Le Toubib, le film de 1979Feu vert cinéma

Le Toubib (1979)

Titre anglais : The Medic.

Sorti en France le 27 octobre 1979.
Sorti en coffret DVD + blu-ray français le 1er juillet 2015.
Sorti en blu-ray français le 4 août 2021.

De Pierre Granier-Deferre (également scénariste), sur un scénario de Pascal Jardin d'après le roman Harmony de Jean Freustié (alias Jean Pierre Teurlay) ; avec Alain Delon, Véronique Jannot, Bernard Giraudeau, Francine Bergé, Michel Auclair, Catherine Lachens, Bernard Le Coq, Henri Attal, Jean-Pierre Bacri, Peter Bonke.

Pour adultes.

Jean-Marie Desprée, chirurgien de profession, déprime à fond les manettes depuis que son épouse l'a plaqué. Pour oublier, ou guérir la souffrance des autres puisqu'il est incapable de guérir la sienne, il s'est engagé pour la croix-rouge alors qu'en Europe Centrale une guerre lâche se déroule, faute d'oser un affrontement de front, et l'escalade possiblement atomique. Malgré l'inquiétude grandissante de Marcia, la sœur de Desprée, celui-ci repart au front où ils sont quelques uns à ramasser des survivants ou plus exactement des agonisants grands brûlés ou criblés de shrapnels. Débarque alors une nouvelle infirmière, fraîche, innocente mais surtout beaucoup trop fragile pour une telle mission.

Le Toubib, le film de 1979

Le Toubib, le film de 1979

Le Toubib, le film de 1979

Le Toubib, le film de 1979

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Les grandes batailles de l'Espace, l'album de 1979Feu vert livre / BD

Terran Trade Authority 2: Great Space Battles (1979)
Traduction du titre original : Autorité du Commerce Terrien 2: Les grandes batailles de l'Espace.

Sorti au troisième trimestre de 1979 chez Dargaud.

De Stewart Cowley et Charles Herridge.

Pour tout public.

Le Conseil Commercial Terrien fut fondé en 1999 après J.C pour administrer l'ensemble du commerce international. Il s'appelait alors le Conseil Commercial Mondial. Quatre années plus tard, le Département recherche et technologie du Conseil Scientifique de la communauté mondiale était intégré au CCM.

C'est à partir du 21ème siècle que partirent les premiers vaisseaux de colonisation de la Fédération Terrienne pour aller peupler les planètes reconnues comme habitables par des fusées d'exploration. Cependant l'innovation en matière de vaisseaux spatiaux militaires ne s'était pas arrêtée après la fin de la guerre Proximienne. Il était toutefois difficile de maintenir un système de défense aussi énorme, et la découverte d'autres mondes au niveau technologique inférieur rendit les humains orgueilleux, et c'est dans le système de Laguna que la Fédération Terrienne se heurta à un adversaire puissant et déterminé, menaçant rien moins que la survie de l'Humanité toute entière.

Illustrateurs

Angus McKie

Jim Burns

Peter Elson

Tony Roberts

Fred Gambino

Alan Daniels

Colin Hay

Bob Layzell

Robin Hiddon

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C'était demain, le film de 1979 Feu vert cinéma

Time After Time (1979)
Traduction du titre original : heure après heure (encore et encore).

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Time After Time (2016)

Sorti aux USA le 31 août 1979.
Sorti en France le 23 janvier 1980.
Sorti en DVD américain le 2 septembre 2008 (zone 1, français inclus).

De Nicholas Meyer (également scénariste) ; sur un scénario de Karl Alexander et Steve Hayes, d'après le roman de Karl Alexander ; avec Malcolm McDowell, Mary Steenburgen, David Warner.

Pour adultes et adolescents.

Londres, le 5 novembre 1893, une rue embrumée où les fiacres avancent au trop. Une certaine Jenny sort en titubant d’une gargote bruyante. La femme, blonde, vêtu d’une robe rouge et d’un boa noir laisse échapper son mouchoir et le ramasse dans une flaque. Puis elle continue d’avancer lentement, se retournant une première fois, puis une seconde fois, et là, son visage s’éclaire et elle salue le « gentleman » qui la rejoint. Comme elle le complimente sur la qualité de ses gants, l’homme lui tend une pièce d’or, en lui demandant si la pièce l’intéresserait. La femme, outrageusement maquillée, se précipite et attrape la pièce, qu’elle examine. Elle relève la tête et glisse la pièce dans son corsage et félicite son « amour » pour être aussi direct. Elle attrape alors un pan de sa robe pour mieux marcher et propose d’aller chez elle, qui est tout près.

Comme l’homme la suit, la blonde se met à chanter une chanson paillarde, mais le gentleman l’arrête et pointe la ruelle d’en face : là. La blonde hésite, puis accepte et marche en gloussant jusqu’à la ruelle, trébuchant sur le trottoir. Comme elle retrousse ses jupons, adossée au mur, l’homme sort une montre à gousset, et la blonde fait remarquer qu’il faut y faire attention, l’objet pourrait se casser. L’homme pose la montre sur une caisse voisine, et la montre se met à jouer une musique joyeuse. La blonde s’exclame alors que c’est charmant… à l’intérieur du couvercle de la montre à gousset, il y a le portrait d’une autre femme. La prostituée fait signe d’approcher et remarque qu’il commence à faire froid. Comme l’homme s’approche, elle lui demande son nom, et il répond que c’est John. Elle se met à soupirer son nom, et l’homme précise alors que ses amis l’appellent Jack. Et tandis qu’une lame déchire sa robe et que du sang gicle sur la montre-boite à musique, les yeux exorbités, la blonde glisse lentement au sol. L’homme referme et ramasse la montre à gousset en va tranquillement. Arrive un policier, qui en baissant les yeux voit la rigole de sang, entre dans la ruelle, voit le cadavre, et repart en donnant des coups de sifflets.

Big Ben sonne dix heures du soir et les invités de Herbert George Wells prennent le café en fumant leur cigare et au milieu des rires, l’un des invités demande à Wells si la Gazette va continuer à publier ses articles sur l’Age de l’Amour Libre. Un autre fait remarquer à Wells qu’il est désormais le héros de la classe laborieuse, compte tenu que l’Amour libre est bien le seul que les gens sans le sous peuvent se permettre. Un autre proteste : s’ils continuent sur ce sujet, ils vont avoir droit à un autre sermon du « révérend » Wells. Wells proteste à son tour : ils savent bien que Wells ne croit pas en la religion organisée – le Socialisme est le seul chemin que le genre humain devra inévitablement suivre pour achever une société utopique. Les quatre invités protestent de concert. L’un d’eux rappelle qu’ils ont déjà débattu de cela toute la soirée et veut savoir quelle était la grande annonce qui justifiait cette invitation à dîner – a-t-il découvert un remède à la gravité ? Mais Wells veut attendre quelqu’un n’est pas encore arrivé.

La gouvernante de Wells frappe à la porte et annonce l’arrivée du docteur John Stevenson. L’homme arrivé salue tout le monde, mais refuse de dîner et trinque avec un petit Brandy. Puis il demande ce que Wells lui a laissé pour ce soir, et on lui fait remarquer que Wells les faisait justement attendre pour faire sa grande révélation. Wells annonce alors qu’il les a fait venir pour leur dire adieu – oui, il compte quitter Londres, mais pas pour l’Ecosse – sans même quitter son laboratoire : il va voyager à travers le Temps dans une machine qu’il a construit dans ce but-même. Et Wells d’étaler les plans de la machine en question sous les yeux de ses invités.

Puis il fait descendre ses invités à la cave – éclairée à l’électricité (au contraire du reste de Londres éclairé au gaz), électricité qu’ils doivent à Edison, le Prométhée Moderne selon Wells. Et la machine trône effectivement au milieu du laboratoire, Wells commentant alors que l’Amour Libre a payé la majorité de la fabrication – et précise que sa machine fonctionne à l’énergie captée du Soleil : l’antenne arrière capte la lumière, la convertit en électricité – des champs électriques opposés créent la friction, provoquant une série de réactions toujours plus intenses, qui soulèvent ou plutôt font pivoter la machine d’une sphère temporelle à l’autre, la vitesse de croisière étant de deux ans par minute, en direction du Passé comme du Futur.

L’accélération garde le voyageur à l’extérieur des sphères temporels, dans un état conscient mais vaporisé. Un invité demande alors comment Wells détermine la direction du voyage. Wells répond que s’il fait pivoter la machine vers l’Ouest, il ira vers le Passé ; vers l’Est, le Futur. L’un des invités n’y croit pas et prétend que vers le Nord, il ira seulement à Glasgow. Wells ne répond pas et continue sa démonstration en abordant le point des dispositifs de sécurité : le verrouillage de rotation inverse ramène automatiquement la machine à voyager dans le Temps à son point de départ temporel une fois le voyage accompli, ce qui permet de ramener le voyageur chez lui s’il venait à être blessé – sauf si le voyageur utilise une certaine clé rouge, que Wells sort de sa veste et montre à son assistance. Puis le docteur Stevenson demande ce qu’est la poignée sur le côté de la machine. Wells tire dessus et en sort un cristal au bout d’une tige : il s’agit du vaporisateur bipolarisateur : sans lui, le voyageur voyage dans le Temps sans la machine, et sans la machine, le voyageur ne peut pas revenir.

Revenus dans le salon, ses invités prétendent que Wells veut voyager vers le Passé pour rencontrer la reine Cléopâtre, mais Wells, occupé à poursuivre sa partie d’échec avec Stevenson, dément : il veut aller dans le Futur pour visiter l’avènement de l’Utopie socialiste – d’ici trois générations, il n’y aura plus de guerre, plus de crime, plus de pauvreté ni maladie : les hommes vivront en frères et en égalité parfaite avec les femmes. Le docteur Stevenson objecte : Wells a beau l’éblouir par son génie, il persiste à vouloir ignorer les faits – cela fait deux mille ans d’Histoire que l’Humanité n’a pas changé : les humains chassent ou bien ils sont chassés. C’est ce qui a été, ce qui est et ce qui sera toujours. Wells affirme alors qu’il démontrera le contraire. Stevenson réplique que le Futur le lui prouvera, et il n’a plus qu’une seule question : quand est-ce que Wells compte partir ? Wells répond qui n’en est pas certain… il avoue candidement qu’il n’en a pas encore trouvé le courage. Mais il le fera : tout ce qu’il a à faire est de régler la date.

Stevenson annonce alors échec et Mat. Comme les invités lui demande comment il arrive à battre à chaque fois Wells, Stevenson répond qu’il sait comment Wells pense. Wells répond qu’un jour il vaincra Stevenson. Ils sont interrompu par la gouvernante de Wells, qui annonce l’arrivée de deux inspecteurs de Scotland Yard qui souhaiteraient lui parler. Très étonné, Wells passe dans le couloir, et l’un des inspecteurs lui parle à voix basse : Jack l’éventreur est dans le quartier – que la police a entièrement bouclé, et les inspecteurs souhaiteraient que Wells acceptent qu’ils fouillent la maison. Quatre des invités rejoignent Wells qui explique la situation. C’est alors qu’un policier amène à l’inspecteur le bagage du docteur John Leslie Stevenson, chef chirurgien. L’inspecteur sort alors la paire de gants ensanglantés et conclut : John Leslie Stevenson est aussi Jack, chef chirurgien de White Chappel. Seulement Stevenson est introuvable dans la maison de Wells. La police ne s’inquiète pas : ils connaissent l’identité de l’Eventreur, il ne leur échappera pas longtemps.

Alors que la police est repartie, la gouvernante fait remarquer à Wells qu’elle ne comprend pas comment Stevenson a pu s’échapper : ils étaient devant la porte d’entrée tout le temps. Wells se précipite à la cave, pour constater que celle-ci est vide – sa machine à explorer le temps a disparu. Horrifié, il s’assoit sur les premières marches, qui se mettent à trembler tandis que des lumières se mettent à danser dans les airs devant lui – et sa machine à explorer le temps réapparait. Wells monte à bord et voit la date de destination programmée : le 5 novembre 1979, soit un siècle dans le Futur. Alors Wells s'indigne : il vient de lâcher un maniaque sur son Utopie du Futur !!!

C'était demain, le film de 1979

C'était demain, le film de 1979

C'était demain, le film de 1979

C'était demain, le film de 1979

C'était demain, le film de 1979

C'était demain, le film de 1979

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Alien, le 8ème passager, la novélisation de 1979 Feu orange livre / BD

ici la page Amazon.fr de la novélisation d'Alien

Alien (1979)

Ici l'article de ce blog sur le film Alien le huitième passager (1979).

Sorti aux USA en juin 1979 chez WARNER.
Sorti en France en 1979 chez BELFOND FR (broché).
Sorti en France le 4 janvier 1999 chez J'AI LU FR (Poche)
Sorti aux USA le 25 mars 2014 chez TITAN.

De Alan Dean Foster, d'après le film de 1979.

Les sept membres d'équipage d'un cargo spatial sont sorti d'hibernation avant leur retour dans l'Espace Terrien à cause d'un appel de détresse capté par l'ordinateur de bord. L'intelligence artificielle a automatiquement dérouté le cargo vers une planète inexplorée, à l'atmosphère primordiale. Après un atterrissage mouvementé du module de pilotage, tandis que la cargaison reste en orbite, le capitaine et deux de ses assistants s'en vont à pied inspecter les lieux d'où l'appel semble émaner. Ils découvrent l'épave d'un énorme vaisseau extraterrestre en forme de tore, qu'ils commencent à explorer...

Alien, le 8ème passager, la novélisation de 1979  Alien, le 8ème passager, la novélisation de 1979

Alien, le 8ème passager, la novélisation de 1979   Alien, le 8ème passager, la novélisation de 1979 

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Le texte original d'Alan Dean Foster de 1979 pour Warner.

I

 

Seven dreamers.

You must understand that they were not professional dreamers. Professional dreamers are highly paid, respected, much sought-after talents. Like the majority of us, these seven dreamy without effort or discipline. Dreaming professionally, so that one’s dreams can be recorded and played back for the entertainment of others, is a muche more demanding proposition. It requires the ability to regulate semiconscious creative impulses and to stratify imagination, an extraordinaly difficult combination to achieve. A professional dreamer is simultaneously the most organized of all artists and the most spontaneous. A subtle weaver of speculation, not straightforward and clumsy like ou or me. Or these certain seven sleepers.

Of them all, Ripley came closest to possessing that special potential. She had a little ingrained dream talent and more flexibility of imagination than her companions. B ut she lacked real inspiration and the powerful maturity of thought characteristic od the prodreamer.

She was very good at organizing stores and cargo, at pigeonholing carton A I in storage chamber B or matching up manifests. It was in the warehouse of the mind that her filing system went awry. Hopes and fears, speculations and half creations slipped haohazardly from compartment to compartment.

Warrant officier Ripley needed more self-control…

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La traduction de Herbert Draï de 1979 pour BELFOND et J'AI LU FR.

1.

Sept rêveurs.
Vous devez comprendre qu'ils n'étaient pas des rêveurs professionnels. Ces derniers sont fortement rémunérés et respectés; leur talent est très apprécié. Non, nos sept dormeurs, comme la quasi majorité d'entre nous, songeaient sans effort ni discipline particuliers. Le rêve professionnel, qu'on peut enregistrer et diffuser à volonté pour l'amusement et la distraction du plus grand nombre, est un métier extrêmement recherché. Il requiert la capacité de réguler et canaliser les impulsions créatrices semi-conscientes, de stratifier l'imagination en couches parallèles aisément discernables. C'est là une combinaison extraordinairement difficile à atteindre. Cette combinaison, lorsqu'elle est couronnée de succès, fait du rêveur professionnel simultanément le plus organisé de tous les artistes et le plus spontané : une sorte de subtil tisseur de spéculations, tout en nuances, ni étriqué ni gauche comme vous et moi. Ou comme ces sept dormeurs.
Parmi eux, seule Ripley pouvait presque revendiquer ce potentiel spécial...

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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