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- Écrit par David Sicé
The Tripods S01E01: A Village in England: July, 2089 AD (1984)
Ici l'article de ce blog sur la série télévisée The Tripods (1984)
Diffusé en Angleterre le 15 septembre 1984 sur BBC UK.
Diffusé en France le 13 mars 1985 sur CANAL PLUS FR.
Diffusé en France sur TF1 FR.
Sorti en DVD anglais le 23 mars 2009 (coffret 4DVD, )
De Richard Bates, sur un scénario de Alick Rowe d’après les romans de John Christopher ; avec John Shackley, Ceri Seel, Jim Baker.
Pour adultes et adolescents.
Un village d’Angleterre, en l’an 2089 après Jésus-Christ. Sur des chariots tirés par des chevaux, les villageois arrivent pour installer et tenir la petite fête. Il va bientôt être midi, et Mme Parker achève d’ajuster le col de sa robe rouge. Du bas de l’escalier, elle appelle deux fois John, qui sous le toit, moud le grain. Dehors, assis sur un petit muret au bord du lac, Will et son cousin Henry n’ont pas l’air à l’aise dans leurs blouses blanches. Leur père sort du sous-sol en habit, et les appelle : ils ne doivent pas faire attendre Jack.
Leurs parents marchent en tête de leur petit cortège, et saluent les voisins qui les rejoignent – les femmes portent des chapeaux à fleurs, des châles et des ombrelles ; les jeunes filles des couronnes de fleurs. Jack lui-même salue les gens du village au fur et à mesure qu’ils arrivent à la fête. Sous son chapeau, le crâne de l’adolescent est rasé, et il sourit continuellement. Arrive son père, qui se trouve être aussi celui de Will : il félicite Jack, car aujourd’hui, c’est sa fête. Et sa mère ajoute que Jack fait la fierté de sa famille. Henry, le cousin de Will, sert sans un mot la main de Jack, et Will, le frère cadet de Jack, lui souhaite bonne chance, peu rassuré. Jack remercie Will.
Descend de son chariot un vieil homme en costume et chapeau, le maire, qui vient souhaiter la bienvenue à Jack et déclare que c’est un grand jour. Retentit alors une espèce de cri métallique. Tout le monde se retourne : il est midi pile à l’horloge des Parker, et l’horloge se met à sonner, ainsi que dehors, la cloche du village. Le maire prend Jack par le coude et l’accompagne tandis que les villageois s’écartent silencieusement sur leur chemin, l’air franchement inquiet.
Alors, devant la petite foule réunie devant la mare, trois pieds métalliques viennent enjamber le pont et se poser dans la mare. En haut des trois pieds, une capsule métallique. En bas, au bout du ponton sur la rive, juste devant elle, Jack et le maire qui se tient à côté de lui. La capsule s’incline vers Jack, et le maire s’éloigne tranquillement… Une trappe s’ouvre sur un côté de la capsule, dont l’intérieur lui d’une lueur verte. Jack baisse la tête et retire son chapeau, découvrant son crâne rasé. Une pince descend rapidement depuis la trappe, tandis qu’une autre trappe, plus grande, s’ouvre sous la capsule, au centre. La pince se resserre dans le dos de Jack, sous ses bras – et le cou calé contre une petite barre, Jack est hissé jusqu’à la trappe principale… et avalé.
En bas, le banquet se met en place, et les instruments de musique arrivent. Retourné dans sa maison, Jack remplit un panier, et demande à sa mère pourquoi il doit être couronné. Sa mère lui répond que tout le monde doit être couronné. Jack répète : pourquoi ? Sa mère s’étonne : Will ne veut-il pas grandir et quitter l’école pour aller travailler à l’usine comme son père ? Puis elle sermonne son fils : il ne pense tout de même pas que les Tripodes leur veulent du mal ? Will soupire : c’est seulement qu’il ne comprend pas. Et sa mère lui répond qu’il comprendra plus tard. Puis elle demande à Will d’aller porter la nourriture du panier à la Pierre des Vagabonds, de faire attention : il doit seulement laisser le panier et s’en aller sans traîner.
Comme Will soulève avec précaution le panier, sa mère lui dit de se dépêcher : il voudra être là quand Jack sera de retour. Will s’en va alors le long d’un chemin forestier tandis que son cousin Henry l’accompagne. Will déclare alors qu’il sera heureux d’être un homme, et son cousin renchérit que lui aussi sera heureux ce jour-là : ils n’auront plus d’école, et Will travaillera au moulin, comme son père. Will répond que Henry aussi pourra travailler là-bas, s’il le veut. Mais Will s’arrête en chemin et demande à Henry si parfois il a peur des Tripodes. Parce que, quand on y réfléchit… quand on pense au jour où ils seront couronnés… Henry sourit largement et reprend le pas : il était sûr que Will avait peur.
Will proteste : il n’a jamais dit cela. Henry réponde que de toute manière, l’année prochaine, ce sera leur tour ainsi qu’aux deux filles de la ferme du Saule. En quoi cela pourrait-il leur faire peur ? Mais quand ils arrivent en vue de la Pierre des Vagabonds, les deux garçons constatent qu’ils sont déjà attendus par quatre vagabonds – deux hommes et deux femmes, dont l’air hagard les fait s’arrêter. Henry déclare que le couronnement ne lui fait pas peur, sauf s’il devient à son tour un vagabond, comme ceux-là.
Ils reprennent leur progression et Henry répond que le couronnement fonctionne pour la plupart des gens. Henry remarque alors que près de Wilmstow, un vagabond a enlevé un garçon, c’est Mme Downes qui le dit. Elle dit aussi que les vagabonds les piègent et les tuent. Mais, comme ils arrivent à la pierre, Will répond qu’il n’y croit pas. Henry dépose à son tour son panier et son pot à lait, tandis que Will recule déjà, sans tourner son dos aux quatre vagabonds qui les fixent des yeux.
Henry fait de même, en ajoutant que M. Hopkins dit que tous les vagabonds sont fous. Comme Will fait sonner la cloche de métal rouillé, Will répond : les vagabonds sont stupides. Alors Henry lance aux vagabonds qu’ils ne sont pas autorisés à dépasser la pierre, alors vaut mieux pour eux qu’ils n’essayent pas. Mais comme alors les quatre vagabonds approchent rapidement, Henry crie à Will de se dépêcher. Le premier vagabond déclare alors que son nom est Ozymandias, et qu’il est le roi de tout le pays. Mais les deux garçons ne l’écoutent pas et s’enfuient à toutes jambes. Ozymandias ajoute alors qu’ils doivent le contempler. Puis il ricane – et, immobile, répète le nom de Will, alors que les autres sont déjà à dévorer la nourriture des paniers.
Will et Henry sont revenus pour prendre place au banquet. Personne n’a encore touché à la nourriture. Alors les trappes du tripode s’ouvrent à nouveau, et tous les convives se lèvent, tandis que la pince redescend Jack depuis la trappe principale et le dépose sur le ponton. Jake retire alors son chapeau, et tout le monde peut alors voir la plaque de métal incrustée dans son crâne… Tous les convives se mettent à applaudir et Jack fait le tour des tables pour serrer la main de tout le monde. Quand Jack sert la main de Will, celui-ci lui demande ce que cela fait – mais Jack ne répond rien, et serre la main suivante. Will interpelle en vain son frère aîné, et le maire fait signe au petit orchestre de commencer à jouer. Tout le monde se met à manger, et Jack n’a encore pas dit un seul mot à Will, qui se vexe.
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- Écrit par David Sicé
The Tripods (1984)
Deux saisons totalisant 25 épisodes de 30 minutes.
Diffusé en Angleterre à partir du 15 septembre 1984 sur BBC UK.
Diffusé en France à partir du 13 mars 1985 sur CANAL PLUS FR.
Diffusé en France sur TF1 FR.
Sorti en DVD anglais le 23 mars 2009 (coffret 4DVD, )
De Richard Bates, sur un scénario de Alick Rowe (saison 1) et Christopher Penfold (saison 2) d’après les romans de John Christopher ; avec John Shackley, Ceri Seel, Jim Baker, Robin Hayter (2ème saison).
Pour adultes et adolescents.
2089. Depuis un siècle, les Tripodes, des engins à trois pattes haut de peut-être cinq étages, règnent sur l’Angleterre et « couronnent » chaque enfant lorsqu’il atteint l’âge de 16 ans, et désormais les adultes font peuvent de la plus grande complaisance envers l’envahisseur et élèvent leur progéniture dans l’ignorance des sciences et du passé. Ne restent libres que de petits groupes de vagabonds retournés à l’état sauvage et incapables de parler, peureux mais pouvant attaquer les imprudents sans défense aux limites de la communauté.
Will et Henry Parker sont deux cousins de 16 ans membres d’une trop paisible communauté rurale. Assistant au « couronnement » de l’un des leurs et à son changement de personnalité, ils redoutent leur prochain asservissement, mais ne savent où aller s’ils devaient fuir la communauté. Manquant d’être agressés par un groupe de vagabonds, ils sont interpellés par l’un d’entre eux, qui se trouve capable de parler et qui s’est même donné un nom : Ozymandias. Ce dernier retrouve plus tard Will, qu’il estime assez têtu pour être sauvé des Tripodes. Mais Henry refuse d’être laissé en arrière et rejoint Will dans sa fuite en direction des montagnes suisses, où, selon Ozymandias, des humains ayant vaincu les Tripodes continueraient de vivre libres…
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Saison 1 (1984 - 13 épisodes)
Les Tripodes S01E01: Un village d'Angleterre en juillet 2089 (A Village in England: July, 2089 AD)
Les Tripodes S01E02: En Angleterre, juillet 2089 (England: July, 2089 AD)
Les Tripodes S01E03: Sur la Manche, juillet 2089 (The English Channel: July, 2089 AD)
Les Tripodes S01E04: En France, juillet 2089 (France: July, 2089 AD)
Les Tripodes S01E05: Château Ricordeau, en France, en juillet 2089 (Chateau Ricordeau, France: July, 2089 AD part 1)
Les Tripodes S01E06: Chateau Ricordeau, France: July, 2089 AD (2/2)
Les Tripodes S01E07: Chateau Ricordeau, France: August, 2089 AD (1/2)
Les Tripodes S01E08: Chateau Ricordeau, France: August, 2089 AD (2/2)
Les Tripodes S01E09: France: September, 2089 AD (1/2)
Les Tripodes S01E10: France: September, 2089 AD (2/2)
Les Tripodes S01E11: France: October, 2089 AD (1/2)
Les Tripodes S01E12: France: October, 2089 AD (2/2)
Les Tripodes S01E13: The White Mountains: November, 2089 AD
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Saison 2 - Finale (1985 - 12 épisodes)
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Saison 3 inédite, mais écrite.
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The Adventures Of Buckaroo Banzaï Across The 8th Dimension (1984)
Sorti aux USA le 10 août 1984.
Sorti en blu-ray allemand le 29 novembre 2013 (bons retours).
Sorti annoncée en blu-ray anglais pour le 20 juillet 2015 (anglais et allemand) chez Arrow.
De W.D. Richter, sur un scénario de Earl Mac Rauch. Avec Peter Weller, John Lithgow, Ellen Barkin, Jeff Goldblum, Christopher Lloyd, Lewis Smith, Rosalind Cash, Robert Ito, Clancy Brown.
Buckaroo Banzaï, né d’une mère américaine et d’un père japonais, a de ce fait commencé sa vie comme il était destiné à la vivre… en allant dans plusieurs directions à la fois. Neurochirurgien brillant, ce jeune homme impatient grandit vite frustré à l’idée d’une vie seulement dévouée à la médecine. Il courut la planète entière pour étudier les arts martiaux et la physique des particules, rassemblant autour de lui un groupe d’amis excentriques, les Cavaliers de Hong Kong, scientifiques hard-rockers. Et désormais, avec sa voiture à réaction étonnante prête à l’assaut de la barrière des dimensions, Buckaroo Banzaï fait face au plus grand défi de sa vie turbulente… Tandis que loin au-dessus de la Terre, un vaisseau extraterrestre surveille nerveusement chacun des mouvements de l’Equipe Banzaï.
Sur une base militaire, une équipe de techniciens s’apprête à tester un véhicule antigravitique, mais alors qu’il ne reste plus que six minutes à courir au compte-au-rebours, Banzaï ne s’est pas encore montré, et le Secrétaire à la Défense prétend qu’il a eu peur. En fait Banzaï est en pleine opération du cerveau sur un enfant esquimo atteint d’une tumeur sur la glande pinéale, pendant que le reste de l’équipe médicale mange des nouilles. Ayant réussi l’opération, Banzaï arrive une minute plus tard et monte à bord du véhicule expérimental, censé pouvoir faire de 500 miles à l’heure. Une fois aux commandes, il sort un petit engin d’une boite qu’il avait amené avec lui et le branche sur la tuyauterie derrière lui. Puis il ceint son front de son bandeau rouge et orange, et coiffe son casque. Puis le compte-à-rebours arrive à zéro et il démarre le prototype, filant à toute allure à travers le désert, dépassant déjà les 300 miles. Soudain, il quitte sa trajectoire, et on lui demande d’annuler la phase 2. Banzaï passe le mur du son, les techniciens paniquent mais ses amis semblent tranquilles. Un faisceau bleu jaillit du haut du véhicule, et Banzaï fonce en direction de la paroi de la montagne… Et passe au travers du rocher : Banzaï a franchi la barrière des dimensions, fait voltiger deux humanoïdes apparemment furieux, et ressort de l’autre côté de la montagne, déployant son parachute rouge.
Comme il s’est arrêté, les techniciens lui signalent que son pare-brise est fracturé, mais ce n’est pas le cas. Le panneau est en revanche éclaboussé s’une substance gluante. Quand il examine le dessous du véhicule, il découvre une fuite, et une sorte de cerveau accroché à la structure…
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- Écrit par David Sicé
Ici la page Amazon.fr du blu-ray espagnol anglais sous-titré espagnol. Attention, Amazon.fr confond toutes les versions de Metropolis dans ces liens, se fier à la photo et lire attentivement les détails de la fiche, qui peuvent cependant être faux.
Giorgio Moroder Presents : Metropolis (1984)
Ici la page de ce blog consacré au film original Metropolis 1926 ou 1927.
Ici la page de ce blog consacré à une version du même film colorisée en 2024 par Intelligence Artificielle
Attention, l'histoire des restaurations successives de Metropolis et de sa version original a fait l'objet d'erreurs et de révisionnisme tout au long du 20ème et du 21ème siècle : toutes mes sources (livres de référence, bonus de dvd jusqu'aux documentaires blu-rays les plus récents) se contredisent. Un rapprochement des déclarations contradictoires est impérativement à faire.
Noter que ce film de 1984 est une tentative de reconstruction du film original de 1926. Il n'a à ce jour ni page IMDB ni page Wikipédia dédiée alors que sa bande-son, son montage et l'entreprise de restauration de 1984 sont à l'époque inédits.
Présenté au Festival de Cannes 1984.
Sorti aux USA le 10 août 1984.
Sorti en Espagne le 20 décembre 1984.
Sorti en France en VHS.
Sorti en blu-ray américain KINO US le 15 novembre 2011, special kino edition (son DTS HD audio 5.1 et LPCM 2.0 mais images non restaurées scanné sur copie d'archive de 1984, "à la Kino", bonus The Fading Image, message personnel de Moroder, bande-annonce originale, galerie photos). Region A, lisible seulement aux USA ou avec un lecteur multi-régions.
Sorti en coffret 2 br + dvd anglais EUREKA UK le 9 octobre 2017.
De Fritz Lang, restauré et remis en musique par Giorgio Moroder ; avec en bande originale moderne Freddie Mercury, Pat Benatar, Jon Anderson, Cycle V = Frank Dimino, Bonnie Tyler, Loverboy, Billy Squier, Adam Ant, Ritchie Zito.
Pour adultes et adolescents.
(fable romantique dystopique) C’est l’année 2026, la meilleure et la pire des époques à l’instar de l’ère Victorienne anglaise, où l’oppression totale et la manipulation des masses sont utilisés par le pouvoir incontestable d’une infime minorité. Très en dessous de la Ville de Métropolis, se trouve la Ville Souterraine où les machines sont opérées par les travailleurs qui dorment dans des niveaux encore plus profonds. Jour après jour, dans une routine mécanique, ils sont poussés à bout des limites de leur endurance humaine.
Fritz Lang fit ce film en 1926. Contre sa volonté, le film fut ensuite raccourci pour une sortie en Amérique du Nord, ce qui laissa un récit incohérent, difficile à suivre et entraîna la perte de nombreuses scènes, dont beaucoup qui auront été perdues à jamais. (NDT En 2024, deux scènes sont encore perdues à ce jour et quelques unes retrouvées sont dans un état visuel pitoyable).
En suivant le scénario original, le roman du filkm, des photographies et des bouts de pellicules manquants du film, Metropolis a été restaurée dans une version aussi proche que possible de sa conception originale. (NDT : avec les teintes d’origine ( ?) mais sans la musique d’origine remplacée par les compositions de Giorgio Moroder, sans les intertitres et à une cadence non respectée), Métropolis est désormais présenté avec une partition contemporaine, des effets sonores et la couleur.
(Fritz) Lang un jour a déclaré : « Pour commencer, je devrais dire que je suis un être visuel. Je fais l’expérience de la réalité avec yeux, et jamais, ou sinon très rarement, avec mes oreilles – à mon constant regret. »
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.
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