Tron, le film de 1982
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Tron (1982)
Sorti aux USA le 9 juillet 1982.
Sorti en Angleterre le 21 octobre 1982.
Sorti en France le 15 décembre 1982.
Sorti en blu-ray américain coffret Tron Legacy 3D / Tron Classic le 5 avril 2011.
Sorti en blu-ray français le 9 juin 2011.
De Steven Lisberger (également scénariste). Avec Jeff Bridges, Bruce Boxleitner, David Warner, Cindy Morgan, Barnard Hughes, Dan Shor, Peter Jurasik.
Dans une salle d'arcade, chez Flynn, une partie du jeu vidéo Lightcycle contre l'ordinateur fait rage. Mais de l'autre côté de l'écran, deux motos-lumière font pour de vrai la course dans un monde virtuel. Au-dessus, un croiseur avance. Le pilote de la motobleu, Sark, est félicité par le Master Control qui lui annonce qu'il pourra s'entraîner prochaînement contre des programmes militaires, du Strategic Air Command. Au même moment, un programme comptable qui vient d'être arrêté est conduit dans une cellule. Il y retrouve Ram, un autre programme qui lui demande s'il croit dans les Utilisateurs. Le programme comptable, Crom, que bien sûr que oui, sans quoi comment pourrait-il exister ? Ram lui répond que c'est précisément la raison pour laquelle il a été arrêté : tous les programmes qui croient dans les utilisateurs sont inutiles au Master Control, qui les envoit se faire tuer dans les jeux vidéos. Au même instant, dans la réalité, Flynn envoie son programme Clu tenter de franchir les défenses du Master control. Pour Clu, dont le visage est celui de Flynn, le monde est une autoroute sur laquelle il circule à bord d'un char flottant. Lui et son unité d'information sont vite rejoints par des unités de reconnaissance, des pinces géantes sur lesquelles Clu ouvre le feu, mais en vain. En tentant d'échapper à ses poursuivants, Clu crashe son char dans un mur de données. Il n'a que le temps de chasser son unité d'information et il est capturé. Dans le monde virtuel, Clu est présenté comme un programme pirate entré à l'aide d'un mot de passe volé. Clu prétend être entré par erreur, et le Master Control le torture pour savoir quel est le nom de son Utilisateur. Ne pouvant rien en tirer, le Master Control détruit Clu, qui, dans un hurlement, se décompose en bribes d'énergies.
Après quoi, Master Control décide de contacter dans le monde réel le directeur d'Encom, Dillinger. Master Control annonce que Flinn, selon lui, a encore tenté de récupérer son dossier. Dillinger décide de bloquer tous les accès jusqu'à ce qu'ils coincent Flynn. Mais du coup, tous les projets de l'équipe recherche et développement d'Encom se retrouvent bloqués, dont celui d'Alan Bradley, qui décide de demander des explications à son directeur. Chez Dillinger, Alan proteste de son innocence, et doit expliquer son projet Tron: un programme indépendant capable de contrôler les accès, y compris ceux du Master Control. Dillinger lui répond que les accès seront rétablis la semaine suivante. Juste après le départ d'Alan, Master Control intervient directement pour rappeler à l'ordre Dillinger dans son bureau: il n'est pas question de laisser un programme indépendant le contrôler lui. Pendant ce temps, Alan est descendu dans le laboratoire du Docteur Gibbs, l'un des fondateurs d'Encom, et de son assistante la jolie Lora. Ceux-ci travaillent sur la numérisation d'un objet réel, comme une orange, qui puisse ensuite rester en suspension dans le faisceau laser, avant d'être reconstruit dans le monde réel. Leur test ayant réussi, Alan les félicite puis vient se plaindre des restrictions d'accès imposés par Dillinger et des bugs provoqués par le Master Control dans le réseau.
En entendant parler des problèmes de pirateries, Lora songe immédiatement à Flynn et persuade Alan de venir avec elle chez Flynn pour le prévenir des nouvelles dispositions de Dillinger et du fait que celui-ci cherche à le piéger. Ils se rendent à la salle d'arcade de Flynn. Ils cherchent Flynn à travers la galerie et le trouve en train de battre des records à un jeu d'Encom. Sur l'écran vidéo, nuls autres que les pinces géantes qui poursuivaient Clu dans le monde virtuel. Flynn les fait monter dans son appartement à l'étage du dessus. Lora n'y va pas par quatre chemins et lui demande s'il fouine actuellement du côté de chez Encom.
Flynn avoue mais précise qu'il n'est pas arrivé à entrer. Il lui faudrait un accès direct pour récupérer des preuves : trois ans auparavant Kevin Flynn faisait partie des meilleurs informaticiens d'Encom. Si brillant qu'il travaillait après ses heures sur Space Paranoïd. C'est alors qu'un soir, alors que Flynn avait bouclé son projet, le jeune homme découvre que ses dossiers personnels ont été effacés : un autre jeune informaticien, pas si brillant, mais très rusé, est passé par là. Le mois d'après, Ed Dillinger se proclame créateur de Space Paranoïd, le vend à Encom, obtient promotion sur promotion. Flynn est désespéré d'apprendre que tous les accès sont bloqués. Si seulement le programme Tron pouvait intervenir, ils pourraient retrouver les preuves. Or Lora a l'accès qui manque à Flynn : celui du projet de Gibbs. Tous les trois se rendent immédiatement de nuit sur le site des laboratoires d'Encom. Au même instant, Master Control apprend à Dillinger qu'il attaquera le Pentagon la semaine prochaine, et si Dillinger essayait de l'en empêcher, il utiliserait les preuves que recherche Flynn pour faire arrêter Dillinger. De son côté, Alan prend place à son poste de travail pour lancer Tron quand l'accès sera libéré, et Lora conduit Flynn à son terminal. Tous les deux ignorent que Master Control a positionné le laser qui permet de numériser un objet réel et le transporter dans le monde virtuel en direction de l'opérateur du terminal. Lorsque Flynn tente de se connecter, il est immédiatement interpellé par le Master Control qui lui conseille de cesser immédiatement sa tentative de piratage. Master Control lui annonce alors qu'il va le placer sur la grille des Jeux, et Flynn se moque de lui. C'est alors que le laser se met en route et désintègre Flynn.
Pour Flynn, c'est la chute en vol plané à travers le monde virtuel, puis la rematérialisation improbable dans un genre de chambre, vêtu d'une étrange tenue aux fluorescences bleues. Très vite, les gardes l'entourent et l'emmènent vers les cellules des programmes que l'on envoie tuer aux jeux. Pendant ce temps, Master Control annonce à Sark qu'il a un nouveau programme pour lui, avec mission de l'entraîner au jeu, lui laisser espérer, avant de l'éliminer. Quand Sark apprend qu'il a affaire à un Utilisateur, il est choqué et doute. Mais Master Control lui rappelle immédiatement qui est le maître en baissant l'énergie qui circule en lui, et le renvoie à sa mission.






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Blade Runner, le film de 1982
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Ici la page Amazon.fr du coffret blu-ray français du 30ème anniversaire
Blade Runner (1982)
Traduction du titre original : Le coureur sur le fil du rasoir.
Sorti aux USA le 25 juin 1982 (montage original version censurée, voix off du héros).
Sorti en Angleterre le 9 septembre 1982 (voix off)
Sorti en France le 15 septembre 1982 (montage original version internationale non censuré, voix off du héros).
Sortie limitée aux USA le 6 juin 1990 (montage de travail diffusée lors des projections tests de 1982, version censurée, générique différent, pas de voix off).
Sortie aux USA le 11 septembre 1992 (montage director's cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie aux USA le 5 octobre 2007 (montage final cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie en France le 5 décembre 2007 (montage final cut, version censurée, pas de voix off, avec licorne, fin coupée, version plus courte que l'original).
Sortie du coffret 5 DVD français le 12 décembre 2007 (toutes les versions survivantes du film, documentaire Dangerous Days et tournage du final cut).
Ressortie en France le 14 octobre 2015, version restaurée, nouveau montage (?), nouveau doublage français.
Sortie du coffret blu-ray américain le 12 décembre 2007 (multirégions, toutes les versions survivantes du film, le documentaire Dangerous Days n'est pas en HD).
Sortie du coffret blu-ray français le 28 octobre 2015 Director's Cut édition limitée, 2 blu-rays dont Dangerous Day enfin en HD.
De Ridley Scott sur un scénario de Hampton Fancher et David Webb Peoples d'après le roman de Philip K. Dick ("Do androids dream of electric sheeps? - Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?"). Avec Harrison Ford, Rutger Hauer, Daryl Hannah, Joanna Cassidy, Edward James Olmos et Sean Young.
Pour adultes et adolescents.
Novembre 2019. Au cœur des immenses pyramides de la société Tyrell, un candidat à un poste de balayeur passe un test psychologique. Au moment de parler de sa mère, le balayeur dégaine un pistolet et abat le détective chargé de l'interroger. Deckard (Harrison Ford), ex chasseur de primes, ex policier, meilleur tueur de robots à visages humains sur le marché est alors fermement prié par les autorités de reprendre du service : pas moins de cinq "réplicants" (robots) dont le redoutable soldat d'élite Roy Batty (Rutger Hauer) doivent être "retirés" de la circulation. Le seul problème est que ce sont des modèles Nexus 6 - une génération de robots capables d'imiter encore plus parfaitement les humains. Le Voigt-Kampf, le test que Deckard fait habituellement passer aux suspects pour vérifier leur véritable nature risque donc ne ne pas fonctionner. Aussi Tyrell lui-même (Joe Turkel), le concepteur de ces fantastiques robots, lui propose de tester le test sur un Nexus 6 qu'il conserve au cœur de sa pyramide. Mais avant de lui montrer le Nexus 6, Tyrell veut que Deckard fasse passer le test à sa nièce humaine, Rachel (Sean Young).
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E.T. L'extraterrestre, le film de 1982
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E.T. the Extra-Terrestrial (1982)
Noter que ce film existe en au moins deux montages : version cinéma originale et version longue édition spéciale 20ème anniversaire censurée (armes remplacées par des talkies-walkies, dialogues altérés).
Sorti aux USA le 11 juin 1982.
Sorti en France le 1er décembre 1982.
Sorti en Angleterre le 9 décembre 1982.
Sorti en DVD français remastérisé, version longue censurée le 29 octobre 2002.
Sorti du blu-ray américain édition du 30ème anniversaire version originale du film le 9 octobre 2012 (multi-régions, français inclus, anglais DTS HD 7.1).
Sorti du blu-ray français édition limitée avec peluche version originale du film le 23 octobre 2012 (anglais DTS HD 7.1).
Sorti du blu-ray français le 20 août 2013 version originale du film (édition identique à l'édition limitée française).
De Steven Spielberg ; sur un scénario de Melissa Mathison ; avec Henry Thomas, Robert MacNaughton, Dee Wallace, K.C. Martel, Sean Frye, C. Thomas Howell, Drew Barrymore, Peter Coyote, Pat Welsh.
Pour adultes et adolescents.
Par une nuit étoilée, sur la colline surplombant une grande ville toute illuminé, un petit vaisseau spatial bulbeux est posé, tous ses phares allumés. Plusieurs silhouettes difformes en sortent pour collecter des échantillons de la végétation. Alors que toutes les autres se sont immobilisés à proximité, une lumière rouge sur leur poitrine, une seule s’est enfoncée dans les bois. Elle déterre une pousse de sapin, puis s’arrête pour admirer la ville. C’est alors que trois Range-Rovers arrivent avec des hommes en arme. La créature se cache dans les buissons, mais elle est vite repérée quand ses poumons s’illuminent de rouge et qu’elle se met à biper. La chose prend alors la fuite en couinant et ronflant comme un cochon, poursuivie par la dizaines d’hommes en armes, et détectant cela, son vaisseau spatial relève sa passerelle et décolle précipitamment toutes phares allumés devant les poursuivants médusés et passe au-dessus de la tête de la créature dépitée. Profitant de la diversion, celle-ci descend la pente de la colline en direction de la ville.
Ce soir-là, quatre garçons – Mike, Tyler, Greg, et Steve – jouent à Donjons et Dragons autour de la table de la cuisine tout en attendant leur pizza. Eliott, le petit frère de Tyler, voudrait rejoindre l’aventure à laquelle ils jouent, mais ils l’envoient d’abord chercher la pizza qu’un livreur vient amener au bas de l’allée menant à la maison. Alors que Eliott revient en passant par la terrasse, avec son gant et sa balle de base-ball dans les mains sous la boite à pizza, Eliott entend du bruit dans le jardin, et se dirige vers la cabane de jardin. Alors Eliott pose la boite de la pizza par terre, et lance sa balle de base-ball en direction de l’entrée de la cabane. Alors quelqu’un lui renvoie la balle depuis la cabane et Eliott s’enfuit, dérapant sur la boite à pizza.
Quand Eliott se précipite pour annoncer la nouvelle aux quatre garçons et sa mère, Mary, personne ne veut le croire. Eliott ajoute que personne ne doit aller là-bas, et les quatre garçons se précipitent pour prendre des couteaux de cuisine et aller voir, suivi de la mère. Apparemment il n’y a personne, mais Tyler découvre d’étranges empreintes dans la terre battue, et en déduit que le coyote qui visitait leur jardin est revenu. Mary exige alors que tout le monde revienne dans la maison, et Tyler est furieux de découvrir l’état de la pizza, et comme ils s’en vont, la créature sort de sa cachette en respirant bruyamment. Couché, Eliott ne dort pas. Quand il entend à nouveau du bruit venant du jardin, il sort avec une lampe torche escorté de son chien, et passe la cabane de jardin et des plants de maïs d’un champ voisin. Il découvre des empreintes de bête et les suit, pour se retrouver nez à nez avec la Créature en plein dans le faisceau de sa lampe torche. Les deux se mettent à hurler et la créature s’enfuie. Eliott la suit jusqu’à des balançoires que la chose a bousculées.
Le lendemain, Eliott monte à vélo dans la montagne au-dessus pour semer des bonbons et appeler, mais apercevant un homme en train d’inspecter une clairière, il rebrousse précipitamment chemin, tandis que dans les buissons, la créature se cache. Le soir la petite famille – Mary, l’aîné Mike, Eliott, la cadette Gert – Mary veut discuter des costumes qu’ils porteront pour Halloween, mais Eliott boude parce qu’on ne veut pas le croire. Mike le cherche et Eliott se met en colère, et comme il déclare que son père, lui, le croirait, sa mère suggère tranquillement qu’il appelle son père pour le lui demander. Mais Mike répond qu’il ne peut pas parce que leur père est avec Sally à Mexico.
Mary quitte la table, ayant trop de mal à retenir ses larmes. Sans regarder du côté de la table, elle demande à Eliott de ne pas toucher la chose s’il la revoit, seulement de la prévenir et elle appellera quelqu’un pour l’emmener, mais Eliott ne veut pas parce qu’on risquerait de faire des expérience sur l’animal capturé, comme une lobotomie ou quelque chose dans le genre. Comme Mary rappelle que c’est au tour des enfants de faire la vaisselle, les trois enfants répondent que c’est au tour de l’un des deux autres, et Mary fait brusquement tomber les assiettes dans l’évier. Alors Mike demande ce qui ne va pas, et Mary répond en larmes que ce qui ne va pas, c’est que leur père déteste Mexico. Elle quitte alors les lieux. Du coup, Mike en profite pour reprocher à son petit frère de n’être pas assez mature et de ne pas penser aux sentiments des gens, donnant un coup de poing sur la table. Vexé, Eliott va à l’évier faire la vaisselle, mais regarde le ciel par la fenêtre.
La nuit, Eliott est de nouveau dans le jardin à monter la garde avec une lampe torche sous une couverture dans le fauteuil à bascule. Il voit alors la créature encadrée dans l’entrée de la cabane dont les lumières sont allumé. Eliott veut appeler sa mère, puis son frère, mais il a tellement peur qu’il n’a plus de voix. La créature marche alors jusqu’à lui et dépose sur la couverture une poignées de bonbons…


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The Thing, le film de 1982
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The Thing (1982)
Traduction du titre original : La Chose.
Autre titre : "John Carpenter's The Thing".
Noter que ce film est un remake de La chose d'un autre monde (1951, The Thing From Another World)
Ne pas confondre avec The Thing (2011), une préquelle avec le même titre.
Sorti aux USA le 25 juin 1982.
Sorti en Angleterre le 26 août 1982.
Sorti en France le 3 novembre 1982.
Sorti en blu-ray américain le 30 septembre 2008 (multi-régions, français inclus, commentaire du réalisateur).
Sorti en blu-ray français le 23 octobre 2008.
De John Carpenter, sur un scénario de Bill Lancaster, d'après la nouvelle "Who Goes There?" (1938) de John W. Campbell Jr. ; avec Kurt Russell, Wilford Brimley, Keith David, T.K. Carter, David Clennon, Richard Dysart, Charles Hallahan, Peter Maloney, Richard Masur, Donald Moffat, Joel Polis.
Pour adultes.
Une soucoupe volante entre dans l’atmosphère terrestre… Antarctique, hiver 1982. Un hélicoptère norvégien survole une falaise, puis la plaine glacée. L’un des passagers scrute la neige en contrebas, un fusil en bandoulière. Un chien de traîneau qui courait dans la neige s’arrête pour regarder l’hélicoptère, puis repart. Voyant le chien, le passager de l’hélicoptère fait feu plusieurs fois dessus. Le chien continue de courir et arrive à proximité de la station scientifique de l’Institut National Américain numéro 4.
A l’intérieur de la station, l’équipe passe son temps comme elle peut. MacReady affronte son ordinateur au jeu d’échecs, et au moment où il croit gagner, il perd par échec et math. Furieux, il renverse son whisky dans l’ordinateur qui tombe en panne. L’hélicoptère norvégien se met alors à tourner autour de la station et donc de la tour d’observation dans laquelle se trouvait MacReady, qui sort. Ses quatre camarades sortent de la station se demandant ce que fait l’hélicoptère. Comme le chien approche, l’hélicoptère commence à lui balancer des grenades, puis atterrit. Le chien rejoint alors les membres de la station et fait des fêtes au premier. Voyant cela le pilote de l’hélicoptère sort une grenade, la dégoupille mais la perd juste à côté de l’hélicoptère. La grenade explose, l’hélicoptère explose. Le norvégien survivant crie alors quelque chose que les américains ne comprennent pas (étonnamment, il pense que ses voisins américains comprennent parfaitement le norvégien et n’a pas pris la peine d’apprendre à parler l’anglais avant de partir pour l’Antarctique, pas plus que les américains n’ont pris la peine d’apprendre le norvégien), puis tire une première fois sur le chien, et atteint évidemment à la jambe l’américain qui se trouvait avec le chien. S’en suit une fusillade, et les américains abattent le norvégien.
Le radio n’arrive à joindre personne, et un membre d’équipage propose de se rendre à la station norvégienne, au cas où les passagers de l’hélicoptère norvégien seraient subitement devenus fous et auraient causé des dégâts là-bas. MacReady emmène alors le docteur Copper à la station norvégienne, tout en les prévenant qu’ils prennent un risque : selon la météo, la visibilité pourrait devenir nulle avant la fin de la journée. Pendant ce temps, le chien de traineau se réchauffe calmement sous le bureau du commandant. Puis, alors que le cuisinier travaille avec une musique tonitruante et que chacun est dans sa cabine, le chien sort du bureau (personne n’a pensé à le mettre dans le parc à chiens, ou bien en quarantaine, la rage et quantité de maladies extrêmement dangereuses pour l’homme transmise par les animaux n’existent pas dans ce monde), et trotte jusqu’à une cabine occupée ouverte.
Arrivé à la station norvégienne, MacReady et le docteur découvre des bâtiments incendiés, aux murs crevés, puis une traînée de sang menant à un cadavre sur une chaise. Le docteur examine le cadavre, qui a été égorgé. Autour, le docteur ne trouve ensuite que des notes en norvégien, tandis que McReady trouve une caméra vidéo. MacReady décide d’explorer seul les dernières chambres, malgré le fait qu’ils étaient censés avoir affaire à des fous furieux, mais arrivé au petit hangar, il appelle le docteur Copper pour lui montrer un bloc de glace dont on a découpé l’intérieur. Selon le docteur Copper, les norvégiens ont peut-être découvert un fossile. Puis comme ils sortent du petit hangar, ils découvrent un corps difforme que les norvégiens ont tenté de brûler en vitesse. MacGready demande une pelle au docteur pour le dégager, et ils le ramènent à la station, pour présenter le corps difforme à l’ensemble de leur camarade, ignorant une nouvelle fois le principe de la quarantaine malgré leur propre hypothèse de départ selon laquelle les norvégiens sont devenus fous.
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Poltergeist, le film de 1982
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Poltergeist (1982)
Sorti aux USA le 4 juin 1982.
Sorti en Angleterre le 16 septembre 1982.
Sorti en France le 20 octobre 1982.
Sorti en blu-ray américain du 25ème anniversaire chez Sony le 14 octobre 2008,
Sorti en blu-ray français 1er janvier 2009 ?
Annoncé blu-ray 4k annoncé en France pour le 21 septembre 2022.
De Tobe Hooper ; sur un scénario de Steven Spielberg, Michael Grais, Mark Victor ; avec JoBeth Williams, Heather O'Rourke, Craig T. Nelson, Dominique Dunne, Oliver Robins, Beatrice Straight, Michael McManus, Virginia Kiser, Martin Casella, Richard Lawson, Zelda Rubinstein, James Karen, Lou Perryman, Dirk Blocker.
Pour adultes et adolescents.
L’hymne national américain en version orchestrale : c’est le générique de fin des émissions à la télévision qui est restée allumée dans le salon des Freelings. La photo d’un monument aux morts de la seconde guerre mondiale est remplacée par la neige du tube cathodique, tandis que Monsieur Steve Freeling s’est endormi dans son fauteuil.
Le chien de la maison va inspecter l’assiette abandonnée par Steve à côté du fauteuil, puis trotte légèrement jusqu’à l’escalier menant à l’étage. Dans la chambre, Madame Diane Freeling dort profondément sur le lit, un mug abandonné sur la table de nuit. Le chien renifle le mug, puis va ouvrir la porte de la chambre d’en face, celle de Dana, la fille aînée des Freelings, qui également dort profondément, la bouche ouverte. Or, celle-ci a la tête sur un sac de chips : le chien lèche donc le visage de Dana, qui se retourne, et le chien récupère le sac de chips et dévore tout ce qu’il n’a pas répandu dans le lit sur le tapis du couloir.
Puis le chien entre dans la chambre des deux petits derniers, dévore le casse-croûte que Robbie, le garçon avait laissé sur son étagère, puis cherche en vain sur le côté de la petite fille blonde, Carol-Anne. Le chien s’en va. Carol-Annne se réveille et se lève. Carol-Anne descend alors l’escalier pour aller dans le salon, attirée par le clignotement de l’écran de télévision sur lequel la neige danse. Elle s’agenouille tout près de l’écran et demande s’il y a quelqu’un, puis à quoi il ressemble. Son père, toujours affalé dans le fauteuil, s’agite un peu dans son sommeil.
Puis Carol-Anne se met à crier de parler plus fort parce qu’elle ne peut pas entendre son interlocuteur. Du coup, entendant le cri depuis l’étage, Diane, la mère de Carol-Anne se réveille. Come la petite fille crie de plus belle parce qu’elle ne peut plus entendre son interlocuteur, et c’est au tour de sa grande sœur Dana et de son grand frère Robbie de se réveiller – et finalement son père, Steve, se redresse sur le fauteuil du salon. Dans la lumière clignotante de la télévision, la mère, la sœur et le frère descendent dans l’escalier pour découvrir dans le salon le père considérant surpris la petite fille agenouillée devant l’écran sur lequel la neige danse. Puis Carol-Anne, tout en continuant à fixer l’écran, semble répondre : cinq, oui (deux fois), elle ne le sait pas (deux fois), tout en souriant. La petite fille pose alors ses deux mains à plat sur l’écran de télévision.
Le lendemain matin, il fait un temps radieux sur la vallée. Entre les collines et traversé par une voie rapide, c’est un lotissement résidentiel rempli de petites maisons presque identiques à toit d’ardoise rouge ou grise, aux cheminées et façades blanches ou ocre, avec très peu de circulation automobile. La rue qui mène à la maison des Freelings est largement sinueuse et tranquille, quelques enfants du quartier y font du vélo, de la trottinette ou du patin.
Un cycliste rouquin dégarni et barbu arrive en nage, un carton de cannettes de bière à la main, passant devant le panneau indiquant la direction de la maison modèle à visiter pour le prochain lotissement en cours de construction. Il passe devant trois garçons et une fille blonds, les trois garçons occupés à jouer avec des petites voitures télécommandées qui se lancent à la poursuite du cycliste et lui coupe la route, le faisant chuter. Les quatre adolescents éclatent de rire, alors que le cycliste se précipite à l’intérieur de la maison devant laquelle il s’est étalée, emportant les cannettes dont plusieurs éjectent spectaculairement la bière sous pression.
Personne n’étant venu ouvrir la porte principale, le barbu doit encore faire le tour par la cuisine pour rejoindre monsieur Freeling et ses voisins venus voir un match de football américain à la télévision. Pendant ce temps, Madame Freeling fait le lit de son garçon et trébuche sur les patins à roulettes qui dépassaient du lit. Puis comme elle s’assoit sur le lit, Diane réalise que Tweetty, le canari des enfants, git pattes en l’air dans la cage suspendue en face des lits. Puis après deux soupirs, Diane pousse un juron : l’oiseau ne pouvait pas attendre un jour d’école pour mourir ?
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