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- Écrit par David Sicé
The Avengers S04E11: Two's A Crowd (1965)
Traduction du titre original : Deux, c'est trop (jeu de mots sur l'expression "à deux c'est bien, à trois c'est trop".
Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E12.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1961)
Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 18 décembre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 9 juillet 1991 sur TF1 FR.
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).
De Brian Clemens. Avec Patrick Macnee, Diana Rigg.
Pour adultes et adolescents.
Un petit avion à hélice survole Londres armé d’une bombe. Un homme dégarni – l’ambassadeur russe Brodny – se sert une tasse de punch sur sa terrasse. Puis il entend le vrombissement croissant des moteurs, et cherche en vain l’avion… Soudain, l’avion lâche sa bombe – miniature, qui tombe dans le saladier d’où l’ambassadeur venait de servir. Brodny repêche la bombe miniature et trouve un message scotché autour : Arrive à 12 heures, PSEV.
Mme Peel sonne à la porte de Steed sans réponse. Elle pousse la porte, aperçoit Steed apparemment inconscient affalé sur le divan : elle se précipite. Alors un homme en gabardine qui s’était embusqué bondit dans le dos de la jeune femme. Mme Peel lui attrape les pouces et les tord tout en plaquant les mains de son agresseur au sol, qu’elle écrase ensuite de la pointe de sa bottine.
Steed se relève tout sourire et annonce que l’homme à la gabardine – le major Carson – lui doit désormais cinq livres. Puis Steed présente le militaire à genoux encore en train de grimacer de douleur à Mme Peel comme si de rien était. Puis il ajoute que, comme il l’avait assuré au Major Carlson, Mme Peel a toutes les qualifications requise pour le travail en question.
Mme Peel relâche enfin la pression de sa bottine des mains du Major et demande de quel travail Steed parle. Steed explique qu’elle sera son assistante dans sa mission de protection de la conférence. Mme Peel demande alors de quelle conférence parle Steed, et le Major lui répond : une rencontre entre les ministres de la Défense, pour le surlendemain. Steed représentera la sécurité du territoire, mais ils sont certains qu’une tentative d’infiltration aura lieu alors. Mme Steed demande par qui, et le Major répond, par le Colonel Psev.
Steed présente alors Psev comme le roi des espions… et d’indiquer deux épais classeurs portant le nom de Psev en précisant que ce n’est qu’une partie de son dossier. Mme Steed déclare que c’est impressionnant, mais Steed souligne qu’ils n’ont pas la moindre idée de à quoi Psev ressemble – ils n’ont même pas une photo. Le Major Carlson intervient : ils sont cependant certain que Psev est en Angleterre. Et Steed de compléter : où qu’aille Psev, son entourage va. Carlson conclut : et ils ont une photo de ces gens – Alicia Elena, la secrétaire de Psev ; Vogel, son assistant ; Shvedloff, son assistant en second ; Pudeshkin… Troisième assistant ? propose Mme Peel.
Steed reprend : ils sont tous arrivés dans le pays la nuit dernière, et à part ces quatre-là, personne n’a jamais vu Psev – et ils sont certains que c’est Psev qui tentera de faire échouer la conférence. Comme Peel rappelle que Psev est impossible à identifier, Steed remarque que Psev est malgré tout humain, et a certaines habitudes : la crème de violette, un alcool – certains cigares, Jamaïcain Torpedo numéro 2. Il aime les beaux habits et sa garde-robe est plus importante que celle d’une armée de spéculateurs boursiers. Et il a un loisir très particulier, que Mme Peel trouvera certainement fascinant : le modélisme aérien télécommandé.
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The Avengers S04E12: The Man-Eater Of Surrey Green (1965)
Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E11
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1961)
Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 11 décembre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 12 juillet 1991 (sur TF1 FR ?)
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).
De Brian Clemens. Avec Patrick Macnee, Diana Rigg,
Pour adultes et adolescents.
Une jeune femme en blouse blanche, Laura, rejoint son mari, Alan, en blouse blanche dans une serre. Elle lui montre un petit pot dans lequel germe une plante et s’extasie : une Amnisis Gloris (NDR, selon les sous-titres, en fait Hermisis chloris) la première à pousser « en captivité ». Alan complimente son épouse : elle est très astucieuse. La jeune femme confirme : ne l’a-t-elle pas épousé ? Comme il veut l’embrasser, elle s’échappe en s’esclaffant – il va la faire virer. Alan la rattrape cependant devant la serre : qu’elle n’oublie pas son baiser du matin !
Ils s’embrassent et elle s’échappe de nouveau en lui disant qu’ils se reverront plus tard. Alan retourne dans la serre et va au microscope. La jeune femme traverse la pelouse et à l’entrée du bois se fige. Le regard fixe, elle lâche le petit pot, puis se retourne lentement et revient pour passer devant la serre. Dos tourné à la fenêtre, Alan ne voit rien et n’entend rien car il porte un écouteur. La jeune femme piétine des plantations, puis rejoint la route et monte dans une Rolls avec chauffeurs.
Chez Steed, Mme Peel s’étonne de le trouver en train d’arroser toute une série de plantes en pots, dont un rosier : elle ne savait pas que Steed avait la main verte. Steed explique que ses motivations sont purement économiques – c’est la loi de l’offre et de la demande, et la logique de supprimer l’intermédiaire en se lançant dans l’entreprise privée. Du coup, il fait pousser ses propres boutonnières. Mme Peel demande pourquoi les boutonnières, et Steed répond qu’il faut bien commencer quelque part. Puis il cueille une de ses roses, murmurant tendrement son nom « Aube du matin », une véritable rose délicatement tintée de rouge – et un bouquet qui la hantera, pour Mme Peel. Celle-ci déclare avec ironie qu’elle sent venir le pot-de-vin.
Steed nie complètement : il veut seulement que Mme Peel recueille les premiers fruits de ses efforts. Mme Peel n’en croit pas un mot et demande quelle situation déplaisante Steed lui a réservée pour cette fois, faisant remarquer que Steed devrait savoir qu’il a son propre système intégré de première alerte – un certain regard, les roses… Mme Peel répète pensivement : les roses… Steed fait mine d’être intrigué, mais Mme Peel pousse un petit cri de victoire et affirme que c’est au sujet des horticulteurs disparus. Steed l’admet en souriant : en plein dans le mille.
Mme Peel complète : les professeurs Taylor, Knight et le Docteur Connolly – tous disparus sans laisser de trace. Steed corrige : le score est désormais de quatre – un autre horticulteur a rejoint le joyeux orchestre la veille. Sorti de la serre, piétinant des plants primés, et n’a plus été revu depuis. Il s’agit d’ailleurs d’une vieille connaissance de Mme Peel : Laura Burford. Mme Peel est choquée, et Steed confirme : Mme Peel elle-même lui avait présenté Laura Burford, une experte dans les maladies des plantes.. Mme Peel confirme : l’une des meilleures – et de demander à Steed ce qu’il pense qui a pu arriver à Laura Burford. Steed répond qu’il est trop tôt pour le dire, mais tout cela parait très déconcertant. Quatre experts, tous brillants dans leur domaine respectif.
Mme Peel demande alors si Steed a quoi que ce soit d’autre au sujet de l’affaire. Steed répond que c’est très ténu : tous les experts ont disparu dans la même zone – le Surrey. Puis Mme Peel demande à Steed qui a rapporté la disparition de Laura. Steed répond que c’est Carter, mais Mme Peel ne semble pas le connaître et Steed s’étonne : Alan Carter et Laura Burford se sont fiancés il y a quelques semaines de cela…
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- Écrit par David Sicé
The Avengers S04E14: The Hour That Never Was (1966)
Traduction du titre original : L'heure qui n'a jamais été.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1961)
Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E09
Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 27 novembre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 11 juillet 1967 (sur ORTF FR)
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).
De Brian Clemens ; avec Patrick Macnee, Diana Rigg.
Pour adultes et adolescents.
Les oiseaux chantent autour d’un étang aux nombreux nénuphars. Soudain déboule un petit chien poussant des aboiements haut-perchés. Le petit chien traverse les buissons, un pré où broutent des chevaux, qui protestent en hennissant. Le petit chien longe ensuite une clôture derrière laquelle sont massées des vaches, qui protestent en mugissant – puis il arrive à proximité d’une route sur laquelle une décapotable fonce.
Pour éviter le petit chien, le conducteur de la décapotable freine, fait un écart et sort de la route… pour finir dans un arbre, moteur fumant. Steed – car c’était lui – se redresse en soupirant, et constate que le cadran de l’horloge de son tableau de bord, entre autres choses, s’est brisé – et les aiguilles se sont bloquées sur onze heures pile. Étourdi, Steed appelle Mme Peel à plusieurs reprises. Alors deux chaussures de femme émergent à l’arrière – Mme Peel reprend en effet conscience, renversée sur la banquette. Steed lui demande si elle va bien et elle répond qu’elle le pense, et lui demande de ses nouvelles à lui. Steed avoue avoir été un peu secoué – puis comme il se redresse, pousse un soupir de douleur, ajoutant qu’il a aussi un hématome qu’elle devra croire sur parole.
Mme Peel demande ensuite ce qui leur est arrivé. Steed répond simplement : le chien. Mme Peel s’en rappelle, et demande s’ils ont heurté le chien. Steed la rassure : il a les meilleurs réflexes qui soient. Mme Peel demande alors si le chien était à la poursuite de quelque chose, et Steed répond que non, il ne le pense pas. Mme Peel s’étonne alors du comportement du chien. Puis, remettant le capot en place, Mme Peel demande le verdict de Steed sur l’état du véhicule. Steed répond qu’un bon coup de poing lui redonnera sa forme – en parlant de son melon et joignant le geste à la parole. Puis, concernant la voiture, son avis est qu’ils auront besoin de la dépanneuse : il appellera le garage dès qu’ils auront atteint le camp.
Mme Peel demande alors à quelle distance se trouve encore le camp. Steed répond, à peu près à un demi miles – si marcher ne la dérange pas. Mme Peel répond qu’elle doit changer de chaussures. Pendant ce temps, Steed soulève le capot et le rabat, puis s’adossant à la voiture sourit, et remarque que ce tronçon de route n’a pas changé depuis des années… Il rejoint Mme Peel et pointe du doigt la direction : passer le pont, traverser le bois, le pré, les berges herbeuses pour arriver à la station 472 de Hamelin de la Royal Air Force. Mais Steed s’interrompt avec un nouveau cri de douleur comme il avait voulu s’asseoir sur le marche-pied de sa voiture.
Steed reprend : il a parcouru cette route peut-être cent fois durant la seconde guerre mondiale. Mme Peel se lève et répond que vu que Steed connait si bien la route, c’est remarquable qu’il n’ait pas su rester dessus. Puis elle jette ses chaussures à talons dans la voiture. Ils franchissent le pont – Emma Peel sur la rembarde et Steed badinant au sujet des autres fois où il a quitté cette route – notamment un Noël où quinze d’entre eux s’étaient entassé dans une voiture à quatre places, et les pompiers avaient dû les libérer de l’épave. Acerbe, Mme Peel répond qu’il est étonnant qu’avec tout cela ils aient eu le temps de gagner la guerre.
Sans répondre, Steed tourne à droite à la sortie du pont et Mme Peel l’interpelle : n’avait-il pas dit que l’entrée principale du camp… ? Steed répond qu’il s’agit d’un raccourci – une porte secrète de derrière, très pratique après l’extinction des feux. Mme Peel veut protester, mais s’abstient et saute de la rambarde pour rattraper Steed au bord de l’eau et lui demander comment il pouvait voir dans le noir. Steed commente qu’il devrait y avoir un passage dans les buissons, puis répond grâce à l’expérience et une vision remarquable : Steed aux yeux de chats, voilà comment on l’appelait : revenant de mission, arc-bouté sur son tableau de bord, les yeux cernés de fatigue, les hommes qui ronflaient derrière. Naïve, Emma Peel demande d’où ils revenaient – de la Ruhr ? Steed répond : non, du pub local.
Ils sortent alors des bois et arrivent devant la pancarte de la base de Hamelin, escadron 472 de la Royal Air Force et qui ordonne de rester à distance. Steed explique qu’il y a un trou dans la clôture assez large pour les laisser passer. Steed compte alors ses pas le long de la clôture, mais Mme Peel se contente de dénouer le fil qui retenait l’un des montants et la clôture est ouverte. Elle lui demande alors s’il connait les entrées dérobées de toutes les bases militaires britanniques et Steed répond qu’il y en a une en Ecosse qu’il a oubliée.
Ils traversent alors le tarmac et Mme Peel s’étonne : elle sait bien que la base ferme et qu’ils font une petite fête en cet honneur, mais pourquoi sont-ils invités ? Steed répond qu’il lui a déjà dit – il a passé pas mal de temps là pendant la guerre. C’était une base spécialisée dans l’expédition des agents secrets – ils arrivaient, puis quelques nuits plus tard, ils se retrouvaient à bord d’un avion à destination d’on ne sait où ils seraient nécessaires. Ils arrivent enfin en vue de la base, que Mme Peel trouve un peu lugubre. Steed répond que ce n’est rien comparé à la vue qu’on pouvait avoir à la lumière froide d’une gueule de bois. Et demain, la base n’existera plus –ils étaient un millier à stationner là, il n’en reste plus que trente. Mme Peel complète : et demain, plus aucun. Steed ajoute : la fin d’une ère. Mme Peel cite du latin : Sic friat crustulum (ainsi s’effrite la croûte), qu’elle traduit pas « Voilà comment croustille le cookie… »
Mme Peel demande ensuite ce qui arrivera aux survivants et Steed répond qu’ils seront éparpillés partout à travers le globe terrestre – Aden, Singapour, l’Allemagne… où qu’il se trouve une base aérienne britannique. Ils passent à côté d’un radar mobile – et traversent une piste d’atterrissage. Puis comme ils remontent une allée et que Steed se rappelle du Foyer, ils s’arrêtent devant un vélo renversé dont la roue tourne encore. Tandis que Steed commence à raconter l’anecdote du concours du meilleur buveur de bières après le match de rugby, Mme Peel relève le vélo et monte dessus… comme elle lui passe devant en faisant tinter sa clochette, Steed arrête là son anecdote : ils sont arrivés à l’entrée du Foyer, et Mme Steed abandonne le vélo, tandis qu’un piano joue joyeusement à l’intérieur du petit bâtiment. Steed se rejouit de retrouver ses camarades du bon vieux temps, ils entrent – et trouve le Foyer décoré… mais complètement vide.
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Ici la page de l'épisode du site dissolute.com avec tous les détails de production.
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray français intégrale 4ème saison de Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1965)
The Avengers S04E02: The Murder Market (1965)
Traduction du titre original : Le marché aux meurtres.
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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Chapeau Melon et Bottes de Cuir (1961)
Noter que cet épisode est aussi numéroté S04E07 : l'épisode a d'abord été tourné en seconde position avec une autre actrice dans le rôle de Mme Peel.
Quatrième saison noir et blanc.
Diffusée en Angleterre le 13 novembre 1965 sur ITV1.
Diffusée en France le 11 avril 1967 ORTF 2 FR.
Sorti en blu-ray anglais région B coffret 7 BR (image excellente 1080p format original 1:33; anglais et allemand sous-titré anglais, LPCM 2.0 correct, nombreux bonus)
Sorti en coffret blu-ray français le 20 octobre 2015 (commentaires des épisodes manquants, petits problèmes de vitesse et de portions manquantes dans les versions françaises).
De Brian Clemens ; avec Patrick Macnee, Diana Rigg.
Pour adultes et adolescents.
Jonathan Stone, un gentleman distingué attend devant un aquarium. Comme il veut rajuster l’œillet qu’il a à la boutonnière, il le fait tomber et doit le ramasser. Arrive une jeune femme brune distinguée à toque et manteau fourré. Stone croit reconnaître une certaine Mademoiselle Wakefield, d’après la photographie qui lui a été remise.
Il ajoute aussitôt un compliment : la demoiselle est bien plus belle en personne qu’en photo – et il commente que c’est tout le problème avec les rendez-vous arrangés : on ne sait jamais si l’on va se reconnaître l’un l’autre... Comme Mademoiselle Wakefield n’a encore rien dit, Stone sourit et demande ce qu’elle pense de lui à présent qu’elle peut le voir. Pour seule réponse, la jeune femme baisse les yeux et ouvre son sac, ce qui intrigue Stone – qui ouvre ensuite de grands yeux quand il la voit sortir un pistolet muni d’un silencieux, et braquer l’arme sur lui.
Au lieu de se jeter aussitôt sur la dame pour la désarmer, ce qui est l’évidence, Stone recule épouvanté, jusqu’à se retrouver dos à l’aquarium, enfreignant à nouveau deux règles de survie élémentaire : jamais dos au mur, toujours fuir dans la direction de l’attaquant côté du bras qui tient l’arme pour pouvoir bloquer et esquiver. Du coup, la dame a beau jeu de l’abattre à bout portant de trois balles qui traverse le corps de Stone. L’homme glisse à terre tandis que l’eau de l’aquarium s’échappe par les trois trous dans le verre.
Le lendemain matin, Mme Peel fait son entrée chez Steed, qui semble occuppé à tracer des courbes statistiques sur une grande feuille de papier placée sur un pupitre au milieu de son salon. Il lui souhaite le bonjour et lui offre de se servir un café. Ironiquement, Mme Peel remarque que Steed a toujours été un hôte parfait. Pour toute réponse, Steed égrène des nombres : neuf, dix, onze... Curieuse, Mme Steed s’approche, sa tasse de café à la main. Elle demande à Steed s’il parle de son emploi du temps, mais Steed répond qu’il parle de tracé. Mme Peel s’étonne : Steed ferait-il cela pour son comptable ? Pour un musée d’Art Moderne ? Ou cela pourrait-il être… ? Mme Peel fait pivoter le pupitre et pointe du doigt une ligne descendant brutalement… La côte de popularité de Steed ?
Steed explique : il s’interroge sur une situation plutôt curieuse – onze meurtres en six mois. Pas d’indices, pas de motif apparent, aucun suspect. Ou plus exactement, les gens qui avaient un mobile étaient comme par hasard ailleurs au moment du crime. Mme Peel demande s’il pourrait s’agir d’une coïncidence, mais les courbes statistiques dessinées par Steed prouvent le contraire : tout converge pour indiquer onze meurtres prémédités. Les chances d’une coïncidences seraient de… Mme Peel complète : 27 millions contre un. Comme Peel précise que c’est une approximation et qu’elle peut fournir des chiffres plus précises, Steed répond en souriant qu’une approximation au million le plus proche suffira.
Mais comme Mme Peel remarque que ce ne sont pas les mathématiques qui aideront à identifier le meurtrier, Steed lui amène une pile de photos, qui heureusement pourraient, elles, les aider : par un étrange hasard, toutes les victimes ont eu leur portrait photographique pris récemment chez le même studio de photographie. Et de montrer tout particulièrement à Mme Peel la photo d’un certain Jonathan Stone, la victime numéro onze.
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