Mad Movies, le numéro 31 de juillet 1984Feu orange livre / BD

Mad Movies #31 (1984)

Présumé sorti le 1er juillet 1984 au prix de 20F (soit 6,55 euros de 2023)

De Jean-Pierre Putters (éditeur, directeur de publication), avec Bertrand Colette Yves-Marie Le Bescond, MIchel Pratt, J. Denis Tréhin.

Pour adultes.

Il y a comme d'habitude dans Mad Movies, à boire et à manger, et un mélange de remplissage négligent et de vraie passion qui bouillonne quelque part, assortie d'une manie à coller de la photo ou de l'illustration à réserver aux adultes au milieu des photos et posters censés documenter et enflammer notre imagination fantastique, et non servir à astiquer nos bâtons de berger et autres parties parmi les plus délicates de l'anatomie humaine. La véritable inspiration et cinéphile réside dans les films cités et les articles ne sont pas avares en référence presque toujours pertinentes. 

Par ailleurs, je hais quand un article ou une critique commence à faire du remplissage en divulgâchant le film, surtout quand le reste du texte se borne à pomper le dossier de presse. Je sais que c'est une question d'accès, de temps, de budget que d'arriver à fournir des infos de premières mains, et Mad Movies peut y parvenir à travers ses entretiens inédits.

A parcourir ce qui ressemble souvent à un catalogue illustré de films à la mode du moment, je me suis demandé à plusieurs reprises si la rédaction réalisait vraiment la différence entre des titres géniaux, emblématiques de cet âge d'or du cinéma fantastique des années 1980 ou des genres littéraires auxquels ils font références : très certainement, mais les auteurs du magazine ne le montre pas toujours : ils semblent appliquer une formule à la manière de Paris Match, le choc des photos (si possible couleurs) et le poids du caractère, effectivement plus satisfaisant qu'une belle maquette très aérée et des photos pleines page pour un rédactionnel en général encore plus limité en intérêt.

p.2 (seconde de couverture) : détail d'un poster de Métropolis de Fritz Lang (en haut), Indiana Jones et le Temple Maudit (en bas)
p. 3 : ours et sommaire.

p. 4 : Editorial de Jean-Pierre Putters :"Il revient... dans un film encore plus dingue que le précédent... c'est Indiana Jones (NDR et le Temple Maudit). Le film devrait sortir le 12 septembre (NDR: 1984) sur le circuit national (NDR: français)..."
p. 4 : Notules lunaires de Sam Helving (seulement les titres cités.)

Films annoncés

Moroder's Metropolis 1984 : "On note également une nouvelle séquence ainsi que des insert photographiques témoignant de scènes disparues"
Les proies du Mal d'Antoine Pelissier (tourné en super 8)
Dune 1984***
La serpiente de Mar
Marcy, un amigo espacial.
Gremlins
Sworkill = Le guerrier fantôme
Blood Bath At The House of Death
Les dents de la mer IV
The Philadelphia Experiment 1984***
Ghostbusters 1984****
Legend 1985***
Flesh & Blood 1985***
Hard Rock Zombies
Blood Bath = Complex.
Les démons de Ludlow = The Game
Star Trek III : The Search For Spock.
Crimewave = The xyz murders
Rockenstein
The Bride
Morons From Outer Space
Titan Find avec Klaus Kinski.
The Night Guest
The Initiation
Dreamchild
City Limits d'Aaron Lipstadt
Yellow Hair and the Pecos Kid

Soirée à la radio, sur Voix du Mézard.

Festival Fantastique de Loisirs et Culture (Hennebont, Morbihan)
La mouche noire 1958****
Alien 1979****
Fog 1980***
La pluie du diable
Inferno
Damien
Psychose
Furie 1978***
Freaks 1932****

Isaac Asimov annonce une "transposition" (NDR sic) de sa saga des Fondations, "incessamment mis en chantier sous forme de long-métrages et de mini-série pour la T.V."
Georges Lucas annonce The Clone War, une nouvelle trilogie de la Guerre des étoiles.
Kevin MacGLory annonce James Bond : S.P.E.C.T.R.E avec Roger Moore et David Bowie.
Universal annonce ET 2
Mel Brooks travaille sur The Doctors and the Devils

Quatrième festival fantastique de Rome
Firerstarter 1984*** = Charlie
Children of the Corn
Silent Madness
Wavelenght
Liquid Sky
Merlin and the Sword
Screamtime
Gwendoline 1984**
Les raisins de la mort

Fanzines cités
Athanor, fanzine de Lyon, deux numéros sortis à 10F l'exemplaire.
Fade to blood #4 fanzine de Marseille, pas de prix indiqué.
Kolossal, fanzine de Bruxelle en Belgique par Michel Eloy (consacré au genre péplum),
Little Shoppe of Horror #8 (fanzine américain de Waterloo dans l'Iowa, $3.25)

p. 8 : Entretien avec Larry Cohen par Yves-Marie Lebescond.

YMLB : Commençons classiquement. La cinéphilie, les études, votre premier film de metteur en scène en 8 mm, je suppose ? (NDR : :roll: C'est une question, ça ? )
LC : J'ai étudié la technique du film au City College de New-York (NDT: à l'université de la cité de New-York, dans l'état de New-York) où j'ai acquis un Bachelor of Art (équivalent approximatif de la licence). Le professeur et responsable de ka section film était un cinéaste expérimental, Hans Rachter. J'ai toujours été intéressé par le cinéma. Et je suis particulièrement fasciné par la double ou la triple vision d'un même film. Déjà quand j'étais enfant, je prenais plaisir à regarder les bons films une deuxième fois. Je dévorais l'histoire la première fois et étudiais la technique la seconde.

Le monstre est vivant
Épouvante sur New-York = Q.
Meurtres sous contrôle.
Full Moon High = sans issue
The Stuff.

Manque les dates de sortie des films en question et deux lignes de résumé clair.

P.12 : Indiana Jones and the Temple of Doom 1984*** (= Indiana Jones et le Temple Maudit).

Il s'agit d'un article de Maitland McDonald traduit de l'anglais par Yves-Marie Lebescond. L'article commence par une sorte de dossier de presse étoffé élogieux puis tourne au résumé assez détaillé pour vous gâcher plusieurs séquences du film, le tout illustré de nombreuses photos de qualité, mélangeant une photo gore du premier film Les aventuriers de l'Arche perdue et le film sujet de l'article, le temple maudit.

p. 30 : effets spéciaux made in France, par Jean-Michel Longo.

Vous tombez un jour sur un producteur français... aussitôt vous lui hurlez... la question fondamentale : pourquoi ne fait-on pas de films fantastiques en France ??? Sournois, il vous répondra que personne en France n'est capable de réaliser les effets spéciaux que ce genre de film requiert. Eh bien c'est faux !!! De tels oiseaux rares existent et nous les avons rencontrés, leur perchoir a pour nom ACME FILMS.

La vie est un roman
Némo 1984 = Dream One 1984

p.22 Avant-première

Monster dog (avec Alice Cooper)
Scared To Death II
Iceman avec Timothy Hutton.
The Last Starfighter 1984***avec Lance Guest.
The Ice Pirates avec Robert Urich.
The Black Moon Rising avec Linda Hamilton non mentionnée...
Firerstarter 1984***= Charlie, avec Drew Barrymore
Silent Madness
The Power
Troll
Ghoulies
The Primevals 2024** (oui, celui qui est finalement sorti enfin achevé direct en blu-ray en 2024, de Charles Band et David Allen)
Prisonship 2005

p. 26 : La quatrième dimension (NDR: la série télévisée originale de 1959), article signé Bernard Lehoux, remerciements à Alain Carrazé, qui à l'époque assiste les frères Bodgadoff pour la production de Temps X sur TF1.

Aujourd'hui, grâce aux robotiques frères Bogdanoff, ce bon vieux Rod revient...

En conclusion la liste des épisodes de la série Twilight Zone limitée à la diffusion française (sur Temps X ?), dans leur ordre de diffusion. Pas de dates, ni de chaîne mentionnée, je complèterai donc la liste en question en me basant sur le numéro de Génération: Series dédié.

Tous les gens sont partout semblables (People Are Alike All Over)
Image dans un miroir (Mirror Image)
Pour les anges (One For The Angels)
Le solitaire (The Lonely)
L'homme qui hurle (The Howling Man)
9ème étage (After Hours)
C'est une belle vie (It's a Good Life)
La flèche dans le ciel (I Stop An Arrow In The Air)
L'auto-stoppeur (The Hitchhiker)
L’œil de l'admirateur (Eye Of The Beholder)
Un monde différent (A World Of Difference)
Les prédictions (Nick Of Time)
Les envahisseurs (The Invaders)
Cauchemar à 20.000 pieds (Nightmare at 20.000 feet; NDT, 6096 mètres d'altitude)
Peine capitale (Shadow Play)
Questions de temps (Time Enough At Last)
L'arrivée (The Arrival)
Le soleil de minuit (The Midnight Sun)
Rien à craindre (Nothing In The Dark)
Servir l'homme (To Serve Man)
La marionnette (The Dummy)
Le fugitif (The Fugitive)
4 d'entre-moi sont mourants (4 of Us Are Dying)
Les monstres de Maple Street (Monsters Are Due on Maple Street)
Un univers à soi (A World Of His Own)
Requiem (Elegy)
Le petit peuple (The Little People)
L'esprit et la matière (The Mind And The Matter)
Etape dans une petite ville (Stopover In A Quiet Town)
Petite fille perdue (Little Girl Lost) - la liste précise, émission de secours, donc je suppose diffusé en bouche-trou en cas de souci avec le programme initial annoncé.

p.28 : Festival du Super 8 Fantastique par Pepere 8.
Cinéma espace Gaieté à Paris 14e les 22, 23, 24 juillet 1984 à partir de 20 heures.

En plus des films déjà cités dans notre précédent numéro, vous pourrez voir :

La revanche, de Philippe Loranchet.
Modelage, de Vincent Delrue.
Allo ! de Yves-Marie Lebescond.
Packajean de Jean-Marc Toussaint/
Les ringards de la lunette perdue de Gnomus, "parodie officiele du film de Spielberg"
Les forces du mal de Marc et Pierre Broca.

Les prix attribués par "un jury incorruptible" pour la réalisation, le son, les effets spéciaux etc. seront des bons d'achats de 1000 et 500F de matériel de maquillage Adam et autres prix en pellicule super 8 et super 16.

p.29 Dans les griffes du Cinéphage.

Le dernier testament
Le gladiateur du futur
Les nouveaux barbares
Children of the Corn
En plein cauchemar
L'étoffe des héros
Liquid Sky
Si j'avais 1000 ans

Entretien avec Monique Henckell scénariste de Si j'avais mille ans, présenté à Avoriaz, préselectionné à Venise mais pas encore distribué en France.

*

p. 35 : Le film décrypté : Vendredi 13, le chapitre final (NDR: en fait le quatrième du nom), par Yves-Marie LeBescond décidément très prolifique. Il s'agit d'une suite d'anecdotes et de réflexions légères sous prétexte de présenter Vendredi 13 IV. Les réflexions ne sont pas c.nnes, et il y a à nouveau des passages du film résumés pour rallonger l'article d'une ou deux colonnes, plus des photos aléatoires, je ne saurais dire s'il s'agit du même film ou pas n'en étant pas le spécialiste.

*

p. 38: L'Heroïc-Fantasy (NDR : Pourquoi un tréma sur Heroic, mot anglais ? Je ne jetterai pas la pierre, je fais tout le temps des fautes d'ortho et de typo) de Marc Toullec

Imaginez un monde, une civilisation intemporelle située quelque part dans le temps... NDR: Mais bien sûr : La guerre des étoiles, Galactica, etc.
Une planète qui pourrait être la terre avant l'arrivée de l'homme ou postérieur à sa disparaition... NDR : Ce qui exclue Conan le Barbare, et tout récit mettant en scène des êtres humains.

Bref, quelqu'un n'a pas fait ses devoirs et mélange un peut tout ce qu'il peut. Voici les titres des films cités dans cet article:

Avant Conan NDR: les films sortis avant la sortie du film Conan le Barbare;

Les Nibelungen 1924*** (High Fantasy, saga = le Seigneur des Anneaux au cinéma avant Tolkien et Jackson)
La vengeance de Siegfried 1967 (remake en couleur)
The Magic Sword 1961 (l'épée enchantée, Sword & Sorcery)
Hercule à la conquête de l'Atlantide 1961 (peplum fantastique)
Hercule contre les vampires 1961 (peplum fantastique)
The Silent Flute 1978 (Le cercle de fer, fantasy asiatique, Kung Fu)
Wizards 1977 (Les sorciers de la guerre, animé, heroic fantasy, enfin)
Lord of the Rings 1979 (Le seigneur des anneaux, animé, High Fantasy - seulement le début de la trilogie).
Tygra la Glace et le Feu 1982*** (Dark Fantasy / Heroic Fantasy, animé - en fait repeint sur de vrais acteurs)
Heavy Metal 1980 (Métal Hurlant, animé, le dernier sketch)
Hawk The Slayer 1980
L'archer et la sorcière 1980

Conan & Cie

Conan The Barbarian 1982**** (le barbare) NDR Heroic Fantasy digne de ce nom.
Conan The Destroyer 1984** (le destructeur) NDR Heroic Fantasy digne de ce nom.
The Sword and The sorcerer 1982 (l'épée sauvage)
The Beastmaster 1982** (Dar l'invincible)
Hundra 1983
Krull 1983** (Space opera de Fantasy)
Dark Crystal 1982****
The Keep 1983 (La forteresse noire)
The Warrior and the Sorceress
Deathstalker 1983
Sorceress 1982

Excalibur & Cie NDR : en gros Sword and Sorcery

Excalibur 1981**** (fantastique arthurien)
Les chevaliers de la table ronde (fantastique arthurien)
Lancelot du lac (fantastique arthurien)
Perceval le Gallois (fantastique arthurien)
Merlin l'enchanteur (animé, fantasy arthurienne, parce qu'il y a des monstres en plus des sorciers)
Sacré Graal 1975 (parodie fantastique Arthurien, parodie Gawain et le Chevalier Vert de 1973 avec Murray Head)
Merlin And The Sword 1983
Sword Of The Valiant 1982
Dragonslayer 1981*** (Le Dragon du Lac de feu)

Heroic italy

Il s'agit de films d'exploitation italien, ou si vous préférez de la fausse fantasy appâtant le spectateur avec des seins et des fesses nues dont Mad Movie ne manquera pas de nous gratifier en illustration, l'autre spécialité étant les maquillages gores ce qui explique pourquoi l'article sur Le Temple Maudit incluait une photo gore des Aventuriers de l'Arche Perdu, faute d'avoir pu retrouver les visuels gores du Temple Maudit qui pourtant n'en manque pas.

L'article se termine par l'annonce de :

The Black Cauldron 1985** (animé, Disney, high fantasy)
Legend 1985*** (Ridley Scott avec Tom Cruise, high fantasy)
Lady Hawk 1985*** (Cape et épées fantastique / Sword & Fantasy, d'après une légende médiévale)
Lionheart 1987 (Cape et épées arthurien avec Eric Stolz)

p.45 Vidéo et débats par Alain Petit.

NDR ... encore cette impression tenace que l'auteur de la chronique n'a pas vu les films qu'ils chroniquent, pas tous, et que cela n'a aucune importance à ses yeux, tandis qu'il enchaîne les séries Z, les séries B, les films de tueurs en série, de pure exploitations voire carrément X... et les monuments du genre fantastique pour remplir ses colonnes et que le maquettiste rajoute les visuels qui lui tombe sous la main s'il les a sous la main. Je ne résiste pas à citer cette présentation tellement générique qu'il me parait impossible de retrouver le titre du film en question si on ne vous le donne pas :

Un suspens constant, et un scénario diaboliquement ficelé font de ce film lui aussi sorti en salle dans l'indifférence totale une très évidente réussite du genre.

Conquest (Lucio Fulci)
Yor, chasseur du futur
Sangraal
Ator (el poderoso)
Tygra la glace et le feu
Les aventuriers de l'Arche perdu 1981***
Le continent oublié
Le géant de Thessalie
Les nuits de Dracula.
Surnaturel
L'été de la peur (Wes Craven)
Damien la malédiction 2
Le secret de la vie
L'humanoïde
Les Guerriers du Bronx 1979
2019 après la chute de New York
Les dents de la mer (copie superbe mais hélas pan et scannée)

p.48 Crayon Bis : Hard américain et cinéma fantastique par Pierre Pattin (très probablement un pseudo).

Deux pages largement illustrée de films p.rnos de 1972 à 1983 - ni d'allure si fantastique que ça, dont voici une extrait de l'introduction :

(à l'occasion du) Congrès annuel 984 des Psychiatres de l'IRAE, Jean-Pierre Bouyxou (amorçait sa conférence sur l'Erotisme) en ces termes : ".. Freud a écrit: Dans la vie, il n'y a pas que le sexe..." Ce à quoi Jacques Lacan (a répondu dans le) bulletin paroissial de Barbezieux (Charentes): "C'est vrai, il y a aussi du cul."

On notera que Flesh Gordon 1974 n'est même pas cité dans la "filmographie sélective".

p. 50 : les demeures fantastiques, suite des numéros 28, 29, 30. Apparemment un prétexte de plus à enchaîner les citations de titres de films d'exploitation et d'enquiller la liste des slashers italiens ("Gialo") signés Dario Argento, réalisateur au talent indéniable mais il ne s'agit presque jamais de fantastique, seulement de tueurs en série filmés comme du fantastique. Films cités :

Le masque du démon
Le moulin des supplices
L'effroyable secret du Dr Hichcock 1962 (NDR plagiat des yeux sans visage 1960 de Franju)
Le spectre du professeur Hichcock

Et entre Psychose, Suspiria, Résidence et la Maison aux fenêtres qui rient, voilà-t-y pas Fantôme à vendre de René Clair, illustré par une photo de... Sylvie et le Fantôme 1946*** le premier film avec Jacques Tati dans le rôle du fantôme, qui est une charmante romance pour toute la famille adapté d'une pièce de théâtre où strictement personne n'est égorgé ou torturé seins nus.

p.54 : festival de Saint Malo du 27 avril au 1er mai 1984, par Jean-Pierre Putters.

Rétrospective Cronenberg :

Stereo
Crimes of the Future
Fast Company
Videodrome 1984** (avant-première nationale)

Sélection rétrospective

White Zombie 1932 (Les morts vivants)
The Invisible Man 1933*** (L'homme invisible)
The Fly 1958**** (La mouche noire)
The Haunted Palace 1964 (La malédiction d'Arkham)
The Lost Continent 1968 (le peuple des abîmes)
The valley of Gwanji 1969 (La Vallée de Gwangi)

Egalement présentés :

Star Trek (le film, 1979 ?)
Rencontre du troisième type édition spéciale
The Dead Zone 1983

*

p.55 La rubrique du ciné fan : l'animation de personnages articulations, par Thierry Ardiller.

Il s'agit bien de conseils au départ assez généraux mais un peu plus pratiques au fil de l'article, avec schémas de construction et deux photos. Il faudrait avoir l'avis de quelqu'un qui aurait essayé ensuite de tourner son court, moyen ou long métrage animé stop-motion à la Coraline pour savoir ce que vaut vraiment l'article, mais cela reste à saluer : c'est bien la seule portion du magazine réellement vouée à la pratique de la création, si l'on excepte l'allusion au concours de court-métrage avec jury incorruptible mais dont certains concourants font partie de la rédaction partenaire (ce qui n'ôte rien au talent probable des concourants en question).

p.58 : Splash 1984, deux pages de présentation élogieuses illustrés de photos de Daryl Hannah dans tous ses états, et oui, Yves-Marie Lebscond (encore lui) ne ment pas : c'est un film rafraîchissant, incidemment grotesquement censuré lorsqu'il s'est retrouvé en diffusé streaming sur Disney Moins.

p. 60 : L'aventure au féminin (NDR : la rubrique bombasse photogénique) : Caroline Munro.

"Ajoutez la présence et la plastique d'une actrice aux formes ensorceleuses : vous rehaussez le niveau" (d'un film fantastique de seconde catégorie tourné sans moyens."

Certes. Cela s'appelle le talent, non ? Ils auraient au moins pu l'interviewer à ce compte : après tout, elle a réellement participé à des films notables du domaine et aurait pu partager des anecdotes qui ne se limitait à pas à sa taille de bonnet ou encore en nombre de membres de la production qu'elle aurait pu poursuivre après prescription des faits délictueux.

Cela me rappelle une réflexion de Roger Moore à propos du rare film où il avait réellement pu jouer le rôle de son personnage, ce qui changeait de faire le beau devant la caméra à longueur de film sans être autorisé à montrer quoi que ce soit d'un véritable talent d'acteur, tandis qu'il se retrouvait méprisé en retour pour ne pas savoir réellement jouer un rôle. Flegmatique, Moore s'était contenté de réclamer davantage de livres sterlings et dollars, plutôt que de se risquer à casser son image et risquer sa carrière entre des mains moins assurées (à tous les sens du terme).

En tout cas après une telle introduction, je ne sais pas si je dois citer sa filmographie. Quelques titres tout de même :

Le septième voyage de Sinbad 1958.
Starcrash
Centre terre : le 7ème continent
Captain Kronos, vampire hunter.

Caroline Munro est peut-être interviewée pour de vrai dans une revue de cinéma fantastique de meilleur niveau, probablement américaine ou anglaise, à vérifier.

p. 62. Mad Mosik (NDR lisez Musique) par Eric Pigani

Indiana Jones et le Temple Maudit (John Williams)
Fort Saganne (Philippe Sarde)
Krull (James Horner-Ades)

p. 63 Les livres par Pierre Levy. De brèves présentations très allusives de romans ou recueils de nouvelles qui m'ont semblé tous dignes d'intérêt. Mais impossible de dire si Levy les a réellement lus même en partie pour rédiger ses notes. En tout cas, c'est une courte rubrique littéraire digne de ce nom, ce qui est plutôt rare dans ce genre de magazines.

Hommes sans futur, le père de feu, de Pierre Pelot (Pocket, poche)
Les chasseurs de Venus de J. G Ballard chez Denoël
Mensonges et compagnie de P.K. Dick chez Laffont
Les aventures de Harry Dickson de Jean Ray chez Neo.
Visions de J. Flanders = J. Ray, toujours chez Neo.
Purchase street de G.A Browne chez Albin Michel
Soupçons sur Hydra de J.P. Adrevon chez Fleuve Noir.
Le dirigeable sacrilège de G.J. Arnaud chez fleuve Noir
La grande anthologie de la Science-fiction : Histoires de Mondes étranges au livre de poche.

Et quelques titres "qu'on peut lire ces temps-ci" de plus juste cités en vrac à la fin de l'article.

P.64 : Cause toujours - non, c'est une blague : Courrier des lecteurs.

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Mad Movies, le numéro 31 de juillet 1984

Publicités

P. 21 Abonnement : 100F (soit 32,74 euros de 2023) par chèque ou mandat-lettre pour six numéros de Mad Movies.
p.37 anciens numéros de Mad Movies numéros 16 à 30, pas le 17. Chaque numéro 18F (soit 5,89 euros de 2023) sauf le 30, 20F. Frais de ports gratuits à partir de deux numéros, sinon 5F de port, règlement par chèque ou mandat-lettres.
p. 57 Midnight Marquee, revue américaine, numéros consacrés notamment à Corman, Castle et Cronenberg, 22F (soit 7,20 euros de 2023) port compris à commander auprès de Mad Movies.
p. 67 (troisième de couverture) affiche française pleine page de La fiancée de Frankenstein, un film Universal.
p. 68 (quatrième de couverture) photo de Harrison Ford dans Indiana Jones et le Temple Maudit.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce numéro.

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Gremlins, la novélisation de 1984 Feu vert livre / BD

 Ici la page Amazon.fr du roman Gremlins

Gremlins (1984)

Ici l'article de ce blog sur le film Gremlins (1984)

Sorti aux USA en juin 1984 chez AVON US (poche).
Sorti en France le 26 octobre 1984 chez J'AI LU FR (traduction de Jean-Paul Martin)

De George Gipe, d'après le scénario de Chris Colombus du film Gremlins.

Résumé à venir.

Gremlins, la novélisation de 1984

***

(traduction de Jean-Paul Martin, 1984)

1

Dans sa caisse, rangée dans un coin de l'arrière-boutique du Chinois, le Mogwai sommeillait par intermittence. Le vieil homme allait bientôt arriver, le caresser, lui dire quelques mots dans cette langue aux sonorités bizarres, lui permettre d'aller musarder un instant parmi les livres à l'odeur de renfermé et, surtout, lui donner à manger...

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 Starfighter, la novellisation de 1984Feu orange livre / BD

The Last Starfighter (1984)
Traduction du titre original : Le dernier combattant des étoiles.

Ici l'article de ce blog sur le film Starfighter (1984)

Sorti aux USA en juin 1984 chez BERCKLEY BOOKS (poche).
Sorti en France en 1985 chez GP (Collection rouge et or, broché grand format, traduction de Josie Fanon).

De Alan Dean Foster, d'après le film The Last Starfighter (1984), scénario de Jonathan Bethuel.

Résumé à venir.

Starfighter, la novellisation de 1984

***

(Texte original)

The Xurian ship exploded in a blaze of flame, which was beginning to dissipate even as Alex drove his gunstar through the expanding globe of hot gas and vaporized metal. They were homing in on him now and he was forced to work twice as hard to dodge their attacks.

If the battle pattern held to form there ought to be a cluster of Ko-Dan fighters gathering for a flanking attack off in the fourth quadrant. He pressed on with his own assault, relentless in his pursuit of the Ko-Dan command ship, clearing one wave after another of the attacking enemy from the battle screen.

There they came! A host of them diving in on him from the side. But he was ready for them. The Ko-Dan were valiant fighters, and they came at you in unending waves, but if your reflexes were sharp enough you could out-maneuver them. Alex did so now, twisting a path through the assault as the attacking craft struggled frantically to regroup in his wake.

Too late for them now, he thought grimly. His fingers were tense on the gunstar’s controls and he kept his eyes riveted to the battle screen, not allowing his gaze to drift right or left. The screen was all he needed; plenty of power left, and all his weapons still functioned. But the Ko-Dan were crafty. Just when you thought you’d slipped them, another wave of fighters would appear and begin their attack.

But he was through them now, through them all, and his main target lay directly ahead.

“Approaching Ko-Dan Command Craft,” his computer announced eveply. “Prepare for final confrontation.”

***

(Traduction de Josie Fanon)

CHAPITRE PREMIER

La nuée ardente produite par l'explosion du vaisseau spatial xurien se dissipait progressivement. Alex fit manœuvrer son Canon des Étoiles à travers la sphère de gaz brûlant et de métal incandescent.

Ils revenaient à l'assaut. Il dut mettre toute la gomme pour leur échapper. Si la bataille classique avait lieu, un groupe de guerriers Ko-Dan se rassemblerait dans le quatrième quadrant et l'attaquerait sur son flanc. Il garda le cap, poursuivant sans relâche le vaisseau amiral Ko-Dan et mettant hors de combat, les unes après les autres, les vagues d'agresseurs ennemis qui disparurent de l'écran.

Conan le Destructeur, le film de 1984Feu rouge cinéma

Conan The Destroyer (1984)

Sorti aux USA le 29 juin 1984.
Sorti en France le 29 août 1984.
Sorti en Angleterre le 19 octobre 1984.
Sorti en blu-ray américain le 2 août 2011 (multi-régions, français DTS 2.0)
Sorti en blu-ray français le 1er février 2012 (multi-régions, français DD 2.0)

De Richard Fleischer ; sur un scénario de Roy Thomas, Gerry Conway, Stanley Mann ; d'après les nouvelles de Robert E. Howard ; avec Arnold Schwarzenegger, Grace Jones, Olivia d'Abo, Wilt Chamberlain, Mako,Tracey Walter, Sarah Douglas, Pat Roach, Jeff Corey, Sven-Ole Thorsen, Ferdy Mayne, André the Giant.

Pour adultes et adolescents.

Entre les années où les océans engloutirent l’Atlantide et l’avènement des fils d’Aryius, il y eut une ère jamais rêvée à l’époque de laquelle des royaumes éblouissants s’éparpillaient à travers le monde. De là vint Conan, le Cimmerien, l’épée en main.

Alors qu’approche une troupe d’hommes en armes, Conan le Cimmerien attend devant un autel en pierre au milieu d’un petit cirque rocheux. À l’écart, le voleur Malak est assis dans le sable à jouer avec les trésors qu’il a dérobé. Les cavaliers en armes et aux casques cornus arrivent de toutes parts entre les rocher, et ne sont remarqués par Conan et Malak que lorsqu’ils se montrent et leur chevaux hennissent. En conséquence, Malak court se cacher sous l’autel de pierre, soufflant à Conan qu’il pense qu’ils ont ému le marchand qu’ils sont cambriolés, malgré le fait qu’ils n’avaient pas tout volé. Conan, désormais debout et en garde, répond qu’ils n’ont pas tout volé parce qu’ils n’en ont pas eu le temps. Les chevaux hénissent de plus belle, tandis que leurs cavaliers préparent des filets – et s’élancent.

Conan fait chuter le premier cavalier en attrapant son filet, puis tue le second d’un coup d’épée. Comme deux cavaliers avancent sur Conan en tendant à eux deux un seul grand filet, Conan roule par-dessous le grand filet, l’attrape à deux mains et tire dessus, faisant chuter les deux cavaliers. Resté dessous l’autel de pierre, Malak demande pourquoi les cavaliers n’essaient pas de les tuer. Conan répond qu’ils veulent peut-être les capturer vivants pour ensuite les torturer à mort. Arrivent sur lui deux autres cavaliers avec un grand filet qui cette fois traine à terre, mais Conan tranche le filet d’un coup d’épée.

Malak sort alors enfin de dessous l’autel et dégaine ses deux dagues, puis saute en croupe d’un cavalier qui restait là, à côté, sans rien faire ( !) et lui plante plusieurs fois ses dagues dans le dos. Le cavalier bascule alors à terre, et chute sur Malak. Pendant ce temps, Conan frappe au passage de son épée chacun des deux cavaliers qui le chargent en tentant de le frapper de leurs masses, puis il assomme d’un coup de poing le cheval du troisième cavalier en approche. Alors Malak appelle à l’aide Conan, car le voleur n’arrive pas à se dégager de dessous le corps du cavalier qu’il a poignardé. Conan accoure et relève Malak. Conan reprend ensuite le combat, sous le regard impavide des deux chefs de la troupe de cavaliers.

Tandis que le combat se poursuit au sol, Malak est capturé au filet. L’un des chefs de la troupe fait alors tournoyer des sortes de bolas qui en sifflant sonnent semble-t-il la fin de l’assaut. Les deux chefs approchent à cheval Conan, qui se remet en joue. Alors l’un des deux chefs retire son casque et se révèle être une femme. Elle demande à Conan s’il sait qui elle est, et Conan répond Taramis. Elle corrige alors : la Reine Taramis. Et Conan rétorque qu’elle n’est pas sa reine.

La Reine Taramis déclare alors que Conan est un Cimmerien, donc il n’a pas de souverain. Il est un barbare qui court le monde en liberté, ce que confirme Conan, qui demande alors à la reine ce qu’elle veut. Elle répond qu’elle a besoin de son aide. Conan refuse. La reine remarque qu’il ne sait même pas ce qu’elle est prête à lui offrir, mais Conan répond qu’elle ne peut rien avoir de ce qu’il veut. Taramis remarque alors que Conan était en train de prier lorsqu’ils sont arrivés, et elle lui demande ce qu’il implorait. Comme Conan ne répond rien, la reine dit à Conan de regarder l’autel, et de voir là ce pourquoi il priait, et Conan obéit. Taramis lui demande alors de penser à ce qu’il veut y voir, de lui montrer ce qu’il désire au plus profond de son cœur.

Alors Conan voit des flammes embraser l’autel, et répond qu’il voit Valeria. Taramis demande alors qui est Valeria : selon Conan, elle trône au côté de Crom, le Dieu des Cimmériens. Et il répète que Taramis ne peut lui donner ce qu’il veut, mais Taramis prétend le contraire. Conan demande, incrédule, à la reine, si elle peut ramener les morts parmi les vivants. La reine Taramis affirme alors que si Conan fait ce qu’elle lui demande, elle ramènera les morts parmi les vivants. Et comme Conan ne répond rien, le regard fixe, Taramis fait une passe de la main et lui ordonne de se réveiller. Les flammes et Valéria disparaissent de l’autel. Taramis lui ordonne alors de se souvenir, et Conan demande immédiatement qu’elle lui dise ce qu’il doit faire.

Conan le Destructeur, le film de 1984Conan le Destructeur, le film de 1984

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