules.
Sans transition, la sortie de l’épreuve pour tous les autres candidats. Le garçon qui a apparemment terminé en premier – la production n’a pas jugé nécessaire de nous montrer s’il avait rejoint un autre candidat sorti encore avant – s’est assis sur les dernières marches d’un esclaier. Quatre candidats plus ou moins divers marchent dans sa direction, et l’un d’eux, un afro-américain (noir), le hèle : « Gamin, mais qu’est-ce que tu fais encore ici ? »
Le garçon à la veste de survêtement vert répond, son repas en barquette en plastique sur les genoux, répond, se raclant la gorge : « Euh, je passe l’examen, comme vous… »
La jeune fille (blanche) en veste tricotée multicolore, débardeur et jeans rétorque : « Attends, mais t’as quel âge ? » En ce qui me concerne, le même que tous les jeunes adultes à l’écran qui essaient de se faire passer pour des lycéens, y compris la pétasse brune qui vient de l’ouvrir.
Le garçon baisse les yeux et répond : « Euh… quatorze. » Une autre pétasse, cette fois blonde (blanche) interroge aussitôt : « Est-ce que t’es un génie ? Come dans un film ? » (elle veut bien sûr dire un Asperger, qui en langage codé d’aujourd’hui revient à demander si le garçon est débile et homosexuel.)
Le garçon répond, assez fier : « Eh bien, j’ai effectivement passé la nuit dernière dans un Holiday Inn Express. »
Les deux premières filles éclatent de rire, la pétasse brune revient à la charge : « Attends, qu’est-ce que t’as eu pour la dernière question en Math ? à propos de l’hôtel, tu t’en souviens ? »
Le garçon répond : « C’était (la réponse) A. » Et nous en déduirons que la production dont l’auteur des dialogues ne connaissent rien aux mathématiques et serait incapables de donner la solution d’un problème de mathématique niveau lycée, ou plus probablement collège, car nous sommes aux USA, ou plus probablement primaire, car nous sommes aux USA dans une école publique une série streamée.
« T’en es sûr ? » demande à nouveau la pétasse brune. Et comme le garçon ne répond pas tout de suite, voilà qu’elle s’approche, prend le sac de papier kraft placée plus bas que les genoux du garçon, et le couvercle plastique de la barquette, repose le couvercle sur la barquette, le sac de papier kraft aplati sur le couvercle et commence à écrire dessus, concentrée, une équation : 5x 136.50 (1+0,057)+72 (1+0,0625)+3. Puis elle tape sur le papier kraft du bout de son crayon et ajoute : « J’ai eu C. »
Le garçon prend le crayon, dodelinant de la tête, et commence : « Euh, tu sais, c’est… c’est comme ça qu’ils te piègent… C est une équation géniale, vraiment, mais.. euh, tu vois, tua as déjà trouvé la taxe sur la chambre que tu fais payer, alors multiplier tout ce qui est entre les parenthèses… »
La pétasse brune réalise : « …revient à compter deux fois la taxe. » Le garçon relève la tête : « C’est okay, je suis sûr que tu as bien répond aux autres questions. »
La pétasse se relève : « Non, j’ai oublié comment on calcule la foutue taxe. » Et de s’en aller à grandes enjambées pour lancer : « J’suis nulle ! » Et la pétasse blonde demande à nouveau au garçon à la veste de survêtement vert : « Est-ce que ça fait bizarre d’être toi ? »
Bizarrement, le garçon ne trouve rien à répondre.
Et sans transition, nous nous retrouvons dans l’allée d’un petit pavillon au-dessus de laquelle a été installé un panier de basket-ball. L’un des deux garçons en short et tee-shirt s’étonne : « Il y a un I ? »
Et le garçon aux cheveux châtains clair, de fait, celui que personne ne nous a présenté, parce que personne ne fait l’appel ni ne vérifie les identités quand on passe un examen aux USA répond : « Ouais, certainement, K-U-S-I. »
Son camarade lui répond : « C’est étrange qu’on joue toujours avec des animaux dont je n’ai jamais entendu parlé et que je ne sais pas épeler ? »
Et le spectateur en viendrait à croire que la production de cette série essaie de nous dire que le héros est un surdoué aux USA parce qu’il sait lire et écrire, et à ce titre mérite d’être interné dans une école pour mutants.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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