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The Mist, la série télévisée de 2017

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 22 juin 2017
Affichages : 2830

The Mist, la série télévisée de 2017 Feu orange télévision

The Mist (2017)

Annoncé à partir du 22 juin 2017 sur SPIKE TV.
Diffusé en France depuis le 26 août 2017 (?) sur NETFLIX FR.

Une seule saison. Annulé le 28 septembre 2017.

De Christian Torpe ; d'après la nouvelle Brume 1985 (dans le recueil Brume) de Stephen King ; avec Alyssa Sutherland, Isiah Whitlock Jr., Bill Carr, Holly Deveaux.

(presse) Après qu'un étrange brouillard envahisse une petite ville, les habitants doivent combattre les menaces cachées dans la brume et maintenir la moralité et leur équilibre mental.

The Mist, la série télévisée de 2017

The Mist, la série télévisée de 2017

The Mist, la série télévisée de 2017

The Mist, la série télévisée de 2017

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Saison 1 - Finale (2017 - 10 épisodes)

The Mist S01E01: Chapitre premier (Pilot)
The Mist S01E02: Manque (Withdrawal)
The Mist S01E03: Montre et raconte (Show And Tell)
The Mist S01E04: Pequod (Pequod)
The Mist S01E05: La salle d'attente (Waiting Room)
The Mist S01E06: Le démon qu'on connait (The Devil You Know)

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Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 21 juin 2017
Affichages : 2435

Blood Drive, la série télévisée de 2016 Feu orange télévision

Blood Drive S01E01: The F-cking Cop (2017)
Traduction du titre original : propulsion sanglante / moteur à sang / poussé par le sang.

Ici l'article de ce blog sur la série Blood Drive (2017)

Diffusé aux USA le 14 juin 2017 sur SYFY US.

De James Roland ; avec Alan Ritchson, Christina Ochoa, Thomas Dominique, Marama Corlett, Colin Cunningham, Sean Cameron Michael.

Pour adultes

Un message de la Direction : les cadres assignés à ce spectacle ont décidé de le tester dans le Jersey. Résultat, ils pensent que vous autres débiles sont trop idiots pour comprendre mon chef-d’œuvre. Alors ouvrez vos oreilles les petits c…s et laissez-moi vous planter le décor : le monde est cassé, plus personne n’a de nourriture ; le pétrole coûte 2000 dollars le baril et le seul moyen de se sortir de cette vie de m…, c’est une course automobile secrète avec à la clé un prix de dix millions de dollars en liquide. Mais il y a une embrouille : toutes les voitures roulent au sang humain. Bienvenue à... La Soif du Sang.

Les territoires Californiens, en 1999. Au bord d’une route déserte au milieu des vallées arides, une jeune femme – Grace – aux longs cheveux noirs en petite robe bleue a le nez dans le moteur de sa voiture de sport rouge. Comme une autre voiture de sport – jaune – passe en trombe, elle se redresse, suçant une sucette. La voiture jaune fait demi-tour et vient se garer derrière la voiture rouge. Grace sourit.

Descendent de la voiture jaune deux beaufs : un jeune blanc athlétique à casquette blanche retournée en débardeur et jeans et son camarade, un noir à chemise à carreaux bleus également baraqué. Le premier commence par complimenter Grace sur la carrosserie de sa voiture, ce à quoi elle répond qu’il devrait voir le moteur. Le jeune propose alors de jeter un coup d’œil, se vantant d’être plutôt habile de ses dix doigts. Grace répond en riant qu’elle l’aurait parier – mais referme le capot de sa voiture. Comme le jeune insiste, Grace répond que s’il veut regarder sous son capot, faudra d’abord qu’il lui offre à dîner – peut-être une autre fois ?

Grace veut ouvrir sa portière avant, mais l’homme à la casquette blanche l’arrête : où est-ce qu’elle va ? La jeune femme semble soudain moins sûre d’elle : elle prétend être en retard – elle doit arriver là-bas avant le coucher du soleil. Le jeune homme la laisse remonter dans sa voiture : Grace démarre et s’en va. L’homme à la chemise noir dit à son camarade que ce sera peut-être pour une prochaine fois, mais celui à la casquette blanche n’est pas de cet avis : il veut la rattraper…

Los Angeles – une ville en ruine remplie de clochards drogués. Dans une ruelle, l’un d’eux s’écrie « Laisse tomber » et se lève, un petit de bidon de plastique à la main – il rejoint un autre voyou à un distributeur métallique rappelant un distributeur de monnaie, sauf qu’il s’agit d’un distributeur d’eau fonctionnant selon le même principe : le camarade du drogué introduit une carte de crédit trafiqué tandis que le drogué place son bidon sous le robinet alors qu’une voix féminine annonce qu’il faut insérer le récipient pour l’eau. L’eau se met à couler.

Soudain une fenêtre rouge – Alerte, les autorités ont été prévenues – se met à clignoter sur l’écran bleu : ration d’eau non autorisée. Le drogué crie « contra ! » et arrive une voiture de police – privée, la Contra-Crime, qui fait brièvement hurler sa sirène. Les drogués tentent alors de décamper.

Le premier Contra-policier tire avec une espèce de fusil d’assaut, qui envoie une décharge kinétique faisant voler en l’air le drogué, qui retombe tête en bas sur le côté d’une benne à ordures. Les deux autres fuyards sont immédiatement appréhendés, et tandis que le second Contra-policier sonne son fuyard en lui cognant le crâne contre son capot, sa caméra personnelle annonce d’une voix féminine qu’elle est en train de juger des images vidéos du crime – puis annonce la liste des crimes : consommation d’eau volée, résistance à l’arrestation. En conséquence, la punition autorisée est de niveau trois.

Le second policier commence donc à passer son fuyard à tabac, et la voix féminine annonce aussitôt une liste d’autres crimes : violences aggravées, dépôt d’ordures sur la voie publique tandis que le drogué crache ses dents… Possession de la drogue Ravissement Rouge. Comme un autre voyou ramasse le petit bidon d’eau abandonné, la voix féminine ajoute : vol. Ce dernier se retrouve alors bloqué dans sa fuite par une seconde voiture de Contra-Police.

Comme le premier policier, un grand noir – Christopher Carson, descend et commence à passer à tabac le voleur, la caméra du second policier, un grand blond – Arthur Bailey, annonce qu’elle juge des images vidéos, Bailey lui répond de la fermer. Carson tient le voleur par le col et déclare qu’il sera mis en boite pour cela. Bailey renchérit : voler de l’eau est un crime de niveau huit, et Carson rappelle que s’ils ne rationnent pas l’eau, beaucoup plus de gens vont mourir. Puis il relâche le voleur, déclarant à son camarade que ce dernier ne vaut pas la peine d’être sauvé.

Le voleur supplie : il ne veut pas mourir. Alors Carson remarque le creux du bras violacé et impacté de nombreux petits trous groupés par cinq et pousse un juron : ils s’injectent le Ravissement Rouge désormais. Mais Bailey objecte : on ne peut pas s’injecter le Ravissement Rouge, ça ne marche pas comme ça. Alors il pose la question au voleur : c’est quoi les marques sur son bras ?

Carson répond que le voleur est un drogué, c’est des marques de piquouses. Bailey répond que l’héroïne a disparu depuis des années, donc le voleur vend son sang – mais à qui ? Les hôpitaux n’ont pas besoin du sang de drogué. Le voleur répond qu’il n’a rien fait, il voulait juste l’eau. Bailey insiste : à qui il vend son sang ? Le voleur répond qu’on le tuera s’il le dit. Bailey s’approche et baisse le ton : il ne peut pas aider le voleur s’il ne parle pas. Le voleur maintient qu’il ne sait pas qui ils sont – ils ne sont pas « normaux ».

Carson répond de parler autrement qu’en langue de drogué, mais le voleur maintient : personne ne sait qui ils sont ; ils saignent l’arc-en-ciel ! Le voleur sourit de toutes ses dents abîmées, Carson déclare que ce dernier est trop grillé pour être sensé, l’interrogatoire n’a aucun intérêt. Alors Bailey répond qu’il va essayer autre chose, et il ramasse le bidon. Le voleur tente alors de s’enfuir, mais on lui crie de s’arrêter, et entendant le fusil monter en tension, le voleur obéit. Comme il se retourne, Bailey lui lance le bidon – et le voleur parle : c’est dans un entrepôt rue Perrino, et c’est tout ce qu’il sait.

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

Blood Drive S01E01: Le f...tu flic (2017)

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The Changeling, le roman de 2017

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 13 juin 2017
Affichages : 693

The Changeling, le roman de 2017Feu orange livre / BD

The Changeling (2017)

La grande humanité de l’horreur profonde d’être parent ?**

Ne pas confondre avec beaucoup d’autres romans portant aussi le même titre : The Changeling.

Ce roman a obtenu le prix Dragon 2017, est arrivé numéro 1 au classement Locus du meilleur roman horrifique, Prix August Derleth 2018 du meilleur roman horrifique, prix World Fantasy 2018 du meilleur roman.

Sorti le 13 juin 2017 aux USA chez SPIEGEL & GRAU US = RANDOM HOUSE US.
Adapté en série télévisée The Changeling 2023 pour APPLE TV INT/US.

Par Victor LaValle.

Pour adultes ?

(fantasy urbaine) Lilian, réfugiée Ougandaise, se laisse séduire par Brian, officier de probation New-Yorkais. Brian ne comprend pas pourquoi il tient tant à revoir Lillian qui lui en veut de lui avoir fait perdre son emploi. Ils ont un fils qu’ils nomment Apollo, mais Brian disparaît peu après sa naissance. Or, Apollo rêve encore et encore que son père Brian revient le chercher pour l’emmener dans le brouillard descendu de sa bouche alors qu’on entend une cascade.

Plus tard, Apollo renonce à l’université pour faire tourner sa petite affaire d’achat et de revente de livres d’occasion. Comme il achète des livres dans une bibliothèque, il tombe amoureux de Emma, sans s’expliquer pourquoi. Mais elle part au Brésil et revient quatre mois plus tard avec un bracelet de ficelle qui s’il est rompu exaucera ses trois vœux secrets. Apollo rompt le bracelet. Plus tard Emma accouche d’un fils dans le métro, et Apollo obtient de le prénommer Brian.

*
 

Le texte original de M. T. Anderson de 2017 pour CANDLEWICK PRESS US.

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FIRST COMES LOVE

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THIS FAIRY TALE begins in 1968 during a garbage strike. In February New York City’s sanitation workers refused to pick up trash for eight straight days. One hundred thousand tons of garbage filled the sidewalks, spilled into the streets. Rats ran laps alongside morning joggers. Rubbish fires boiled the air. The five boroughs had been given up for dead. Still, there was some cracked magic in the air because that was when Lillian and Brian met. Each had journeyed from far-flung lands to find one another in Queens. Neither could’ve guessed the wildness that falling in love would unleash.

Lillian Kagwa emigrated from Uganda while Brian West arrived from the only slightly less foreign territory of Syracuse. This daughter of East Africa and son of upstate New York met at a cut-rate modeling agency on Northern Boulevard. Neither was a client.

The week of the garbage strike Lillian got hired as a secretary at the agency, greeting guests at the front desk. A pleasant sight for folks strolling sidewalks saddled with week-old waste. Brian, a parole officer, had been paying occasional visits to the agency’s founder, Pavel Aresenyev, one of his parolees, who’d spent four years in prison for fraud. Brian didn’t believe Pavel had gone legit. But that week Brian became focused less on Mr. Aresenyev and more on the new secretary who greeted him when he arrived. Meeting her felt like finding a rose growing in a landfill. Brian dropped by the modeling agency four times that week.

Despite his immediate attraction, Brian had a habit of mispronouncing Lillian Kagwa’s last name, and Lillian kept mistaking Brian for other white men. Hardly kismet. Still Brian West—short, stocky, and persistent—simply wouldn’t quit. And on the days when he didn’t show up, Lillian, to her own surprise, found she missed him.

Lillian Kagwa had come from Jinja, the second-largest city in Uganda, where she’d lived through the country’s emancipation from Britain and its eventual homegrown rule by Milton Obote. Obote used the army and his secret police, the General Service Unit, to rule the land. They spread wickedness wherever they went.

In 1967 Lillian and three cousins were traveling to the capital, Kampala, when they were pulled over by three men claiming to be agents of the GSU. The four cousins sat quietly as the agents inspected their identification, then demanded the only male cousin—Arthur—come out and open the trunk. Arthur didn’t want to leave Lillian and his sisters and hesitated. In that moment, one agent leaned in and casually shot Arthur in the stomach.

Lillian and her cousins were temporarily deafened by the sound, blinded by the muzzle flash, but Lillian still sensed the agent who’d fired the gun pawing inside the car to pull out the keys. Lillian, at the wheel, shifted the car into drive and shot off before her senses had returned to her, weaving across the two-lane road like a drunk. The agents fired at the car but couldn’t pursue it; their own vehicle had run out of gas. They’d set up the checkpoint to steal a suitable vehicle and would have to wait for another.

Lillian reached Kampala in half an hour, speeding the whole way. Arthur died long before that. An incident like this hardly counted as newsworthy. Uganda, as a whole, was going buckwild, and Lillian Kagwa wanted out. One year later Lillian secured a visa to the United States.

In 1968 Lillian came to New York. She was twenty-five and knew no one, but because of Uganda’s British rule, she already spoke the king’s English, and this made her transition easier. One of the reason’s Mr. Aresenyev hired her at the modeling agency was because her command of English was so much better than his. She made the business sound serious, legitimate, though Brian West’s suspicions were right: the whole thing was a scam. Lillian didn’t know this when she accepted the work. All she knew was the job paid twice the state minimum wage, three bucks an hour. Back in Uganda, she hadn’t been able to find work of any kind, so she cherished the gig. And what was a garbage strike compared with state-sanctioned murder?

The agency, Glamour Time, was run out of a windowless second-floor office near Queensboro Plaza, remote from any hub of high fashion but centrally located for soaking the aspiring models of working-class Queens. Potential clients could join the agency as long as they had headshots. Luckily, Mr. Aresenyev had a small studio right there at the agency and could snap the shots himself for a fee. For certain young women, he offered to take the shots after hours, just the two of them. The streets of New York were overrun with uncollected garbage, but Glamour Time carried its own stink. The only honest aspect of the business was the East African woman answering phones out front.

Mr. Aresenyev’s business might’ve run just fine for quite a while, soaking hopeful young women for years, except his damn parole officer had made the front office into his second home. How were you going to run a decent fraud when a cop was stopping by every other morning? Brian West was bad for business. And since he was smitten with Lillian that meant Lillian Kagwa was bad for business. So Mr. Aresenyev fired her. Not the smartest plan, but Mr. Aresenyev wasn’t bright. Now Brian pursued Pavel relentlessly, an Inspector Javert from Onondaga County. Charging for the headshots wasn’t illegal, but running a photo studio without a permit was enough to count as a violation of parole. Pavel Aresenyev went back to jail. Brian West got a commendation. Lillian Kagwa needed a new job.

She worked as an administrative secretary at a law firm in midtown Manhattan. The new job paid less. She moved into a smaller apartment. She cut off all communications with Brian. He’d cost her a good job, and the commute to midtown added a half hour of travel time each way, so no, she did not want to get dinner and a movie with Brian, thank you. Anyway, she was young, and it was New York City, where a lot more fun was to be had than back in Jinja. They met in 1968 but didn’t go on their first real date until eight years later.
Brian West gave Lillian room, backed off by a borough; he rented a place on Staten Island, but he couldn’t stop thinking of her. Why? What was it about Lillian? He couldn’t quite explain. It was as if she’d cast a spell.

Brian West had been the only child of two wildly unromantic drunks. At twelve Brian had a job selling candy at the Elmwood Theatre. He made the mistake of proudly displaying his earnings to his father, Frank. He expected a pat on the shoulder, words of congratulations; instead the boy endured a strong-arm robbery right in his own living room. His dad bought a case of Genesee beer with the money. Mom and Dad finished it before bedtime. A household like that will either break you or toughen you up. Maybe both. What was waiting on a woman to forgive you compared with having your father beat you up and steal your first paycheck?

*
La traduction au plus proche

1
D’ABORD VIENT L’AMOUR

1


CE CONTE DE FEES commence en 1968 durant la grève des ordures. En février, les éboueurs de New-York refusèrent de ramasser les ordures pendant huit jours consécurifs. Cent mille tonnes d’ordures remplirent les trottoirs, débordant sur les rues. Les rats couraient autour des joggers du matin. Des feus d’ordures faisaient bouillir l’air. Les cinq arrondissements avaient été laissés pour morts. Et pourtant, il y avait de la magie dans l'air, ce fut alors que Lillian et Brian se rencontrèrent. Chacun d'entre eux avait voyagé depuis des contrées lointaines pour se trouver l’un l’autre dans le Queens. Ni l'un ni l'autre n'aurait pu deviner la folie que libèrerait le fait de tomber amoureux.

Lilian Kagwa avait émigré de l’Ouganda, tandis que Brian West arrivait du territoire à peine moins étranger de Syracuse. Cette fille de l’Afrique de l’Est et ce fils du Nord de l’Etat de New-York se rencontrèrent dans une agence de mannequin au rabais sur le Boulevard du Nord. Ni l’un ni l’autre n’étaient client.

La semaine de la grève des ordures, Lillian avait été embauchée comme secrétaire à l’agence, accueillant les clients au bureau d’accueil. C’était une vision agréable pour les gens qui se promenaient sur les trottoirs chargés de déchets vieux d’une semaine. Brian, agent de probation, avait été à rendre épisodiquement visite au fondateur de l’agence, Pavel Aresenyev, l'un de ses libérés conditionnels, qui avait passé quatre ans en prison pour fraude. Brian ne croyait pas que Pavel était devenu honnête. Mais cette semaine-là, Brian se focalisa moins sur M. Aresenyev que sur la nouvelle secrétaire qui l’accueillait à son arrivée. La rencontrer lui fit l’effet de découvrir une rose qui aurait poussé sur une décharge à ciel ouvert. Brian débarqua quatre fois à l'agence de mannequins cette semaine-là.

En dépit de son immédiate attirance, Brian avait l’habitude d’écorcher le nom de famille de Lillian Kagwa, et Lillian ne cessait de prendre Brian pour d’autres hommes blancs. Pas vraiment destinés l’un à l’autre. Malgré tout, Brian West — court sur pâte, large d’épaule et persistant — ne voulait simplement pas renoncer. Et les jours où il ne se montrait pas, Lillian, à sa propre surprise, découvrait qu’il lui manquait.

Lilian Kagwa était arrivée de Jinha, la seconde plus grande ville d’Ouganda, où elle avait vécu l’émancipation du pays vis-à-vis de la Grande Bretagne et la dictature de Milton Obote qui lui succéda. Obote s’appuya sur l’armée et sa police secrète, la SGU, l’unité du Service Général, pour dominer le pays. Ils apportèrent la malfaisance partout où ils allaient.

En 1967, Lillian et ses trois cousins s’en allaient à Kampala, la capitale, lorsqu’ils furent arrêtés par trois hommes prétendant être des Agents de la S.G.U. Les quatre cousins étaient tranquillement assis alors que les agents inspectaient leurs papiers, puis demandaient à ce que le sel cousin mâle — Arthur — descende et leur ouvre le coffre. Arthur ne voulait pas quitter Lillian et ses sœurs et il hésita. A ce moment-là, l’un des agents s’appuya sur la portière, et tranquillement tira une balle dans l’estomac d’Arthur.

Lillian et ses cousines furent temporairement rendues sourdes par le bruit de la détonation, et aveuglées par l’éclair sorti du canon de l’arme à feu, mais Lillian malgré tout réalisa que l’agent qui avait fait feu palpait à l’intérieur de la voiture pour retirer la clé de contact. Lillian, au volant, actionna le levier de vitesse et démarra en trombe avant même que ses sens lui reviennent, faisant des embardées sur la route à deux voies comme sous l’emprise de l’alcool. Les agents ouvrient le feu sur la voiture mais ne pouvaient se lancer à sa poursuite ; leur propre véhicule était arrivé à court d’essence. Ils avaient mis en place le contrôle pour voler le véhicule qui leur conviendrait, et auraient désormais à attendre le suivant.

Lillian atteignit Kampala en une demi-heure, conduisant en trombe tout le long. Arthur mourut bien avant. Un incident de la sorte ne valait pas la peine d’être mentionné dans les journaux. L’Ouganda tout entier partait en vrille, et Lillian Kagwa voulait s’en échapper. Un an plus tard, Lillian décrocha un visa pour les USA.

En 1968, Lillian arriva à New York. Elle avait vingt-cinq ans, et ne connaissait personne, mais à cause du règne britannique sur l’Ouganda, elle parlait déjà l’anglais britannique et cela rendit son intégration plus facile. L’une des raisons pour lesquelles M. Aresenyev l’engagea pour son agence de mannequins, était que sa maîtrise de l’anglais était très supérieure à la sienne. Elle donnait une allure sérieuse à l’entreprise, légitime, bien que les soupçons de Brian West étaient justes : toute l’affaire était une escroquerie. Lillian l’ignorait quand elle accepta le poste. Tout ce qu’elle savait était que le salaire était le double du minimum légal, trois dollars l’heure. Quand elle était encore en Ouganda, elle n’aurait jamais pu trouver un quelconque travail, alors elle tenait beaucoup à ce job. Et qu’est-ce que pouvait faire une grève du ramassage des ordures comparée au meurtre couvert par l’Etat ?

L’agence, Le temps du Glamour, était dirigée depuis un bureau sans fenêtre au second étage d’un immeuble proche de Queensboro Plaza, à l’écart de n’importe quel centre de la haute couture mais placé centralement pour embobiner les aspirantes mannequins de la classe ouvrière du Queens. Les clients pouvaient potentiellement rejoindre l’Agence dès lors qu’elles avaient une photo de leur visage. Et comme par hasard, M. Aresenyev avait un petit studio de photographie dans les locaux de l’agence et pouvait prendre les photos lui-même contre une certaine somme. Et à certaines jeunes femmes, il proposait de prendre les photos après les heures de bureau, juste tous les deux. Les rues de New-Yorks débordaient d’ordures non ramassées, mais Le Temps du Glamour dégageait sa propre puanteur. Le seul aspect honnête de l’affaire était la femme d’Afrique de l’Est qui répondait au téléphone à l’entrée.

Le manège de M. Aresenyev aurait pu durer longtemps sans problème, et abuser de jeunes femmes pleines d’espoir pendant des années, si son maudit officier de probation n’avait pas fait de l’accueil sa seconde maison. Comment auriez-vous pu escroquer décemment les gens quand un flic s’arrêtait chez vous un matin sur deux ? Brian West était mauvais pour les affaires. Et dès lors qu’il était raide dingue de Lillian, cela voulait dire que Lillian Kagwa était mauvaise pour les affaire. Alors M. Aresenyev la vira. Pas le plan le plus rusé, mais M. Aresenyev n’était pas rusé. Désormais, Brian colla aux basques de Pavel sans répit, à la manière d’un inspecteur Javert du Comté d’Onondaga. Faire payer des portraits photo n’était pas illégal, mais faire tourner un studio photographique sans permi l’était assez pour compter pour une remise en cause de sa liberté conditionnelle. Pavel Aresenyev retourna en prison. Brian West reçut une citation. Lillian Kagwa cherchait un nouvel emploi.

Elle trouva un poste de secrétaire administrative dans un cabinet jurdique du centre de Manhattan. Le nouvel emploi payait moins. Elle dû emménager dans un appartement plus petit. Elle coupa tout lien avec Brian. Il lui avait coûté un bon travail, et les aller-retours au centre-ville lui ajoutait une demi-heure de trajet dans les deux sens, alors non, elle ne voulait pas sortir dîner et se taper une toile avec Brian, merci. De toute façon, elle étiat jeune, et c’était New-York City, ou il y avait beaucoup plus d’opportunité de s’amuser qu’au pays à Jinja. Ils s’étaient rencontrés en 1968, mais ils ne sortirent pas réellement ensemble avant que huit années eurent passé.

Brian West laissa Lillian respirer, se tenant en retrait d’un arrondissement ; il loua un appartement sur Staten Island, mais il ne pouvait s’arrêter de penser à elle. Pourquoi ? Qu’est-ce que Lillian avait de spécial ? Il ne pouvait se l’expliquer. C’était comme si elle lui avait jeté un sort.

Brian West avait été le fils unique d’un couple d’alcooliques déglingués tout le contraire de romantiques. A douze ans, Brian avait décroché un petit boulot à vendre des friandises au cinéma Elmwood. Il avait alors fait l’erreur de présenter fièrement son salaire à son père, Frank. Il s’attendait à être tapoté sur l’épaule, félicité ; et à la place le garçon fut les frais d’une agression à mains nues dans son propre salon. Son père acheta une caisse de bière Genese avec l’argent. Mamam et Papa la sifflèrent avant l’heure du coucher. Un tel foyer pouvait soit vous briser, soit vous endurcir. Ou peut-être les deux à la fois. Qu’est-ce que c’était d’attendre qu’une femme vous pardonne comparé à se faire tabasser par votre propre père pour vous voler votre premier salaire ?

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Ici la page du forum Philippe-Ebly consacrée à ce roman.

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Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 17 juin 2017
Affichages : 2652

El Ministerio Del Tiempo (Le Ministère du Temps), la série de 2015 Feu vert télévision

El Ministerio Del Tempo S03E03: Tiempo de hechizos (2017)
Traduction : Le ministère du temps, Le Temps des sortilèges

Épisode précédent <> Épisode suivant.

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)

Diffusé en Espagne le 15 juin 2017 sur RTVE ES.
Annoncé  à l'international sur NETFLIX INT.
Annoncé en France le 16 février 2025 sur SYFY FR / PARAMOUNT+ INT/FR.

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Aura Garrido, Nacho Fresneda, Hugo Silva.

Pour adultes et adolescents.

(Voyage dans le Temps, uchronie) 1864. La pleine lune brille dans la nuit aux nuages noirs effilochés. En contrebas, les ruine d’un château fortifié au sommet d’une colline, et son village au bas de ses murs. Tous les arbres sont dépouillés de leurs feuilles. En contrebas, dans la forêt embrumée de conifères élancés, le silence, seulement interrompu par les cris inopinés des oiseaux de nuits.

Mais voilà qu’une femme encapuchonnée passe en courant pour s’élancer dans un sentier entre les arbres. Elle pile et se retourne, épouvantée : oui, ce sont bien les cris d’une meute de chien que l’on entend se rapprocher.

Un homme crie : « La voilà ! allons-y ! Allez ! Qu’elle ne s’échappe pas ! »

La femme encapuchonnée détale le long du sentier, et la meute suit, conduite par de nombreux hommes criant autant que leurs chiens, accompagnés de femmes, et éclairés par des torches. « Allez !!! Mort à la harpie !!! » Puis : « On n’y voit rien ! »

La femme s’est embusquée derrière un arbre, mais si ses poursuivants n’y voient rien, leurs chiens reniflent parfaitement, et leur maître crie à nouveau : « Par ici ! par ici ! », et un autre : « Venez !!! », tandis qu’une femme lance encore d’une voix perçante : « Qu’elle ne s’échappe pas ! »

La troupe fait halte. Un barbu se penche pour inspecter de plus près, la torche haute, le tronc de l’arbre derrière lequelle l’encapuchonnée s’était cachée. En fait, elle est seulement accroupie dans le fossé juste au bas de l’arbre, à retenir son souffle, entre les racines.

Le barbu s’éloigne. Elle se relève et repart en courant, mais soudain un filet l’enlève et la soulève haut dans les airs, entre les arbres. Elle panique et crie : « A l’aide ! »

C’est alors qu’un homme — botté, avec une veste — apparaît et se fige. Elle le supplie : « Par pitié, par pitié… » L’homme moustachu et barbichu, les cheveux bouclés, dont les traits à contre-pleine lune sont difficiles à distinguer, avance jusqu’à elle, qui souffle encore : « Aidez-moi ! La corde… »

Mais comme l’homme entend les chiens arrivés, il détale. Sauf que c’est bien pour détacher la corde qui, tendue, retient depuis un arbre voisin le filet et sa prisonnière, qui souffle encore : « Dépêche ! » 

Le barbichu s’échine à défaire le gros nœud de la corde, et la prisonnière l’alerte : « Ils arrivent ! »

Et comme ils sont arrivés, apparemment le même jeune homme barbichu se redresse soudain, haletant, en chemise de nuit dans son lit, dans sa petite chambre, une nuit de pleine lune. Il s’assied au bord de son lit, posant ses pieds nus sur le dallage. 

Sur la table de chevet fruste, un pot de chambre vernis de blanc, et un broc en terre cuite. Sous la lucarne, une petite table avec une chaise, trois petits livres empilés au coin, un encrier de cuivre et un bougeoir. Au mur, au-dessus de la petite table, de quoi fixer une chandelle ou suspendre une lanterne.

Le jeune barbichu a allumé la bougie de son bougeoir sur sa table de travail. Il trempe sa plume dans l’encrier de cuivre et se met à écrire, grattant audiblement le papier posé devant lui. Il écrit « Sans lieu de doutes, la demoiselle de mes rêves est la même que celles que nous avons rencontrées dans les ruines de Trasmoz. Elle nous a seulement donné son nom : Mencìa. »

 Et de ressortir le dessin de la femme encapuchonnée debout devant des ruines, mentionnant dans le coin en bas à droite « Trasmoz, 1864. »

Ce même dessin, le voilà de nos jours projeté dans un bureau du ministère du Temps, le sous-secrétaire Salvador Martí qui lit ce qui ressemble à la lettre même que rédigeait à l’époque le jeune barbichu : « Mon frère Valeriano avait capturé sa beauté troublante dans un dessin que j’ai précieusement conservé ; je dois retrouver Mencìa. »

Irène, chef de la logistique, ironise en passant devant l’écran : « Recherche Mencìa désespérément. »

Marti confirme : « Oui, tout à fait, depuis mon téléphone portable. » Il pose la lettre sur la table de conférence, sous les yeux de Ernesto Jiménez, chef de la sécurité, et des participants à la réunion, qui ne sont autres que Amelia Folch, chef de mission, Pacino et Alonso de Entrerríos.

Marti précise : « C’est la dixième lettre de Gustavo Adolfo Bécquer. » Ce à quoi Amelia répond immédiatement : « La dixième ? Mais il n’en a écrit que neuf. » Et Marti de confirmer : « Exactement ; et elles ont été publiée dans le journal ‘El Contemporaneo’ (NDT : le Contemporain. »)

Ernesto Jiménez prend le relai : « Oui, par chance nous avons intercepté la dixième à temps, avant sa publication. »

Pacino, bras croisé, incrédule, s’étonne : « Et vous allez monter une mission parce que Bécquer a écrit une lettre de plus ?»

Marti répond, montrant le dessin encore projeté sur l’écran de la salle de conférence : « Non, pas pour la lettre ; pour cette demoiselle qui sort de nulle part… Ou pour cet autre sortie de cette gravure de 1687… »

Le dessin est remplacé par un autre, montrant une femme assise devant des pots à côté d’un chaudron sur un four, sous la surveillance impérieuse d’un chat noir juché sur un poele à charbon.

Alonso de Entrerríos s’alarme : « C’est une sorcière ! »

Marti ne commente pas et voilà la gravure remplacée à l’écran par une peinture : « Ou de ce tableau très ancien quoique sans date. »

Une jeune femme voilée en rouge qui prie mains jointes, derrière elle une ancienne carte de l’Italie, la Corse, la Sardaigne et la Sicile affichée au mur. Puis un montage alignant les trois représentations d’une femme dans ces trois illustrations d’époques différentes, avec dessous l’indication des dates : 1864, 15ème ou 16ème siècle, 1687.

 « Comme vous pouvez le constatez, la ressemblance entre les trois est plus que plausible. »

Pacino conclue : « En clair, le béguin de Bécquer voyage dans le Temps. »

Marti confirme : « Si je n’avais pas eu ce soupçons, je ne vous aurez pas appelés. »

Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

Le Ministère du Temps S03E03: Le Temps des sortilèges (2017)

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Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

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Écrit par David Sicé
Catégorie : Blog
Publication : 11 juin 2017
Affichages : 2471

Le Ministère du Temps, la saison 2 de 2016 de la série télévisée de 2015 Feu vert télévision

El Ministerio Del Tiempo S02E01: Tiempo de leyenda (2016)

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Ici l'article de ce blog sur la série télévisée El Ministerio Del Tiempo (2015)

Diffusé en Espagne le 15 février 2016 sur RTVE ES.
Sorti en blu-ray espagnol le 23 juin 2016 (multi-régions, espagnol sous-titré seulement).
Annoncé en 2017 à l'international sur NETFLIX INT.
Annoncé en France à partir du 3 novembre 2024 sur SYFY FR.

***

Ici la page youtube de l'épisode complet en streaming officiel légal HD de la chaîne RTVE.

***

De Javier Olivares et Pablo Olivares, avec Rodolfo Sancho, Aura Garrido, Nacho Fresneda, Hugo Silva.

Une forêt sombre du Royaume de Valence, en 1079. Quelqu’un avance à pas lents à travers les fougères – en fait deux hommes encapuchonnés. Au loin, un homme hurle. Les deux hommes s’arrêtent net. Puis on entend s’engager un combat à l’épées. Alors les deux hommes partent au galop en direction du combat. Arrivant à proximité, ils se cachent chacun derrière le tronc d’un arbre et observent avidement deux chevaliers en cotte de maille, aux cheveux longs et à la barbe noire, se battre contre un groupe sarrasins à turban rouge. Le chevalier tue apparemment deux sarrasins.

Tandis que le combat se poursuit, le premier des deux observateurs fait un signe à l’autre, qui sort une caméra super-8 de sa besace. Le chevalier tue un autre sarrasins et l’observateur commence à filmer, s’extasiant à mi-voix sur l’adresse du chevalier. Et n’y tenant plus, il se met à ramper pour filmer de plus près le combat, sous les yeux de son comparse consterné, soufflant que c’est de la folie – et il cache son visage en baissant son capuchon, pour s’approcher à son tour.

Pendant ce temps, l’un des chevaliers est tué d’un carreau d’arbalète et le chevalier survivant entre en rage. Comme il frappe plusieurs fois de suite le meurtrier de son ami, le chevalier entend alors dans son dos le cliquetis mécanique de la caméra super-8, tandis que le comparse jure et répète tout bas au cameraman d’arrêter de filmer. Et le chevalier commence à chercher d’où peut bien venir le cliquetis qu’il entend, sous le tapis des fougères. Le comparse du caméraman répète alors tout bas que le chevalier arrive droit sur son camarade. Constatant qu’ils sont repérés, les deux voyageurs du temps se lèvent alors lentement, mains en l’air.

Comme le chevalier continue d’approcher à pas lents, l’un des deux voyageurs demande à l’autre ce qu’ils doivent faire, et l’autre répond qu’il n’en a aucune idée. Pendant ce temps, la caméra super-8 continue de filmer dans la main du voyageur du temps caméraman et le chevalier repère enfin d’où vient le cliquetis qu’il entendait... Mais avant que le chevalier ne parle, il est frappé dans le dos par un sarrasin qui s’était approché en douce armé d’une lance – et s’écroule devant la caméra, sous les yeux effarés des deux voyageurs du Temps.

Le sarrasin récupère ensuite sa lance dans le corps du chevalier et avance dans leur direction. Après une hésitation, le voyageur qui n’avait pas de caméra sort un pistolet automatique et abat le sarrasin de deux balles dans la poitrine. Le caméraman se précipite alors auprès du chevalier, rejoint par son camarade, qui bredouille que ce n’est pas possible… Le caméraman reprend sa caméra et filme le cadavre du chevalier, mort l’épée au poing, bien avant son heure. L’autre demande ce qu’ils vont pouvoir faire.

Le caméraman répond que l’autre doit prendre le pouls du chevalier pour voir s’il est vraiment mort. L’autre s’indigne : quel pouls ? Le chevalier a été embroché comme un kébab ? Et de répéter que son camarade, un dénommé Ortigosa, s’est montré très stupide. Ortigosa répond qu’il ne peut pas croire à ce qui vient d’arriver : ils ont filmé la mort du Cid ! L’autre le confirme et ajoute que le problème est que le Cid n’est pas censé mourir avant vingt années de plus, s’il faut en croire l’Histoire. Et c’est de leur faute…

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende 2016

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

Le Ministère du Temps S02E01: Le Temps de légende (2016)

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cet épisode.

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  1. Le Ministère du Temps S01E08: La légende du Temps (2015)
  2. Missions, la série télévisée de 2017
  3. Missions S01E01: Ulysse (2017)
  4. The Flash S03E23: Ligne d'arrivée (2017)

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