Alien, le huitième passager, le film de 1979
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Alien (1979)
Traduction du titre original: l'étranger.
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Sorti aux USA le 25 mai 1979.
Sorti en France le 12 septembre 1979.
Ressorti aux USA le 29 octobre 2003 (Director's Cut).
Ressorti en Angleterre le 31 octobre 2003 (Director's Cut).
Ressorti en France le 12 novembre 2003 (Director's Cut).
Sorti en blu-ray américain coffret blu-ray Alien Anthology le 26 octobre 2010 (multi-régions, version et sous-titres français inclus).
Sorti en blu-ray français coffret blu-ray Alien Anthology le 27 octobre 2010 (multi-régions, version et sous-titres français inclus - collector ultimate, lampe de chevet œuf d'alien).
Sorti en blu-ray américain simple le 10 mai 2011.
Sorti en blu-ray français simple le 18 juin 2012.
De Ridley Scott, sur un scénario de Dan O'Bannon, Ronald Shusett, Avec Sigourney Weaver, Tom Skerritt, John Hurt, Veronica Cartwright , Harry Dean Stanton, John Hurt , Ian Holm , Yaphet Kotto, Bolaji Badejo, Helen Horton.
Pour adultes et adolescents.
(horreur prospective, monstre) Le cargo Nostromo, avec à son bord sept membres d’équipage retourne vers la Terre, avec à son bord 20 millions de tonnes de minerai en cours de raffinement. À bord, les couloirs sont déserts, tout comme le poste de commande. Soudain, un écran s’allume et crépite, tandis que des données s’affichent. Puis le silence retombe dans la cabine, mais au bout du couloir, menant à une sorte d’infirmerie, les lumières s’allument et la ventilation se met en marche : sept sarcophages s’ouvrent et un premier membre d’équipage, Kane, se redresse. Les autres suivent, et tous se retrouvent autour de la table de réunion dans les quartiers de l’équipage, pour manger.
Les mécaniciens Brett et Parker commencent à réclamer des primes supplémentaires tandis qu’un bourdonnement annonce que l’ordinateur de bord, qu’ils appellent « Maman » veut parler au capitaine, Dallas. Celui-ci passe un certain nombre de contrôles avant d’entrer dans l’alcôve illuminée du pupitre d’accès privé à l’ordinateur de bord. Il doit alors sélectionner son interface pour demander ce qui se passe exactement. Pendant ce temps, le pilote Kane et la navigatrice Lambert s’installent à leur poste et découvre qu’ils ne sont pas dans le système solaire. Ils passent en vain un appel à Antarctica, le centre de contrôle du trafic interstellaire. Remontant de la salle des machines, les mécaniciens se disputent sur la faute de qui n’est pas arrivé à obtenir les primes supplémentaires. À la table de réunion, l’équipage apprend qu’ils sont seulement à mi chemin entre leur point de départ et la Terre, parce que l’ordinateur de bord a détourné leur vaisseau pour qu’ils enquêtent sur un appel au secours. S’ils n’obéissent pas, ils perdent leurs primes, ce qui fait alors taire les protestations de mécaniciens.
Le Nostromo laisse alors sa cargaison en orbite, et tente un atterrissage à proximité de la source de l’appel au secours, une planète à l’atmosphère primitive irrespirable, perpétuellement dans la tourmente. Ils commencent par perdre un bouclier alors qu’ils amorcent la descente dans l’atmosphère, puis lorsqu’ils touchent le sol, le choc endommage le vaisseau, et déclenche un début d’incendie en cabine de pilotage, vite arrêté. Les mécaniciens annoncent alors une liste de dégâts sans fin, exagérant le temps de réparation à 25 heures avant qu’ils puissent redécoller.
L’appel au secours se répète toute les 12 secondes, mais personne ne répond à leurs appels à eux. La source étant à moins de 2 kilomètres, ils considèrent qu’ils peuvent pratiquement y aller à pied. L’atmosphère est très froide, le sol est composée de pierre d’origine volcanique. Tandis que Ash, l’officier scientifique les suit depuis un poste d’observation à bord du vaisseau, le capitaine Dallas prend avec lui le pilote Kane et la navigatrice Lambert, équipés de lourdes combinaisons spatiales, tandis que Ripley, la capitaine en second garde le vaisseau et veille à l’avancement des réparation par les mécaniciens Brett et Parker.
Désœuvrée, Ripley appelle par l’interphone l’officier scientifique Ash et lui demande si elle peut tenter à son tour le décodage de l’appel au secours. Pendant ce temps, le temps s’est calmé, et après avoir progressé à travers un dédale de roches fondues, Dallas et ses coéquipiers arrivent en vue de la source de l’appel au secours, un espèce de tore gigantesque écrasé au milieu des rochers…
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Buck Rogers au XXVe siècle, la série télévisée de 1979
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Buck Rogers in the 25th Century (1979)
Deux saisons de 24 et 13 épisodes de 45 minutes environ.
Noter que les deux premiers épisodes sont d'abord sorti au cinéma remontés en un seul film, comme Battlestar Galactica, une série précédente également de Space Opera de Glenn Larson
Film sorti au cinéma aux USA le 30 mars 1979.
Film sorti au cinéma en France le 25 juillet 1979.
Film sorti au cinéma en Angleterre le 26 juillet 1979.
Saison 1 diffusée aux USA à partir du 20 septembre 1979 sur NBC US.
Saison 2 diffusée aux USA à partir du 15 janvier 1981 sur NBC US.
Film diffusé à la télévision française le 24 octobre 1983 dans l'Avenir du Futur (probablement altéré) sur TF1 FR.
Saison 1 diffusée partiellement en France jusqu'à l'épisode 15 à partir du 7 juillet 1984 sur TF1 FR.
Saison 1 rediffusée partiellement en Franceà partir du 5 avril 1986 sur ANTENNE 2 FR.
Saison 1 rediffusée partiellement en Franceà partir du 13 septembre 1987 sur LA CINQ FR.
Saison 1 rediffusée partiellement en Franceen 1997 à partir du sur 13EME RUE FR.
Saison 1 et 2 diffusée intégralement en France en 2001 les inédits étant en VO sous-titréesur SERIE CLUB FR.
Intégrale des deux saisons sorti en coffret 8 blu-rays allemand UNIVERSUM le 24 novembre 2017.
Intégrale des deux saisons 1979 et 1981 sorti en coffret 8 blu-rays anglais FABULOUS le 2 avril 2018.
Film et intégrale des deux saisons 1979 et 1981 sorti en coffret 9 blu-ray américain KINO LORBER le 24 novembre 2020.
De Glen A. Larson et Leslie Stevens d'après les novella Armageddon 2419 A.D. de août 1928 et The Airlords of Han de mars 1929 de Philip Francis Nowlan parue dans le magazine Amazing Stories ; avec Gil Gerard, Erin Gray, Felix Silla, Mel Blanc, Eric Server.
Pour adultes et adolescents
L’année 1987 au centre spatial John F. Kennedy, la NASA lança la dernière de ses fusées d’exploration de l’Espace lointain (= interplanétaire). La cargaison embarquée était Ranger 3, un vaisseau d’exploration habité par un seul homme. A bord de cet astronef compact, un seul astronaute, le capitaine William « Buck » Rogers, qui allait connaître des forces cosmiques au-delà de toute compréhension et frôler dangereusement la mort. En un clin d’œil, ses équipements de survie furent congelés par des températures défiant l’imagination ; Ranger 3 fut chassé de sa trajectoire planifiée jusqu’à une orbite mille fois plus vaste, une orbite qui ne ramènerait le vaisseau à son point d’origine non pas cinq mois plus tard, mais peut-être cinq cent années plus tard. Pendant cinq cents années, Buck Rogers dériva à travers un monde où la réalité et la fiction se mélangèrent pour ne former qu’un rêve intemporel.
Et Buck Rogers se demandait... Par-delà le monde qu’il ait jamais connu, par-delà son époque, ce qu’il est et qui il est, ce qu’il sera et où il va et ce qu’il y trouvera – à la recherche dans sa tête de quelques vérités à découvrir, démêler les pensées délirantes des véritables souvenirs, de bien avant sa vie, bien avant son temps, de ce qui était là, de qui l’aimait assez pour le faire naître – Est-ce que c’est à jamais ou bien est-ce que tout va finir ? Est-ce que toute sa vie il restera à rechercher son passé, tout ce qu’il a pu voir, sans jamais la discerner de ce qu’il a pu rêver ? Par-delà ce monde qu’il a connu, par-delà son temps, quel genre de monde va-t-il trouver ?
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Saison 1 (1979 - 24 épisodes)
Buck Rogers 1979 S01E01 : Buck Rogers, part 1 (Awakening, part 1)
Buck Rogers 1979 S01E02 : Buck Rogers, part 2 (Awakening, part 2)
Buck Rogers 1979 S01E03 :
Buck Rogers 1979 S01E04 :
Buck Rogers 1979 S01E05 :
Buck Rogers 1979 S01E06 :
Buck Rogers 1979 S01E07 :
Buck Rogers 1979 S01E08 :
Buck Rogers 1979 S01E09 :
Buck Rogers 1979 S01E10 :
Buck Rogers 1979 S01E11 :
Buck Rogers 1979 S01E12 :
Buck Rogers 1979 S01E13 :
Buck Rogers 1979 S01E14 :
Buck Rogers 1979 S01E15 :
Buck Rogers 1979 S01E16 :
Buck Rogers 1979 S01E17 :
Buck Rogers 1979 S01E18 :
Buck Rogers 1979 S01E19 :
Buck Rogers 1979 S01E20 :
Buck Rogers 1979 S01E21 :
Buck Rogers 1979 S01E22 :
Buck Rogers 1979 S01E23 :
Buck Rogers 1979 S01E24 :
Saison 2 (1981 - 13 épisodes)
Buck Rogers 1979 S02E01 :
Buck Rogers 1979 S02E02 :
Buck Rogers 1979 S02E03 :
Buck Rogers 1979 S02E04 :
Buck Rogers 1979 S02E05 :
Buck Rogers 1979 S02E06 :
Buck Rogers 1979 S02E07 :
Buck Rogers 1979 S02E08 :
Buck Rogers 1979 S02E09 :
Buck Rogers 1979 S02E10 :
Buck Rogers 1979 S02E11 :
Buck Rogers 1979 S02E12 :
Buck Rogers 1979 S02E13 :
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Dr. Strange, le film de 1978
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Dr. Strange (1978)
Diffusé aux USA le 6 septembre 1978 sur CBS US ;
sorti en blu-ray américain le 26 avril 2022 (édition limitée à 1500 exemplaires) chez SHOUT FACTORY US.
De Philip DeGuere (également scénariste), d’après les personnages créés par Bob Kane. Avec Peter Hooten, Clyde Kusatsu, Jessica Walter, Eddie Benton, Philip Sterling, John Mills, June Barrett, Sarah Rush.
Pour adultes et adolescents.
(Fantastique) Il y a une barrière qui sépare le Connu de l’Inconnu. Au-delà de ce seuil se trouve un champ de bataille où les forces du Bien et du Mal sont en guerre éternelle. Le destin de l’Humanité est en suspens et en attend l’issue. A chaque époque et à chaque moment, certains d’entre nous sont appelés à rejoindre la bataille.
Dans le coin le plus obscur de l’Espace flotte divers roches ressemblant à de la pâte à modeler rouge. L’un des rocs abrite probablement la grotte où une certaine sorcière nommée Morgane a été convoquée par l’empereur Cylon. Comme celle-ci répond à son appel un genou à terre, le décolleté pigeonnant, son maître lui ordonne de se relever et de la regarder dans ses quatre yeux, qu’il a cependant plus écartés que la moyenne et orangeoyant dans un nuage de fumée. Louchant horriblement pour se faire, Morgane s’exécute néanmoins tandis que son maître pérore : il y a cinq cents années auparavant, Morgane l’a déçu en laissant le plus grand des sorciers la battre à plat de couture. Morgane répond bien entendu qu’elle rêve de se venger depuis tout ce temps, et le maître lui annonce qu’il va la renvoyer dans le monde dont elle a été exilée : qu’elle trouve son ennemi sous l’ancien symbole de la lumière, l’avertissant que le sorcier en question a lu les signes et fait ses calculs, il sera donc préparé à la recevoir à coups de pieds au cul mystique comme il se doit. Cependant son ennemi a vieilli et il doit faire passer ses pouvoirs, vu qu’il est vieux (le maître n’a pas peur de se répéter) : qu’elle détruise le vieillard avant qu’il ait pu transmettre ses pouvoirs et la victoire sera à eux. Elle a trois jours pour y parvenir. Et si elle n’est pas capable de défaire le vieillard, elle n’aura qu’à frapper son héritier.
Morgane demande alors qui est l’héritier. Son maître lui répond qu’il ne s’appelle pas Wikipédia mais Baphomet… c’est une blague, il a Moogle (Mystic Google) et lui répond du tac au tac qu’elle n’aura qu’à chercher l’anneau et l’ancien symbole : celui qui porte cette anneau est l’élu, et qu’elle n’échoue pas dans sa mission sinon la punition sera rapide et terrible. Elle a trois jours (le maître n’a pas peur de se répéter, bis) pour rapporter la victoire et seulement trois (le maître n’a pas peur de se répéter, ter). Mais comme Morgane est l’arrière-arrière… etc. grand tante du Flash, elle n’a aucune inquiétude ni réserve concernant le temps qu’il lui faudra pour vérifier chaque anneau en circulation sur la Terre sans aucune idée de quel ancien symbole pourrait se trouver dessus exactement — et pour en trucider le porteur. Ces trois prochains jours sur la Terre risque d’être très tristes pour tous les couples mariés et les veufs et tous les bling-blings sans oublier les celles de la panoplie Barbie et les amateurs de piercings. Ou alors Morgane a elle aussi Moogle, mais dans ce cas alors pourquoi poser des questions stupides à son Maître es dialogue d’exposition ?
Musique disco, la nuit dans une grande ville (New-York) peu éclairée américaine, probablement le même quartier que The Crow mais avant qu’il périclite complètement, et d’ailleurs voilà-t-y-pas le même bâtiment avec une grande fenêtre éclairée avec un symbole mystique dessus, car c’est important d’être le plus visible possible quand on participe à la Grande guerre éternelle du Bien contre le Mal. Un oriental en complet veston frappe à la porte et appelle son maître en vain, entre quand même et trouve un vieux binoclard chauve assoupi en robe décorée des symboles du zodiaques – il a dû s’asseoir sur son chapeau pointu — il l’aide à se relever, à vider son seau etc. etc. attiser le feu.
Le vieux sorcier prend alors un livre avec des grosses images et le moins de texte possible dans sa bibliothèque Art Déco et l’ouvre sur son bureau à l’attention de son esclave asiatique, à la page d’un portrait au lavis d’une certaine Fée Morgane, et qu’il s’en souvienne, ordonne le vieux. L’esclave asiatique demande ce que signifie la ligne écrite en bas de l’illustration pleine page, car comme je le subodorais, ce dernier — Wong — ne sait réellement pas lire.
Le vieux le nargue en lui suggérant d’apprendre à lire (le latin) un de ces jours. Incidemment, il est écrit Regina Veneticarum (Reine vénétique = d’’une tribu de marins d’Armorique, c’est-à-dire britannique), avec un U majuscule à la place du V, ce qui impliquerait que le rédacteur ne savait pas écrire du Latin à l’époque de rédaction ou croyait que le Latin s’écrivait comme de l’Anglais. Et sur la page de droite, ceux qui lisent le latin peuvent lire : Rituale Evocationum Atque Dimissionum Umbrarum Secundum Antequam Necromantae Artem Exeratunt proprio Manu Mae Le Fay (Rituel d’évocation et de bannissement d’entre les ombres, d’après un pouvoir révélé de sa propre main appartenant à la Nécromancienne Morgane Le Fay).
Et le sorcier de traduire (très librement) pour Wang la légende du portrait : « L’enchanteresse, reine des sorciers, reine des ténèbres » (ce qui fidèlement retraduit en latin nous donne Incantatrix, magorum regina, tenebrarum regina. Et Wang de remarquer que le vieux ne lui avait jamais montré ce livre auparavant. Perfide, le vieux répond que Wang n’avait jamais remarqué ce livre – et de préciser qu’il est vieux (le livre) de cinq cents ans et que Morgan était vénérée par une secte satanique au 15ème siècle.
Et comme le vieux range le livre à sa place, Wang demande si Morgane a vieilli depuis. A question idiote, réponse idiote : le vieux réplique que faire œuvre de malfaisance a quelques avantages. Puis prenant un air contemplatif ses binocles baissés très bas sur son nez, le vieux lâche : les barrières s’émiettent comme du crumble au cassis (car moi aussi je peux traduire librement). Morgane sera la première des Ténébreux à franchir le seuil ; et d’avouer : « Son but est de me détruire.
Wang propose alors de laisser Morgane tenter de le tuer, si elle le peut. Mais le vieux réplique que Wang ne peut pas interférer, pas encore. Et d’ajouter que c’est un art ancien que de retourner la force d’un adversaire contre lui-même : ils ont trois jours pour préparer l’initiation. Et d’ordonner à Wang de trouver Stephen Strange. Le vieux précise qu’il n’a plus eu aucun contact avec Strange depuis des années, la seule chose dont il peut être certain est qu’il est en sécurité. Et quand Wang aura trouvé Strange, qu’il revienne auprès de son maître es dialogues d’exposition.
Wang demande alors quand Morgane franchira le seuil. Le vieux (Lindmer ?) qui a également Woogle, répond du tac au tac : à l’aube. Wang demande alors si le vieux la confrontera seul à seule. Et le vieux de répondre, euh, l’air mystérieux ? que personne n’est jamais tout seul. Wang s’inquiète : Même aux toilettes ? Le vieux hoche la tête.
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L'invasion des profanateurs, le film de 1978
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Invasion of the Body Snatchers (1978)
Sorti aux USA le 22 décembre 1978.
Sorti en France le 7 février 1979.
Sorti en Angleterre le 22 mars 1979.
Sorti en blu-ray américain MGM US le 14 septembre 2010 réédité le 13 septembre 2011.
Sorti en blu-ray collector SHOUT FACTORY US le 2 août 2016 (nombreux bonus, région A)
Sorti en blu-ray français RIMINI FR le 25 avril 2017, réédité le 21 juillet 2021.
Sorti en blu-ray KINO LORBER US le 1er février 2022.
Sorti en coffret blu-ray+4K KINO LORBER US le 23 novembre 2021.
De Philip Kaufman, sur un scénario de W. D. Richter, remake du film de 1956 adapté du roman The Body Snatchers 1954 de Jack Finney ; avec Donald Sutherland, Brooke Adams, Leonard Nimoy, Jeff Goldblum, Veronica Cartwright.
Pour adultes.
(horreur, invasion extraterrestre) Une planète à la surface habitée de flagelles bullées transparentes qui lévitent en direction d’un espace interplanétaire et migrent à travers l’espace intersidéral, apparemment certaines de leur destination : une planète bleue ressemblant à la terre, apparemment sur le point d’être littéralement fécondée par une éjaculation cosmisque super précise.
Un coup de tonnerre au-dessus des nuages puis une chute, avec la pluie en direction de la surface fortement urbanisée d’allure américaine. La pluie ruisselle sur les plantes et la terre, chargée de bulle, et sur une feuille en particulier la charge transparente darde des tentacules, forme un bulbe qui éclot en une fleur rouge, fleur que l’on retrouve un peu partout dans les buissons le long d’un parc : une jeune femme (Elizabeth Driscoll) cueille une fleur pour la sniffer, une institutrice propose aux enfants de cueillir toutes les fleurs (ce qui devrait être interdit dans un parc) sous le regard d’un prêtre qui se balance avec vigueur sur une balançoire avec deux jeunes garçons, et en se balançant fixe de son regard les enfants plus jeunes occupés à cueillir les fleurs.
Parce que c’est apparemment important pour le scénariste, la jeune femme du début (Elizabeth) tient absolument à faire voir sa petite fleur à son copain (Geoffrey) occupé à regarder un match de basket-ball à la télévision, vautré sur son fauteuil : à retenir pour une vie de couple réussi, interrompez systématiquement et constamment l’activité ou le plaisir de vos partenaires à chaque fois que vous débarquez ou l’apercevez, le plus fréquemment possible.
Ils se roulent une pelle, Elizabeth pesant de tout son poids sur son amant encore assis dans le fauteuil, quand, alors que le jeune homme s’exclame « hourra… » pour le supposé point marqué dans le match, alors qu’il n’a strictement aucun moyen de voir l’écran de télévision, et que le son de la télévision était coupé durant toute la scène. Peut-être essaie-t-il subtilement de communiquer à sa compagne quelque chose comme « pas maintenant, j’ai la migraine… »
Oui, la communication dans un couple est parfois difficile et subtile, surtout quand on viole systématiquement les règles élémentaires du savoir faire et du respect de l’autre. Gageons qu’une invasion extraterrestre devrait y mettre bon ordre.
Puis Elizabeth se lève enfin, change de pièce et poursuit son dialogue d’exposition dans une autre pièce, parce qu’elle s’imagine bien sûr que lorsqu’on regarde la télévision dans le salon, on entend parfaitement quelqu’un discuter botanique dans la chambre à coucher quand on lui parle en lui tournant le dos à plat-ventre sur le lit : elle estime qu’elle a vraiment trouvé quelque chose de rare, la petite fleur – vous savez celle que tout le monde retrouvait sur tous les buissons du parc. Elle pense que c’est un grex.
Définition d’un Grex selon Elizabeth : un grex c’est quand deux espèces différentes se pollinisent entre elles et en produise une troisième encore différente. Aka, la bestialité pour les plantes. Et de citer encore « épilobique », parce qu’elle sait très bien que son copain adore l’entendre lire des dictionnaires à haute voix depuis la chambre à coucher quand il regarde un match de basket-ball. Et juste histoire de, elle cite encore « beaucoup d’espèces (épilobiques) sont des mauvaises herbes dangereuses et devraient être évitée. »
En fait la nuit est tombée, Geoffrey sort de la douche, la salle de bain donnant sur la chambre à coucher, et comme il veut se coucher avec un casque audio sur les oreilles, Elizabeth proteste : elle lit un livre (à haute voix !) et ça la dérange. Mais ce n’est pas grave, elle lira au rez-de-chaussée et nous en déduisons que la chambre est à l’étage, malgré le fait que nous n’avons jamais vu ni Elizabeth ni Geoffrey monter leurs escaliers.
Quelqu’un frappe à la porte : c’est un inspecteur de l’hygiène. En fait non, c’est à la porte d’un restaurant français qui mijote de la crotte de rat en cuisine. L’inspecteur d’hygiène téléphone ensuite, possiblement le même soir à Elizabeth parce qu’il veut un test de la salmonellose, et parce qu’apparemment Elizabeth laisse son numéro personnel et accepte les appels au milieu de la nuit quand quelqu’un a besoin de ce genre de test. Elle se recouche avec la fleur cueillie dans un verre d’eau sur la table de nuit de son mari.
Pourquoi garder une plante potentiellement allergisante et contenant les parasites du parc type puce dans la chambre à coucher à côté de sa tête ? Pourquoi poser sa petite fleur sur la table de nuit de son copain et pas la sienne ? Juste pour arranger le scénariste. Et une fois levée, le lendemain matin, Elisabeth aperçoit par sa fenêtre une scène particulièrement dérangeante : son copain a sorti les poubelles.
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The Fury, Furie, le film 1978
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de The Fury (1978)
Fury (1978)
Sorti aux USA le 10 mars 1978.
Sorti en Angleterre le 22 septembre 1978.
Sorti en France le 4 janvier 1979.
Sorti en blu-ray américain le 12 mars 2013 (tirage limité épuisé, région A, sans bonus)
Sorti en blu-ray français le 8 novembre 2013 (région B, avec bonus - image granuleuse et son anglais étouffé).
Sorti en blu-ray anglais le 28 octobre 2013 (région B, grande qualité image et son, piste orchestrale isolée, nombreux bonus).
De Brian De Palma, sur un scénario de John Farris d'après son propre roman. Avec Kirk Douglas, Amy Irving, Andrew Stevens, John Cassavetes, Carrie Snodgress, Charles Durning, Fiona Lewis, Carol Eve Rossen.
Moyen-orient, 1977. Un père et son fils profitent d’une plage en Israel pour faire un concours de natation et à leur retour ils se chamaillent, chacun prétextant qu’il a gagné. Un ami de leur père, qui a assisté à la scène les invitent à se restaurer, mais en leur absence passe un coup de téléphone ordonnant l’arrivée rapide d’un groupe de personnes. À la table du restaurant, le père essaie de convaincre son fils de se rendre à l’école de Chicago que recommande son ami, puisque son fils a un talent spécial, qui pourrait aider le reste de l’humanité. Son fils n’est pas d’accord. Puis l’ami du père revient, et demande au fils de s’en aller pour qu’ils parlent ensemble : ils travaillent pour le même service secret, trinquent au fait qu’ils ne vont plus se revoir. Puis son ami lui demande de dire au revoir à son fils, et s’éloigne rapidement. Le père appelle un serveur, mais comme il commande le menu pour deux, la table est mitraillée. Le père n’est que légèrement blessé, le serveur abattu.
Le fils, Robin, veut revenir aider son père – il a remarqué que les terroristes concentrent leur tir sur son père – mais l’ami du père le retient. Pendant ce temps, l’un des terroristes filme le père en train de s’embusquer, puis s’échapper à bord d’un canot à moteur. Un terroriste tire alors sur le canot, dont le moteur explose. L’ami du père met le fils dans une voiture, puis il va féliciter les terroristes et récupérer le film qui a été tourné de la mort du père. Seulement le père n’est pas mort : il s’est embusqué dans les rochers, et voyant l’entente de son « ami » et des terroristes, il récupère la mitraillette d’un des terroristes abattu et mitraille son « ami » et le caméraman, mais son « ami » n’est que blessé au bras.
Plus tard sur une plage américaine, deux jeunes filles en bikini révisent leurs examens. Puis l’une des filles entend que l’autre lui souffle le nom de Raymond Dunwoodie, mais son amie n’a rien dit. C’est en fait le nom d’un détective qui la file et l’observait à ce moment là. Comme les filles repère le détective, dont l’allure est lamentable, celui-ci court à une cabine téléphonique, et dit au père qu’il a lui a trouvé quelqu’un qui pourra retrouver son fils – une jeune fille de 17 ans, qui selon lui est médium. Il demande cependant beaucoup plus d’argent que perdu. Cependant, à deux pas de là, la ligne de la cabine téléphonique est écoutée par les services secrets, qui sont à la recherche du père. Deux agents débarquent à l’hôtel d’où a été passé l’appel et où le père est descendu sous le nom de R .V. Johnson. Le réceptionniste remet immédiatement un passe pour qu’ils n’enfoncent pas la porte. Mais le père avait bloqué la porte, et alors qu’il est surpris en train de faire sa toilette, cela lui donne le temps de s’échapper spectaculairement par la fenêtre, et les agents le perdent. Dans une voiture garée non loin de là, son « ami » écoute le rapport des agents…
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