Bob Morane S02E06: Le Dragon des Fenstone (1965)
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Bob Morane S02E06: Le Dragon des Fenstone (1965)
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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Bob Morane (1964)
D'abord diffusée en Suisse début 1964 sur RTS
Ensuite diffusé en Belgique à partir du 17 mai 1964 sur RTBF 1 BE le dimanche vers 16h30.
Diffusée en France le 5 décembre 1965 sur ORTF 2 FR le dimanche vers 14h30.
Diffusé au Canada à partir du 7 septembre 1965 sur Télévision Radio-Canada CA.
Rediffusé en France en 1972 sur ORTF 1 FR.
Rediffusé en France en 1988 sur LA CINQ FR.
Rediffusé en France en 1989 sur ANTENNE 2 FR.
Sori en quatre VHS en 2000 chez LCJ FR, réunies en coffret le 17 mai 2001.
Sorti en DVD le 17 mai 2001 chez LCJ FR.
De Robert Vernay, d'après les romans de Henri Vernes (pseudonyme de Charles-Henri Dewisme), réalisation : Robert Vernay, adaptation et dialogues de J.M. Arlaud ; avec Claude Titre, Billy Kearns, Michel Dacquin, Hubert de Lapparent, Raoul Delfosse, Felicitas Ferber, Jean Saudray ; images : Jean-Michel Boussaguet ; son : Roger Renault ; montage : Jacques Mavel ; régie générale : Michel Moitessier ; musique Louiguy.
Pour tout public.
(aventure, policier) Aller chasser en Ecosse... (rire) Pourquoi pas ? Cela faisait tellement plaisir à Bill de me présenter enfin le pays de son enfance... D'ailleurs, ce pays m'intriguait avec ses légendes et ses croyances. Maintenant encore, affirme Bill, les habitants croient que des monstres vivent dans leurs lacs, et des fantômes se promènent dans les vieux châteaux. Notre voyage devait commencer par le Manoir des Fenstone, où il avait séjourné aux époques de ses premières amours."
De nuit, Ballantine conduit Morane dans sa voiture sous la pluie à travers une route dans la forêt. Ballantine explique : "C'est elle qui est Fenstone, et la maison est elle, extraordinaire : toute la vieille Ecosse, vous savez ? Un peu moyen-âge mais magnifique ! Lui, John, je le connais beaucoup moins..."
Comme on y voit goutte, Morane interroge Ballantine : "Tu sais où tu vas ?" Ballantine répond : "Bien sûr... Ah, si j'avais épousé Ethel Fenstone, la maison serait à moi, et moi je rentre chez moi, quoi..."
Ballantine donne un coup de frein pour s'arrêter devant un vieil homme barbichu qui sortait des bois un sac à la main pour arriver sur la route. Ballantine lance : "Excuse-me, the manor Fenstone ?"
Le vieil homme s'arrête devant la portière, répète d'une voix étouffée : "Fenstone ?" Et précipitamment se signe et prend la fuite.
Morane se moque : "Ils sont tous comme ça, tes compatriotes ?" Ballantine répond : "... ça dépend. On va demander là-bas." Ballantine redémarre, et Bob Morane constate : "T'as oublié le chemin." Ballantine admet : "Depuis la dernière fois, les arbres ils ont poussés : moi, j'avais quinze ans à l'époque, hein ?"
Ils arrivent pour ainsi dire en ville, et Ballantine gare sa voiture à côté d'une autre déjà garée devant une bâtisse. Comme il descend de voiture, un chien aboie dans le voisinage. Morane descend à son tour, Ballantine lui faisant signe de le suivre. Et d'entrer dans le pub (NDT l'auberge) du village, la salle commune étant remplie de clients devant leurs chopes. "C'est la bonne, annonce Ballantine à Morane, puis prenant soudain une voix très grave et très calme, Good evening..." à l'attention de la clientèle silencieuse du pub.
Ballantine va droit au comptoir, talonné par Morane, souriant ; Ballantine commande : "Stout, two !" (NDT Corsé, deux ! (cafés)).
Morane commande à son tour : "Famished, One !" (NDT : Affamé, un seul.)
NDT : Notez qu'aussi bien Ballantine et Morane se montrent ici très grossiers en oubliant le s'il vous plait de rigueur dans ce cas.
Morane ajoute en français à l'attention de Ballantine : "Ben dis-donc, fais moins froid ici qu'dehors !" Ballantine confirme : "Oh oui !"
Alors le barman remarque en souriant : "Vous êtes français ?" Morane répond "Oui", Ballantine : "Moi je suis d'Aberdeen. Nous sommes (en route) au Manoir Fenstone."
A ces mots, le barman perd immédiatement son sourire, et tous les clients du pub fixent lugubrement Ballantine et Morane. Le barman demande : "Vous voulez acheter ?"
Ballantine, qui trempait ses lèvres dans sa tasse répète : "Acheter ?" Puis il s'indigne : "Je ne pense pas que mes amis aient l'intention de mettre en vente leur propriété d'famille, quand même !"
Le barman répond à Ballantine en pointant du doigt l'affiche au mur du pub : "Et ça ?"
Sur l'affiche, en français dans le texte, ce qui est assez étonnant au fin fond de l'Ecosse : "Mise en vente par adjudication volontaire du Manoir de Fenstone."
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à cet épisode.
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Constantine, le film de 2005
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Constantine (2005)
Ne pas confondre avec la série télévisée.
Sorti en France le 16 février 2005.
Sorti aux USA le 18 février 2005.
Sorti en dvd français zone 2 le 31 août 2005.
Sorti en blu-ray américain le 14 octobre 2008 multi-régions VF inclus.
Sorti en blu-ray français le 29 octobre 2008 multi-régions VF inclus.
Sorti le 12 février 2025 en coffret 4K+br français WARNER BROS VF inclus.
Sorti le 18 février 2025 en coffret 4K+br américain WARNER BROS VF inclus, 4K multirégions.
De Francis Lawrence, sur un scénario de Kevin Brodbin et Frank Cappello, d'après la bande-dessinée HellBlazer crée par Alan Moore (scénario) et Stephen R. Bissette (dessin) pour Swamp Thing (vol. 2) #37 en Juin 1985, personnage repris par Garth Ennis et Jamie Delano pour l'éditeur Vertigo la branche adulte de D.C. ; avec Keanu Reeves, Rachel Weisz, Shia LaBeouf, Tilda Swinton, Pruitt Taylor Vince, Djimon Hounsou, Gavin Rossdale, Peter Stormare.
Pour adultes et adolescents.
(Dark Fantasy, anges et démons) Qui possède l'épieu de la Destinée tient le destin du monde entre ses mains. L'épieu de la Destinée est porté disparu depuis la fin de la seconde guerre mondiale. John Constantine a le pouvoir de voir les anges et les démons depuis sa plus tendre enfance. Il loue ses services d'exorciste tout en brûlant ses poumons à force d'un tabagisme effréné. Contacté par une inspectrice de police dont la sœur vient de se jeter du haut d'un immeuble, il accepte d'aller faire une petite balade en enfer, histoire de vérifier si la sœur en question, en bonne chrétienne, s'y trouve à présent.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Le secret de Khéops, le film de 2025
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Le Secret de Khéops (2025)
Annoncé en France le 5 mars 2025.
De Barbara Schulz (également scénariste) ; sur un scénario de Christophe Turpin ; avec Fabrice Luchini, Julia Piaton, Gavril Dartevelle, Camille Japy, Johann Dionnet, Romain Levi, Vincent Heneine.
Pour adultes et adolescents.
(comédie, aventure, chasse au trésor, presse) Le trésor du pharaon Khéops a-t-il été découvert pendant la campagne d’Égypte de Napoléon, ramené en France, puis caché à Paris ? Christian Robinson, archéologue flamboyant aux méthodes peu orthodoxes, en est persuadé, depuis la découverte d’une mystérieuse inscription lors de nouvelles fouilles au Caire.
Bien décidé à déchiffrer les indices laissés par Dominique Vivant Denon, le premier directeur du Louvre, Christian Robinson se lance alors dans une quête du trésor hors du commun à travers Paris, des archives poussiéreuses du Louvre jusqu’aux cabinets secrets de la Malmaison. Il embarque dans son aventure sa fille et son petit-fils, dans l’espoir insensé de réaliser à Paris la plus grande découverte archéologique du XXIe siècle…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Le Ministère du Temps S03E09: Le Schisme du Temps (2017)
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El Ministerio Del Tiempo S03E09: El cisma del tiempo (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 2 octobre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 30 mars 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) 2017. Le rabbin Abraham Levi, l’auteur du livre des portes du Temps, dans le costume de son époque, travaille dans ce qui ressemble à une pièce de rangement d’archives, à la lumière électronique. On déverrouille la porte de son placard, il est donc séquestré.
Deux hommes entrent – un jeune barbu très grand, un barbi aux cheveux poivre et sel plus petit, tous les deux en costumes cravates. Levi se lève aussitôt et leur déclare : « Je souhaite de voir ma famille. »
Le barbu aux cheveux poivre et sel répond d’une voix douce : « Chaque chose en son temps. » Puis, regardant Levi droit dans les yeux : « Avez-vous fait un progrès quelconque ? »
Levi secoue la tête et répond : « Je vous dis que vous me demandez l’impossible : on ne peut pas voyager dans le futur. »
Le barbu poivre et sel sourit, et d’une voix toujours aussi douce : « S’il vous plaît, Abraham : si nous vous ramenions au 15ème siècle… »
Le rabin coupe : « L’année 2017 est la fin du voyage, c’est l’époque… »
Et c’est autour du barbu poivre et sel de le couper : « … de l’ultime et principal Ministère du Temps, oui, oui, nous le savons. » Il inspecte le tableau blanc sur lequel sont tracés schémas et équations : « Mais nous voulons aller plus loin. »
L’autre barbu plus jeune suggère au rabbin : « Peut-être que si vous vous serviez de l’ordinateur… Nous le lui avons appris mais il ne l’utilise pas. »
Le rabbin répond, le regard fuyant : « Je suis un homme de mon époque. » Le jeune barbu accuse : « Il nous dupe : je suis certain qu’il a découvert quelque chose, en quatre mois, même moi j’y serais arrivé ! »
Le barbu poivre et sel se retourne et fixe le rabbin, qui semble de plus en plus effrayé, qui secoue à nouveau la tête : « Je vous en donne ma parole : ce n’est pas possible. » Le jeune barbu répond froidement : « La parole d’un juif ne vaut rien. » Et de proposer, toujours d’une voix douce : « Je pourrais le faire parler. »
Le barbu poivre et sel lève l’index et le major joint pour arrêter là le débat, et déclare au rabbin : « Monsieur Levi, vous avez jusqu’à demain matin pour nous montrer comment voyager vers le futur ; si vous ne le faites pas, vous en assumerez les conséquences. »
Les deux barbus en costumes cravates quittent la salle d’archivage. Immédiatement, le rabbin pose son stylo à bille noir sur son carnet, prend un pendentif qui se trouvait aussi sur la table de travail et la dépose dans le creux de sa paume, soulève un casier en plastique en haut d’une pile contre le mur et en sort un autre carnet. Puis il soulève le matelas du lit installé à côté sur une palette.
Sous la palette, tracé à la craie sur le sol de béton, un schéma représentant un octogone écrasé dont les sommets sont reliés par des sortes de routes entre eux et à un centre, sur lequel est déposé la craie. Chaque sommet est une lettre encerclée : A, B, F, P ?
Le rabbin pose un genou à terre et se penche sur le schéma, ouvre le carnet qu’il avait sorti de sa cachette à la page d’un schéma identique. Puis il prend la craie au centre du schéma tracé sur le sol de béton de la pièce, efface ce qui était écrit au centre, trace un H et approche la pointe de son pendentif, possiblement un aimant, au-dessus du H.
Il ne se passe rien, alors il consulte à nouveau son carnet, puis efface une autre lettre dans le cercle d’un sommet de l’hexagone, et trace un symbole plus compliqué. Il approche à nouveau le pendule du centre de la figure tracée sur le sol et celui-ci se met à osciller, puis tourner de plus en plus vite.
Alors le rabbin Levi sourit et se relève, serre con carnet contre lui, tandis que le schéma à la craie sur le sol se met à luire de reflets bleuâtres. Les reflets se mettent à dégouliner vers le haut, tandis que le rabbin lui-même a comme des poussières lumineuses qui montent de ses épaules et de sa tête. Alors Abraham Levi déclare : « Que ma famille me pardonne ! »
Des reflets irisés parcourt le rabbin, et devant lui le sol sous le schéma de craie se lézarde et s’ouvre sur un puits sans fond. Le rabbin ajoute : « … Et Dieu tout autant ! »
L’image du rabbin Levi se trouble et dégouline, aspirée par le puits sans fond. Le rabbin disparaît, les débris du sol de béton reviennent à leur place, le sol est à nouveau intact.
Peñíscola, 1417. A la lueur du jour tombant du soupiral sur les marches descendant jusqu’au devant d’un lit à baldaquin contre le mur, un vieil homme aux cheveux gris à la barbe blanche prie en chemise les mains jointes. Il porte à l’index gauche une bague à l’impressionnant petit disque d’or sculpté : le sceau papal.
Alors une lueur dorée tombe du plafond dans son dos, et une silhouette chute à travers. Affolé, le pape se retourne et découvre le rabbin Abraham Levi à plat ventre sur le dallage de sa chambre. Le Pape se relève et lance : « Qui êtes-vous ? »
Le rabbin lui répond : « Où suis-je ? »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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Le Ministère du Temps S03E08: Le Temps de la conquête (2017)
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El Ministerio Del Tiempo S03E08: Tiempo de conquista (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)
Diffusé en Espagne le 25 septembre 2017 sur RTVE ES.
Annoncé à l'international sur NETFLIX FR.
Annoncé pour le 23 mars 2025 sur SYFY FR (PARAMOUNT+)
De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Macarena García, Nacho Fresneda, Hugo Silva.
Pour adultes et adolescents.
(Voyage dans le temps, uchronie) 1516. La péninsule du Yucatan. Les conquistadors débarquent sur une plage, armés d’arquebuses — de long fusils qu’ils montent sur des pieds pour se préparer à faire feu, tandis qu’un prêtre les bénit. Leur capitaine vocifère : « Arquebusiers !!! »
Alors des indigènes armés les chargent en hurlant, armés de couteaux et d’arcs. « Feu ! » crie le capitaine, et les arquebusiers tirent une fois, dans le nuage de la fumée de leurs canons. Puis le capitaine vocifère : « Espagnols ! (NDT littéralement « châtelains »), attaquez !!! »
Et de pointer son épée vers les indigènes. Les soldats casqués et barbichus s’élancent à leur tour, épées levées. Les soldats sabrent, et ceux qui ont un fusil tire, tandis qu’un archer abat un espagnol, et les cadavres s’amoncèlent sur le sable de la plage, entre les rochers.
« Finissez-les !!! » crie le capitaine tandis que certains indigènes prennent la fuite. « Qu’il n’en reste aucun de vivant !! »
La bataille sur la plage est terminée, et les soldats espagnols poursuivent désormais les fuyards à travers la jungle, les abattant dans le dos un à un à l’arquebuse.
L’un des fuyards arrive à son village caché dans la jungle et crie en Maya : fuyez, fuyez, courez ! Et à ces cris, les femmes et les enfants paniquent, d’autant plus que l’indigène qui les alertait est à son tour abattu dans le dos, avec le fracas de l’arquebuse.
Le capitaine des Conquistadors arrivent en vociférant : « Exterminez ces animaux !!! Ne les laissez pas s’enfuir dans la jungle !!! »
Et le massacre se poursuit. Comme le capitaine remarque que les mères et leurs enfants se réfugient dans les cabanes, il entre dans l’une d’elle, écartant la toile qui sert de porte, et s’arrête à l’entrée, très surpris pour interroger : « Qu’est-ce que vous faites ici ? »
Le capitaine est en fait tombé nez à nez avec un jeune prêtre espagnol en soutane noire avec son chapelet autour du cou, qui à sa posture, entend protéger de son corps les femmes et les enfants indigènes réfugiés dans la case. Il souffle : « J’attendais que vous veniez me secourir… »
Et d’ajouter, dans une colère contenue : « Mais à la place, je suis le témoin d’un massacre ! »
En réponse, le capitaine s’indigne : « Ce ne sont pas des êtres humains, ce sont des animaux ! » Puis il ordonne au prêtre : « Ecartez-vous si vous voulez que je vous ramène avec moi. »
Le prêtre ne bouge pas, secoue sa tête baissée, et le capitaine avance encore d’un pas, mais dans son dos quelqu’un gronde : « Bats-toi avec moisi t’es un homme ! »
Le capitaine se retourne et reçoit un coup de poing dans le nez qui le fait chanceler, et en gémissant, le soldat contemple son agresseur debout devant lui — un espagnol très grand et athlétique aux cheveux longs, vêtu et coiffé comme un indigène, qui déclare sinistrement : « Tant de temps sans se voir… »
Resté à terre, le capitaine bredouille : « Nous nous connaissons ? » La brute fait alors un pas en avant, apparaissant en pleine lumière, pour gronder à voix basse : « Bien sûr que oui. » Et d’ajouter : « Je suis Gonzalo
Guerrero » (NDT Gonzague le guerrier). Puis dégainant sa propre épée : « Et à partir de maintenant, tu te rappeleras toujours de moi. »
Guerrero plante alors la pointe de son couteau dans la joue du capitaine, qui hurle tandis que l’autre le balafre, précisant : « Encore un instant, que j’entre bien (dans ta mémoire). »
En 2017, dans le bureau du sous-secrétaire Salvador Marti, qui citait ces derniers mots, Pacino s’étonne : « Un Maya qui parlerai espagnol ! »
Assis à son bureau, traditionnellement flanqué d’Irène debout à sa droite et d’Ernesto Jimenez debout à sa gauche, Marti explique : « C’est qu’il était espagnol. Concrètement, de Palos de la Frontera. »
Pacino est interloqué, Alonzo intervient : « J’ai toujours cru que c’était seulement une légende. » et Irène corrige : « Non, il fait partie de notre histoire, et de celle des Amériques. »
Pacino lève ses mains paume ouverte : « Un peu de méthode ! De qui sommes nous en train de parler ? Agacé, Marti répond : de Gonzalo Guerrero, un soldat espagnol qui s’est transformé en chef tribal maya. »
1516 à nouveau. Le capitaine est jeté hors de la cabane et comme un autre soldat espagnol accourt, Guerro l’étale d’un coup. Le prêtre sort à son tour de la cabane, abrité par Guerrero, tandis que d’autres archers indigènes mettent en joue les soldats espagnols survivants.
Le capitaine lève sa main pour se protéger de Guerrero mais celui-ci ordonne simplement : « Partez, et ne revenez jamais. » Et le jeune prêtre de se signer.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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