Chroniques de la Science-Fiction #2017-40 (2017)

Me, Myself And I S01E01: Chapitre premier (2017)

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 30 septembre 2017

Affichages : 1932

Me, Myself And I S01E01: Pilot (2017)
Traduction du titre original : Moi, Moi-même et Je / moi, moi et moi.

Diffusé aux USA le 25 septembre 2017 sur CBS US.

De Dan Kopelman ; avec Bobby Moynihan, Jack Dylan Grazer, John Larroquette, Brian Unger, Jaleel White, Kelen Coleman, Chris Richards, Reylynn Caster, Skylar Gray, Ella Thomas.

Son nom est Alex Riley, et c’est l’histoire de sa vie. Mais pour que la photo soit complète, il vaut mieux commencer avec... le jour qui changea tout.

1991.

En tant que fils unique grandissant à Chicago, le jeune Alex, à 14 ans, avait deux obsessions majeures. L’une était d’inventer des trucs – et l’autre, c’était Michael Jordan. Mais comme il vient de le dire, tout cela allait changer... Ce jour-là en effet, sa mère hôtesse de l’air frappe à la porte de la chambre et annonce que le pilote dont elle lui avait parlé vient de le demander en mariage. Et d’un coup comme ça, le jeune Alex fut forcé déménager pour Los Angeles et de vivre dans une maison pleine de complets étrangers. Une maison au beau milieu du territoire des Lakers.

2017.

Mais il se trouva que cela ne serait pas le pire jour de sa vie.... et de loin. Alex a 40 ans, pas mal de centimètres en plus – autant en hauteur qu’en tour de taille. Ce matin-là, il remet un cartable rose à sa fille devant l’école, qui lui demande où est son déjeuner. Mais ce n’est pas d’avoir oublié le déjeuner de sa fille qui posa vraiment problème ce jour-là : comme il arrivait à son allée, il y trouve garée une ambulance. Alex gare sa voiture derrière l’ambulance, se précipite en appelant Sarah, son épouse, entre dans la maison... et découvre Sarah en train de se faire l’ambulancier dans leur salon. Au moins, une fois que l’on a touché le fond dans la vie, les choses ne peuvent pas aller pire, n’est-ce pas ?

2042.

Faux. Alex a minci, mais il a désormais des cheveux blancs et 65 ans. Nous sommes le 16 mai, à la bourse de New-York et il préside l’entrée sur le marché de sa société, Riley Industrie. En effet, en matière de jour bouleversant votre vie, il est difficile de faire mieux que celui où vous avez failli mourir. Crise cardiaque. Mais l’histoire de nos vies n’est pas écrite par les choses qui nous arrivent – elle est écrite par ce que nous choisissons de faire de ces choses-là : à côté de son matelas dans la chambre de son nouveau demi-frère fan des Lakers, le jeune Alex a collé l’image de Michael Jordan pour veiller sur lui ; au sortir de l’hôpital, Alex senior s’est levé de sa chaise roulante et a respiré un bon coup ; quant à Alex, 40 ans, il admit qu’il a fait de meilleurs choix dans sa vie que le jour où il a balancé un nain de jardin sur le pare-brise d’une ambulance...

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Channel Zero S02E01: Ceci n'est pas réel (2017)

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 28 septembre 2017

Affichages : 2149

Channel Zero: The No-End House S02E01: This isn't Real (2017)
Traduction du titre complet: La Maison sans fin : Ceci n'est pas réel.

Diffusé aux USA le 20 septembre 2017 sur SYFY US.
Annoncé en France sur SYFY FR sans date.

De Nick Antosca ; adapté de légendes urbaines ; avec Paul Schneider, Fiona Shaw, Shaun Benson.

Pour adultes et adolescents.

Un premier petit pavillon banal au numéro 2 d’une allée au gazon ras – un seul étage. Un second pavillon également banal au numéro 26 de la même rue, également d’un seul étage. Le ciel est blanc et nuageux, au loin un chien aboie. Un troisième pavillon tout aussi banal au numéro 34, toujours un seul étage. Encore un autre au numéro 51 et un au numéro 10. Un vent léger qui souffle. Et un autre au numéro 6.

Le bruit de quelqu’un qui respire avec difficulté – c’est une jeune fille, qui se cache, dos contre le mur de brique entre le numéro 6 et le numéro 10. Elle est hagarde, tourne la tête, se redresse et sort prudemment de sa cachette.

Il y a des sacs poubelles déposées à la croisée de l’allée de la maison et d’une autre allée qui passe devant tous les maisons et divise en deux la pelouse rase jonchée de quelques feuilles mortes. Les arbres rachitiques jalonnant la rue n’ont plus de feuilles et les caniveaux secs sont remplis de feuilles mortes.

Toujours en scrutant le bout de la rue, la jeune fille avance pas à pas sur le chemin dallé en direction des sacs poubelles. Elle regarde en direction de l’autre bout de la rue, continue de descendre le chemin dallé jusqu’à la rue, avance jusqu’au milieu de la rue, regardant à nouveau de chaque côté. Le chien aboie de nouveau.

Au bout de la rue sur la gauche de la jeune fille, il y a un petit rond-point, dominé par une maison de bois entièrement peinte en noir. La jeune fille se met à marcher plus vite en direction de la maison, regardant une fois derrière elle, puis à nouveau devant elle. Un homme au costume noir sort au loin d’une maison. Une femme ( ?) à casquette blanche promène son chien noir dans l’allée voisine.

Comme la jeune fille jette à nouveau un coup d’œil derrière elle, elle remarque enfin l’homme en costume noir et à chemise violette. Il est barbu et la suit, et comme la jeune fille se met alors à courir en direction de la maison noire, il se met aussi à courir après elle – et la rattrape sans effort au moment où elle arrive devant la maison noire – en fait bleu violacé, de la même couleur que le costume de l’homme.

L’homme jette la jeune fille à tête au bas des marches du perron de la maison noire. Il monte sur elle tandis qu’elle sanglote – l’attrape par les cheveux et frappe plusieurs fois la tête de la jeune fille contre le gazon jusqu’à l’assommer. Un homme appelle la jeune fille « Lacey ! » tandis que la jeune fille a des flashs : une lumière bleue, des fleurs...

Alors l’homme souffle « chut », et lui retroussant la manche, demande pourquoi elle s’est fait les cicatrices qu’elle a sur l’avant-bras, qui ressemblent à des lettres... à l’intérieur de la maison, le carillon d’une horloge résonne. L’homme au costume violet sort un briquet, annonçant qu’il va juste enlever tout ça – et Jules hurle.

Ailleurs, une autre zone résidentielle : la maison a deux étages, deux garages – les arbres et la pelouse sont verdoyant, le ciel est bas, on entend les arrosoirs automatiques, il y a une voiture noire garée devant l’entrée du premier garage. Le ciel est bas, la nuit tombe. Un bip et dans les haut-parleurs, une voix d’homme annonce à tout le monde Margot, qui va leur jouer un morceau au piano.

Sur l’image du téléviseur, une toute jeune fille salue bas, commence à jouer. La même jeune fille en train de se baigner avec son père, sa mère. Son père en train de se faire une moustache de crème à rasée dans le couloir. La même jeune fille qui joue à prendre le thé avec son doudou. Une fleur qui s’ouvre, Margot saute du plongeoir. La piscine n’a pas de fond.

Il fait jour. Margot, qui a grandi et porte des lunettes mange au lit un goûter en regardant un soap pour adolescent sur son ordinateur. Son smartphone vibre, elle se lève, consulte le smartphone, va à la fenêtre : c’est Jules, qui lui sourit, en bas dans l’allée, et lui demande si elle a un nouveau téléphone. Margot confirme. Puis Jules remarque qu’elle n’allait pas laisser s’achever l’été sans passer voir Margot. Après tout, Jules est, en quelque sorte, la seule amie de Margot. Margo remercie Jules.

Les deux jeunes filles prennent ensuite un bain de soleil très relatif au bord de la piscine de Margot tandis qu’un vol d’oiseaux traverse le ciel. Jules déclare que c’est agréable, et Margot remarque qu’elles auraient pu passer tout l’été à faire cela – mais quelqu’un a dû revenir à l’école pour suivre des cours supplémentaires. Puis elle demande si Jules ne serait pas tombée amoureuse d’un professeur ou quelque chose dans le genre...

Jules dément sans s’émouvoir : elle n’attrape pas la maladie des sentiments – jamais. Puis elle propose à Margot de revenir avec elle à l’université, de partager un appartement en dehors du campus. Jules insiste : elle en a assez de ses colocataires, ils sont vraiment nuls... Le smartphone de Jules se met à vibrer et Jules demande à Margot de deviner avec qui elle a un rancart ce soir à Hall Pass. Margot demande en retour si elle est censée littéralement deviner et Jules lui propose de venir avec elle. Margot n’est pas partante.

Arrive la mère de Margot, qui salue Jules et après avoir complimenté celle-ci pour s’être occupée pendant l’été, tandis que Margot est si recluse en ce moment, elle annonce que son avion décolle à cinq heures, donc qu’elle s’en va et que Margot doit essayer de ne pas se vendre aux enchères sur Internet en son absence, ou d’autres choses du même goût. Margot répond qu’elle essaiera.

Sa mère partie, Jules insiste : Margot vient avec elle ce soir. Margot résiste encore, envoie de l’eau sur Jules pour la punir d’insister, mais comme Margot consulte ses messages sur son nouveau téléphone portable, la vidéo noire brille soudain d’un éclat bleu, et Margot a des flashs de fleurs et de l’entrée d’une maison en bois peinte en violet. Margot s’étonne : quelqu’un vient de lui envoyer une vidéo vraiment bizarre.

Plus tard, Margot a finalement suivi Jules à sa soirée étudiante. Jules retrouve au billard son ami J.D, qui lui montre son nouveau tatouage de pieuvre sur l’avant-bras. Margot complimente JD pour son tatouage de bateau de pirate sur l’autre avant-bras, et Jules conseille à J.D d’arrêter d’essayer d’être cool : ils le connaissent d’avant sa puberté ! J.D rougit, les jeunes filles s’esclaffent.

Puis Jules demande où est... et J.D. déclare qu’il a déclaré forfait. Margot s’étonne, J.D explique : Jules lui avait demandé de lui trouver un cavalier. Margot est furieuse, mais en voulant partir, elle tombe sur Seth, et c’est le coup de foudre immédiat.

Pendant ce temps, J.D demande si Jules a entendu parlé de la Maison Sans Fin. Comme Jules lui répond en racontant un cauchemar qu’elle faisait à propos d’un miroir dans la maison de sa grand-mère, J.D emmène la jeune fille au bar et commence à lui parler d’une maison qui était apparue aux USA six ans auparavant près de Détroit, la dernière fois.

Et après, elle s’est retrouvée en Europe de l’Est, en Amérique du Sud : elle apparait juste comme ça, et le seul avertissement, c’est ces textos ou ces vidéos Instagram que les gens reçoivent, la plupart des gens ne savent même pas pourquoi...

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Ghosted S01E01: Chapitre premier (2017)

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 29 septembre 2017

Affichages : 2016

Ghosted S01E01: Pilot (2017)

Noter qu'il s'agit d'une comédie.

Diffusé aux USA le 1er octobre 2017 sur FOX US.

De Tom Gormican, Craig Robinson (également acteur), Adam Scott (également acteur) ; avec Craig Robinson, Adam Scott, Amber Stevens West, Ally Walker, Adeel Akhtar.

Pour adultes et adolescents.

Los Angeles, dans l’état de Californie, la nuit. L’allée détrempée d’une zone industrielle bordée des trois étages de l’aile d’une usine apparemment déserte. À l’intérieur, un homme – l’agent Kurt Checker – saute par-dessus un mur séparant différentes alcôve pour apparemment échapper à un poursuivant, et gagne le toit du bâtiment. Il y découvre une espèce de cylindre garni d’accumulateurs crépitants et parcouru par des arcs électriques.

Il reste un temps en arrêt devant, à distance – mais une espèce de rugissement le fait de nouveau prendre la fuite par une autre cage d’escalier. Checker trouve cependant le temps de faire son rapport via la caméra vidéo de son téléphone portable : il a peut-être des ennuis, et si quoi que ce soit lui arrive, contacter l’inspecteur Leroy Wright et le Professeur Max Jennifer, qui pourront aider.

Checker sort ensuite en courant par une porte du rez-de-chaussée donnant sur un quai de chargement de camions, mais comme il tente de sauter du quai – un rayon de plasma rouge-orangé le happe et il se retrouve suspendu en l’air.
Plus tard, dans une librairie en ville, Max Jennifer remplit les rayonnages quand il aperçoit une cliente indécise tentant de déchiffrer la quatrième de couverture d’un ouvrage. Il intervient, et suggère que si la dame est vraiment accro à la mécanique des missions spatiales inhabitées, elle devrait choisir le livre de droite.

La dame soupire et explique qu’elle recherche un cadeau pour son mari, et que c’est toujours difficile à trouver. Max compatit : il sait comment ça se passe. La dame lui demande s’il est marié, il répond que oui. Puis bafouille : ou plutôt non, d’une certaine manière. Attendrie, la dame lui demande s’il est en train de divorcer, mais Max assure que non, pas du tout, et puis ce serait très gênant – en fait elle a été enlevée par des extraterrestres. La dame repose immédiatement les deux libres et appelle sa fille pour partir.

Max essaie alors d’expliquer qu’il n’est pas fou, qu’il était professeur et... mais la cliente est déjà partie – et puis même s’il était fou, cela ne voudrait pas dire qu’elle ne puisse pas acheter le livre pour son mari, ça n’a aucun rapport ! Soudain des mains gantées de noir attrape Max et lui font une injection dans le cou – et Max s’effondre immédiatement.

Ailleurs, l’officier de la sécurité Leroy Wright explique à un gamin nommé Jermaine en train de consommer son menu enfant que le père de Jermaine et Wright ont passé quinze ans ensemble à travailler dans la police de Los Angeles avant qu’il ne commence à travailler dans cette galerie marchande dégoutante... et le père de Jermaine lui a toujours dit que son rêve, c’était que Jermaine aille à l’université. Assise à côté de son garçon chéri, la maman de Jermaine approuve en souriant. Wright ajoute : alors... Wright sort un sac qu’il pose sur la table tandis que la mère de Jermaine s’extasie ; le garçon sort du sac un épais livre d’entraînement aux tests d’admission avec possibilité de s’entrainer sur Internet.

L’enfant s’indigne : il n’a que douze ans ! Sa mère ramasse les boites de nourriture vide et lui enjoint de dire merci, parce que c’est très gentil de la part de Wright. Jermaine s’exécute tandis que Wright sourit largement à la maman, puis comme celle-ci s’éloigne, le sourire disparait et Wright ordonne à Jermaine d’ouvrir le livre à la page 60, traitant le gamin de « petite salope »...

Jermaine obéit et découvre une cartouche de jeu vidéo cachée à l’intérieur du livre, et hurle de joie. Wright le fait taire, et dit à voix basse au garçon de l’appeler quand il en sera au niveau 18, parce qu’il y a un passage difficile et que Wright doit le guider.

Et comme la maman de Jermaine revient, Wright reprend un ton sévère : et s’il entend dire que Jermaine ne fait pas ses devoirs, il va revenir le voir et ça tournera mal. Jermaine assure qu’il travaillera dur. Wright veut poursuivre, mais il s’interrompt : un clochard est en train de pisser dans la fontaine voisine, pantalon baissé, et Wright rappelle à ce dernier qu’il y a d’autres gens timbrés qui viennent boire dans cette fontaine et qu’au moins il pourrait viser plus haut parce que c’est Wright qui va devoir passer la serpillère !

Wright s’excuse et se lève pour aller chercher la serpillère en question, mais dans le local, un homme lui saute dessus pour lui enfoncer une seringue dans le cou. Wright pousse un cri de douleur et s’écroule.

Plus tard, Wright se réveille dans un fourgon blindé avec Max, qui est soulagé de le voir revenir à lui, et qui demande si Wright va bien. Ils sont tous les deux menottés, les mains dans le dos, assis l’un en face de l’autre. Max se présente et demande le nom de son interlocuteur. Wright se présente à son tour. Max répond qu’il est réveillé depuis quelques minutes déjà, et que son examen de la situation lui a révélé qu’ils étaient assis à l’arrière d’un fourgon.

Wright confirme. Alors Max commence visiblement à paniquer : Wright porte un uniforme, c’est à lui de dire ce qu’ils doivent faire ! Wright répond calmement que Max doit cesser de lui crier dessus. S’en suit un court débat entre Max et Leroy Wright sur la question de savoir si Max criait vraiment sur Leroy.

Alors un clapet s’ouvre et un visage d’un type à lunettes apparait, et ce dernier remarque que les deux passagers doivent s’être réveillés. Wright lui crie immédiatement dessus : qui est ce type ? Et Max de demander pourquoi celui-là les a enlevé... Le type à lunettes se présente en souriant comme étant un certain Barry : il est leur kidnappeur et il travaille pour un service secret du gouvernement – et malheureusement, c’est tout ce qu’il peut leur dire.

Barry referme le clapet, puis le rouvre immédiatement et plus calmement ajoute que ce n’est pas très juste de sa part. Et de préciser qu’il travaille pour le Bureau Souterrain, qu’ils enquête sur le Paranormal et tout ce qui échappe au domaine scientifique. Wright proteste : si c’est une émission de télévision d’un certain Alex Trebek, alors où est Alex Trebek ?

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La Belle et l'Ordinateur (1984, Electric Dreams), le blu-ray anglais de 2017

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Écrit par David Sicé

Catégorie : Blog

Publication : 28 septembre 2017

Affichages : 2739

Electric Dream (1984), le blu-ray anglais de 2017

Ici l'article de ce blog sur le film La Belle et l'ordinateur (1984, Electric Dreams)

Sorti le 31 juillet 2017.

Sur le film : une comédie romantique et un conte de fée informatique extrêmement bien vu, parfaitement romantique et en même temps c'est bien de la science-fiction prospective qui a vu tout juste, et voit encore juste tandis que les Intelligence Artificielles et les Robots sont enfin sur le point d'émerger - plus que jamais pertinent, à voir absolument pour comparer la manière dont nos points de vue ont été altérés. Le réalisateur a fait un vrai film, et il l'a bien fait. C'est tout public, mais c'est aussi l'adorable pendant de films d'horreur et d'apocalypse sur le même thème à savoir la Semence du Démon (la maison informatisée qui vous viole) et le Cerveau d'Acier (l'intelligence artificielle qui prend le pouvoir, et force le "bien" de l'humanité en exécutant sommairement à tour de bras).

Sur l'image : 1080p 16/9ème - Excellente. à peut-être quelques plans, l'image est superbe, les détails fins vont jusqu'aux cils avec une belle profondeur de champ. Même les images vidéos (qui sont assez castrophiques dans The Last Starfighter) sortent très bien, sans aucun bruit.

Sur le son : LPCM 2.0 - Excellent même s'il faut pousser le volume. Mon système convertit la stéréo en une immersion très agréable, le film, et notamment les chansons comme les passages orchestraux sont superbes.

Sur les bonus : excellent. Trois longs interviews du réalisateur, du producteur et des deux acteurs principaux, très riches d'information, très humains, et clairement des gens passionnés et qui font du bien au cœur.

En conclusion : une présentation quasi parfaite, pour un film que je n'ai jamais vu dans de telles conditions. Si vous comprenez l'anglais, ou avez décidé de l'apprendre, ne passez pas à côté de l'innocence pure et rafraîchissante d'Electric Dreams, qui à sa manière arrivera à vous ouvrir les yeux aussi bien qu'un épisode de Dark Mirror ou de Philip K. Dick's Electric Dreams, mais sans douleur ni horreur - juste de la tendresse et un amour naissant qui apparemment n'était pas qu'à l'écran ou au montage.

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