Dark Crystal, le blu-ray français de 2009Feu vert blu-ray / DVD

Ici la page Amazon.fr consacrée à ce coffret blu-ray français de 2009.
Ici la page Amazon.fr consacrée au coffret français br+4K du 35ème anniversaire de 2018.
Ici la page Amazon.fr consacrée au coffret br+4K anglais VF incluse (35e anni non mentionné).

Dark Crystal, le blu-ray français (2009)

Ici la page de ce blog consacré à Dark Crystal, le film de 1982.
Ici la page de ce blog consacré au blu-ray américain multi-régions VF inclus de 2018 inclus dans le coffret UHD.

Les captures de cet article sont tirées du blu-ray et n'ont pas été retouchées. Détails, contrastes et luminosités seront forcément meilleurs sur votre écran HD ou 4K, en particulier si votre lecteur 4K ajoute automatiquement du HDR. Les réglages de votre moniteur impactent sur les couleurs et les contrastes de ces captures.

Quinze après son achat et stocké comme tous les autres en étagère, l'intérieur de coffret plastique ne présente aucune trace de graisse ni de rosace, et est toujours lisible

Sorti en France en coffret blu-ray le 9 septembre 2009.

Sur le film : je l'ai vu à sa sortie en salle, et revu lors d'une rétrospective fantastique à la maison des jeunes en région parisienne, puis j'ai eu la chance de voir le montage original sous-titré français lors d'une projection pédagogique dans une autre maison des jeunes. Si je trouvais alors les marionnettes des héros elfiques un peu trop caricaturale en comparaison des monstres de tailles (Oghra, les Skekses etc.), j'étais frappé par le bond en avant qualitatif et merveilleux comparé au Muppet Show, la beauté extraordinaire de la musique et des décors. Ayant vu l'affiche collée sur un mur plus ou moins en face de chez moi pâlir et se déchirer, j'ai supplié mes parents de me trouver l'affiche du film, et mon vœu a été exaucé, l'affiche est restée longtemps à enchanter mes rêves et à pâlir à la lumière du soleil, sur le mur de ma chambre. Je dois encore l'avoir, repliée quelque part.

Je reste frustré car la version originale (du réalisateur ? longue ? elle commence avec une introduction différente) n'a toujours pas été restaurée ni éditée alors qu'elle est encore plus impressionnante, je ne saurai dire exactement pourquoi sinon que par exemple la scène de banquet des Skeses est plus terrifiante - tout est un rien plus spectaculaire et adulte, tandis que le montage auquel nous avons accès aujourd'hui est probablement un peu édulcoré pour passer davantage pour un film d'animation pour la jeunesse, et faire un peu moins peur... aux adultes. (The) Dark Crystal est l'un des meilleurs films - fantastique ou tout genre confondu - de tout les temps, mais c'est surtout l'un des trop rare à transposer sur grand écran le dépaysement et le merveilleux comme la noirceur des contes nordiques au meilleur de la littérature de fantasy, et à ce titre il est à juste titre un film culte, qui a forcément inspiré et motivé de nombreux auteurs, en particulier de bande dessinée et de romans graphiques.

Il existe une série streamée produite pendant le COVID, qui ne se compare pas au film, le scénario étant votre sempiternel tissus de tropes copié collée sur n'importe quel franchise à succès, la dégradant et la rétrécissant au lieu de l'exalter et détendre son univers : une préquelle censée raconter comment tous les gelfings meurent à la fin avant le film, au lieu de poursuivre par de nouveaux contes de style nordique le nouvel âge esquissé à la fin du film, un âge a priori où les humains, les nains, les dragons sont censés débarquer incidemment pour correspondre aux sagas et contes dans lesquels Tolkien a directement puisé pour nourrir ses romans Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux. C'est à côté de ça que la série Netflix est passée, mais c'était plus que prévisible, compte tenu du modèle d'entreprise du streamer.

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Sur l'image 1080p format 2.35:1, original 2.39:1 non respecté : bonne En HD (je n'ai plus d'écran HD pour comparer aujourd'hui), l'image m'avait semblé manquant d'un peu de tout, sans être mauvaise - la profondeur de champ, les couleurs, les noirs, tout est légèrement affadie, et il y a des coups à l'image et de la saleté, tandis que tous plans à effets optiques souffrent dans leurs détails fins, couleurs, contrastes etc (titre d'ouverture, bataille devant le palais et surtout le final, visuellement très dégradé). Je ne suis pas certain d'avoir assisté au meilleur techniquement parlant de la projection en salle ; je me souviens que le visuel de la scène finale (la scène de fusion et d'effondrement) était beaucoup plus détaillée sur l'écran du cinéma, quand bien même dégradée par la surexposition et les trucages optiques nécessaires à la scène. C'est un film que j'ai revu en dvd dans une édition normale, pas les éditions dvd et haute résolution suivante, et c'était la seule édition disponible alors, donc j'étais content, mais pas transporté. Je m'attendais à mieux, plus en me rapportant aux photos de tournage et de publicité affichée au cinéma, de la meilleure qualité ou qui n'avaient pas encore viré. Depuis 2009 est sorti le coffret UHD plus un nouveau transfert à l'image et à la profondeur de champ HD bien meilleure. Pas encore testé la mise à échelle 4K de ce blu-ray mais cela ne saurait tarder.

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Dark Crystal, le blu-ray français de 2009

Sur le son Anglais Dolby TrueHD 5.1 (48kHz, 24-bit) : bon. Egalement disponible les pistes Français : Dolby TrueHD 5.1 ; Espagnol : Dolby Digital 5.1 (448 kbps), la piste espagnole est meilleure et plus proche de la qualité de la piste anglaise originale ; Portugais : Dolby TrueHD 5.1.. Là encore je ne saurais garantir que les projections en salle avaient un son meilleur, et c'est peu probable compte tenu de l'époque et du fait que j'ai vu le film dans un petit cinéma de quartier. Il y a cependant un point de comparaison qui n'est jamais passé quel que soit les éditions, celui de la musique, qui a une place très importante dans le film et qui m'avait impressionné, dont le thème principal qu'il soit orchestré en ouverture ou chanté dans la scène du voyage en barque m'était resté en tête.

J'ai mis du temps à retrouver une édition (en CD), de fait américaine et coûteuse, avec un premier CD présentant l'équivalent de l'album vinyle, de qualité audio proche ou identique à ce blu-ray, et le second CD présentant véritablement la bande-son du film et beaucoup plus spectaculaire à tout point de vue sur mon système audio - basse, relief, détail, réalisme. C'est ce second CD qui me permet de trancher sur la qualité objective du son de ce blu-ray : bon, mais certainement pas la qualité maximale possible. Noter qu'il arrive très souvent qu'en CD la qualité d'une bande originale soit très supérieure et plus immersive qu'en blu-ray alors que cela devrait être le contraire, avec plusieurs causes possibles, en particulier un mixage son pour le blu-ray non réalisé à partir des meilleurs sources, seulement un nettoyage du mixage initiale, et de ce que j'ai pu lire de compte-rendu de restauration, réalisé à partir de la piste sonore de la pellicule et non des bandes studios originales.

Certains visent à donner au spectateur une prétendue expérience de la salle de cinéma de l'époque, mais en pratique ce n'est jamais le cas, parce que l'ingé son n'y était pas assis à l'époque, et les salles de cinéma pouvaient être très différentes, pire encore au temps du cinéma muet où la performance en direct de l'orchestre complet et celle du public comptaient intégralement pour l'ambiance en salle attendue part la production. J'en reste pour ma part que si l'on regarde un film, c'est pour être transporté dans la réalité idéalisée qu'il représente - pour la musique, je m'attends à être à la place du chef d'orchestres, et pour le reste à être à la place des héros dans le plan en question - et un certain nombre de blu-rays remplissent cette mission, haut-la-main avec le bon système de reproduction du son, y compris à partir d'une seule piste mono incompressée restaurée sans avoir été aplati par l'équivalent de l'anti-bruit appliqué n'importe comment pour l'image.

Conclusion : l'un des premiers blu-rays que j'ai pu acheter (le 31 août 2009, donc quinze ans d'âge), toujours lisible, merci Sony. La présentation est honorable, mais moins bonne qu'avec le blu-ray plus récent de 2018 inclus dans le coffret UHD, plus détaillé, mieux contrasté, aux noirs plus propres.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacré à ce film.

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L'éléphant du magicien, le roman de 2009Feu orange livre / BD

The Magician’s Elephant (2009)

Sorti le 7 septembre 2009 chez Walker Books UK,
Sorti le 8 septembre 2009 chez Candlewick Press US.
Traduit en français par Sidonie Van den Dries le 11 avril 2010 chez Scholastic FR / Tourbillon FR.

Adapté en dessin animé en 2023 sur NETFLIX INT/FR.

De Kate DiCamillo, illustré par Yoko Tanaka.

Pour adultes et adolescents.

(Fantasy urbaine, magie, presse) Peter Augustus Duchêne se pose beaucoup de questions, mais il y en a une dont il aimerait le plus avoir la réponse : Sa sœur est-elle encore en vie ? Et si oui, comment la retrouver ? La réponse que lui donne la diseuse de bonne aventure sur la place du marché de la ville de Baltese est de celle qu'il devra apprendre à croire : « Un éléphant ! Un éléphant le conduira là-bas ! »

*

Le texte original de Kate DiCamillo de 2009, illustré par Yoko Tanaka pour Walker Books UK et Candlewick Press US.


Chapter One

At the end of the century before last, in the market square of the city of Baltese, there stood a boy with a hat on his head and a coin in his hand. The boy’s name was Peter Augustus Duchene, and the coin that he held did not belong to him but was instead the property of his guardian, an old soldier named Vilna Lutz, who had sent the boy to the market for fish and bread.

That day in the market square, in the midst of the entirely unremarkable and absolutly ordinary stalls of the fishmongers and cloth merchants and bakers and silversmiths, there had appeared, without warning or fanfare, the red tent of a fortuneteller. Attached to the fortuneteller’s tent was a piece of paper, and penned upon the paper in a cramped but unapologetic hand were these words: The most profond and difficult questions that could possibly be posed by the human mind or heart will be answered for the price of one florit.

Pater read the small sign once, and then again. The audacity of the words, their dizzying promise, made it difficult, suddenly, for him to breathe. He looked down at the coin, the single florit, in his hand.

“But I cannot do it,” he said to himself.” Truly, I cannot; for if I do, Vilna Lutz will ask where the money has gone and I will have to lie, and it is a very dishonorable thing to lie.”

He put the coin in his pocket. He took the soldier’s hat off his head and then put it back on. He stepped away from the sign and came back to it and stood considering, again, the outrageous and wonderful words.

“But I must know,” he said at last. He took the florit from his pocket. “I want to know the truth. And so I will do it. But I will not lie about it, and in that way, I will remain at least partly honorable.” With this words, Peter stepped into the tent and handed the fortuneteller the coin.

*

La traduction française au plus proche.

Chapitre Un

À la fin du siècle dernier, sur la place du marché de la ville de Baltese, se tenait un garçon avec un chapeau sur la tête et une pièce de monnaie dans la main. Ce garçon s'appelait Pierre Auguste Duchêne et la pièce qu'il tenait ne lui appartenait pas, mais était la propriété de son tuteur, un vieux soldat nommé Vilna Lutz, qui l'avait envoyé au marché pour acheter du poisson et du pain.

Ce jour-là, sur la place du marché, au milieu des étals tout à fait banals des poissonniers, des marchands de tissus, des boulangers et des orfèvres, était apparue, sans avertissement ni fanfare, la tente rouge d'une diseuse de bonne aventure. Attachée à la tente de la diseuse de bonne aventure, une feuille de papier sur laquelle étaient inscrits, d'une main serrée mais sans complaisance, ces mots : Les questions les plus profondes et les plus difficiles que l'on puisse se poser sont les suivantes Les questions les plus profondes et les plus difficiles que puisse se poser l'esprit ou le cœur humain trouveront une réponse pour le prix d'un florit.

Pater lut le petit écriteau une fois, puis une autre. L'audace des mots, leur promesse vertigineuse, lui rendit soudain la respiration difficile. Il baissa les yeux sur la pièce, l'unique florit, qu'il tenait dans sa main. "Mais je ne peux pas le faire, se dit-il. Vraiment, je ne peux pas, car si je le fais, Vilna Lutz demandera où est passé l'argent et je serai obligé de mentir, et c'est une chose très déshonorante que de mentir."

Il mit la pièce dans sa poche. Il enlève le chapeau de soldat de sa tête et le remet. Il s'éloigna de la pancarte, revint vers elle et resta à considérer, une fois de plus, les mots scandaleux et merveilleux. "Mais il faut que je sache", dit-il enfin. Il sortit le fleuron de sa poche. "Je veux connaître la vérité. C'est ce que je vais faire. Mais je ne mentirai pas, et ainsi, je resterai au moins en partie honorable." Sur ces mots, Pierre entra dans la tente et tendit la pièce à la voyante. 

*

L'éléphant du magicien, le roman de 2009

La traduction française de Sidonie Van den Dries de 2010 pour TOURBILLON FR.

(à venir)

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Starfighter (1984), le blu-ray américain de 2010Feu vert blu-ray

Ici la page Amazon.fr du blu-ray The Last Starfighter (multi-régions, sous-titré français).

The Last Starfighter (1984), le blu-ray américain de 2009.

Sorti le 18 août 2009, multi-régions, sous-titres français inclus, version anglaise DTS HD MA 5.1.

Ici l'article de ce blog sur le film Starfighter (1984)

Sur le film : The Last Starfighter est un film de série B pour la jeunesse qui, après Tron et Star Wars, est devenu culte - en tout cas aux USA. C'est une aventure naïve à souhait (faut-il rappeler que dans la réalité, il ne faut jamais monter dans la voiture d'un inconnu qui a une "surprise" à vous montrer ?), un petit budget aux effets spéciaux numériques calamiteux parce qu'à cette époque, l'image de synthèse et l'incrustation vidéo n'ont rien de réaliste : il aurait fallu travailler à l'époque avec des maquettes (pour un budget triple) ou bien refaire aujourd'hui tous les trucages comme pour les éditions blu-ray des séries Star Trek pour que cela soit joli à voir. Le scénario est un peu trop court mais plutôt bien mené, drôle et de ce fait le film est très attachant, correctement joué, avec de bonnes idées qu'il aurait fallu développer et possiblement transformer en série - les scènes avec le robot (l'unité Bêta) sont incidemment irrésistibles. Par ailleurs, l'humour a certainement dû inspirer les scénaristes de Red Dwarf, car beaucoup d'excellentes répliques du film rappellent par leur intonation et leur style d'humour celui, plus grossier et pas toujours aussi drôle de la sit-com anglaise.

Image : bonne, 2:35.1, 1080p. Les détails fins sont tous présents jusqu'aux textures de peau... quand la scène est bien éclairée. Il y a des passages plus confus, mais dans l'ensemble, le film est spectaculaire, chaque fois qu'il s'agit de prise de vue réelle... Car les effets spéciaux en images de synthèse sont catastrophiques (des vaisseaux spatiaux avec peu de polygones, des textures et des éclairages plus basiques tu meurs - même niveau que Tron en gros, plus des trucages vidéos affreux). Les extraterrestres semblent sortis de Star Wars et les décors de la base interstellaire sont très limités (ce n'est pas du Ridley Scott époque Alien / Blade Runner). Dans la première scène de la base spatiale, les peaux humaines tendent étrangement rose tyrien - l'éclairage ? la balance des couleurs ? Trop d'émotions ? Ce n'est pas le cas dans les scènes suivantes après le message du grand méchant.

Son : correct - Anglais DTS HD Master Audio 5.1 - un peu faible, un peu daté, mais avec une bonne immersion. Pas de piste française, mais les sous-titres français, espagnol et anglais.

Bonus : nombreux. en plus du commentaire de Nick Castle (réalisateur) et de Ron Cobb (effets spéciaux), il y a les bonus d'époque et un documentaire tout neuf avec interview des acteurs.

En conclusion : Un film attachant, typique des séries B des années 80. Si seulement les effets spéciaux avaient été fait avec des maquettes, sans incrustations vidéo, le film serait demeuré visuellement génial. Autre solution, il faudrait que quelqu'un investisse pour refaire les effets spéciaux pour toutes les scènes spatiales.

Numéro 9, le film animé de 2009Feu orange cinéma

9 (2009)

Sorti en France le 19 août 2009.
Sorti aux USA le 9 septembre 2009.
Sorti en Angleterre le 28 octobre 2009.
Sorti en blu-ray français le 13 janvier 2010 (région B, Anglais DTS HD MA 5.1)
Sorti en blu-ray américain le 29 décembre 2009 (multi-régions

De Shane Acker (également scénariste) ; sur un scénario de Pamela Pettler, d'après le court-métrage Number 9 de Shane Acker ; avec Elijah Wood, Jennifer Connelly, Crispin Glover, Martin Landau, John C. Reilly, Fred Tatasciore, Alan Oppenheimer, Tom Kane, Helen Wilson.

Pour adultes et adolescents.

Un vieil homme fabrique une petite poupée de chiffon dotée d’œils électroniques et de mains robotisées. Il se lamente : l’Humanité avait un tel potentiel, était tellement prometteuse – mais ils ont dilapidé leurs dons, leur intelligence. La poursuite aveugle du progrès technologique a seulement précipité la chute, et le monde humain s’achève. Mais la vie doit continuer… Le vieil homme trace le numéro 9 sur le corps en toile de jute de la poupée, puis place au centre d’un dispositif un cœur gravé de signes cabalistiques qui s’illuminent d’un éclat vert fluorescent.

La poupée est restée pendue par un poignet devant le cœur cabalistique. Mais d’un coup, le poignet glisse hors de sa corde, et la poupée se retrouve sur le plancher de la pièce. La poupée ouvre ses yeux, découvre les articulations de sa main, puis la fermeture ouverte de son corps en forme de toile de jute, et à quelques pas de lui, le cœur en cuivre cabalistique qui a roulé à terre en même temps que lui. Encore hésitant sur ses jambes, Numéro 9 se relève et ramasse la pièce de cuivre. Puis comme la poupée s’approche du rebord du plancher, il découvre un précipice – en fait le véritable plancher de la pièce, sur lequel s’est écoulé le vieillard, face contre terre. Numéro 9 est en fait debout sur la table d’un atelier sous un toit venteux. Apercevant les volets qui battent, Numéro 9 escalade et saute de livres en livres, pour repousser les volets, et découvrir par la fenêtre un paysage dantesque – une ville en ruine, aux maisons éventrées.

C’est alors que numéro 9 remarque d’autres poupées comme lui, qui transportent des pièces en contrebas dans la rue dévastée encombrée de carcasses de voitures rouillées. Il veut les appeler, mais découvre qu’il n’a pas de voix, alors il range le cœur de cuivre dans son corps, referme la fermeture éclair. Alors, en bondissant, il sort du bureau, saute de marche en marche d’un escalier, arrive dans la rue déserte et venteuse au ciel vert orageux, et découvre un tract appelant à la révolte…

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