La planète des singes, le roman de 1963Feu vert livre / BD

La planète des Singes (1963)
Autre titre : La planète mystérieuse.

Sorti à Paris en janvier 1963 aux éditions Julliard,
réédité en février 1963, au Livre de Poche en février 1970, puis avril 1972, mars 1974, décembre 1974, août 1977, mai 1978,
Réédité chez Pocket en janvier et février 1980, puis juillet 1981, puis en mai et novembre 1984 — puis 17 août 2017.
réédité chez GP Rouge et Or Souveraine en octobre 1982,
Réédité chez Pocket cinéma en août 1989, mai 1990, avril 1993 puis mars 1995, puis juin 2000 ;
Réédité chez Pocket junior référence en mai 1994 puis octobre 1998, en Omnibus en février 1998 ;
Réédité chez France Loisir Piment en février 2001 puis octobre 2001 ;
Réédité chez Pocket junior roman en août 2001, Pocket littérature en septembre 2001 puis janvier 2008 ;
Réédité chez Pocket jeunesse jeune adulte janvier 2004 puis décembre 2012,
Compilé en Omnibus plus 6 romans et 8 novelles juin 2011.

Adapté en film américain en 1968 avec Charlton Heston.

De Pierre Boulle.

Pour adultes et adolescents.

(Fable dystopique) Jinn et Phyllis, des touristes spatiaux trouvent un manuscrit dans une bouteille jetée à l’espace qui raconte l’expédition, en l’an 2500, du professeur Antelle à destination de l’étoile supergéante . Antelle a embarqué avec son disciple, le jeune physicien Arthur Levain, le journaliste, auteur du manuscrit, Ulysse Méroua, et avec un chimpanzé baptisé Hector. Arrivés à proximité de l'étoile, ils découvrent quatre planètes gravitant autour d'elle, dont l’une d’elle semblables à la Terre, qu’ils décident d’explorer. À bord de leur « chaloupe » à fusées, les trois aventuriers survolent des villes, des routes, des champs avant d’atterrir dans une forêt. Après analyses, l’atmosphère de cette planète se révèle identique à celle de la Terre, et ils baptisent la nouvelle planète Soror (« Sœur » en latin. Ils sortent, enlèvent leur scaphandre, laisse Hector s’échapper, explorent la forêt, arrivent à un lac naturel dont l’eau limpide leur donne envie de se baigner. C’est alors qu’ils découvrent au bord du lac les traces de pas humains.

*



Le texte original de Pierre Boulle de 1963.

PREMIERE PARTIE

CHAPITRE PREMIER


Jinn et Phyllis passaient des vacances merveilleuses, dans l’espace, le plus loin possible des astres habités.

En ce temps-là, les voyages interplanétaires étaient communs ; les déplacements intersidéraux, non exceptionnels. Les fusées emportaient des touristes vers les sites prodigieux de Sirius, ou des financiers vers les Bourses fameuses d’Arcturus et d’Aldébaran. Mais Jinn et Phyllis, un couple de riches oisifs, se signalaient dans le cosmos par leur originalité et par quelques grains de poésie. Ils parcouraient l’univers pour leur plaisir — à la voile.

Leur navire était une sorte de sphère dont l’enveloppe — la voile — miraculeusement fine et légère se déplaçait dans l’espace, poussée par la pression des radiations lumineuses. Un tel engin, abandonné à lui-même dans le voisinage d’une étoile (assez loin cependant pour que le champ de gravitation ne soit pas trop intense), se dirigera toujours en ligne droite dans la direction opposée à celle-ci ; mais comme le système stellaire de Jinn et Phyllis comprenait trois soleils, relativement peu éloignés les uns des autres, leur embarcation recevait des coups de lumière suivant trois axes différent. Jinn avait alors imaginé un procédé extrêmement ingénieux pour se diriger. Sa voile était doublée intérieurement par une série de stores noirs qu’il pouvait enrouler ou dérouler à volonté, ce qui changeait la résultante des pressions lumineuses, en modifiant le pouvoir réflecteur de certaines sections. De plus, cette enveloppe élastique pouvait se dilater ou se contracter au gré du navigateur. Ainsi quand Jinn désirait accélérer l’allure, il lui donnait le plus grand diamètre possible. Elle prenait alors le souffle des radiations sur une surface énorme et le vaisseau se précipitait dans l’espace à une vitesse folle qui donnait le vertige à son amie Phyllis : un vertige qui le saisissait à son tour et qui les faisait s’étreindre passionnément, le regard perdu au loin vers les abîmes mystérieux où les entraînait leur course. Quand au contraire ils désiraient ralentir, Jinn appuyait sur un bouton. La voile se rétrécissait jusqu’à devenir une sphère assez grande pour les contenir tous les deux serrés l’un contre l’autre. L’action de la lumière devenait négligeable et cette boule minuscule, réduite à sa seule inertie, paraissait immobile, comme suspendue dans le vide par un fil invisible. Les deux jeunes gens passaient des heures paresseuses et enivrantes dans cet univers réduit, édifié à leur mesure pour eux seuls, que Jinn comparait à un voilier en panne et Phyllis à la bulle d’air de l’araignée sous-marine. 

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.

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Un crime dans la tête, le film de 1962

Voici la liste des articles de ce blog consacrés aux films de Science-fiction, Fantasy, Fantastique et Aventure annoncé pour l'année 1962. Cette liste sera mise à jour au fur et à mesure de la rédaction des articles.

Ici le calendrier cinéma pour 1963.

Ici le calendrier cinéma pour 1961.

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Un crime dans la tête, le film de 1962Le fascinant capitaine Clegg, le film de 1962

Novembre 1962

En France

Un crime dans la tête (23 novembre, The Manchurian Candidate)

Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 28 novembre 1962)

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James Bond 007 contre Docteur No, le film de 1962

Octobre 1962

Aux USA

Un crime dans la tête (24 octobre, The Manchurian Candidate)

Les yeux sans visage (24 octobre, Eyes Without A Face)

En Angleterre

James Bond contre Dr. No (10 octobre, Dr. No)

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Le monde merveilleux des contes de Grimm, le film Cinérama de 1962

Août 1962

Aux USA

Le monde merveilleux des contes de Grimm 1962 (The Wonderful World of the Brothers Grimm, bibliographie / fantastique, 7 août 1962)

Le fantôme de l'Opéra 1962 (The Phantom of The Opera, 15 août 1962)

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Panique Année Zéro, le film de 1962

Juillet 1962

Aux USA

Panique Année Zéro 1962 (Panic In Year Zero, End Of The World, apocalypse atomique, 5 juillet 1962)

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Le fascinant capitaine Clegg, le film de 1962

Juin 1962

En Angleterre

Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 7 juin 1962)

Le fantôme de l'Opéra 1962 (The Phantom of The Opera, 7 juin 1962)

Aux USA

Le Fascinant Capitaine Clegg 1962 (Night Creatures, 13 juin 1962)

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Le navire étoile, le téléfilm de 1962Feu vert télévision

Le navire étoile (1962)
Autres titres : Star Ship // Space-Born.

Diffusé en France le 11 décembre 1962 sur ORTF FR.
Sorti en DVD français chez INA le 6 septembre 2011 (format 4:3, image poudreuse, peu détaillée, et peu contrastée).

Ici l'article de ce blog sur le DVD français de l'INA du Navire Étoile (1962).

De Alain Boudet, sur un scénario de Michel Subiela, d'après le roman "Star Ship" // The Space-Born // Le Navire étoile // Objectif Pollux // Fils des étoiles (1956) de E.C. Tubb, avec Dirk Sanders, Geneviève Casile, Pierre Massimi, François Maistre, René Arrieu, Roger Blinn, André Charpak, Yves Brainville, Yves Gabrielli.

Trois hommes debouts devant une machine – Psycho – se passent une carte informatique portant le nom d’un certain Eddie Burns 16-4-15. Ailleurs, un homme est allongé sur une couchette, la tête posée sur les cuisses d’une femme assise qui lui tient la main. L’un des trois hommes, de la psycho-police, entre dans l’appartement de Burns. Furieux, Burns veut frapper le psycho-policier car il est entré malgré la lumière rouge à l’entrée. Burns a été réquisitionné pour remplacer un autre policier, malade, qui doit être relégué dans le secteur des contagieux trois mois durant.

Eddie Burns appartient à la 16ème génération des hommes nés sur le vaisseau. Il a 20 ans, et n’ignore qu’une seule chose, un secret. Le crime majeur est le gaspillage – l’utilisation de n’importe quelle source d’énergie sans profit équivalent pour la société, comme par exemple manger sans travailler en échange. La durée moyenne de la vie humaine est de 40 ans, l’âge au-delà duquel l’équilibre entre la consommation et l’utilité bascule au détriment de l’utilité. Le secret est donc qu’il n’y a pas de mort naturelle à bord : seuls sont au courant les quatre ministres et les quatre psycho-policiers, chacun gardant l’un des quatre secteurs abritant chacun 500 passagers. Burns devient donc un exécuteur, qui va être formé au cours d’un stage. Cela fait donc trois cents ans que le vaisseau-étoile vogue et assassine ses passagers, sans que personne ne se demande pourquoi. Cette question, Burns se la pose désormais.

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

Le navire étoile, le téléfilm de 1962

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La Cité sous la mer, la série télévisée de 1962 Feu vert télévision

City Beneath the Sea S01E01: The Pirates (1962)
Ne pas confondre avec le film de 1953 de Budd Boetticher avec Robert Ryan et Anthony Quinn.
Ne pas confondre avec le téléfilm de 1971 d'Irwin Allen.

Ici l'article de ce blog sur la série City Beneath The Sea (1962)

Diffusé en Angleterre le 17 novembre 1962 sur BBC UK.

De John Lucarotti ; avec Gerald Flood, Stewart Guidotti, Denis Goacher, Caroline Blakiston.

Pour tout public.

Un sous-marin immatriculé U771 émerge des portes d’une cité sous-marine, puis remonte à la surface. Le capitaine Kurt Swendler monte alors sur le pont, scrute l’horizon avec ses jumelles – et déclare que c’est l’endroit qu’il cherchait. Il ordonne alors à son second de mettre à l’eau le canot et de ne pas être en retard à leur rendez-vous dans deux jours, car il compte bien ramener avec lui un certain professeur Westfield.

Swendler se débarrasse alors de sa veste, sous laquelle il cachait un costume cravate, et échange sa casquette contre un melon. Assez fier de lui, Swendler déclare que sa nouvelle tenue est plus appropriée aux rues de Londres, et demande à son second de quoi il a l’air. Son second lui répond : très conventionnel. Swendler corrige : non pas conventionnel, mais apte, étant donné qu’ils agissent en dehors de toute convention (internationale).

L’accent germanique de Swendler détonne cependant notablement, mais cela, aucun de ses membres d’équipage ne le lui fait remarquer ; et c’est en surnommant « old boy » son second que Swendler enjambe le bastingage pour descendre dans le canot. Comme son second souhaite bonne chance au Capitaine Swendler, ce dernier le corrige une seconde fois : il faut désormais l’appeler Doug Spencer, de l’Association Internationale des Ingénieurs en Communication.

Londres, où effectivement se tient dans un immeuble de béton très Orwellien le congrès de l’Association Internationale des Ingénieurs en Communication. Dans un salon, une foule élégante se presse – et c’est nul autre que le journaliste scientifique Mark Bannerman, qui rejoint son jeune assistant photographe Peter Blake en grande discussion avec le professeur Westfield.

Ce dernier interpelle aussitôt Bannerman : cela fait trois jours qu’ils discutent des ondes de radio-communication et Peter ne veut encore parler que de cela. Bannerman s’en amuse : si son assistant décidait du sommaire de son magazine, celui-ci ne contiendrait rien d’autre que des articles sur la radio-communication !

Wesfield demande alors comment Bannerman supporte Peter : le renvoie-t-il à Harvard ? Bannerman avoue qu’il a une technique bien plus efficace – il n’emploie Peter qu’à temps partiel. Peter se réjouit de la nouvelle : s’il est employé à temps partiel, c’est qu’il sera bientôt payé ! Bannerman réplique que Peter est payé puisque Bannerman l’emmène avec lui dans ses expéditions, comme cette sortie au Congrès de Londres.

Peter soupire : au moins, il ne perd pas son temps à l’école avec ses camarades. Déclaration qui fait tiquer le professeur Westfield : l’éducation devrait toujours primer sur les autres activités. Peter répond alors que dans ce cas, pour le bien de son éducation, il voudrait en savoir davantage sur le récepteur sous-marin que le professeur Westfield a inventé.

Westfield commence par expliquer que le problème de la réception sous-marine des ondes radios est que l’eau absorbe ces ondes très rapidement. Puis il invite Peter et Bannerman à le suivre jusqu’à un grand aquarium – et frappe trois petits coups secs contre le verre : les poissons ont bougé car ils ont entendu le bruit des coups – donc l’eau transporte les ondes sonores sans les absorber aussi vite que les ondes radio ; Westfield a donc conçu son transmetteur pour qu’il convertisse les ondes radios en ondes sonores.

Comme Bannerman complimente Westfield pour l’avancée technologique qu’il vient d’accomplir, Westfield répond qu’en fait ce n’est pas une avancée si nouvelle… Mais il est interrompu par Doug Spencer aka le capitaine Swendler, qui le félicite bruyamment et se présente, saluant en claquant ses talons ( !). Bannerman et Peter se présentent en retour, tandis que Westfield semble gêné.

Bannerman demande ensuite la portée du transmetteur sous-marin de Westfield, qui répond que cela varie en fonction de la température et de la pression de l’eau, mais pour l’heure, c’est fiable jusqu’à 150 miles. « Doug Spencer » répond qu’avec du temps, Westfield arrivera certainement mieux faire et Westfield confirme qu’il espère très bientôt mieux faire. Puis Wesflied, avec un sourire crispé, s’excuse pour aller rejoindre un professeur de ses amis. « Doug Spencer » salue alors à nouveau Bannerman et Peter en claquant des talons et emboite le pas au professeur Westfield.

Méfiant, Peter demande aussitôt à Bannerman qui est ce « Spencer ». Bannerman répond que le visage de « Spencer » lui est familier, mais il n’arrive pas à lui associer le nom de « Spencer ». Cependant, Bannerman estime qu’il est temps pour eux de rentrer et ils vont pour quitter la réception.

Voyant cela, Westfield se précipite à la suite de Bannerman dans le couloir : Bannerman doit absolument faire quelque chose pour lui… Mais Westfield est aussitôt suivi par « Spencer » qui passe à son tour dans le couloir, et coupe la parole à Westfield, s’étonnant que ces gentlemen partent si tôt.

Alors Bannerman redemande à Westfield ce qu’il voulait que Bannerman fasse. Troublé, Westfield répond qu’il voulait seulement que Bannerman dise à ses lecteurs qu’ils étaient sur le point de plonger sous la surface des communications sous-marines, et « Spencer » complimente : la formule est particulièrement bien tournée. Cependant, Bannerman est plutôt étonné : c’est tout ? Westfield confirme. Alors Bannerman lui dit au revoir et s’en va. Plus bas, « Spencer » avertit : que Westfield ne retente rien de tel… et d’enfoncer le canon d’un révolver dans le dos du professeur.

La Cité sous la mer S01E01: Les pirates (1962)

La Cité sous la mer S01E01: Les pirates (1962)

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La Cité sous la mer S01E01: Les pirates (1962)

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