Thunderbirds Are Go S02E19: Un balayage efficace (2017)
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Thunderbirds Are Go S02E19: Clean Sweep (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série Thunderbirds Are Go (2015)
Diffusé en Angleterre sur ITV UK le 4 novembre 2017.
De Rob Hoegee ; d'après la série télévisée de Gerry et Sylvia Anderson ; avec Rosamund Pike,Thomas Brodie-Sangster, David Menkin, Rasmus Hardiker, David Graham, Sandra Dickinson, Kayvan Novak, Andres Williams, Angel Coulby ; effets spéciaux, images de synthèses et maquette de Weta Workshop.
Pour tout public.
Une navette d’entretien navigue en vue de la station 114 de nettoyage atmosphérique – la pire, selon le copilote, Ezra. Sa chef de mission, Dolly, répond qu’il ne faut pas exagérer : toutes ces stations sont toutes les pires qui soient. Ezra renchérit : ce système de filtration est archaïque : la pollution qu’il aspire de l’atmosphère finit toujours par fuir dans l’atmosphère. Dolly répond que la bonne nouvelle, c’est qu’ils sont en avance – donc ils pourront en finir rapidement avec leur nettoyage.
La jeune femme contacte alors impérieusement le centre de contrôle au sol, un certain Fred, un homme âgé seul à l’imposant pupitre : impérieusement, elle lui annonce qu’elle et son collègue sont arrivés, et lui demande d’arrêter la turbine principale de la station 114.
Fred lève les yeux de sa tablette et toise l’hologramme de la chef de mission, lui demandant en retour l’heure qu’il est. La jeune femme hésite : il est six heures. Puis Fred demande à quelle heure l’équipe de nettoyage était censée arriver, il répond lui-même à sa propre question : 7 heures quinze – c’était ce qui était prévu.
Ezra intervient, et dans un bip, son hologramme à lui apparait à côté du hologramme de sa chef de mission : il réplique que donc ils sont en avance – ce qui veut dire qu’ils pourront terminer plus tôt – que Fred les laissent entrer dans la station. Fred rétorque en levant son index : la règle 341A – Tout nettoyage des Récureurs Horizons devra suivre ses horaires avec précision.. Et Fred ajoute qu’il s’agit d’une règle sur laquelle Madame Baker insiste absolument.
Ezra s’étonne : Madame qui ? Fred précise que c’est leur chef à eux tous – que dirait-elle si Fred laissait le planning partir à volo ? Mais Dolly en a déjà assez – et de lancer son pod d’entretien directement dans la tuyère menant à la turbine. Fred s’indigne : que fait-elle ? Dolly répond qu’elle entre dans la station : quand leur pod s’approchera de la turbine principale, les détecteurs vont automatiquement l’arrêter.
Fred s’indigne et ordonne à Dolly de stopper immédiatement sa manœuvre : c’est contre les règles ! Et comme le pod de nettoyage continue son ascension sur l’écran holographique représentant la tuyère, Fred déclare qu’il ne participera pas à ça : il coupe la communication et les dénonce immédiatement.
L’image holographique du pod disparait et est remplacé par un logo indiquant l’absence de signal de communication, et Fred maugrée : il ne laissera pas ceux-là ternir l’éclat son dossier parfait. Pendant ce temps, le pod de nettoyage passe devant la cellule photo-électrique, qui le détecte – sonne l’alarme et stoppe la turbine principale : jusqu’ici, tout va bien...
Le Pod continue donc son ascension jusque dans la chambre de la turbine principale. Alors la cellule photo-électrique dijoncte... et la turbine principale redémarre. Aussitôt, le pod de nettoyage est pris dans de violentes turbulences. L’équipage réalise la situation – et appelle Fred au secours – en vain.
De son côté, Fred, confortablement installé à son propos, demande au téléphone s’il peut parler à son chef de service – et on le fait attendre, ce qui ne semble absolument pas le déranger. Pendant ce temps, le pod de nettoyage heurte plusieurs fois les parois de la chambre de la turbine, et continue d’être aspiré.
Un choc plus violent suit, et le pod s’immobilise. Dolly commente : la bonne nouvelle, c’est qu’ils ont cessé de monter en direction de la turbine. Ezra lui demande alors quelle est la mauvaise nouvelle, et la jeune femme répond que c’est le réservoir à déchets toxiques qui a arrêté leur ascension... Et de fait, ils l’ont crevé : une épaisse fumée verte s’échappe autour d’eux.
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Chroniques de la Science-fiction, Année 2017, numéro 44 - Semaine du Lundi 30 octobre 2017
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Chroniques de la Science-Fiction #2017-44 (2017)
Téléchargez ici l'exemplaire gratuit .pdf 12 pages A5 couleurs.
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Ici l'index de toutes les Chroniques de la Science-fiction de 2017
Sorti le 4 novembre 2017 (première édition).
De David Sicé.
Les Chroniques sont une rubrique du fanzine l’Étoile étrange. Cette rubrique paraitra désormais séparément pour tenir le rythme hebdomadaire de l'actualité de la Science-fiction même si le numéro complet de l’Étoile étrange n'est pas bouclé. Les numéros ont vocation à sortir rétroactivement et par anticipation, et donc à être mis à jour quand l'activité n'est pas complètement couverte.
Au sommaire, l'actualité de la semaine du 30 octobre 2017, plus la critique de The Last Girl 2016 (The Girl With All The Gifts).
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Creeped Out S01E01: Guignols (2017)
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Creeped Out S01E01: Slapstick (2017)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée Creeped Out (2017)
Diffusé en Angleterre le 31 octobre 2017.
Disponible sur Netflix FR depuis le 4 octobre 2018 !
De Bede Blake et Rob Butler ; avec Sydney Wade, Jennifer James, Simon Naylor.
Pour adultes et adolescents.
Le curieux. Vous savez qu’il collectionne les contes étranges. Et quand il sifflote, vous pouvez être certain que quelque chose d’inquiétant est sur le point de survenir. Personne sait d’où il vient, ou bien où il va. Personne n’a jamais vu son visage sous le masque. Peut-être que ça le gêne de nous montrer ce qu’il y a vraiment là-dessous... Il y a des gens qui vont très loin pour éviter la gêne, même quand ça implique de sacrifier sa propre famille...
Un adolescent à capuche verte s’est précipité sur un seau abandonné pour tenter de faire un pâté de sable. Il porte un masque circulaire blanc grossier. Il essaie deux fois de faire le pâté, n’y parvient pas, se met à siffloter, puis se relève, tournant toute son attention vers un petit théâtre de marionnettes installé au bas de la promenade au bord de la plage – et son jeune public qui rit aux éclats.
Une charmante maison de brique rouge, au bord de la mer. La jeune Jessie se réveille dans sa chambre en entendant les voisins chanter un « joyeux anniversaire » à une certaine Patty dans le petit jardin en contrebas de la fenêtre de la chambre de la jeune fille. Jessie écarte un peu son rideau, et observe, visiblement envieuse, les parents offrir un cadeau à leur fille – des baskets roses. De dépit, Jessie referme brusquement son rideau.
Au rez-de-chaussée de la maisonnette, dans la cuisine équipée, le père et la mère de Jessie se disputent pour rire, et la voyant arriver, son père se demande bruyamment de part où elle a bien pu se faufiler, la surnommant « Mignonne ». Comme Jessie proteste du surnom, son père s’élance et la soulève pour la serrer dans ses bras, tout en imitant un bruit de pet vraiment pas discret.
Le père repose sa fille en déclarant que quelqu’un ferait bien de diminuer son régime fibres et la mère de Jessie éclate de rire. Jessie répond ironiquement que la blague de son père est toujours aussi drôle. Alors sa mère la surnomme le blaireau furtif et lui présente un verre rempli d’un liquide vert, que Jessie renifle avec méfiance. Jessie déclare que ça pue et demande ce qu’il y a dedans. Sa mère lui répond que c’est une surprise... mais que cela lui fera beaucoup plus de bien que les grumeaux de sucre révoltants que sont les marshmallows – à disposition dans la cuisine.
Jessie dépose le verre sur le comptoir, et tombe alors le nez sur la carte d’invitation des Petersen, ornée d’une photo de M. et Mme Peterson et de leur fille dans la pose parfaite d’une famille modèle et sérieuse. Comme la mère de Jessie fait mine de forcer le père de Jessie à boire le même breuvage verbale et que le père hurle de rire, Jessie demande à ses parents s’ils veulent bien ressembler à des êtres humains ordinaires à la fête des Petersen du lendemain.
Sa mère grimace : la fête annuelle des Peterson du léchage de bottes. Son père répond qu’il se demande pourquoi ils se forcent à y aller tous les ans. La mère de Jessie propose aussitôt de ne pas y aller : ils pourraient rester au chaud à la maison, et se blottir dans le canapé pour regarder un marathon de films d’horreur. Pour le coup, c’est Jessie qui est horrifiée et qui proteste : ils doivent faire un effort : Pat Peterson est, genre, la fille la plus cool de sa classe.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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Thunderbirds Are Go S02E18: Les courses de Grand-Mère (2017)
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Thunderbirds Are Go S02E18: Granma Tourismo (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série Thunderbirds Are Go (2015)
Diffusé en Angleterre sur ITV UK le 28 octobre 2017.
De Rob Hoegee ; d'après la série télévisée de Gerry et Sylvia Anderson ; avec Rosamund Pike,Thomas Brodie-Sangster, David Menkin, Rasmus Hardiker, David Graham, Sandra Dickinson, Kayvan Novak, Andres Williams, Angel Coulby ; effets spéciaux, images de synthèses et maquette de Weta Workshop.
Pour tout public.
Trois clacs d’interrupteurs impressionnant et le Pod A, un petit véhicule auxiliaire jaune vif du Thunderbird 2, est attrapé par les bras robots, qui lui ajoutent un monte-charge et des roues – tout cela sous les yeux de Virgil Tracy. Dans l’interphone, John, son frère, s’inquiète depuis la station spatiale Thunderbird 5 : est-ce que Virgil est tout à fait prêt pour la mission du jour. Plus grave qu’à son habitude, Virgil répond que tout est A-OK.
Mais John insiste : est-ce que Virgil est certain de ne pas avoir besoin de renforts ? Virgil confirme : la situation est sous contrôle. À bord de Thunderbird 5, John remarque lugubrement que son grand-frère est plus brave que lui. Devant les yeux de John, les symboles représentant chacun des véhicules d’intervention de la Sécurité Internationale sont disposés en cercle autour du symbole du Thunderbird 2.
En bas sur la Terre, dans les hangars de l’île Tracy, John escalade lestement le Pod A et s’installe dans le fauteuil de pilotage de l’engin. Il démarre et lance que le Cargo Pod est lancé – et effectivement, le Pod A descend de la soute du Thunderbird 5, posé sur le parking d’un... supermarché : une fois garé à l’entrée, Virgil se retourne vers son chef de mission, qui sourit depuis l’entrée de la soute – Grand-Mère Tracy...
Alors celle-ci sourit largement, et lance enthousiaste qu’il est temps de faire des emplettes ! Faussement convaincu, Virgil s’extasie depuis le Pod A : ça va être génial !!! Et sa grand-mère de dérouler sa liste d’emplette, incluant queues de billard, gâteau aux pommes, bagels, presse-citron, oreiller, un spray antirouille, et des câbles de réserves.
Le supermarché est en fait un vaste hangar aux larges allées dans lesquelles le Cargo-Pod de Virgil s’engage sans hésitation, tandis que Grand-mère Tracy donne ses ordres : qu’il attrape l’un de ces gels super-brillant fixant pour Scottie! Et Virgil actionne le bras-robot de son véhicule, qui attrape le carton marqué d’un logo en haut d’une étagère, et le dépose sur le monte-charge arrière – tandis qu’installée dans le fauteuil derrière Virgil, Grand-mère Tracy commente : elle n’a jamais vu un garçon passer autant de temps à peigner ses cheveux !
Virgil répond joyeusement qu’il est vrai que Scottie aime ses cheveux super-brillants. Ce à quoi sa grand-mère répond de ne pas oublier le TP, et Virgil stoppe brutalement le Cargo-Pod pour attraper le carton en question avec le bras-robot. Viril remarque alors qu’il pense qu’ils ont récupérer tout ce qu’il fallait dans cette allée, et que le rayon électrique est droit devant. Mais Grand-Mère Tracy lève l’index avec un grand sourire : « Détour ! »
Virgil, penaud, doit alors changer complètement de direction, et déposer sa grand-mère au rayon vêtements pour dame ; où elle s’est mise en tête de choisir un nouveau survêtement mauve – et de chercher longuement dans un manège de survêtements tous strictement identiques.
Virgil fait alors remarquer à Grand-mère Tracy qu’ils sont là pour refaire les stocks de l’île Tracy. Sa grand-mère lui répond qu’elle le conçoit, mais que cela ne veut pas dire qu’elle n’ait pas droit à prendre un peu de temps pour elle. Toujours de bonne humeur, Virgil répond que c’est d’accord, mais que sa grand-mère s’assure de laisser un peu de place dans la soute pour la nourriture...
C’est alors que l’hologramme de John se matérialise au-dessus du tableau de bord de Virgil : ils ont un problème – dans le Sahara Occidental en Afrique, un glissement de terrain massif dans une carrière de granit à l’extérieur de Smara ; John capte des rapports selon lesquels des travailleurs seraient pris au piège...
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Electric Dreams S01E06: Est humain... (2017)
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Philip K. Dick's Electric Dreams S01E06: Human Is (2017)
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Ici l'article de ce blog sur la série Philip K. Dick's Electric Dreams (2017)
Diffusé en Angleterre le 29 octobre 2017 sur CHANNEL 4 UK.
Annoncé aux USA sur STAN US, puis AMAZON PRIME US.
De Ronald D. Moore et Michael Dinner ; réalisé par Francesca Gregorini ; scénario de Jessica Mecklenburg, d'après la nouvelle Human Is (1955) de Philip K. Dick ; avec Bryan Cranston, Essie Davis, Liam Cunningham, Gumuliauskas Vaclovas, Ruth Bradley, Ronan Vibert, Bern Collaço, Dilyana Bouklieva, Khalid Abdalla, Gintare Beinoraviciute, Juke Hardy, Ralph Alexander,Rene Costa, Dean Ashton, Nathalie Armin.
Pour adultes et adolescents
La Terre, ou plutôt, Terra, 2540. Les triples dômes couronnent la falaise dans laquelle est creusée la cité troglodyte, dont les terrasses de béton hérissent le versant. Il est censé faire nuit, mais la pollution de l’atmosphère est telle que l’on ne distingue aucune étoile et la lumière de l’horizon se diffuse en une clarté opalescente.
Sous l'un des dômes, le Colonel Silas achève son discours : il prétend profiter de l’occasion pour renouveler publiquement son serment de loyauté à l’Etat. L’homme prétend se sentir humble devant la tradition militaire ancestrale de leur grande planète Terra, et dédier son prix à ses soldats, dont deux ont donné encore récemment leur vie sur la planète Rexor IV, et c’est donc en leur honneur qu’il accepte cette récompense.
Dans le public, en robe de soirée, Vera, l’épouse de Silas sourit, figée, et applaudit comme le reste du public, composé de gradés et de leurs épouses respectives, toutes en robe de soirée noire – et de quelques uniformes bleu ciel.
Véra vient ensuite faire une bise sur la joue à son mari que le général Olin vient féliciter, puis ce dernier déclare à Véra qu’elle doit être fière, et elle confirme : Silas est la personne que tout le monde ici souhaite devenir – un courageux et inflexible meneur.
Le général Olin ajoute cependant que selon le dicton, derrière tout homme à succès, il y a une femme d’envergure, et dans le cas de Véra, une femme plutôt formidable : sa vivacité d’esprit au cours de cette mission a sauvé un grand nombre d’entre eux d’une mort certaine – et l’honneur lui revient aussi bien à elle qu’à son mari.
Confuse, Véra remercie le général qui s’en va, tandis que Silas considère son épouse sinistrement. Réalisant le regard de son mari, Véra perd la plus grande partie de son sourire. Ils rentrent chez eux, suivant le dédale de béton éclairé par les lampes murales, à peine égayé par quelques plantes vertes.
Véra suit son mari à deux pas, et Silas déclare enfin qu’il a toujours su que le général Olin était jaloux – si méprisable : il fallait qu’Olin rabaisse Silas devant tout le monde. Silas ouvre la porte de leur appartement d’une pression de la paume de la main sur le disque lumineux sur le côté du porche et ils entrent chez eux.
Véra objecte en soupirant : elle doute sérieusement que le général ait voulu rabaisser son mari. Mais Silas se détourne : le soir d’entre tous les soirs où il recevait les honneurs d’une vie. Véra tente de rattraper son mari : elle pense au contraire que le général faisait preuve de gentillesse.
Silas s’arrête et toise son épouse, étonné : de gentillesse ? Véra confirme : oui, de gentillesse envers elle. Puis Véra déclare qu’elle est épuisée et va se coucher. Alors son mari la retient par le poignet, serrant très fort : il demande alors à Véra si les oreilles de celle-ci sifflent la nuit.
Véra ne comprend pas. Silas s’avance et la pousse contre le mur et insiste : quand elle s’étend pour dormir, est-ce qu’elle voit ses camarades au sol autour d’elle en train d’expirer, juste sous ses yeux ? Véra proteste : bien sûr que non ! Silas insiste encore : est-ce que Véra est ressortie à la recherche de ses deux derniers soldats, et les a à moitié traîné, à moitié porté pour les ramener à l’astronef ? Véra répond que non, mais ce n’est vraiment pas... la question ? complète Silas. Véra corrige : ce n’est pas juste.
Mais Silas ne l’écoute pas et rétorque que c’est la question qui importait pour les familles des soldats tués. Et de demander à son épouse si c’est elle qui a ensuite piloté l’astronef tout le chemin du retour à Terra ? Véra répond bien sûr que non. Et Silas insiste à nouveau : bien sûr que non, parce que si elle avait été à bord, il s’en serait souvenu, n’est-ce pas.
Et attrapant la mâchoire de Véra pour la forcer à accepter son baiser, Silas l’embrasse sur la bouche – et s’en va dans sa propre chambre, refermant la porte derrière lui, et abandonnant Véra, tremblante et dégoûtée. Véra traverse alors l’appartement dans la pénombre, referme la porte de la chambre derrière elle, attrape un respirateur et s’assoit sur son lit respirant avec difficulté, sanglotant.
Le lendemain, Silas retrouve Véra en uniforme bleu dans leur cuisine, avec vue sur les falaises et les montagnes noyées de brume bleuâtre. Véra s’étonne : son mari s’est levé tôt. Son mari ne répond rien et se fait son café. Alors le badge de Véra tinte, Silas demande ce qui se passe et celle-ci explique que le général Olin vient de convoquer une réunion d’urgence : vu la pression atmosphérique, ils ne leur reste plus qu’un peu moins de cinq mois de réserve d’air respirable... Silas répond qu’ils doivent donc retourner sur Rexor IV. Véra secoue la tête : ils devraient plutôt essayer d’exploiter les ressources d’une planète qui ne soit pas habitée : il est naturel que les gens de Rexor défendent leur planète !
Silas interrompt son épouse : les Rexoriens ne sont pas des gens : c’est une espèce vicieuse, froids, qui refusent tout compromis ! Véra hausse le ton : ils respectent l’Hydran (l’eau ?) ce qui indique qu’ils sont des êtres intelligents : si Terra s’empare des ressources de leur planète, Terra les forcera à subir le même sort que Terra subit aujourd’hui !
Silas rétorque : Terra se meurt ; c’est à Terra d’attaquer pendant qu’elle le peut encore. Véra accuse : cela les plongera dans la guerre, et son mari devrait savoir cela mieux que quiconque. Silas réplique qu’il sait ce qui l’attend – et si son service devait s’achever sur Rexor IV, alors il saura qu’il aura tout donné à l’État – à Terra... Il quitte alors la cuisine et leur appartement, donnant rendez-vous à son épouse au debriefing.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.
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