- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD américain Jonny Quest (zone 1, sous-titré français)
Jonny Quest S01E02: Arctic Splashdown (1964).
Titre français : Les aventures de Jonny Quest.
Épisode précédent <> Épisode suivant.
Ici l'article de ce blog sur la série Jonny Quest (1964)
Diffusé aux USA le 25 septembre 1964, sur ABC US.
Sorti en DVD US le 11 mai 2004.
De Doug Wildey. Sur un scénario de William D. Hamilton. Avec Tim Matheson, Mike Road, Danny Bravo, John Stephenson, Don Messick.
Une ourse est réveillée par les cris de ses petits occupés à jouer. Elle n’y prête guère attention. Mais quand le rugissement des moteurs d’un missile américain déchire le ciel, elle se relève et ses oursons se réfugient entre ses pattes. Le missile s’écrase dans la banquise, sans exploser, et sous la glace, à bord d’un sous-marin, le capitaine se félicite : leur dispositif pour dévier la trajectoire du missile a fonctionné, ce dernier n’a pas explosé, et ils ont le point de chute.
Sur une base militaire américain, un responsable scientifique repasse au professeur Benton Quest les enregistrements de vol de l’essai du missile : à un point de sa trajectoire, le missile a commencé à dévier, et simultanément le dispositif d’auto-destruction tombait en panne. Pour Quest, il n’y a que deux possibilités : une panne, ou bien un sabotage visant à prendre le contrôle de l’engin – et la réponse se trouve au point de chute du missile, où Quest compte bien se rendre. Le responsable scientifique raccompagne Quest à sa voiture, mais s’inquiète : si c’est un sabotage, Quest trouvera sur place l’ennemi responsable du piratage du missile. Quest répond qu’il essaiera d’être prudent, et le responsable scientifique l’assure que l’armée mettra en place une couverture aérienne, ce qui rassure Quest.
De retour chez lui, Quest annonce à Jonny et Hadji qu’ils partent pour le pôle Nord. Comme à son habitude, Jonny est enthousiaste, mais Hadji fait remarquer qu’ils ne vont pas vraiment au pôle Nord. Comme ils sortent, Quest avoue à Race qu’il penche pour un sabotage : l’ennemi voulait le missile intact. Pendant ce temps, le sous-marin se rapproche du point de chute du missile. Sur une base américaine, deux jets décollent pour la mission Quest-Artica. Quest de son côté arrive en bateau, navigant entre les glaces. Pour Jonny et Hadji, le voyage est l’occasion de tester sur le pont ce que Bandit vaut sur des skis, c’est-à-dire pas grand-chose. De son côté, le sous-marin s’est approché de la surface juste assez pour que son antenne radio émerge, et a capté un message de ses complices : ils savent à présent que le bateau de Quest est en route, mais il sera intercepté et détruit.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD américain Jonny Quest (zone 1, sous-titré français)
Jonny Quest (1964).
Titre français : Les aventures de Jonny Quest.
Diffusé aux USA à partir du 18 septembre 1964, sur ABC US.
Sorti en DVD US le 11 mai 2004 (zone 1, sous-titré français).
De Doug Wildey. Sur un scénario de William D. Hamilton et Walter Black. Avec Tim Matheson, Mike Road, Danny Bravo, John Stephenson, Don Messick.
Roger "Race" Banner est un agent spécial du gouvernement en charge de la protection de Jonathan, dit "Jonny Quest", le fils de 11 ans du Docteur Benton Quest, afin d’éviter un enlèvement et un chantage qui obligerait le Docteur Quest à livrer des secrets militaires. Jonny et son frère adoptif Hadji, et leur petit chien Bandit, suivent toujours Banner et leur père lorsque ceux-ci sont chargés de résoudre des énigmes technologiques au quatre coins du monde, qui cachent le plus souvent les agissements de dangereux criminels, tels des contrebandiers, des saboteurs ou des espions.
***
Saison 1 (1964)
Jonny Quest S01E01: Le mystère des hommes-lézard (The Mystery of the Lizard Men)
Jonny Quest S01E02: Crash dans l'Arctique (Arctic Splashdown)
Jonny Quest S01E03: La malédiction d'Anubis (The Curse of Anubis)
Jonny Quest S01E04: A la poursuite du Po-Ho (Pursuit of the Po-Ho)
Jonny Quest S01E05: L'énigme de l'or (Riddle of the Gold)
Jonny Quest S01E06: Le trésor du temple (Treasure of the Temple)
Jonny Quest S01E07: L'aventure de Calcutta (Calcutta Adventure)
Jonny Quest S01E08: L'espion robot (The Robot Spy)
Jonny Quest S01E09: Double danger (Double Danger)
Jonny Quest S01E10: L'ombre du condor (Shadow of the Condor)
Jonny Quest S01E11: Tête de Mort et coup fourré (Skull and Double Crossbones)
Jonny Quest S01E12: La poupée redoutable (The Dreadful Doll)
Jonny Quest S01E13: Un petit problème de Pygmées (A Small Matter of Pygmies)
Jonny Quest S01E14: Les dragons d'Ashida (Dragons of Ashida)
Jonny Quest S01E15: Tourou le Terrible (Turu the Terrible)
Jonny Quest S01E16: Le volcan frauduleux (The Fraudulent Volcano).
Jonny Quest S01E17: Le loup-Garou du Pays des Bûcherons (Werewolf of the Timberland)
Jonny Quest S01E18: Les pirates des profondeurs (Pirates From Below)
Jonny Quest S01E19: L'attaque du peuple de l'Arbre (Attack of the Tree People)
Jonny Quest S01E20: Le monstre invisible (The Invisible Monster)
Jonny Quest S01E21: La tour du Diable (The Devil's Tower)
Jonny Quest S01E22: Le missile Quetong (The Quetong Missile Mystery)
Jonny Quest S01E23: La maison des sept Gargouilles (The House of Seven Gargoyles)
Jonny Quest S01E24: L'île de la Terreur (Terror Island)
Jonny Quest S01E25 : Le monstre dans le monastère (Monster in the Monastery)
Jonny Quest S01E26 : Hantise en mer (The Sea Haunt)
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série animée.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du coffret DVD américain Jonny Quest (zone 1, sous-titré français)
Jonny Quest S01E01: Mystery of the Lizard-Men (1964).
Titre français : Les aventures de Jonny Quest.
Ici l'article de ce blog sur la série Jonny Quest (1964)
Diffusé aux USA le 18 septembre 1964, sur ABC US.
Sorti en DVD US le 11 mai 2004.
De Doug Wildey. Sur un scénario de William D. Hamilton. Avec Tim Matheson, Mike Road, Danny Bravo, John Stephenson, Don Messick.
Un chalutier passe dans la mer des Sargasses de nuit au milieu d’un lugubre cimetière de bateaux abandonnés. Soudain un rayon rouge les illuminent, et le chalutier explose. Des pêcheurs d’un voilier témoin de l’explosion tente d’alerter les gardes-côtes, mais des hommes-lézard montent à bord et les font taire. Puis le voilier des pêcheurs explose à son tour. Le lendemain, deux pilotes d’hydravion survolent les lieux de disparition des deux bateaux et retrouvent l’un des pêcheurs qu’ils récupèrent. À l’hôpital, le docteur considère les propos en portugais du survivant comme un délire. Mais c’est la cinquième disparition de bateau dans le secteur, alors ils décident de faire appel à Roger Banner, un agent en charge de la protection de Jonny Quest, le fils du Docteur Benton Quest, sous protection rapprochée afin d’éviter un enlèvement et un chantage qui obligerait le Docteur Quest à livrer des secrets militaires.
Pendant ce temps, Banner et Jonny profitent de la plage avec Bandit. Banner veut que Jonny continue d’étudier son livre, mais Jonny exige des leçons de Judo. La première leçon est d’utiliser la force de son adversaire contre lui. En exemple, Banner renverse Bandit d’un doigt. Déjà très sûr de lui, Jonny projette Banner, et Bandit en profite pour grimper triomphalement sur Banner au sol. C’est alors que leur radio clignote : c’est le professeur Quest qui leur demande de revenir.
Quest leur résume l'affaire : des bateaux de pêcheurs qui disparaissent, frappés par une lumière rouge. Il donne ces informations à leur ordinateur, qui identifie le fait d’un laser. Le professeur explique alors brièvement comment fonctionne un laser et les implications de cette technologie, puis tout le monde embarque pour la mer des Sargasses. Après s’être inquiété de l’aspect lugubre des épaves tout autour d’eux, Jonny s’étonne des miroirs que son père a monté tout le long des cabines. Cinq jours plus tard, il ne s’est toujours rien passé, mais alors que Banner sillonne avec Jonny les couloirs d’eau entre les épaves, Bandit s’affole : le petit chien a aperçu l’un des hommes-lézards. Cependant, Banner et Jonny ne se doutent de rien.
***
Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
***
- Détails
- Écrit par David Sicé
Simulacron-3 (1964)
Autres titres : Simulacron Three, Counterfeit World
Traduction des titres : Simulacron trois, le monde contrefait.
Sorti aux USA en 1964 chez BANTAM BOOKS US.
Traduit en français par Frank Straschitz le 30 août 1968 chez OPTA FR (collection Galaxie Bis, spécial 8, numéro 52, 252 pages, 6 F.) ;
Réédité en poche chez J’ai Lu (poche) 1970, 1985, 1992 ;
Traduction de Frank Straschitz revue par Julie Pujos chez Folio SF le 30 avril 2010.
Adapté en mini-série allemande Le Monde sur le fil (1973, Welt am Draht).
Adapté au cinéma dans The Thirteenth Floor 1999 (Passé virtuel).
De Daniel Galouye.
Pour adultes et adolescents.
(Mystère cyberpunk) Doug Hall est contacté par Morton Lynch le chef de la sécurité intérieure de la REACO : il prétend que Hannon Fuller, qui dirigeait un projet de simulation totale d'environnement, le Simulacron 3, n'est pas mort accidentellement. Or, Doug Hall a remplacé Fuller et Lynch a disparu deux semaines après l'accident.
*
Le texte original de Daniel Galouye, publié en 1964 BANTAM USA.
1
From the outset, it was apparent that the evening's activities weren't going to detract a whit from Horace P. Siskin's reputation as an extraordinary host.
On the basis of the Tycho Tumbling Trio alone, he had already provided the year's most fascinating entertainment. But when he unveiled the first hypnostone from Mars' Syrtis Major region, it was clear he had planted his distinction upon a new pinnacle.
As for myself, the trio and the stone, though intriguing on their own merits, sank to the level of the commonplace before the party was over. For I speak with exclusive authority when I say there is nothing as bizarre as watching a man just disappear.
Which, incidentally, was not part of the entertainment.
As commentary on Siskin's lavish excesses, I might point out that the Tycho Tumblers had to have lunar-equivalent gravity. The G-suppressor platform, bulky and anomalous in its lush setting, dominated one of the rooms of the penthouse suite while its generators cluttered the roof garden outside.
The hypnostone presentation was a full production in itself, complete with two doctors in attendance. Without any inkling of the incongruous developments the evening held in futurity, I watched the proceedings with detached interest.
There was a slim young brunette whose piercing, dark eyes clouded and rained tears freely as one of the stone facets bathed her face with soft azure reflections.
Ever so slowly, the crystal rotated on its turntable, sending shafts of polychromatic light sweeping across the darkened room like the spokes of a great wheel. The radial movement stopped and a crimson beam fell upon the somewhat cautious face of one of Siskin's elderly business associates.
"No!" He reacted instantly. "I've never smoked in my life! I won't now!"
Laughter brimmed the room and the stone resumed rotation.
Perhaps concerned that I might be the next subject, I withdrew across plush carpeting to the refreshment alcove.
At the bar, I dialed the autotender for a Scotch-asteroid and stood staring through the window at the sparkling city below.
*
La traduction au plus proche
1
Dès le numéro d'ouverture, il fut apparent que les activités de la soirée n’allaient pas réduire d’un iota la réputation d'Horace P. Siskin en tant qu'hôte extraordinaire.
Rien qu'avec le Trio Cascadeur de Tycho, il avait déjà fourni le spectacle le plus fascinant de l'année. Mais lorsqu'il dévoila la première hypno-pierre de la région de Syrtis Major sur Mars, il fut clair qu'il avait placé son originalité sur un nouveau pinacle.
Quant à moi, le trio et la pierre, bien qu'intrigants en soi, sombrèrent au niveau du lieu commun avant que la fête ne s’achève. Et je parle d’autorité exclusive quand j’affirme qu'il n'y a rien de plus bizarre que de voir un homme disparaître sous vos yeux.
Ce qui, incidemment, ne faisait pas partie du spectacle.
En guise de commentaire sur les excès somptueux de Siskin, je pourrais faire remarquer que les Cascadeurs de Tycho devaient jouir une gravité équivalente à celle de la Lune. La plate-forme de suppression de la gravité, encombrante et incongrue dans son environnement luxueux, dominait l'une des pièces de la suite penthouse, tandis que ses générateurs encombraient le jardin en terrasse.
La présentation de l'hypno-pierre était un numéro à part entière, avec deux médecins de service. Sans le moindre indice des développements futurs incongrus que la soirée réservait, j’observais les résultats avec un intérêt détaché.
Il y avait une jeune femme brune et mince dont les yeux sombres et perçants s'assombrissaient et faisaient pleuvoir des larmes sans retenue tandis qu'une des facettes de la pierre baignait son visage de doux reflets caustiques azur.
Tout doucement, le cristal tournait sur son plateau, envoyant des faisceaux de lumière polychrome qui balayaient la pièce sombre comme les rayons d'une grande roue. Le mouvement radial s'arrêta et un rayon cramoisi tomba sur le visage quelque peu prudent de l'un des vieux associés de Siskin.
"Non !" Il a réagi instantanément. "Je n'ai jamais fumé de ma vie ! Je ne le ferai pas maintenant !"
Les rires fusèrent dans la pièce et la pierre reprit sa rotation.
Sans doute inquiet à l’idée d'être le prochain sujet, je pris la tangente sur la moquette opulente jusqu’à l'alcôve des rafraîchissements.
Au bar, je composais un numéro au barman automatique pour un scotch-astéroïde et je restais à contempler à travers la baie vitrée la ville étincelante en contre-bas.
*
La traduction de Frank Straschitz de 1968 pour Galaxy Bis n°52 aux éditions OPTA
1
Dès le début, il fut évident que la soirée allait confirmer l’extraordinaire réputation d’hôte de Horace P. Siskin.
Avec le Trio des Culbuteurs de Tycho, il avait déjà offert le spectacle le plus fascinant de l’année. Mais en dévoilant le premier hypnocristal de Syrtis Major, il atteignait manifestement des sommets inégalés.
Quant à moi, je dois dire que le trio et le cristal, malgré leurs mérites, allaient m’apparaître d’une parfaite banalité avant que la réception ne tire à sa fin. Car je puis affirmer qu’il n’y a rien d’aussi bizarre que de voir un homme tout simplement disparaître…
Ce qui, soit dit en passant, ne faisait pas partie du programme.
Pour illustrer les extravagances de Siskin, qu’il me suffise de faire remarquer que le numéro des Culbuteur nécessitait une gravité simili-lunaire. L’encombrante et décorative plate-forme anti-G dominait une des pièces du spacieux duplex, tandis que les générateurs occupaient presque toute la terrasse.
*
La traduction de revue Frank Straschitz revue par Julie Pujos de 2010 pour FOLIO SF.
... à venir.
***