Au nom de la loi, la série télévisée de 1958Feu vert télévision

Ici la page Amazon.fr du coffret DVD français intégral saison 1-3 de Au nom de la loi (1958)

Wanted: Dead or Alive S01E01: The Martin Poster
Traduction du titre original : Recherché mort ou vif : L'affiche Martin.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Au nom de la loi (1958)

Diffusé aux USA le 6 septembre 1958.
Diffusé en France le 23 mai 1963 sur RTF FR (ORTF 1 FR).

De Thomas Carr ; réalisé par Thomas Carr, sur un scénario de John Robinson ; avec Steve McQueen, Michael Landon, Nick Adams, John Cliff, Vaughn Taylor, Dabbs Greer, Jennifer Lea.

Ce matin là, alors que le vent violent soulève le sable de la rue, le chasseur de prime Josh Randall arrive à Las Tunas, descend de cheval et entre dans le bureau du Marsha, Wilcox, ignorant que celui-ci est pris en otage par deux frères. Trouvant le bureau vide et appelant Wilcox, il pousse la porte des cellules et, alors que l’homme avec qui Wilcox se trouve lui dit qu’ils sont occupé et qu’il doit revenir plus tard, Josh Randall voit le marshall lui faire signe du regard que l'un des frères est derrière la porte. Alors Randall renvoie la porte dans l’homme qui était embusqué derrière, et dégaine. Wilcox en profite pour donner un coup de poing à l’homme qui le tenait en joue, mais celui-ci le jette à terre. Randall va pour désarmer l’agresseur de Wilcox mais est assommé par l’homme qui s’était embusqué derrière la porte, et comme Wilcox se relève, il est abattu de plusieurs balles. Les deux bandits prennent la fuite à cheval, mais Randall, à terre, parvient à en toucher un, sans arrêter leur fuite, puis s’évanouit.

En ville, on sonne l’alarme : le marshall est mort. Randall lui est interrogé par le maire : Randall explique qu’il est venu interroger Carl Martin à propos de son frère Andy qu’il recherche pour la prime. Mais le maire l’accuse d’être venu libérer Carl Martin, dont la prime est plus élevée. Le maire va pour frapper Randall, qui frappe en retour le maire et dégaine : Randall se fait amener son cheval et affirme vouloir ramener Andy, mais l’assistant du maire lui affirme que cela ne suffira pas, et que lorsqu’il reviendra, la ville sera prête à l’accueillir.

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

Au nom de la loi S01E01: Les deux sinon rien (1958)

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Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Feu vert livre / BD

Have Space Suit — Will Travel (1958)

Traduction du titre original : J’ai une combinaison spatiale, je voyagerai.
Titre français : le vagabond de l’espace.
Autres titres : le jeune homme et l’espace

Paru en août, septembre, octobre 1958 aux USA dans The Magazine Of Fantasy & Science-fiction ;
en grand format américain en 1958 chez Charles Scribner's Sons ;
traduit en français en décembre 1960 par Michel Deutsch pour le magazine Fiction n° 85, 86 et 87 OPTA FR ;
réédité en grand format en 1977 chez LAFFONT, Collection l’âge des étoiles ;
réédité en poche en janvier 1983 chez POCKET, réédité en 1989 chez POCKET ;
réédité en grand format traduction de Michel Deutsch révisée par Stéphane Guillot et Xavier Mauméjan chez TERRES DE BRUME,
réédité en poche en juin 2011, traduction de Deutsch révisée par Estelle Blanquet en plus des deux précédents, au LIVRE DE POCHE.

De Robert Anson Heinlein.

Pour adultes et adolescents.

(Space Opera, prospective juvénile, presse) Dans un futur proche, la Terre a établi des bases lunaires. Clifford "Kip" Russell, élève de terminale, est déterminé à se rendre sur la Lune, mais le prix d'un billet est bien trop élevé pour lui. Son père lui propose de participer à un concours d'écriture de slogans publicitaires ; le premier prix est un voyage tous frais payés vers la Lune. Au lieu de cela, il gagne une combinaison spatiale d'occasion. Kip remet la combinaison (qu'il nomme "Oscar") en état de marche.

Kip décide à contrecœur de rendre sa combinaison spatiale en échange d'un prix en espèces pour l'aider à payer l'université, mais il l'enfile pour une dernière promenade. Alors qu'il s’amuse à brancher sa radio à ondes courtes, une personne s'identifiant comme Piwi répond et demande d’émettre un signal pour la guider. A sa grande surprise, une soucoupe volante atterrit pratiquement sur lui. Une jeune fille de onze ans et un extraterrestre s'en échappent, mais tous trois sont rapidement capturés et emmenés sur la Lune.

Un modèle du genre de la Science-fiction juvénile années 1950, à une époque où n’importe quel jeune pouvait s’amuser à construire une radio ou une voiture de toutes pièces, et l’économie autant que l’instruction et les loisirs étaient tournés sur le progrès et l’épanouissement personnel. Ecriture limpide, bon sens, merveilleux scientifique, personnages et dialogues efficaces. Jamais adapté pour la télévision ou le cinéma. Très bon souvenir d’enfance quand j’ai emprunté à la bibliothèque l’édition de l’Âge des étoiles.

*

Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958

Le texte original de 1958 de Robert Heinlein, pour The Magazine Of Fantasy & Science-fiction et Charles Scribner's Sons .

Chapter 1

You see, I had this space suit.
How it happened was this way:
"Dad," I said, "I want to go to the Moon."
"Certainly," he answered and looked back at his book. It was Jerome K. Jerome's Three Men in a Boat, which he must know by heart.
I said, "Dad, please! I'm serious."

This time he closed the book on a finger and said gently, "I said it was all right. Go ahead."
"Yes ... but how?"
"Eh?" He looked mildly surprised. "Why, that's your problem, Clifford."

Dad was like that. The time I told him I wanted to buy a bicycle he said, "Go right ahead," without even glancing up-so I had gone to the money basket in the dining room, intending to take enough for a bicycle. But there had been only eleven dollars and forty-three cents in it, so about a thousand miles of mowed lawns later I bought a bicycle. I hadn't said anymore to Dad because if money wasn't in the basket, it wasn't anywhere; Dad didn't bother with banks-just the money basket and one next to it marked "UNCLE SAM," the contents of which he bundled up and mailed to the government once a year. This caused the Internal Revenue Service considerable headache and once they sent a man to remonstrate with him.
First the man demanded, then he pleaded. "But, Dr. Russell, we know your background. You've no excuse for not keeping proper records."
"But I do," Dad told him. "Up here." He tapped his forehead.

"The law requires written records."
"Look again," Dad advised him. "The law can't even require a man to read and write. More coffee?"
The man tried to get Dad to pay by check or money order. Dad read him the fine print on a dollar bill, the part about "legal tender for all debts, public and private."

In a despairing effort to get something out of the trip he asked Dad please not to fill in the space marked "occupation" with "Spy."
"Why not?"
"What? Why, because you aren't-and it upsets people."
"Have you checked with the F.B.I.?"
"Eh? No."
"They probably wouldn't answer. But you've been very polite. I'll mark it 'Unemployed Spy.' Okay?"

The tax man almost forgot his brief case. Nothing fazed Dad, he meant what he said, he wouldn't argue and he never gave in. So when he told me I could go to the Moon but the means were up to me, he meant just that. I could go tomorrow-provided I could wangle a billet in a space ship.

But he added meditatively, "There must be a number of ways to get to the Moon, son. Better check 'em all. Reminds me of this passage I'm reading. They're trying to open a tin of pineapple and Harris has left the can opener back in London. They try several ways." He started to read aloud and I sneaked out-I had heard that passage five hundred times. Well, three hundred.

I went to my workshop in the barn and thought about ways. One way was to go to the Air Academy at Colorado Springs-if I got an appointment, if I graduated, if I managed to get picked for the Federation Space Corps, there was a chance that someday I would be ordered to Lunar Base, or at least one of the satellite stations.

Another way was to study engineering, get a job in jet propulsion, and buck for a spot that would get me sent to the Moon. Dozens, maybe hundreds, of engineers had been to the Moon, or were still there-for all sorts of work: electronics, cryogenics, metallurgy, ceramics, air conditioning, as well as rocket engineering.
Oh, yes! Out of a million engineers a handful got picked for the Moon. Shucks, I rarely got picked even playing post office.

*

La traduction au plus proche.

Chapitre 1

Vous voyez, j’avais cette combinaison spatiale.
Comment ça arriva fut de cette manière.

« Papa, j’ai dit, je veux aller sur la Lune.
— Certainement, » il répondit et replongea dans sa lecture. C’était Trois hommes dans un bateau de Jérôme K. Jérôme, qu’il doit connaître par cœur.
J’ai dit : « Papa, s’te plait ! j’suis sérieux. »
Cette fois, il referma le livre sur son doigt et répondit gentiment : « J’ai dit que c’était d’accord. Vas-y !
— Oui… mais comment ?
— Hein ? Il avait l’air un peu surpris. Eh bien, c’est tout problème, Clifford. »

Papa était comme ça. La fois où je lui avais dit que je voulais acheter une bicyclette, il m’avait répondu : Vas-y, fonce, sans même me jeter un coup d’œil alors j’étais allé droit au panier à monnaie dans la salle à manger, avec l’intention de prendre ce qu’il fallait pour une bicyclette. Mais il n’y avait que onze dollars et quarante-trois centimes dedans, alors, environ mille six cent kilomètres de pelouse tondue plus tard, j’ai acheté une bicyclette. Je n’avais rien dit de plus à Papa parce que si l’argent n’était pas dans le panier, il ne pouvait être nulle part ; Papa ne s’embêtait pas avec les banques, juste avec le panier à monnaie et celui d’à côté marqué « ONCLE SAM », le contenu duquel il empaquetait et postait au gouvernement une fois par an. Ce qui occasionait au Service des Revenus Interne une migraine considérable et une fois, ils lui envoyèrent un homme pour lui faire la remontrance.

D’abord l’homme exigea, puis il supplia. « Mais, professeur Russell, nous connaissons vos antécédents. Vous n’avez pas d’excuse pour ne pas tenir en ordre vos comptes.
— Mais c’est ce que je fais, Papa réppliqua : là dedans. » Et il tapota son front.
« La loi exige une comptabilité par écrit.
— Relisez, Papa lui conseilla: La loi n’exige même pas d’un homme qu’il sache lire et écrire. Encore du café ? » (…)

Le percepteur en oublia presque sa malette. Rien ne troublait Papa, il voulait dire ce qu’il disait, il n’en débattrait pas et il ne cédait jamais. Alors quand il m’a dit que je pouvais aller sur la Lune mais que les moyens dépendraient de moi, il voulait seulement dire cela. Je pouvais partir dès demain, si je réussissais à obtenir mon billet à bord d’un astronef.

Mais il ajouta, méditativement : « Il doit y avoir une multitude de façon d’arriver à la Lune, fiston. Tu ferais bien d’y réfléchir à toutes. Ça me rappelle ce passage que je suis en train de lire. Ils essaies d’ouvrir une conserve d’ananas et Harris a oublié son ouvre-boîte à Londres. Ils essaient plusieurs moyens. » Il commença à lire à voix haute et je m’échappais discrètement — j’avais entendu ce passage cinq cents fois. Ou peut-être trois cents.

Je suis allé à mon atelier dans la grange et j’ai réfléchi aux façons. Une façon était d’aller à l’Académie des Airs de Colorado Springs, si je décrochais un rendez-vous, mon diplôme, si j’arrivais à être recruté dans le Régiment Spatial de la Fédération, alors il y avait une chance pour qu’un jour on m’envoie sur la Base Lunaire ou au moins l’une des stations secondaires.

Un autre moyen était de devenir ingénieur, décrocher un poste dans les moteurs à réaction, et viser une place qui m’enverrai sur la Lune. Des douzaines, peut-être des centaines, d’ingénieurs allaient sur la Lune, ou peut-être y étaient encore, dans toutes sortes de spécialités : électronique, cryogénie, céramiques, climatisation, aussi bien que pour la conception des fusées.

Oh oui ! Mais sur un million d’ingénieurs, seule une poignée était choisie pour aller sur la Lune. Des nèfles ! moi qui n’était presque jamais choisi quand on jouait au Bureau de Poste.

*

Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958

La traduction révisée de Michel Deutsch pour TERRE DE BRUMES ?

1

Vous voyez, j’avais cette combinaison spatiale. Voici comment c’est arrivé…
— Papa, je voudrais aller sur la Lune.
— Bien sûr, me répondit mon père en se replongeant aussitôt dans Trois hommes dans un bateau, de Jerome K. Jerome, qu’il devait connaître par cœur.
— S’il te plaît, Papa… Je parle sérieusement…
Cette fois il ferma le livre, se servant de son doigt comme d’un signet.
— Je t’ai dis que j’étais d’accord. Vas-y !
— Oui mais… comment ?
— Hein ? Il parut légèrement étonné. Ça, Clifford, c’est ton problème !

Papa était comme ça. Le jour où je lui avais dis que j’avais envie de m’offrir une bicyclette, il m’avait répondu sans même lever la tête : « Va te l’acheter tout de suite. » Alors moi j’avais bondi sur la boite à billet de la salle à manger , avec l’idée de prélever la somme nécessaire. Seulement la boîte contenait en tout et pour tout onze dollars et quarante trois cents. J’ai donc acheté la bicyclette, mais environ mille kilomètres de pelouse tondue plus tard. Je n’avias rien dit. S’il n’y avait pas d’argent dans la boîte à billets, c’est qu’il n’y en avait nulle part. Papa ne peut pas encaisser les banques ; il ne se sert que de deux boîtes, celle à billets et une autre marquée « ONCLE SAM ». Une fois par an, il rafle le contenu de cette dernière et l’expédie au gouvernement, ce qui provoque des migraines carabinées au Ministère des Finances. Un jour, les Contributions envoyèrent quelqu’un chargé de faire des remontrances à Papa.

L’homme commença par exiger, puis il se fit suppliant :
— Mais voyons, Dr Russell, nous vous connaissons ! Rien ne justifie que vous ne teniez pas votre comptabilité.
— Mais je la tiens, répliqua Papa. Elle est là, dit-il en se tapotant le front.
— La loi exige des documents écrits.
— Relisez-la. La loi ne peut pas réclamer d’un homme qu’il sache lire et écrire. Encore un peu de café ? (…)

L’homme faillit en oublier son porte-documents. Rien ne pouvait avoir raison de Papa : tout ce qu’il disait, il le pensait, refusant d’en discuter, et ne capitulant jamais. Ainsi en alla-t-il lorsqu’il me dit qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que je parte pour la Lune ; mais lorsque Papa ajoutait que c’était à moi de trouver le moyen de m’y rendre, la formule devait être prise à la lettre. Je pouvais prendre le départ dès le lendemain… à condition que je parvienne à me procurer un billet !

Toutefois, il ajouta, songeur :
— Quantité de chemins peuvent mener à la Lune, fils. Le mieux est de les examiner tous. C’est comme dans le passage que je suis en train de lire : ils s’efforcent d’ouvrir un boîte d’ananas et Harris a oublié l’ouvre-boîtes à Londres. Ils essayent différentes méthodes.
Papa entreprit de lire la suite du récit à haute voix et je m’esquivai, ayant déjà entendu cet épisode cinq cents fois.

Je regagnai l’atelier que je m’étais installé dans la grange pour y réfléchir aux chemins qui mènent à la Lune. Un moyen était d’intégrer l’ »Air Academy » à Colorado Springs : si j’obtenais une inscription, si je décrochais le diplôme, si je parvenais à me faire affecter au Corps Fédéral de l’Espace, alors j’avais une petite chance d’être un jourdésigné pour la Base Lunaire — ou du moins pour une des stations satellites.

Une autre solution éventuelle était de prendre la filière mécanique : une fois ingénieur, je pourrais trouver un boulot dans la propulsion à réaction. Il y aurait alors bien une chance pour qu’on m’envoie sur la Lune. Des dizaines — pour ne pas dire des centaines — d’ingénieurs y avaient été ou s’y trouvaient encore. Ils rassemblaient une foule de spécialités : électronique, cryogénie, métallurgie, céramique, climatisation aussi bien que propulsion des fusées.

Oui ! Mais sur un million de techniciens, seule une poignée était choisie pour la Lune. La tuile, c’est qu’il m’arrivait rarement d’être choisi dans la vie, même pour jouer aux gendarmes et aux voleurs.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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ImageFeu vert cinéma

The Fly (1958)
Traduction du titre original : La mouche.

Sorti aux USA le 16 juillet 1958.
Sorti en Angleterre le 14 septembre 1958.
Sorti en France le 13 mai 1959.
Sorti en blu-ray américain le 10 septembre 2013 (multi-régions, français inclus, anglais DTS HD MA 4.0).

De Kurt Neumann, sur un scénario de James Clavell , d'après la nouvelle "La mouche" de George Langelaan ; avec David Hedison, Patricia Owens, Vincent Price.

Pour adultes et adolescents.

La nuit, dans une zone industrielle France, devant l’usine de Delambres Frères, le gardien de nuit ramasse son chat Satan, lui disant de ne pas s’inquieter : le chat finira par trouver une amie. Comme il fait son tour, il entend une machine se mettre soudainement en marche, et un choc sourd. Comme il va pour voir, il aperçoit Hélène Delarme qui arrête la presse. La jeune femme s’enfuit, malgré l’appel du gardien. Celui-ci aperçoit alors le sang qui ruisselle de la presse.
Il est plus de minuit. François Delambres reçoit un appel téléphonique de sa belle-sœur, qui lui répète plusieurs fois qu’elle a tué André, le frère de François. La communication est coupée, et le téléphone sonne à nouveau, et cette fois c’est le gardien Gaston, qui appelle son patron : un homme a été tué sous la presse, et il a vu une femme – probablement Madame Delambres.

François Delambres appelle ensuite l’inspecteur Charas : ils vont au même club social. François explique que sa belle-sœur a tué son frère. Arrivé sur place, François veut parler à Hélène mais l’inspecteur refuse. Il lui demande plutôt de relever le marteau de la presse. Le légiste indique que André Delambres est mort depuis trente minutes. L’inspecteur demande si la presse descendait vite. François répond que non, et constate que la machine est réglée pour un seul pressage, à zéro centimètres, ce qui est anormal. Or Hélène ne savait pas utiliser la machine, son mariage n’avait aucun problème.

C’est alors que Delambres réalise que la presse a été utilisée deux fois ce soir-là. Comme Charas et François se rendent chez Hélène Delambres : pour le médecin, elle est dans un stade étrange d’euphorie, elle n’aurait jamais pu tuer son mari à part si elle était folle – et le médecin insiste : il la connait bien, il la mise au monde. Comme François peut enfin parler à Hélène, elle prétend se porter parfaitement bien, avoue et décrit tranquillement le meurtre et refuse d’expliquer pourquoi, admettant que son mari s’est placé lui-même sous la presse, tandis qu’elle réglait la machine et appuyait sur le bouton descente.

Alors que Charas répète ses questions, Hélène s’interrompt et se lève : il y a une mouche dans la pièce. Elle va examiner la mouche qui s’est posé sur l’abat-jour, puis la chasse et revient s’asseoir et prendre son thé comme si de rien n’était. Charas lui demande alors pourquoi elle a utilisé deux fois la presse : Hélène le nie, puis l’admet, et se trouble. Charas décide alors de reporter la suite de l’interrogatoire et annonce au médecin qu’elle va être placée sous surveillance.

Puis l’inspecteur demande à François de lui montrer le laboratoire de son frère : ils découvrent l’endroit saccagé. François est choqué : jamais son frère n’aurait commis de tels dégâts sur du matériel très coûteux. Charas demande si les affaires étaient bonnes : elles l’étaient extrêmement. Pour Charas, il n’y a aucun motif à part la folie. François suggère le suicide, mais il reste quantité de points obscurs. Et André laisse orphelin son petit garçon Philippe.
Alors Charas demande si André expérimentait avec des animaux ou des insectes. François répond qu’aussi bien Hélène que André croyaient au caractère sacré de la Vie : jamais ils n’auraient fait du mal à un animal – pas même à une mouche.

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Donnez votre avis sur ce film en nous rejoignant sur le forum Philippe-Ebly.fr

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Windjammer, le film de 1958Feu vert cinéma
Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain de Windjammer 1958 (multi-régions, pas de français)

Windjammer: The Voyage Of The Christian Radich (1958)

Sorti aux USA le 8 avril 1958.
Sorti en Norvège le 25 avril 1958.
Sorti en Angleterre le 14 mai 1958.
Sorti en blu-ray américain le 25 septembre 2012 (multi-régions, pas de version ou sous-titres français, image médiocre)
Sorti en blu-ray français le 2 juin 2015.
Nouvelle restauration en cours de financement, à partir des négatifs originaux cette fois pour 2017-2018.

 
De Bill Colleran et Louis De Rochemont III, sur un scénario de James L. Shute d'après le livre de A.J. Villiers (Capitaine Alan Villiers). Avec Bjørn Amvik, Arne Andersen, Per Antonsen, Sven Erik Libaek, Harald Tusberg, Pablo Casals, Arthur Fiedler.

En Norvège, L’hiver vient tôt et reste tard. Les norvégiens sont habitués aux longs hivers, et les jeunes l’apprécient autant que l’été. Cet hiver là, le voilier école Christian Radich mouillait, et les journaux annoncèrent qu’il ferait un voyage extraordinaire à destination des États-Unis en passant par Madère et les Indes de l’Ouest. Le capitaine Yngvar Kjelstrup a conçu et construit le Radich, et croit que chaque jeune norvégien devrait faire un voyage à bord d’un tel voilier. Il y eut foule de jeunes pour faire ce voyage, non seulement pour être qualifié pour naviguer, mais aussi par tradition familiale. Le capitaine Kjelstrup ne retient que les jeunes hommes en forme et ayant des bonnes notes à l’école, et le nombre de recrues sélectionné sera inférieur à cinquante. Ils viennent de toutes les parties de la Norvège et sont très différents, la plupart ont 17 ans, le plus âgé revient du service militaire, et les deux plus jeunes ont 14 ans. L’un des marins est un pianiste et n’aura pu embarquer qu’à la condition qu’un piano le suive à bord. Parmi les officiers,Lasse Kolstad, membre de l’équipage, un acteur et un chanteur populaire en Norvège alos.

Le roi Olaf VI passe lui-même en revue l’équipage en uniforme, et salue le capitaine, dont ce sera le dernier voyage avant son départ à la retraite. Ils ont ensuite trois minutes pour dire au revoir à leurs familles et à leurs amis.
Pour ne prendre aucun risque, le capitaine utilise un remorqueur pour quitter le port. Ils vont restés dans les eaux calmes proches d’Oslo afin d’apprendre les gestes de base, notamment la première règle : une main pour le vaisseau, une main pour soi, c’est-à-dire le fait de toujours garder une prise, quelque soit la tâche que l’on accomplissent ; connaître par cœur les cordages, les voiles. Tout cela fait que beaucoup de pères norvégiens pensent qu’il n’y a rien de mieux pour forger un caractère qu’un tel navire école. Une fois le capitaine satisfait, le Christian Radich gagne enfin la haute mer. Et justement, le premier orage de l’Hiver les attend pour voir à quel point ils ont progressé dans leur métier de marin.
 
Wind-Jammer - la grande rencontre, le film de 1958
 
Wind-Jammer - la grande rencontre, le film de 1958
 
Wind-Jammer - la grande rencontre, le film de 1958
 
Wind-Jammer - la grande rencontre, le film de 1958

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