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Chroniques de la Science-fiction du 20 décembre 2021

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 21 décembre 2021
Affichages : 1193

Chroniques de la Science-fiction du 20 décembre 2021

Chroniques de la Science-Fiction #2021-12-20(2021)

Numéro précédent <> Numéro suivant.

Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 50 pages A5 couleurs.

Ici bientôt l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2021

Sorti le 21 décembre 2021 (première édition).

De David Sicé.

Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraîtra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.

Au sommaire, l'actualité de la semaine du 20 décembre 2021, plus les critiques de Tour du monde en 80 jours 2021, Station Eleven 2021, Mother Android 2021, Swan Song 2021, Firebite 2021, Monster Squad 1987.

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Mother/Android, le film de 2021

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 17 décembre 2021
Affichages : 616

Mother/Android, le film de 2021Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Mother/Android 2021
Traduction : mère / androïde.

Toxique.

Diffusé aux USA à partir du 17 décembre 2021 sur HULU US.
Diffusé à l'international et en France à partir du 7 janvier 2022 sur NETFLIX INT/FR.

De Mattson Tomlin (également scénariste et producteur) ; avec Chloë Grace Moretz, Algee Smith, Raúl Castillo, Linnea Gardner, Kiara Pichardo, Oscar Wahlberg, Christian Mallen, Jared Reinfeldt, Liam McNeill, Stephen Thorne.

Pour adultes.

(prospective, robots, AI apocalypse, woke toxique) L’obscurité. Une jeune femme blonde s’y reprend à trois fois pour allumer un feu de cheminée avec un briquet. Puis, regardant une photo polaroïd, se demande comment on peut laisser quelqu’un derrière soi, le quitter pour de vrai, le laisser tellement en arrière que cela vous semble comme si vous ne l’aviez jamais rencontré ? Elle caresse le visage sur la photo puis semble pousser un gros soupir.

Dans les toilettes, l’air aussi constipée qu’auprès du feu, elle aligne trois tests covid positifs… non, trois tests de grossesse, en fait. L’homme de la photo, un jeune homme noir nommé Sam qui a l’air aussi constipé qu’elle mais qui n’est pas plus assis sur le trône qu’elle (il semble que le carrelage de leur salle de bain soit très confortable, à moins qu’il ne s’agisse d’une subtile mise en scène pour cadrer leur accablement), suggère à la jeune femme de faire un quatrième test. La jeune femme pousse (à nouveau pour le spectateur) un gros soupir.

Sam lui demande alors ce qu’elle compte faire. Elle soupire à nouveau : elle veut juste rester là, assise sur le carrelage de sa salle de bain. Sam répond qu’il veut juste qu’elle sache qu’il la soutiendra, peu importe ce dont elle a besoin. Elle répond « Ok », et Sam s’indigne : ne va-t-elle pas dire quelque chose à la fin ? La jeune femme semble être outrée et déclare qu’elle sait que Sam essaie d’être gentil et qu’il s’inquiète pour elle mais elle veut juste qu’il s’arrête. Nous supposons alors que l’héroïne est super-raciste et en veut vraiment à son compagnon de l’avoir engrossée alors qu’elle ne cherchait qu’à réaliser un fantasme sexuel avec lui.

Sam propose alors à « G » de l’épouser, ce qui est super-romantique assis à côté de la cuvette des WC et que nous ignorons toujours s’il lui a au moins offert un repas et une sortie cinéma (pas évident en ces temps de pandémie) avant de la mettre enceinte, et nous supposons que la blonde devait également être allergique au préservatif féminin et son compagnon ignorer comment on met un préservatif. Ou alors conformément aux consignes des autorités, supposait que leurs masques faciaux les protégeraient.

« G » semble décidément à court de vocabulaire, à moins que ce ne soit ses dialoguistes qui soient à court de clichés. Toujours est-il que Sam insiste lourdement : il est sérieux, faisons-le, et puis quoi, il l’aime. Une voiture klaxonne sous leur fenêtre, et là je suppose que « G » en fait est déjà mariée à un suprémaciste blanc, ou bien le bébé est de Bill Clinton et a été procréé sur l’île d’Epstein pendant qu’Hilary démolissait ses téléphones portables à coups de marteaux pour ne pas les remettre au Sénat américain.

Quelqu’un descend de la voiture et « G » se lève en disant qu’ils sont là (les androïdes tueurs d’humains ?). Elle enlève une de ses chaussettes et y glisse les trois tests covids positifs, mais elle oublie son smartphone sur le rebord de l’évier, ce qui prouve que ce film est de la pure fiction et n’a rien de scientifique. Elle sort en laissant la porte des toilettes ouverte, et Sam se lève et retrouve « G » et M. et Mme Olsen, les parents de « G ». Celle-ci insiste pour que personne ne conduise ce soir, elle a d’ailleurs commandé un taxi. Passionnant.

Mme Olsen demande à sa fille si elle va bien parce qu’elle la trouve un peu jaune, et ne s’étonnent pas que « G » n’ai qu’une seule chaussette à son pied. M. Olsen demande quels parents seront à la fête, et « G » répond aucun, ils sont à l’université. Comme Sam et « G » sortent de la maison, le domestique un peu raide — dont les yeux brillent soudain d’un éclat bleu. Nommé Eli, il souhaite à Sam un joyeux Halloween, et Sam corrige, c’est Noël aujourd’hui.

A la fête, ils sont servis par Daniel, un autre androïde à la peau blanche et au prénom juif. Le jeune maître de maison demande du rhum avec le cocktail, le jeune homme répond par un code qui lui permet d’annuler la directive parental qui interdit à l’androïde de servir du rhum. Dans la salle de bain, « G » avoue à une autre blonde qu’elle a super-peur, surtout parce que Sam essaie d’être gentil. Et comme sa potesse blonde lui demande ce qu’elle va faire, « G » répond qu’elle pense qu’elle va prononcer le mot avortement, interdit à la télévision américaine donc sur HULU qui diffuse ce qui ressemble de plus en plus à un téléfilm de m.rde.

Elle est interrompu par un énorme biip grésillant, qui lui fait si mal aux oreilles qu’elle laisse échapper son smartphone, dont l’écran diffuse à présent un film en crypté sur Canal Plus. Le biip continue de grésiller. Les lumières vacillent, les deux blondes entendent un choc sourd et un jeune homme en train de crier d’arrêter tandis qu’une jeune femme hurle. Elles descendent rejoindre la fête au rez-de-chaussée où Daniel l’androïde juif est en train d’étrangler une autre femme. Le jeune maître de maison traverse la pièce en criant « non, non, non, non, arrête ! » et tiens donc, cette fois il n’utilise pas son super-code pour annuler la consigne de tuer tout le monde ? Curieux.

L’androïde utilise alors le jeune maître de maison pour ouvrir une fenêtre à guillotine sans la soulever. Sam crie alors à « G » de courir, et comme elle obéit, l’androïde apparaît devant elle, alors Sam lui dit de courir dans l’autre sens, et l’androïde apparaît à côté d’elle et Sam se jette sur Daniel et l’étrangle. « G » se jette sur l’androïde qui la dégage d’un coup de pied.

Arrive un autre invité — ils étaient où tous les autres ? — qui à coup de canne de golf fracasse la tête de Daniel, qui apparemment a son cerveau au même endroit qu’un bête humain, ce qui n’était pas gagné. « G » déclare alors que les androïdes ne sont pas censés tuer — un peu comme les drones tueurs, les couteaux, les mitrailleuses lourdes et les tanks ou la bombe atomique fabriquée à partir d’une énergie verte selon les gouvernements français alors ?

Et pour confirmer les dire de « G », on entend des cris dehors et encore une femme qui demande d’arrêter. Il est vrai que demander à un terroriste ou un tueur en série de s’arrêter de tuer tout le monde à Noël a toujours fonctionner, il faut donc continuer, peu importe le nombre de victimes qui vous auront précédé.

Les randonnées sont très à la mode en ce moment dans les films et séries de Science-fiction américains. C’est seulement bizarre que les touristes veuillent éviter la route quand il y en a une qui mène directement au camp à disposition des androïdes et de leurs drones.

Dans la rue, ça tire de partout et les quatre survivants restent plantés là au milieu. La potesse blonde tombe alors après une balle reçue en pleine tête (pas assez bien roulée au goût de la production pour rester en vie plus que le premier quart d’heure ?), mais les trois autres continuent de rester debout immobiles bien alignés au milieu de la rue avec une expression étonnée, tandis que le quartier brûle. Qu’est-ce qui empêchait le tireur de les descendre dans la foulée ? Le scénario ?

Plus tard, Sam et « G » sont au lit sous une tente illuminée (c’est plus discret) en pleine forêt noire la nuit et apparemment le rendez-vous au planning familial a dû être déprogrammé, puis qu’elle a le ventre rond. Ils entendent un craquement, sans doute un ours, mais ce n’est pas grave, « G » demande à Sam de rentrer et de ranger son pistolet automatique. « G » se réveille, il fait jour, Sam ouvre la fermeture éclair de la tente et lui demande comment elle va : elle a mal aux pieds, aux seins et elle a fait un mauvais rêve. Sam rigole et lui demande d’être sérieuse, il faut qu’ils se remettent en marche (pour où ?). Le plan doit être d’accoucher en pleine nature.

Alors qu’ils sont censés éviter les routes, il tombent sur une voiture et un cadavre d’androïde brûlé attaché à un poteau. Conseil de « G », bouger lentement. On leur ordonne alors par mégaphone de s’arrêter, lever les mains, déposer leur sac à dos. Ils s’exécutent. On leur demande s’ils ont des armes : « G » répond qu’ils ont une machette et un revolver et qu’elle est enceinte de neuf mois. Ils avancent ensuite entre deux grillages et des militaires passent au détecteur de métal, on teste leur sang et on fouille leurs sac à dos. Ils peuvent donc enfin entrer dans le camp de réfugiés, le genre de lieu super-plus facile à repérer par satellite ou en observant les réfugiés converger, ou simplement en captant le bruit des ballons qui rebondissent sur le sol.

Mother/Android, le film de 2021

Mother/Android, le film de 2021

Mother/Android, le film de 2021

Mother/Android, le film de 2021

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Station Eleven, la série de 2021

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 16 décembre 2021
Affichages : 1376

Station Eleven, la série de 2021Feu orange télévision

Station Eleven (2021)
Traduction du titre en français : station onze.

Une saison de dix épisodes de 40 et quelques minutes chaque.

Annoncé aux USA et à l'international à partir du 16 décembre 2021 sur HBO MAX US/INT.

De Patrick Somerville, D'après le roman de 2014 Prix Arthur C. Clarke 2015 de Emily St. John Mandel, avec Joe Pingue, Mackenzie Davis, Himesh Patel.

Pour adultes

(post-apocalyptique woke) Des sangliers cherchent à manger dans la nuit dans un jardin et grognent. Le jardin est celui d’un théâtre abandonné où jadis, il se jouait le Roi Lear de Shakespeare. L’acteur principal s’interrompt au milieu de son monologue. Il semble avoir un problème de mémoire. Puis l’un des spectateurs dit à sa voisine que l’acteur fait une crise cardiaque. Il se lève et tente de rejoindre la scène. Là, il demande s’il y a un docteur. On baisse le rideau. Le spectateur s’étonne qu’il n’y ait aucun docteur. Quelqu’un de la production demande un défibrillateur, quelqu’un d’autre demande d’arrêter la neige artificielle qui tombe sur la scène, sans succès. Le spectateur aperçoit les jeunes filles en tenue d’époque médusée.

Plus tard, un policier interroge le spectateur ; puis apercevant l’une des jeunes filles, Kirsten, s’étonne qu’elle soit toute seule. Elle explique qu’elle a une bergère, Tanya qui s’occupe des enfants. Le spectateur se met en quête de Tanya, sans succès. Tout le monde semble très occupé.Kirsten avoue qu’elle aime faire du théâtre plus que tout au monde. Tanya arrive enfin. La salle du théâtre est désormais déserte et le spectateur vient récupérer ses affaires sur son fauteuil. Il texte alors à sa voisine, Laura, qui lui répond qu’elle ne se sent pas bien et qu’elle est rentrée. Sur le trottoir quelqu’un déclare officiellement aux journalistes que l’acteur est mort de déshydratation tandis qu’un journaliste lui demande si cela a quelque chose à voir avec la grippe…. Et il retrouve Kirsten abandonnée au bord de la rue, elle explique que Tanya est avec l’acteur décédé. Comme le spectateur, Steven propose à Kirsten de l’emmener avec le métro chez elle, Kirsten objecte : Tanya lui a interdit de partir avec un étranger. Alors Jeevan se présente.

Dix jours plus tôt. Tanya retrouvait l’acteur vedette dans le hall du théâtre. Jusqu’à hier il ne pensait jamais la revoir. Ils prennent un café dans sa loge et lui demande pourquoi elle est là. Elle lui explique qu’elle a terminé sa bande dessinée, Station Eleven (= 11). Entre « kiki », c »’est-à-dire Kirsten, qui vient gribouiller sur un cahier. Retour au présent : Kirsten a la bande dessinée dans son sac alors qu’elle et Steven attendre sur le quai de la station de métro. Kirsten ne décolle pas son nez de son téléphone portable. Steven vient de prévenir Laura qu’il aura du retard et conseille à Kirsten d’économiser sa batterie. Sans lever les yeux, Kirsten demande qui est Laura, si elle et Steven vont se marier, ce qu’il fait dans la vie : Jeevan bafouille, et finit par avouer qu’il crée du contenu, c’est-à-dire qu’il est sans emploi. Kirsten s’étonne qu’il ne soit pas docteur et lui demande comment il a fait les bons gestes avec le défibrillateur, et Jeevan répond qu’il a beaucoup regardé Urgences à la télévision…

Ils montent dans la trame de métro. Les gens sont rivés à leurs téléphones. Jeevan finit par demander si Kirsten connait le numéro de téléphone par cœur. Kirsten répond que oui, dans son téléphone. Le téléphone de Steven sonne : une certaine Siya Chaudary veut lui parler de la grippe, elle n’était pas supposer travailler mais elle a été rappelé aux urgences — ils n’ont jamais vu une telle grippe, c’est le chaos. Elle insiste : il est trop tard pour fuir et qu’il ne croit pas un mot de ce que racontent les médias, il doit aller chez Frank. La cité va tomber, les gens marchent et ils sont déjà exposés, qu’il n’ait plus aucun contact avec personne, à part Frank : qu’il se barricade et ne laisse personne entrer, c’est sa meilleure chance de survivre. Qu’il lui texte quand il arrivera chez Frank. Puis elle lui parle de la fois où quand ils étaient enfants, il avait vomi son milk-shake à la framboise, tout en criant à son assistant de dégager les morts. Puis elle raccroche.

Choqué, Jeevan descend à l’arrêt Chicago Avenue, oubliant complètement Kirsten, qui en le suivant descend à son tour sur le quai. Kirsten l’appelle plusieurs fois tandis qu’il marche, sans se retourner, apparemment en état de choc. Comme il s’arrête pour reprendre son souffle, Kirsten lui demande s’il va bien, il répond que oui. Puis il demande si la maison de Kirsten est loin. Elle répond que c’est assez loin, ils sont descendu au mauvais arrêt. C’est au tour de Jeeven de ne plus lâcher son téléphone où défilent les consignes épidémiques. Ils s’arrêtent à l’entrée d’une maison décorée pour Noël. Il déclare qu’elle va attendre jusqu’à ce qu’elle entre mais Kirsten frappe en vain à la porte et c’est Tanya qui a la clé.

Jeevan lui demande de frapper chez les voisins mais son père n’aime pas les voisins et les autres sont vieux. Et son seul ami Arthur Leander, l’acteur qui vient de mourir. Comme Kirsten dit qu’elle a froid, Jeevan lui ordonne de le suivre. Jeevan se rend alors dans un supermarché où ils sont les seuls clients, et rempli cinq chariots de nourriture, total plus de 9000 dollars. Le caissier lui demande si cela veut dire que la grippe est une mauvaise chose, qu’il devrait aller quelque part. Jeevan lui répond qu’il devrait rentrer à la maison.

***

Swan Song, le film de 2021

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 17 décembre 2021
Affichages : 532

Swan Song, le film de 2021Feu rouge cinéma

Swan Song (2021)
Traduction : Le chant du cygne.

Diffusé à partir du 17 décembre 2021 sur APPLE+ INT.

De Benjamin Cleary (également scénariste); avec Mahershala Ali (également producteur), Naomie Harris, Awkwafina, Glenn Close.

Pour adultes

(presse, prospective, clone, toxique woke) Dans un futur apparemment largement dépeuplé par une campagne de « vaccination » COVID particulièrement efficace et profitable pour les gens les plus riches de la planète. Plutôt que d’être soigné par une technologie capable d’altérer « les brins d’ADN » responsable de son cancer, Cameron Turner choisit de se faire remplacer par un imposteur qui lui ressemble, qui disposera de sa femme, ses enfants et sa fortune.

Incidemment, ce « clone » qui lui ressemble parfaitement a été créé par le même genre de personne qui optimisent des virus existant pour les rendre plus dangereux pour les humains et cette personne le répète : elle sait mieux que vous ce que vous pensez et ce qui est bon pour vous, à savoir faire ce qu’elle lui dit de faire, toute sa vie et si ça se trouve, dans le privé, elle tient un bordel de clones mineurs sur une île paradisiaque uniquement visité par des chefs d’états et autres présidents directeurs généraux de multinational. Musique informe planante sur mines constipées sauf pour la vendeuse de clone qui sourit constamment comme si elle était sous un mélange de tranxène et de cocaïne.

Et bien sûr le héros qui peut s’évanouir dans sa salle de bain connectée sans que Siri ne batte un cil virtuel va hésiter pendant presque deux heures pour savoir si oui ou non il va copier-coller sa personnalité dans son clone qui l’attend paisiblement dans un fauteuil du hall de la société de clonage, car c’est bien connu, un clone n’a pas besoin de manger, boire, pisser ou faire du sport pour conserver l’exacte forme de son modèle, sûrement une question de manipulation génétique. Ou alors, en réalité le business est seulement une escroquerie et c’est un androïde ou un bête mannequin, car je suppose à ce stade que le héros est censé être euthanasié à la seconde où l’échange promis avec son clone aura lieu. Bonjour les hémorroïdes pour le clone quand celui-ci se lèvera enfin de son fauteuil.

Swan Song, le film de 2021

Swan Song, le film de 2021

Swan Song, le film de 2021

Swan Song, le film de 2021

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Diabolik, le film de 2021

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 16 décembre 2021
Affichages : 1114

Diabolik, le film de 2021Feu orange cinéma

Diabolik (2021)

Ici la page de ce blog du film suivant dans la série : Diabolik - Ginko all'attaco! (2022)

Noter que ce film est l'adaptation fidèle du volume 3 de la bande dessinée Diabolik 1963, qui "pastiche" le premier roman Fantomas de 1911 et son adaptation en serial de 1913.

Sorti en Italie au cinéma le 16 décembre 2021 (repoussé du 31 décembre 2020).
Sorti en blu-ray italien le 1er avril 2022.

De Marco et Antonio Manetti (les frères Manetti, également scénaristes et producteurs) sur un scénario de Mario Gomboli d’après le volume 3 de la bande dessinée Diabolik : l’arrestation de Diabolik publié le 1er mars 1963 de Angela et Luciana Giussani (les sœurs Giussani) avec Luca Marinelli, Miriam Leone, Valerio Mastandrea.

Pour adultes et adolescents.

Clerville, à la fin des années 1960. Une galerie marchande illuminée et déserte, la nuit. Dans un passage couvert, les alarmes se mettent soudain à sonner à la Banque Nationale de Clerville. Un bolide noir s’élance alors dans le passage en vrombissant. Le conducteur tourne dans la rue et est immédiatement pris en chasse par deux voitures de police. L’un des policiers signale à toutes les patrouilles qu’une jaguar noire vient de sortir par l’arrière de la Banque

La jaguar fait irruption dans une avenue en dérapant, et le policier signale que le fuyard vient de tourner dans l’Avenue des Platanes. La patrouille Zébra 13 annonce qu’ils arrivent rapidement par l’Avenue du Corso. Alors que les deux premières voitures de police se rapproche dans la lunette arrière de la jaguar, le conducteur, ganté et masqué de noir accélère et distance un peu ses poursuivants, puis il tourne brutalement dans l’Avenue des Mimosas et ordre est donné à Zébra 13 de lui couper la route. Zébra 13 se met en travers de la route tandis que les deux autres voitures de police talonne la jaguar, et l’un des policiers est persuadé qu’ils ont piégé le voleur. L’un des Zébra 13 descend de voiture et met en joue la jaguar, criant d’arrêter. Le conducteur de la jaguar pousse un bouton et devant les yeux ébahis des policiers, une partie de la rue se soulève, faisant office de tremplin. La jaguar fonce, décolle, vole au-dessus de Zébra 13 et atterrit plus loin, poursuivant sa route. La patrouille signale alors que la Jaguar leur a échappé et se trouve sur l’Avenue du Camélias.

Deux autres voitures de police stationnées devant l’Ambassade de Beglait démarrent : elles seront là d’ici quelques secondes. Puis ils repèrent la jaguar sur l’Avenue de la Cascade. Alors le conducteur lance un « malédiction », et appuie sur un bouton lumineux avec un crâne noir imprimé dessus. La jaguar laisse alors derrière elle un nuage de fumée – de gaz, apparemment toxique, qui tue les conducteurs des deux voitures de police qui arrivaient. Une autre voiture de police non marquée arrive, et le conducteur dit aux agents de ne pas respirer. Ils passent le nuage de gaz et reprennent la poursuite. La jaguar noire sort de la ville pour suivre une route bordée de forêt. Ils pensent l’avoir perdu, puis retrouve un morceau de la jaguar. Les policiers demandent à l’inspecteur — Ginko — sce que c’était. L’inspecteur répond : Diabolik.

Quelques mois plus tard, en montagne, les oiseaux chantent, le soleil brille, le ciel est bleu, les sapins verdoient. Bienvenue à Bellair, dans l’état de Clerville, visiblement une station de ski. Le village en contrebas de la montagne est calme, peu animé. Un couple âgé entre dans un restaurant Dans un salon, on s’étonne que le ministre quitte déjà la compagnie. Celui-ci répond au comte que sa vie n’est que vacances sans fin, mais le devoir exige que le ministre retourne à Clerville. Le comte suggère alors d’y envoyer plutôt Georgio, un petit moustachu qui descendait son verre de whisky une seconde plus tôt : il est son adjoint, c’est à ça qu’il sert. Le ministre rit : pour une rencontre avec le premier ministre ? Ce ne serait pas approprié. Cependant, le Comte aurait vraiment voulu faire essayer au ministre son fusil Remington et sa lunette de visée vraiment puissante.

Comme l’adjoint de ministre — Giorgio — voit arriver une blonde en robe noire très décolletée, il demande aux autres de l’excuser. Il rejoint la blonde, qu’il appelle Eva et lui souhaite la bienvenue. Il lui demande comment s’est passé son voyage. Très bien. La complimente sur son allure — merveilleuse comme toujours. Un serveur sert du Campari à Eva. Giorgio veut la présenter à Mme Duncan. Mme Duncan remarque que si toutes les femmes d’Afrique du Sud sont aussi belle, elle ne s’étonne plus que Giorgio se rende dans ce pays si souvent. Eva corrige : en fait, elle est de Clerville. Giorgio explique qu’Eva a en fait passé beaucoup d’années en Afrique du Sud, mais elle a finalement décidé de rentrer à la maison.

Arrive le ministre flanqué du Comte, qui veut lui aussi être présenté à Eva, aka Lady Kant. Le Comte déclare que lors d’un safari en Afrique il avait connu un Lord Anthony Kant, s’agirait-il d’un parent ? Peut-être son père ? Eva répond que c’était son mari. Tristement, il est mort, il y a un an. Le comte remarque que c’était un formidable chasseur et demande comment c’est arrivé. Eva répond que c’était un accident, lors d’une chasse au gros gibier. Lady Duncan se félicite alors que les hommes ici présent ne chassent que la biche. Mais une amie de Mme Duncan lui répond qu’elle n’en est pas si certaine, et l’homme avec eux confirme que M. Duncan chasse souvent des bêtes bien plus dangereuses.

Puis il demande si le ministre a jamais réussi à capturer Diabolik. Certainement, répond le ministre, sa priorité est la sécurité de chaque citoyen. Giorgio confirme : ce criminel a passé toutes les bornes, il sème la terreur dans tout l’état de Clerville, mais ils sont déterminé à le capturer à n’importe quel prix. L’ami de Mme Duncan fait remarquer que Diabolik a plus l’air d’un démon que d’un criminel. Eva interrompt la discussion : est-ce qu’ils sont vraiment en train de parler de quelqu’un qui existe ? Le comte lui répond qu’il espère seulement que Lady Kant n’aura jamais à faire face à Diabolik : trouver Diabolik, c’est trouver la mort.

Diabolik, le film de 2021Diabolik, le film de 2021Image

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