Metropolis, le film de 1927Feu vert cinéma

Metropolis (1927)

Ce film existe dans de nombreux montages très différents. Même à l'origine, il a été tourné sous plusieurs angles.
Bien que muet, il a été tourné avec des dialogues prononcés par les acteurs, complètement rédigés.
Bien que présenté en noir et blanc dans les éditions actuelles, ce film a été présenté à l'origine colorisé (teintes sophistiquées).

Sorti en Allemagne le 10 janvier 1927 (version originale de 153 minutes ensuite censurée et remontée par les nazis).
Sorti aux USA le 6 mars 1927 (remonté et raccourci tenir compte du scénario d'origine).

Ressortie aux USA le 6 mars 1984 (reconstruction de 80 minutes Georgio Moroder, avec les teintes couleurs, sans les intertitres, sur sa musique pop-rock).
Sorti en DVD américain en 1998 chez Madacy (115 minutes, daté de 1926).

Ressortie en Allemagne le 15 février 2001 (reconstruction de Ennio Patalas de 1986 augmentée, les scènes manquantes sont remplacées par des photos).
Sorti en DVD américain en 2002 chez KINO (124 minutes, daté de 1927, restaured authorized edition, livret inclus)
Sorti en DVD français le 14 avril 2004 chez Mk2 (119 minutes ! daté de 1927, pas de livret inclus, censé reprendre le contenu du DVD américain de chez Kino, mais de qualité d'image inférieure)

Ressortie en Allemagne le 12 février 2010 (d'après la copie retrouvée en argentine en 2008 et la copie néo-zélandaise du même master retrouvée en 2005, plusieurs scènes sont encore manquantes).

Sortie en blu-ray anglais le 22 novembre 2010 coffret collection Masters Of The Cinema, Limited Edition (région B, son DTS HDMA 5.1 et 2.0 pas de sous-titres français, manque encore des scènes, commentaires très prétentieux).
Sortie en blu-ray américain le 23 novembre 2010 chez KINO (région B, pas de sous-titres français, son LPCM 2.0 et DTS 5.1 HDMA, manque encore des scènes, commentaires très prétentieux).
Sortie en blu-ray français le 22 novembre 2010 chez Mk2 (145 minutes, son DTS HDMA 5.1 et 2.0 région B, sous-titres français, censé être la même version que le blu-ray anglais).

Il existe aussi une reconstruction "officielle" de Metropolis après celle de Ennio Patalas de 2001 émanant aussi de la fondation Murnau, qui prétendait reconstruire dans le style de l'époque le film en recyclant caricaturalement les plans de 1986.

De Fritz Lang. Avec Brigitte Helm, Alfred Abel, Gustav Fröhlich, Rudolf Klein-Rogge, Fritz Rasp, Theodor Loos, Heinrich George. D'après le scénario de Thea von Harbou, novellisé par elle-même.

2026. Metropolis est la Ville, sur laquelle règne en maître Jo Fredersen (Alfred Abel). Alors que son fils Freder (Gustav Frölich) se plaît dans l'oisiveté totale, comme tout ceux qui appartiennent aux familles dirigeantes, le reste de la population est tenu en esclavage et vit dans les caves gigantesques sous la ville. Mais cet ordre vacille lorsqu'une jeune illuminée nommée Maria (Brigitte Helm) décide de montrer aux enfants des ouvriers les niveaux supérieurs de la cité : Freder aperçoit Maria, la suit dans l'enfer des machines et se met en tête de changer le triste sort des ouvriers. Son père décide alors de trouver le savant Rotwang (Rudolf Klein-Rogge), un ancien rival pour le débarrasser de Maria, et de la révolte ouvrière qu'il menace... Rotwang lui propose sa dernière invention, Parodie, un robot capable de prendre l'apparence humaine de Maria.

Metropolis (1927) photo

Metropolis (1927) photo

Metropolis (1927) photo

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Le fantôme de l'Opéra, le film de 1925Feu vert cinéma

The Phantom Of The Opera (1925)

Ce film existe dans de nombreuses versions, dont : muet 78 minutes, avec son de 91 minutes de 1929 (version internationale, angle de caméra différents, prises différentes). Toutes les scènes d'opéra et le bal masqué sont à l'origine en couleurs, mais seul le bal masqué a survécu en couleur, tandis que les scènes d'opéra sont simplement tintées.

Sorti en France le 22 novembre 1925.
Sorti aux USA le 15 novembre 1925.
Ressorti avec bande-son et couleur le 7 février 1930.
Sorti en blu-ray aux USA le 1er novembre 2011 (région A, pas de version française, il est fort possible que les montages soient encore différent de ceux des blu-rays anglais)
Sorti en blu-ray en Angleterre le 12 décembre 2011, édition Ultimate, chez PARK CIRCUS (région B, pas de version française, deux montages 78min sans coups à l'image et 91 min avec coups ; montages commençant par l'homme à la lanterne).
Sorti en blu-ray en Angleterre le 2 décembre 2013, collection MASTERS OF THE CINEMA (région B, bonus différents, montage commençant sans l'homme à la lanterne, musique et teintes différentes de l'édition PARK CIRCUS !).

De Rupert Julian, Ernst Laemmle, Edward Sedgwick et Lon Chaney, sur un scénario de Walter Anthony, Elliott J. Clawson, Bernard McConville, Frank M. McCormack, Tom Reed, Raymond L. Schrock, Richard Wallace , Jasper Spearing, d'après le roman de Gaston Leroux. Avec Lon Chaney, Mary Philbin, Norman Kerry, Arthur Edmund Carewe, Gibson Gowland, John St. Polis, Snitz Edwards, Virginia Pearson.

Pour adultes et adolescents.

(Version longue 91 minutes)

Un homme explore avec une lanterne les souterrains de l'opéra de Paris. Entendant un bruit, il se cache derrière un pilier, et une ombre à chapeau et cape avance alors le long du mur. L'Opéra de Paris est le sanctuaire des amoureux de la musique. Il s'élève au-dessus d'un dédale d'oubliettes et de chambres de tortures médiévales oubliées depuis longtemps. Chaque soir de représentation se presse devant le bâtiment puis dans le grand escalier du Foyer, et dans la salle, une foule d'hommes en costumes de soirée ou en uniforme de prestige, et de femmes en robes longues et couvertes de bijoux. Ce soir-là, on joue Faust, et sur scène les ballerines alignées font leurs pointes et leurs entre-chats.

Mais pendant que les mélodies résonnent à travers le hall et les couloirs, dans les bureaux de la direction, un pacte étrange est scellé : en effet, devant notaire, les anciens propriétaires viennent de céder l'Opéra à de nouveaux propriétaires, et leur soulagement est alors aussi évident que curieusement intense. Puis, après avoir récupéré cannes et chapeau haut de forme, et salué les nouveaux propriétaires, l'un des deux anciens propriétaires mentionne qu'il est possible, mais à peine, qu'ils entendent parler d'un spectre, le Fantôme de l'Opéra. à ces mots, les nouveaux propriétaires éclatent de rire. Alors l'ancien propriétaire répond que la gardienne de la loge 5 ne rira pas quand on lui posera la question du Fantôme de l'Opéra. Mais les nouveaux propriétaires continuent de croire à une plaisanterie. Les deux hommes vont cependant trouver la gardienne, et lui pose la question : elle leur répond qu'elle n'a jamais vu qu'une silhouette encapuchonnée - un homme qui cache son visage et reste silencieux. Comme ils veulent entrer, la gardienne leur supplie de ne pas le faire. Ils entrent cependant et y trouve un spectateur assis face à la scène, mais n'osent le déranger. Puis se ravisant, ils entrent à nouveau dans la loge, mais la loge est désormais vide.

Sous la scène, un technicien range les cordages. Un chat le fait sursauter. Puis ce sont les haut cris des ballerines affolées, qui ont vu passer une ombre. Elles se précipitent auprès du technicien, lui parlant toutes en même temps, puis comme celui doit protéger ses oreilles de leurs hauts-cris, d'autres ballerines vont alerter d'autres gens à l'étage : le fantôme est remontée des caves - elles se contredisent : certaines le disent sans nez, d'autres avec un nez énorme. Puis, sous la scène, les danseuses et le technicien aperçoivent un autre homme, qui se demande pourquoi le petit groupe le dévisage ainsi, puis s'en va : ils se demandent si c'est le fantôme et décident d'aller trouver un certain Joseph Buquet, accessoiriste, qui lui a vu le fantôme. Une (fausse) tête coupée à la main, il décrit le fantôme comme un genre de lépreux et affirme que le fantôme n'a pas de nez. Il propose alors de leur montrer où exactement il a vu le fantôme sous la scène - un endroit encombré de morceaux de décors et de roues à tourner pour les hisser sur la scène. Puis le technicien aperçoit une ombre, et tout le monde s'enfuit en hurlant, sauf Buquet. Le technicien remonte alors par une trappe juste sous le nez d'un des directeurs.

Plus tard, La Carlotta, la cantatrice vedette de l'Opéra, débarque dans le bureau des directeurs : elle s'estime insultée parce qu'elle vient de recevoir une lettre signée du Fantôme, lui ordonnant de laisser Christine Daaé chanter le rôle vedette de Marguerite le vendredi suivant, et la menaçant d'un désastre pour sa carrière si jamais elle tentait par jalousie de gêner la performance de la jeune choriste. La Carlotta affirme qu'aucun fantôme ne sera jamais capable de l'effrayer, et ce soir-là, c'est bien elle qui chantera le rôle de Marguerite. Seulement, le vendredi suivant, la Carlotta est étrangement malade, et c'est bien Christine Daaé qui chante le le rôle de Marguerite.

Le fantôme de l'Opéra, le film de 1925

Le fantôme de l'Opéra, le film de 1925

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Le Monde perdu, le film de 1925 Feu vert cinéma

The Lost World (1925)

... à ne pas confondre avec le titre copy-fraudé du film Jurassic Park 2: The Lost World (1997).
Ne pas confondre avec le remake de 1960.

Noter que ce film existe en plusieurs versions : originale teintée perdue ; abrégée noir et blanc ; plus complète et teintée de 2017.

Sorti aux USA le 22 juin 1925 (version complète teintée, présumée perdue car détruite par le studio pour empêcher la rediffusion lors du lancement de la sortie de King Kong).
Sorti en blu-ray américain FLICKER ALLEY le 19 septembre 2017 (restauré, multi-régions, nombreux bonus).

Ici l'article de ce blog sur le blu-ray américain de 2017 du Monde perdu (1925,The Lost World)

De Harry O. Hoyt ; sur un scénario de Marion Fairfax ; d'après le roman de Arthur Conan Doyle ; avec Wallace Beery, Bessie Love, Lloyd Hughes, Alma Bennett, Arthur Hoyt, Margaret McWade, Bull Montana, Frank Finch Smiles, Jules Cowles, George Bunny, Charles Wellesley, Arthur Conan Doyle.

La parole à Arthur Conan Doyle, l’auteur de ce récit : « j’aurai accompli mon simple but si j’ai donné une heure de joie au gamin qui est à moitié adulte ou à l’adulte qui est à moitié gamin. »

Londres illuminée la nuit, ses docks fumants, Westminster et la tour de Big Ben. Dans le salon cossu d’un hôtel particulier, une jeune fille de la bonne société, Gladys déclare à Ed Malone, un jeune homme de la bonne société, qu’il aura beau répéter sa proposition de mariage, elle lui fera toujours la même réponse – elle n’épousera qu’un homme qui aura accompli des exploits et des expériences extraordinaires, un homme qui peut regarder la Mort en face sans ciller !

Et Gladys de s’arracher des bras de Ed, ramasser un gros chat angora blanc sur le tapis, pour aller s’asseoir dans le canapé voisin, caressant le chat dans une pose parfaitement étudiée, laissant le jeune homme tourmenté par sa question existentielle du moment : que pouvait bien entendre Gladys par accomplir des exploits, des expériences extraordinaires et regarder la Mort en face sans ciller ? Excluant visiblement de s’engager dans l’Armée pour attraper des maladies exotiques dans les Colonies et éventuellement s’y faire tuer, Ed se retourne vers Gladys : et s’il n’avait jamais l’occasion dans sa vie d’accomplir de grandes choses ?

Ed va au canapé, attrape le chat angora et le jette, relève la jeune fille pour la serrer dans ses bras – mais n’y parvient qu’à moitié, car Gladys le repousse en répondant que le genre d’homme dont elle parle crée ses propres occasions – et que rien ne peut le retenir !

Visiblement, Ed a dû mal à suivre Gladys : la jeune fille veut-elle dire par là qu’il doit l’embrasser de force et davantage sur le canapé, ou bien qu’il pourrait imaginer et mettre en scène les exploits auxquels Gladys fait allusion ? Ne pouvant se décider, Ed embrasse brièvement sur la bouche la jeune fille – et prend la fuite. Satisfaite, Gladys baisse les yeux tandis que sa chatte angora s’amuse à jouer avec un fil qui pendait de la table voisine – et sourit davantage.

Plus tard, dans les bureaux du Journal des Archives Hebdomadaires de la Littérature, des Sciences et des Arts de Londres, dont l’enseigne clignote à travers le brouillard, au-dessus de la rue animée. Une douzaine de gentlemen s’affairent assis à des tables et bureaux chargés de journaux, dossiers, dont quelques sténotypistes à leurs machines à écrire. Ed Malone fait son entrée et ôte son melon, tandis dans le bureau voisin, le propriétaire du journal s’inquiète auprès de son directeur : il veut un avis juridique, car le professeur Challenger menace de faire un procès à son journal à cause de leur article doutant des déclarations de Challenger sur les dinosaures encore en vie à leur époque.

La coupure de presse a pour titre : « un fameux zoologiste revient d’Amérique du Sud sans preuve de son récit extraordinaire. » Et plus bas, le corps du texte : « Le Professeur Challenger, auteur et scientifique bien connu est revenu à Londres avec l’extraordinaire récit de Mammouths, Ptérodactyles et autres monstres préhistoriques encore en vie. Malheureusement pour la réputation du professeur, celui-ci prétend avoir perdu la majorité de ses relevés quand son canot a été prétendument retourné – et mis à part sa parole, il n’est en mesure d’apporter aucune autre ‘preuve’ que le journal très endommagé d’un certain Maple White, un exploreur américain... »

Pour le patron du journal, il est clair que Challenger est fou à lier : il a presque tué trois des envoyés spéciaux qu’il avait envoyé pour l’interviewer ce jour-là ! Pendant ce temps, Ed est allé trouver le rédacteur-en-chef, McArdle, et lui demande si ce dernier pourrait l’envoyer sur une mission dangereuse, car tout ce dont Ed a besoin, c’est d’une chance... et de renverser accidentellement la bouteille d’encre qui était posée dans un coin du bureau.

Catastrophé, Ed sort un grand mouchoir, s’éponge préalablement le visage, puis tente d’éponger l’encre répandue. Furieux, McArdle crie à Ed d’aller voir ailleurs. Pour McArdle, Ed semble vraiment pressé de perdre la vie. Ed s’excuse, s’éponge à nouveau le visage avec son mouchoir couvert d’encre, puis voulant sortir en hâte, dérape sur un peu d’encre à terre, et perdant l’équilibre, va s’étaler magistralement à l’entrée du bureau du propriétaire du journal.

Le Directeur se lève d’un bond, et découvrant le visage maculé d’encre de Ed Malone, s’indigne : est-ce que Ed fait partie des envoyés spéciaux qui essayaient d’interviewer Challenger. Ed se relève et répond que non. Plutôt que d’écouter les excuses du jeune homme, le directeur presse Ed de se rendre au Palais Zoologique et de couvrir la conférence de Challenger dont les journalistes ont été bannis – mais Ed, lui, devra y entrer. Ed est ravi et sert la main, reconnaissant du directeur.

Au Musée Zoologique, Sir John Roxton, l’air circonspect, fait mine inspecter un squelette de dinosaure dans une vaste salle d’exposition, quand on l’interpelle : présenté comme un fameux chasseur de fauves et explorateur, il a été invité pour vérifier le conte à dormir debout de Challenger. Sir John salue dignement la foule des visiteurs en s’inclinant brièvement et en levant légèrement le haut-de-forme qu’il tenait à la main avec son manteau.

Tandis que la foule se presse à l’entrée de la salle de conférence, Sir John Roxton salue Ed Malone, lui assurant qu’ils sont partis pour assister à une soirée animée, les étudiants de l’université étant venus en force pour huer le vieux Challenger. Et effectivement, en haut des marches qui mènent à la salle de conférence, les jeunes gominés en costume cravate s’amusent à faire tourner en l’air des crécelles et à passer une écharpe au gorille empaillé qui trône en haut des marches.

Ed Malone répond à Sir John que Challenger s’est lui-même ridiculisé aux yeux du public avec ses histoires de dinosaures encore en vie. Et de s’étonner : que peut-il espérer gagner en racontant de tels mensonges ?

Si Ed est ouvertement moqueur, Sir John lui, parait soucieux. Il baisse les yeux et répond que les terres au-delà de l’Amazon contiennent plus de cinquante milliers de miles de rives inexplorées : qui pourrait dire ce qui pourrait vivre dans cette jungle, aussi vaste que l’Europe ? Ed perd brièvement son sourire – puis éclate de rire : comment le récit de Challenger pourrait-il être vrai ? Ces créatures sont toutes mortes il y a dix millions d’années !

Sir John répond sévèrement : Ed pourrait au moins faire la preuve d’équité en laissant Challenger exprimer sa défense. Ed redevient sérieux et admet que Sir John a raison. Comme ce dernier va pour entrer dans la salle de conférence, il s’étonne que Ed hésite à le suivre. Ed explique : les journalistes sont interdits – si Ed montre sa carte de presse, il sera jeté dehors, alors il se demandait justement si... Ed rit cette fois nerveusement, et Sir John sort son propre carton d’invitation : avec plaisir, Sir John présentera Ed Malone comme étant son invité.
Le Monde perdu, le film de 1925

Le Monde perdu, le film de 1925

Le Monde perdu, le film de 1925

Le Monde perdu, le film de 1925

Le Monde perdu, le film de 1925

Le Monde perdu, le film de 1925

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Le voleur de Bagdad, le film de 1924Feu vert cinéma

The Thief Of Bagdad (1924)

Sorti aux USA le 23 mars 1924.
Sorti en Angleterre le 12 janvier 1925.
Sorti en blu-ray américain le 19 février 2013 (multi-régions, sous-titré anglais seulement)
Sorti en blu-ray anglais le 24 novembre 2014 (région B, sous-titré anglais seulement).

De Raoul Walsh. Avec Douglas Fairbanks, Julanne Johnston, Snitz Edwards, Sôjin Kamiyama, Anna May Wong, Noble Johnson, Brandon Hurst. D'après les Mille et une nuits.

Une rue de Bagdad, la cité rêvée de l’Orient. Un homme riche qui s’abreuve à une fontaine se retrouve dépouillé de sa bourse par un voleur qui était allongé au-dessus. Le voleur tente la manœuvre une seconde fois, mais cette fois sa victime résiste et devant un garde les deux hommes se dispute : le voleur prétend que c’est sa bourse, et pour le prouver il dit ce qu’elle contient : rien du tout – car en fait il l’a déjà vidée, et le voleur repart fier de lui. Ayant une petite faim, le voleur se met en quête de quoi manger, et sentant l’odeur de gâteaux mis à refroidir sur un balcon à grande hauteur, il utilise le turban d’un dormeur, son âne et un ananas pour se hisser de manière ingénieuse jusqu’au balcon, et se servir. De là-haut il assiste au spectacle de la rue : un magicien fait monter un enfant dans un panier « magique » et commence à y enfoncer des sabres, puis le magicien fait se dresser à la verticale une corde magique d’Hispahan tissée avec des cheveux de sorcière et l’enfant réapparait en haut de la corde. Distrait par le tour, le voleur est surpris par la matrone propriétaire des gâteaux. Il saute alors au sommet de la corde et échappe donc à la colère de la dame. Sauf que le voleur veut la corde magique.

La dispute avec le magicien est interrompu par l’heure de la prière. Mais pendant que tout le monde prie, le voleur ramasse la corde et s’enfuit. Il se retrouve poursuivi à nouveau, et se cache dans un énorme vase dont il casse le fond pour s’échapper à nouveau. Puis, grâce à la corde magique, il parvient à passer une fenêtre très élevée, celle de la mosquée. Il écoute alors le prêche, et se moque, traitant le prêtre de menteur : ce qu’il veut est ici, le Paradis est le rêve d’un fou et selon lui, Allah est un mythe. Alors qu’il sort de la mosquée, voilà qu’on sonne le gong : un voleur va être fouetté publiquement pour le vol d’une pierre précieuse. Au début choqué, le voleur voit le joyau et flaire la bonne affaire. Une bousculade, et la pierre précieuse est dans sa poche. Une bague de plus volée en s’accrochant au fond d’une chaise à porteur, et le voleur rentre chez lui, dans une cachette au fond d’un puits, se vantant auprès de son associé d’avoir trouvé la corde magique.

Dans son palais, en lointaine Mongolie, un prince se fait présenter une maquette du palais du Calife de Bagdad. Sa décision est prise, Bagdad sera sienne. La prochaine lune, les courtisans pourront se présenter pour obtenir la main de la princesse de Bagdad, et c’est sous ce déguisement que le prince Mongol veut entrer dans le Califat. Et comme les vivres et les cadeaux affluent au palais en vue des réjouissances, le voleur tente d’entrer à la suite des porteurs, utilisant son comparse précipitamment emballé dans un drap pour figurer un cadeau. Mais son plan échoue : les gardes lui barrent l’entrée.

Le voleur de Bagdad (1924) photo

Le voleur de Bagdad (1924) photo

Le voleur de Bagdad (1924) photo

Le voleur de Bagdad (1924) photo

Le voleur de Bagdad (1924) photo

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