Les évadés de la planète des singes, le film de 1971 Feu vert cinéma

Escape from the Planet of the Apes (1971)
Traduction du titre original : L'évasion de la Planète des Singes.

Sorti aux USA le 26 mai 1971.
Sorti en Angleterre le 9 juillet 1971.
Sorti en France le 18 août 1971.
Sorti en blu-ray américain (coffret évolution et à l'unité) le 4 novembre 2008 (multi-régions, français inclus).
Sorti en blu-ray français le (coffret évolution et à l'unité) 3 décembre 2008 (identique à l'édition américaine).

De Don Taylor ; sur un scénario de Paul Dehn ; d'après les films précédents et le roman de Pierre Boulle ; avec Roddy McDowall, Kim Hunter, Bradford Dillman, Natalie Trundy, Ricardo Montalban, Eric Braeden, William Windom, Sal Mineo, Harry Lauter, M. Emmet Walsh, Albert Salmi, Jason Evers, Harry Lauter.

Pour adultes et adolescents.

Un ciel bleu, la mer, une falaise désolée… Soudain le vrombissement des hélices d’un hélicoptère grandit. L’hélicoptère traverse le ciel, survole la mer, aperçoit l’épave noircie d’un vaisseau spatial en forme de flèche qui dérive à la surface, et commence à cercler autour. Le pilote appelle son poste de commandement, identifié comme Baron Rouge Contrôle, et s’identifiant lui-même comme Baron Rouge Cinq – et fait son rapport : patrouillant dans le coin sud-est du secteur Alpha Charlie (AC), ils ont repéré ce qui semble être un astronef juste en dessus de la surface – ils lancent donc une alerte sauvetage et propose de demeurer sur place pendant les quarante-cinq minutes suivantes et afficheront avec leur transpondeur le code 7700 pour l’identification radar.

Au poste de contrôle, le permanent appelle le centre de sauvetage, indiquant un possible astronef au large des côtes, demandant l’envoi d’un hélicoptère pour ramassage et récupération, le radar de la base donnera la direction.
Un autre hélicoptère – militaire – étiqueté « sauvetage » file alors à toute allure le long de la côte, ainsi qu’une colonne de jeeps et pick-up militaires. L’hélicoptère arrivé sur place, trois plongeurs sautent et attachent un câble à l’astronef. Le câble est ensuite treuillé depuis la côte et l’astronef ramené sur la plage.

Un troisième hélicoptère militaire atterrit alors sur plage, et débarque le Général, qui demande s’il y a quelqu’un dans l’astronef, mais les militaires l’ignorent. Le Général ordonne alors que l’on ouvre l’astronef, ce que font les plongeurs : ils font sortir trois astronautes en combinaison spatiale blanche encore casqués. Mais lorsque le Général veut les saluer au nom de la nation des Etats-Unis d’Amérique, les trois astronautes retirent leur casque… et le Général s’interrompt au milieu de sa phrase , puis fait volte-face et se précipite vers la radio équipant une jeep.

Les trois astronautes sont alors évacués secrètement en direction de la base militaire la plus proche, suivis de leur vaisseau spatial. Tandis que les astronautes suivent docilement le mouvement, les militaires se massent pour les dévisager. Le général arrive ensuite, demandant à son assistant s’il a appelé le zoo. Celui-ci répond que oui – et qu’ils ont de la chance, l’infirmerie du zoo de Los Angeles est quasiment déserte – ils n’ont en pensionnaire qu’un petit renard mordu et un gorille dépressif : le public ne pourra rien voir, et les nouveaux arrivants seront en quarantaine ; s’ils ont besoin de soins médicaux, ce sera disponible et les experts pourront procéder à leur examen complet dès le lendemain.
Les évadés de la planète des singes, le film de 1971

Les évadés de la planète des singes, le film de 1971

Les évadés de la planète des singes, le film de 1971

Les évadés de la planète des singes, le film de 1971

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Yoko Tsuno 01: Le trio de l'étrange (1971), la bande dessinée de Roger LeloupFeu vert livre

Yoko Tsuno 01 : Le trio de l'étrange

Sorti le 13 mai 1971 dans le journal Spirou.

De Roger Leloup.

A la régie du studio 1 de la Radio-Télévision Nationale, Vic Video, un jeune réalisateur termine le tournage tardif d'une émission sur le sommeil. Mais par la faute de Pol Pitron, un tout jeune cameraman rouquin, l'équipe termine le travail alors que la nuit est déjà tombée depuis longtemps. Si Pol est un grand admirateur du travail de Vic, ce dernier est plutôt amer : son dernier projet - aux frontières de la fiction - a été rejeté par la direction. Pol lui propose alors de s'associer pour faire de la production indépendante, mais tous les deux sont fauchés comme les blés. C'est alors que Vic remarque que la grue d'un chantier voisin est en train de fonctionner... à une heure du matin. Vic repère alors une silhouette se glisser hors du sabot chargé par la grue pour sauter sur une corniche : Pol réalise alors enfin qu'ils sont en train d'assister à un cambriolage.

Pendant ce temps, dans un immeuble d'un quartier voisin, un signal d'alarme résonne : le veilleur alerte son patron et tous les deux se précipitent à leur laboratoire. De leur côté, Vic et Pol ont escaladé la grue, pour surprendre le complice du cambrioleur. Surprise : il n'y a personne dans le poste de pilotage ! Vic poursuit donc son ascension, suivi de Pol, pour tenter de suivre le cambrioleur jusqu'à la façade de l'immeuble. Le cambrioleur - en fait, la cambrioleuse - attendait tranquillement l'arrivée des deux hommes dans le laboratoire, aussi, lorsque Vic fait irruption par la fenêtre pour menacer tout le monde avec un pistolet imaginaire caché dans sa poche, il a droit à quelques explications : les propriétaires ont payé Mlle Yoko Tsuno pour qu'elle teste leur système d'alarme. Lorsque la demoiselle lui fait la démonstration du système de télécommande qu'elle a bricolé pour contrôler la grue à distance, Vic Video décide de lui proposer le poste d'ingénieur du son pour sa prochaine série d'émissions sur la spéléologie. Cela tombe à pic (!), vu que Yoko est spécialiste des technologies de la télévision.

Quelques jours plus tard, ils descendent donc à trois - Vic, Pol et Yoko - dans un gouffre, pour déverser un colorant dans le siphon d'un lac souterrain. Après quoi, ils n'auront plus qu'à aller filmer l'endroit par où l'eau colorée est censée ressortir - parmi les huit possibles. A peine ont-il versé le colorant que l'eau se met soudainement à monter - alors qu'aucun orage n'était prévu. Comme ils tentent de regagner à la nage au plus vite la sortie, le siphon se débouche brutalement, et avec une force phénoménale, aspire les trois journalistes. Vic, Yoko et Pol sont alors projeté violemment, avec les restes de leur équipement, sur les grilles métalliques d'une espèce de station de pompage souterraine... et entourés par une douzaine de techniciens... à la peau bleu et incapable de parler leur langue !

Le secret de la planète des singes, le film de 1970

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1970. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1971.

Ici le calendrier cinéma pour 1969.

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Octobre 1970

Aux USA

Terre brûlée 1970 (No Blade Of Grass, post-apocalyptique, 23 octobre 1970)

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La féline, le film de 1942

Juillet 1970

En France

La féline (1er juillet, Cat People)

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Juin 1970

En Angleterre

Le secret de la Planète des Singes (19 juin 1970, Beneath The Planet Of The Apes)

En Australie

Crimes of The Future 1970 (juin 1970)

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Le secret de la planète des singes, le film de 1970

Mai 1970

Aux USA

Le secret de la Planète des Singes (26 mai 1970, Beneath The Planet Of The Apes)

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Le cerveau d'acier, le film de 1970

Avril 1970

Aux USA

Le cerveau d'acier (8 avril 1970, Colossus, The Forbin Project)

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Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970 Feu vert livre / BD

Nine Princes in Amber (1970)
Traduction du titre original : Neuf princes en ambre.

Sorti aux USA en 1970 chez DOUBLEDAY US (grand format)
Sorti aux USA en juin 1972 chez AVON US (poche, couverture de Jeff Jones)
Sorti en France en décembre 1974 chez DENOEL FR (poche, traduction de Roland Delouya)
Sorti en France le 11 octobre 2000 chez FOLIO FR (poche, traduction de Roland Delouya).

De Roger Zelazny.

Pour adultes et adolescents.

Corwin se réveille amnésique dans un hôpital de New York, où il était apparemment maintenu dans le coma contre son gré. Il ne tarde pas à découvrir qu'il a le pouvoir de passer d'un monde à l'autre, et que des membres de sa famille ont comploté contre lui.

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

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Le texte original de Roger Zelazny de 1970

Chapter I

 

It was started to end, after what seemed most of eternity to me.

I attempted to wriggle my toes, succeeded. I was sprawled there in a hospital bed and my legs were done up in plaster casts, but they were still mine.

I squeezed my eyes shut, and opened them, three times.

The room grew steady.

Where the hell was I?

Then the fogs were slowly broken, and some of that which is called memory returned to me. I recalled nights and nurses and needles. Every time things would begin to clear a bit, someone would come in and jab me with something. That’s how it had been. Yes. Now, though, I was feeling halfway decent. They’d have to stop.

Wouldn’t they?

The thought came to assail me: Maybe not.

Some natural skepticism as to the purity of all human motives came and sat upon my chest. I’d been over narcotized, I suddenly knew. No real reason for it, from the way I felt, and no reason for them to stop now, if they’d been paid to keep it up. So play it cool and stay dopey, said a voice which was my worst, if wiser, self.

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La traduction au plus proche

Chapitre I

Cela avait commencé à s'arrêter, après ce qui m'avait semblé être presque l’Éternité.

Je tentai de remuer mes orteils, et réussis. J'étais étendu là dans un lit d'hôpital et mes jambes étaient plâtrées jusqu'en haut, mais c'était encore les miennes.

Je fermai fort mes yeux, et je les ouvrai, trois fois.

La chambre devint stable.

Par l'Enfer, où étais-je ?

Alors les brumes se déchirèrent lentement, et un peu de ce qui s'appelle la mémoire me revint. Je me rappelai de nuits, d'infirmières et d'aiguilles. Chaque fois que les choses commençaient à s'éclaircir un peu, quelqu'un entrait et m'injectait quelque chose. C'était ce qui s'était passé. Oui. Maintenant, cependant, je me sentais à mi chemin de retrouver ma dignité. Il fallait qu'ils s'arrêtent.

N'est-ce pas ?

Le doute vint m'assaillir: Peut-être que non.

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Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970Les neuf princes d'Ambre, le roman de 1970

La traduction de Roland Delouya de 1975

I

ça commençait à se dissiper, mais après ce qui me parut une éternité.

J'essayai de remuer les orteils. J'y réussis. J'étais sur un lit d'hôpital, les jambes dans le plâtre. C'étaient bien mes jambes.

Je fermai les yeux avec force et je les rouvris. Trois fois.

La chambre reprit son aplomb.

Où diable étais-je ?

Les brumes se déchirèrent lentement et la mémoire me revint. Je me souvins de nuits, d'infirmières et d'aiguilles. Chaque fois que je commençais à reprendre mes esprits, quelqu'un entrait et me piquait avec quelque chose. C'était exactement ce qui s'était passé. Exactement ça. Mais maintenant j'étais à peu près conscient. Ils allaient bien être obligé d'arrêter leur petit jeu.

Non ?

Une pensée jaillit: Peut-être pas.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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