Looper, le film de 2012
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Looper (2012)
Traduction du titre : Boucleur.
Attention, ce film existe dans au moins deux montages : chinois (plus de scène en Chine) et occidental (moins de scènes en Chine).
Sorti en Chine, en Angleterre et aux USA le 28 septembre 2012,
Sorti en France le 31 octobre 2012.
Sorti en blu-ray américain le 31 décembre 2012,
Sorti en blu-ray anglais le 28 janvier 2013,
Sorti en blu-ray allemand le 21 février 2013,
Sorti en blu-ray français le 6 mars 2013.
Sorti en blu-ray 4K anglais le 12 juillet 2021,
Sorti en blu-ray 4K américain le 15 février 2022 (10ème anniversaire),
Sorti en blu-ray 4K français le 6 juillet 2022.
De Rian Johnson (également scénariste) ; avec Bruce Willis, Joseph Gordon-Levitt, Emily Blunt, Paul Dano, Noah Segan, Piper Perabo, Jeff Daniels.
Pour adultes et adolescents
Joe est un tueur de la Mafia. Sa particularité est qu'il exécute ses victimes et se débarrasse de leur corps dans le passé. Il récupère directement sa paie sur le corps de ses victimes, sous la forme de lingots d'argent. A l'opposé des Porte-flingues qui restent dans le présent, Joe est un looper, c'est-à-dire un boucleur : un jour viendra où il se chargera de s'exécuter lui-même, âgé de trente ans de plus — et ce jour-là il trouvera de l'or dans le dos de son cadavre. Ce sera alors l'heure de la retraite, pour trente ans seulement, puisqu'à cette date, il sera enlevé et renvoyé dans le passé, avec des lingots d'or scotchés dans son dos.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Wind-Jammer (1958) le blu-ray américain de 2012
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray américain de Windjammer 1958 (multi-régions, pas de français)
Windjammer, le blu-ray américain multi-régions de 2012.
Noter que ce film a été réédité le 15 mai 2018 en blu-ray FLICKER ALLEY US multi-régions avec un transfert bien meilleur réalisé à partir des négatifs originaux.
Sorti aux USA le 25 septembre 2012.
Ici l'article de ce blog sur le film Windjammer (1958)
Il s'agit d'un film tourné en Cinemiracle - format plus ou moins équivalent du Cinerama, l'imax des années 50/60, c'est à dire avec une image qui vous entoure. Le film est apparemment inédit en France. Le blu-ray est multirégions et jouera sur les lecteurs français. Un DVD double couche est inclus dans le boitier.
Sur le film : En 1958, comme le veut la tradition norvégienne, une trentaine de jeunes aspirants font leur service militaire à bord d'un voilier qui va traverser l'Atlantique jusqu'au Caraïbes et revenir. C'est un documentaire à vocation spectaculaire, qui aujourd'hui permet de redécouvrir des lieux et des modes de vie d'il y a près d'un demi-siècle. Là encore, pratiquement l'époque des premières aventures de la série Langelot. Malheureusement, comme pour This Cinerama, la restauration est beaucoup trop limitée, même si le cas est un peu moins catastrophique, la copie du musée d'Oslo étant en meilleur état, mais pas de beaucoup non plus... et en avant donc pour un festival d'images en définition standard aux couleurs délavées à la colorimétrie incohérente non seulement plan par plan mais également dans chaque plan, pour cause du négatif original non utilisé ou non utilisable, et surtout pour cause de budget manquant.
Image : Médiocre - 2.59 (présenté en Smile Box) - Aucun détail fin n'est vraiment visible, même si dans certains plans on devine ceux des décors. Les couleurs sont passés, les zones claires et sombres sont confuses, les petits dégâts à l'image n'ont pas été enlevés (petits points blancs, quelques rayures et tâches notamment quand on passe d'un plan à un autre), les démarcations entre les parties centrales et latérales de l'image se voient pratiquement toujours sous la forme de zones décolorées, et il y a parfois des images démultipliées aux jonctions. Notez que le prologue au format 4:3 est en couleur, il n'a été reproduit que dans un sixième d'écran 16:9ème, alors que scanné en HD et convenablement restauré il aurait très bien pu présenter une HD honorable sur un vrai 4:3.
Son : Médiocre - Anglais 5.1 (original 7.1) - Beaucoup de souffle, parfois un écho sur la voix du commentaire (effet volontaire ou pas, je ne saurais le dire), image sonore confuse mais puissante, immersion limitée. Pas de piste française, pas de sous-titres anglais ou français. Cependant, le narrateur étant un jeune norvégien, son anglais est très facile à suivre car il parle avec des mots simples et en soignant son articulation, sans aller trop vite.
Bonus : Bons. Documentaire de 56 minutes 16:9 HD, la bobine en cas de panne de l'un des trois projecteurs, constituées de trois scènes coupées présentées. Et là c'est en quatre tiers, avec les couleurs moins virées, plus éclatantes et naturelles que dans le film. Certains détails fins de certains éléments du décor ou des vêtements sont visibles, avec des petits dégâts à l'image (coups = points blancs) non nettoyés. La restauration du film à partir d'un film complètement viré (l'eau de la mer est rose). Le Christian Radich au festival de voiliers de 2010 au Danemark à Aalborg (HD 16/9ème sans commentaire). La bande-annonce reconstituée et divers diaporamas d'une durée allant jusqu'à 9 minutes HD.
En conclusion : Comme pour This Is Cinerama, le film est un document historique d'une valeur impressionnante (la seconde escale inclue par exemple un bref concert de Pablo Casals). La vie à bord du bateau, le vocabulaire marin est détaillé, avec ses adages. Bien sûr, tout est mis en scène et certains cadets n'ont pas toujours le regard brillant que suppose le ton du documentaire, la musique et les chansons ont été composées et écrites spécialement pour le film, ce qui donne un côté faux à tout ces passages musicaux censés être spontanés, mais en fait tournés après le véritable voyage, avec seulement une partie des jeunes marins.
Mais cela reste un témoignage précieux, qui frappe aujourd'hui par l'importance de la culture dans la vie à bord, et je ne pense pas que ce soit de la mise en scène, car j'ai déjà pu recueillir des témoignages directs de la vie à bord des grands navires de cette époque, fussent-ils industriel : aucun Ipod à l'horizon, il y a un piano, un accordéon et tout le monde participaient aux concerts d'alors. Bien sûr, il y a sans doute la censure, et j'imagine que les sermons du capitaine avant le débarquement devrait aussi et sans doute principalement sur les maladies vénériennes plutôt que sur je ne sais quel code de bonne conduite, les jeunes gens recrutés au départ l'ayant aussi été sur leur bonne éducation. Après tout, c'est un film familial...
Windjammer est bien un film exceptionnel, et il est vraiment dommage qu'il n'ait pas pu être restauré avec davantage de moyens. Quand je vois les comparaisons d'image entre deux transferts d'un même film, l'un réalisé sans moyens, l'autre avec moyens (cf. Patton) je pense que les films Cinerama auraient mérité, du point de vue historique, une bien meilleure restauration, avec de gros moyens.
***mise à jour***
La jaquette du blu-ray français indique une remasterisation, mais c'est aussi le cas du blu-ray américain, donc méfiance.
Si en revanche, la restauration du film avait été refaite avec de meilleurs outils ou à partir du négatif original, cela serait génial... mais attendons voir.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce blu-ray.
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Total Recall: Mémoires programmées, le film de 2012
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Total Recall (2012)
Ce film est un plagiat scène par scène du film Total Recall 1990, maquillé avec des rues décorées à la manière du film Blade Runner 1982. Le film a été présenté comme inédit et non remake du film Total Recall 1990, une prétendue nouvelle adaptation de la nouvelle We Can Remember It for You Wholesale de Philip K. Dick, sauf que le film emprunte constamment les éléments scénaristiques et visuels du film qui ne sont pas dans la nouvelle ; seuls deux scénaristes de Total Recall 1990 sont crédités pour l'histoire sans autres précisions. Total Recall 2012 a été surnommé en anglais "Total Rip-off" ("pillage total", littéralement "totalement pillé à l'arraché", figurativement "une arnaque totale".
Noter qu'il existe au moins trois versions de ce film : européenne courte cinéma de 118 minutes (1h58) et longue inédite 130 minutes (2h10) du blu-ray.; la version américaine courte cinéma aurait été censurée (au moins pour la femme à trois mamelles)
Sorti aux USA le 3 août 2012.
Sorti en France le 15 août 2012.
Sorti en Angleterre le 29 août 2013.
Sorti en coffret 2br+dvd SONY US le 18 décembre 2012, version cinéma et version longue multi-régions VF incluse.
Sorti en coffret 2br SONY FR le 23 février 2013, version cinéma française et version longue, bonus sur le second blu-ray, multi-régions.
De Len Wiseman, sur un scénario de Kurt Wimmer et Mark Bomback, "adapté d'une histoire de" Ronald Shusett, Dan O'Bannon et Jon Povill, "inspiré par la nouvelle We Can Remember It For You Wholesale 1966 (en français Souvenirs à vendre, Souvenirs garantis, De mémoire d'homme) de Philip K. Dick ; avec Colin Farrell, Kate Beckinsale, Jessica Biel, Bryan Cranston, John Cho, Bill Nighy.
Pour adultes et adolescents
(cyberpunk) A la fin du 21ème siècle, une guerre globale chimique laissa la planète quasi inhabitable. L’espace vital est désormais la ressource terrienne la plus précieuse. Seulement deux territoires demeurent, parce qu'il est bien connu que la pollution chimique définitivement mortelle à l'échelle de continents entiers -- ne traverse jamais les océans et que leur eau reste pure tout au long du cycle planétaire d'évaporation, précipitation, remplissage des nappes phréatiques et écoulement vers la mer : la Fédération unie de Bretagne, qui désigne l’Europe de l’Ouest de la côte du Maroc jusqu’à la Scandinavie incluant les îles britannique, mais excluant l’Italie et la Riviera, et les îles méditerranéennes à l’exclusion de leurs côtes — et la Colonie, c’est-à-dire l’Australie et les côtes de quelques îles de l’Océanie, du Sud de l’Asie, de l’Océan Indien et du Pacifique Nord.
Les travailleurs de la Colonie se rendent quotidiennement dans La Fédération par le seul moyen de transport possible, la Chute, qui est un ascenseur dont le puits traverse le globe Terrestre apparemment de part en part, c’est-à-dire en passant par le noyau planétaire en fusion, qui ne peut être logiquement autre chose qu’une étoile (une explosion atomique permanente) encroûtée et dont l’expansion explique la dilatation du globe terrestre, la dérive des continents, tout phénomène sismique, la présence de l’eau et de l’oxygène sous et sur la Terre et la géographie des fonds marins.
Réveille-toi ! répète une voix de femme impérieuse à un inconnu au regard vitreux sinon bovin, et au front ensanglanté. Alors que des flashs stroboscopiques semblent le bombarder, l’inconnu se met péniblement à quatre pattes sur les grilles du sol de ce qui ressemble à une infirmerie, avec des tubes de perfusion intraveineuse qui pendouillent autour de lui. Il est couvert de sueur et son tee-shirt est maculé de traces noires.
Comme il s’assied contre un fauteuil renversé et fixe les écrans noirs de machines médicales, la femme qui parlait se précipite auprès de lui pour préciser : « J’ai coupé l’électricité. Nous avons environ dix secondes avant que cette alarme ramène toute une escouade ici-bas. »
Elle sort un genre de pistolet automatique de la poche de sa veste et le donne à l’inconnu qui arme le pistolet plus ou moins comme un pro. Elle relève l’inconnu et lui demande de le suivre jusqu’à l’entrée de la chambre d’infirmerie où l’inconnu se poste, mettant en joue on ne sait quoi possiblement la femme elle-même, avec l’expression d’un lapin épouvanté. Nous apercevons ensuite dans le couloir ce qui ressemble à des cadavres de gardes armés gisant dans le couloir, et l’inconnu qui pointe bien son arme en direction, euh, des cadavres ?
La femme s’élance dans le couloir et l’inconnu la suit au trot rapide. Bien que les deux aient pu voir les extrémités du couloir, nous n’en avons rien vu, et que cela soit un rêve ou un souvenir, il est curieux que jamais le point de vue du rêveur ou du protagoniste ne puisse être présenté au spectateur.
La femme et l’homme traversent des rideaux de plastique, qui ne doivent pas valoir grand-chose comme protection incendie, ou pour prévenir des contaminations. On se croirait plutôt dans un immeuble en construction. Après avoir tourné peut-être deux fois dans ces couloirs, le couple se retrouve face à ce qui ressemble à des robots tueurs, et la femme les mets immédiatement en joue et fait feu, imité par l’homme.
Comme les robots font feu, apparemment incapable de toucher une cible complètement offerte à peut-être quinze mètres, l’homme tire la femme pour l’abriter dans un placard ou un couloir ou un ascenseur, défendu par des portes blindées coulissantes qui étaient restées complètement ouvertes rien que pour eux, et sans signalisation particulière. L’homme referme la porte blindée et fait sauter la serrure, notez que la porte blindée a une vitre qui casse, par laquelle les robots auraient pu descendre aussitôt le couple en fuite le temps que ceux-ci parviennent au fond d’un local apparemment seulement conçu pour arranger les scénaristes.
Si tout cela est un rêve, cela ne poserait aucun problème, mais c’est aussi censé être un souvenir. La femme se retourne et ouvre le feu à travers une fenêtre large ménagée dans la porte blindée, tandis que le garde visé s’est posté comme pour se faire prendre en photo à travers, alors qu’il sait qu’il poursuit des fugitifs armés. Et bien entendu, le garde n’a pas songé à briser la fenêtre et balayer la salle entière d’un tir automatique avec les balles qui ricochent, simplement avec le canon de son arme passé à travers la fenêtre.
Pendant ce temps, l’homme est allé droit à des grilles qu’il arrache à mains nues donnant sur une espèce de douve remplie d’eau. Il aide la femme à descendre par l’ouverture, mais inexplicablement elle refuse de descendre et le retient, suffisamment longtemps pour qu’une espèce d’arme-caméra avec trois écrans tournés en direction… de la cible le capture avec une espèce de lasso lumineux qui grésille comme un taser.
Sauf qu’au lieu de s’écrouler et se tordre de douleur, l’homme fait un discours à la femme : elle doit fuir sans elle, partir. Et elle lui lâche enfin la grappe — pardon, la main pour tomber en hurlant dans l’eau qui se trouve peut-être un seul étage plus bas.
L’homme se réveille torse nu dans le lit confortable d’un appartement pour se plaindre d’une voix monocorde et l’air blasé à une femme presque identique en tout point à celle de son « rêve » et qui restera impossible à distinguer de l’autre tout le film durant, — et se plaint de faire le même rêve.
Cette femme lui répond aussitôt qu’elle sait qu’ils ne peuvent pas avoir tout ce qu’ils veulent dans la vie. Un cauchemar pas si traumatisant, parfaitement générique, et elle en détruit immédiatement que cela implique spécifiquement qu’il est frustré que sa vie ne ressemble pas à la brève séquence à plafond bas d’un médiocre film d’action des années 1990 ? Mais elle doit déjà partir parce qu’elle doit travailler et montrer sa petite culotte à la caméra.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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Dragons: Cavaliers de Beurk, la série animée de 2012
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Dreamworks Dragons (2012)
Autres titres : Cavaliers de Beurk (Riders Of Berk, saison 1) ; Défenseurs de Beurk (Defenders Of Berk, saison 2) ; Par delà les rives (Race To The Edge, saison 3 à 7 en cours)
Sept saisons.
Diffusé aux USA sur CARTOON NETWORK US depuis le 7 août 2012.
Diffusé en France sur CARTOON NETWORK FR depuis le 16 mars 2013.
Diffusé en France sur FRANCE 4 FR.
Saison 7 diffusée en France et à l'international depuis le 25 août 2017 sur NETFLIX FR.
De Douglas Sloan, Art Edler Brown. Avec Jay Baruchel, America Ferrera, T.J. Miller, Christopher Mintz-Plasse, Mark Hamill, Lucas Grabeel, David Tennant. Conception graphique : Kevin Conran.
D'après les livres de Cressida Cowell.
Ce qu'il arriva à Beurk depuis que le jeune viking Harold trouva Sans-Dents.
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Ici la page Amazon.fr du coffret intégrale saison 1 DVD français de cette série.
Saison 1: Cavaliers de Beurks (Riders of Berk) 2012
Dragons S01E01: L'académie de dressage de dragons (How to Start a Dragon Academy)
Dragons S01E02: Viking à tout faire (Viking for Hire)
Dragons S01E03: La ferme des animaux (Animal House)
Dragons S01E04: Duo d'enfer (The Terrible Twos)
Dragons S01E05: La confiance règne (In Dragons We Trust)
Dragons S01E06: Alvin le traître (Alvin and the Outcasts)
Dragons S01E07: Comment choisir votre dragon (How To Pick Your Dragon)
Dragons S01E08: Portrait de Harold en homme fort (Portrait of Hiccup as a Buff Man)
Dragons S01E09: Fleurs de Dragon (Dragon Flower)
Dragons S01E10: Ingrid au rapport, partie 1 (Heather Report Part 1)
Dragons S01E11: Ingrid au rapport, partie 2 (Heather Report Part 2)
Dragons S01E12: Le festiver (Thawfest)
Dragons S01E13: Coup de Foudre (When Lightning Strikes)
Dragons S01E14: Ce qui vole sous le sol (What Flies Beneath)
Dragons S01E15: Double délire (Twinsanity)
Dragons S01E16: Rebelle (Defiant One)
Dragons S01E17: Les marais barrés (Breakneck Bog)
Dragons S01E18: Pierre des merveilles (Gem of a Different Color)
Dragons S01E18: En famille, partie 1 (We Are Family Part 1)
Dragons S01E20: En famille, partie 2 (We Are Family Part 2)
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Ici la page Amazon.fr du coffret intégral saison 2 DVD français de cette série.
Saison 2 : Défenseurs de Beurk (Defenders of Berk) 2013
Dragons S02E01: Vivre et laisser voler (Live and Let Fly)
Dragons S02E02: Le gronck de fer (The Iron Gronckle)
Dragons S02E03: La nuit et la furie (The Night and the Fury)
Dragons S02E04: Vu des tunnels (Tunnel Vision)
Dragons S02E05: La course à l'île des Verenflammes (Race to Fireworm Island)
Dragons S02E06: Le Volchemard (Fright of Passage)
Dragons S02E07: Terreur à l'ouvrage (Worst in Show)
Dragons S02E08: Appétit destructeur (Appetite for Destruction)
Dragons S02E09: Braguettaure à terre (Zippleback Down)
Dragons S02E10: L'éclair des glaces, partie 1 (A View to a Skrill Part 1)
Dragons S02E11: L'éclair des glaces, partie 2 (A View to a Skrill Part 2)
Dragons S02E12: L’étoffe d'un héros (The Flight Stuff)
Dragons S02E13: Il faut sauver Bouilli (Free Scauldy)
Dragons S02E14: Figé sur la glace (Frozen)
Dragons S02E15: Le conte de deux dragons (A Tale of Two Dragons)
Dragons S02E16: La grippe de L'anguille (The Eel Effect)
Dragons S02E17: Y'a pas de fumée sans... (Smoke Gets in Your Eyes)
Dragons S02E18: Bim ! Bam ! Boum ! (Bing! Bam! Boom!)
Dragons S02E19: Exilé, partie 1 (Cast Out, Part 1)
Dragons S02E20: Exilé, partie 2 (Cast Out, Part 2)
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Saison 3 (2015)
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La vie future (1936), le blu-ray anglais de 2012
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La vie future (1936), le blu-ray anglais de chez Networks sorti en 2012.
Sorti en blu-ray anglais le 18 juin 2012 chez Network (région B, lisible en France, pas de version française).
Ici l'article de ce blog sur le film La vie future (1936).
Sur le film : A voir, car toujours, hélas, d'une actualité brûlante, plus de 80 ans après. En 1936, déjà, H.G. Wells et le réalisateur avaient été méprisés par la critique. Et quelques années plus tard Londres brûlait sous les obus nazis, exactement comme dans le prélude du film. Vous reconnaîtrez dans la suite du film autant de scènes de nos journaux télévisés actuels.
Things To come est un récit de prospective, s'ouvrant sur une apocalypse, poursuivant par une post-apocalypse et s'achevant sur une sorte d'utopie. Ce fut apparemment un échec cuisant au box-office, tandis que la foule londonienne lui préférait Lost Horizons / Horizons perdus de Frank Capra. Il a été de bon ton de se moquer ensuite du film, et de ses auteurs, dont rien moins que H. G. Wells, mais le fait est que les spectateurs des deux films allaient bientôt vivre en vrai au moins le premier acte du film, et même certains le second acte. Le scénario d'H.G. Wells se base sur des archétypes, incarnés par des acteurs qui vont revenir à trois époques différentes, soit dans le même rôle, soit dans un autre. Ce qui m'avait paru artificiel sur les copies dégradées, sonne beaucoup plus juste à présent, mais c'est aussi, possiblement, à cause de résonances, là encore, assez dérangeantes, avec les discours d'un certain nombre de nos chefs politiques ou autres d'aujourd'hui, qui semblent complètement s'aligner sur l'idéologie du grand méchant de l'histoire.
J'ai eu aussi l'énorme surprise de découvrir un quasi sosie d'Eva Green dans un rôle typique pour cette actrice, celui de la "reine" de la cité détruite. Même visage, mêmes intonations, mêmes postures. Bref, Things To Come est très loin d'être le film de pacotille pour lequel un certain nombre de critiques l'ont fait passer. Le discours est simple, sinon brutal, mais il décrit parfaitement ce qui arrive quand les populations se complaisent dans leur rôle de moutons : direction l'abattoir. Et contrairement à bien d'autres récits post-apocalyptiques, il laisse de la place à l'espoir, qui commence par la vision que quelque chose d'autre, quelque chose de meilleur que le présent ou le passé, est toujours possible.
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L'image : Correcte. N&B 4/3. Après un générique vacillant, cette nouvelle version en blu-ray apparait très détaillée, cependant les détails fins n'apparaissent que par intermittence, le plus souvent noyés dans le grain des copies successives. Les blancs sont le plus souvent grisâtres, l'image pulse. Même si les pluies de petites griffures blanches et le bruit ne sont jamais très loin, elles ne gênent pas vraiment. C'est une édition remarquable en le sens que l'image de ce film ne ressemblait plus à rien et à la projection était non seulement pénible, mais rendait la narration incompréhensible.
Le son : Médiocre. C'est un mono anglais seulement, sous-titré anglais un peu étouffé, un peu déformé, relativement clair, avec des variations de niveau spectaculaire, peut-être lié au fait que le montage proposé est une reconstruction de la version la plus longue encore disponible, assemblée à partir de la copie américaine et de la copie anglaise.
Les bonus : Bons. essentiellement un commentaire d'un historien et une galerie de photos et de publicités d'époque, plus sur un DVD séparé, une version "virtuelle" du film tel qu'il a dû être tourné, un documentaire sur Wells de 1971 par Brian Aldiss ; un entretien avec l'acteur Ralph Richardson (qui joue le roi) et un texte sur 78 tours tiré du film possiblement produit pour former les figurants du film à propos de son histoire.
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En conclusion : J'ai toujours eu beaucoup de mal à voir ce film, car les images et le son des copies que j'avais jusqu'à présent pu visionner étaient très abîmées, et flous. Correctement restauré, Things To Come est (re)devenu impressionnant et s'inscrit dans la lignée de films et séries télévisées d'apocalypses et post-apocalypses, à ceci près que plusieurs de ses prédictions se sont déjà réalisées une fois, sinon plusieurs fois à l'identique. Une triste consolation pour les créateurs, une humiliation répétée pour les critiques qui continueront, j'en suis certain, de se ridiculiser et se disqualifier complètement en oubliant ce "petit" détail dans leurs chroniques.
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