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Écrit par David Sicé

The Imperfects (2022)
Traduction du titre : les imparfaits.

Une saison de 10 épisodes de 45 minutes environ.

Diffusé à l'international à partir du 8 septembre 2022 sur NETFLIX INT/FR (tous les dix épisodes).

De Dennis Heaton et Shelley Eriksen ; avec Italia Ricci, Morgan Taylor Campbell, Rhianna Jagpal, Iñaki Godoy, Rhys Nicholson, Celina Martin, Kyra Zagorsky.

Pour adultes.

(woke, fantastique, monstre) Deux jeunes femme et un jeune homme regarde une autre jeune fille pratiquer l’autopsie d’un jeune homme apparemment égorgé sans épanchement de sang sur ses vêtements, son visage, son cou ou son torse. En revanche, le jeune homme semble avoir de bas du visage largement éclaboussé de sang – lui et sa voisine semblent particulièrement impressionnés par le spectacle de l’autopsie. La jeune légiste et l’autre jeune femme, beaucoup moins. Alors que la légiste vient d’ouvrir à la scie circulaire la cage thoracique, elle remarque que l’aorte qui descend cœur du cadavre est deux fois plus grande que la normale — et qu’il y a un troisième poumon derrière le coeur.

Le jeune homme déclare ironiquement que c’est génial, c’est seulement dommage qu’ils aient dû tuer ce type pour voir des entrailles si cools. Sa voisine remarque que ce ne sont pas eux qui l’ont tué, seulement lui, et elle le surnomme Scooby Doo. Scooby Doo répond vexé qu’il ne l’a pas fait volontairement. Et sa voisine rétorque qu’il n’a qu’à le dire au cou du cadavre. Le jeune homme veut s’approcher d’un pas du cadavre et recule aussitôt, chancelant, en s’exclamant qu’en plus de tout le reste, il est maintenant un cannibal ! La légiste, imperturbable, le corrige : bien sûr que non ; il faut être humain pour être un cannibal.

Inexact. Un allélophage est quelqu’un qui mange les individus de sa propre espèce, humaine ou pas. Rien ne prouve pour l’instant que le cadavre est humain ou de la même espèce que le jeune homme, qui a la même apparence humaine que la victime. Anthropophage s’applique à n’importe quelle espèce y compris humaine qui consomme des êtres humains. Quant à cannibale, il s’agit du nom d’une tribu de l’Est de l’îlke d’Hispaniola , qui dévorait ses prisonniers au temps de Christophe Colomb et a priori ce sont des humains omnivores qui mangent à l’occasion des humains, donc si Scooby n’est pas humain, alors il ne peut pas être cannibal, mais si le cadavre et Scooby sont tous les deux des mutants considérés de la même espèce, ils sont allélophages, mais pas anthropophages.

En tout cas, la jeune femme à côté de la légiste objecte : la légiste avait dit qu’ils étaient, eux quatre, des êtres humains. La légiste corrige : techniquement humains. Ce qui scientifiquement ne veut rien dire : s’ils sont techniquement des êtres humains, ils sont humains. La voisine de la légiste demande alors qui sont-ils, s’ils ne sont pas humains. La légiste répond qu’ils sont… La réplique est coupée par le générique avec le titre « les imparfaits » qui défile. Et scientifiquement cela ne veut rien dire non plus.

Nous voilà à un concert « rock » où la voisine de Scooby vocifère dans son micro sur scène qu’elle a pris de la cocaïne et qu’elle fait de l’escalade dans sa tête, et continue sur le même ton de débiter des bribes de phrases apparemment incohérentes empilant des rimes plates : « qui sont ces gens ? pourquoi on parle de ça ? tu es bien trop bon à m’attirer dans des ennuis, à chaque fois que tu es dans ma tête, je pense au couteau qui est sous mon lit, je ne peux pas croire que je ne suis pas morte… Ne meurs pas ! »

« La musique c’est magique, les filles en bikini m’ont permis d’endurer l’école catholique ; Celebrity Skin de Hole m’a aidé à jeter mon premier petit ami et mon troisième. N’importe quoi de Brody Dalle fait pomper mon adrénaline… » (au téléphone) La musique est la couverture qui me garde au chaud, c’est le drapeau que je brandis quand j’abats la barricade, ça m’élève hors de moi et change mon point de vue sur le monde… C’est comme ça que je sais que Dieu existe. Donc, pour que les Tétons Démangeurs partagent cette expérience magique avec votre public, nous aurons besoin de bière importée dans notre loge. » quelqu’un lui répond, elle sourit et conclut qu’ils ont hâte de faire leur tournée avec eux.

Alors le jeune rocker aux cheveux un peu longs et bouclés qui attendait assis à côté la salue bas et l’appelle sa reine. Mais comme il l’embrasse, il s’inquiète de si elle n’a pas oublié de prendre ses pilules. Elle répond que ce sont les pilules qui l’ont oubliées alors elle fait durer celles qui lui reste. Mais ce qui le trouble c’est la froideur de la peau de la jeune fille, comme si elle était morte à l’arrivée à la clinique… La jeune fille hésite et répond qu’elle est une reine des neiges quand elle négocie, alors qu’il la réchauffe.

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Écrit par David Sicé

Last Light (2022)

Une saison de cinq épisodes.

Diffusé à partir le 8 septembre 2022 sur PEACOCK US.
Présenté au Festival de télévision de Monte-Carlo le 17 juin 2022.

De Dennie Gordon, Patrick Massett et John Zinman ; d'après le roman de 2007 d'Alex Scarrow ; avec Matthew Fox, Joanne Froggatt, Alyth Ross, Taylor Fay.

Pour adultes et adolescents

(techno-thriller, apocalypse pétrolière) S Andy Neilson, un expatrié américain à Londres est l'un des ingénieurs en pétrochimie les plus recherchés et sa femme, bien que profitant de ses revenus professionnels ne comprend pas qu’il réponde à un appel à l’aide urgent de sa compagnie exploitant des puits de pétrole au moyen-orient. Il est vrai que cela tombe la veille du départ de Madame pour Paris afin de faire opérer les yeux de leur petit dernier qui souffre d’une dégénérescence maculaire ( ?) d’origine génétique. 

Madame et Monsieur ayant laissé leur fille aînée faire la folle dans les manifestations contre le pétrole et en gros contre tout le confort dont elle ne cesse d’abuser, en particulier quand le soir venue elle organise une fiesta dans la maison familiale, finissant îvre morte. Pendant ce temps à Paris, Madame largue le petit garçon à l’hôpital parisien (c’est un genre de drop & go) alors que déjà des petits soucis de circulation sont entraînés par des véhicules à essence prenant feu spontanément sans que cela n’interpelle personne.

Au moyen-orient Monsieur constate qu’il y a effectivement un problème mais quand il veut faire analyser le pétrole défectueux, voilà-t-ypas qu’il se retrouve poursuivi sur la route du désert par deux berlines emplis de terroristes le ciblant, dixit la super-agente chargée de le protéger seule contre un complot mondial, dont si cela se trouve, elle fait partie.

Le lendemain Madame constate qu’on évacue l’hôpital, parce qu’il n’y a plus d’électricité pour opérer ou soigner. Mais on a oublié son petit garçon dont tout va bien, et c’est le docteur lui-même qui insiste pour l’accompagner à l’aéroport — mais tous les vols sont annulés, alors il a la fantastique idée de l’accompagner en voiture et à pieds jusqu’au ferry, mais les frontières sont fermées. La prochaine fois, essayez peut-être d’aller à pieds jusqu’en Angleterre via l’Eurotunnel ? 

En cas de panne d’électricité, on peut en effet marcher jusqu’à l’un ou l’autre des bouts. Enfin bref, ils sont bien dans la m.rde et de toute façon le docteur est apparemment mort, vraiment pas de bol, et déjà trois épisodes sur cinq de passé : il y a vraiment quelque chose de pourri aux royaumes du pétrole…

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Écrit par David Sicé

Disney Pinocchio 2022
Traduction du titre : L’œil en (bois de) pin (= le regard d'une bûche en bois de pin)

Ne pas confondre avec le Pinocchio de Guillermo del Toro annoncé sur Netflix pour décembre 2022.
Ce film est une "adaptation" avec de "vrais" acteurs et des personnages en image de synthèse) du film de 1940.

Toxique : l’humiliation par la fée bleue du criquet peut inviter les plus jeunes à harceler de la même manière leurs camarades ou les adultes. Le personnage de Sabina aguiche Pinocchio qui même s’il n’est pas encore un vrai petit garçon est à l’évidence un prépubère quand bien même son nez grandirait à la demande.

Diffusé à l'international à partir du 8 septembre 2022 sur DISNEY MOINS INT/FR.

De Robert Zemeckis (également scénariste) sur un scénario de Chris Weitz d'après le dessin animé de 1940 de Ben Sharpsteen et Hamilton Luske, adapté du roman de 1883 Carlo Collodi ; avec Benjamin Evan Ainsworth, Tom Hanks, Joseph Gordon-Levitt, Keegan-Michael Key, Cynthia Erivo, Giuseppe Battiston, Luke Evans.

Pour adultes

(presse, fable fantastique, faux Disney, woke toxique) Eh bien, comment va ? Criquet c’est mon nom, Jiminy Criquet pour être précis. Et je suis ici pour vous dire une histoire incroyable. C’est une histoire qui commence il y a bien longtemps. En fait, une histoire qui commence une fois à une époque, il y a bien longtemps. C’est ça, beaucoup mieux, beaucoup plus précis. »

A l’aide de son parapluie, Jiminy Criquet se laisse descendre entre les toits des maisons dans la nuit pour arriver en vue du même Jiminy Criquet, cette fois vêtus de haillons, qui chemine en direction d’une maison brillamment illuminée, comme si les restrictions d’énergie n’avaient jamais existé au 19ème siècle. Il s’exclame : « Jamais compris cette expression : comment est ce que quelque chose peut arriver ‘une fois à une époque’ ?

Alors le premier Jiminy Criquet interpelle le second en voix off : « Hé, qui raconte cette histoire, moi ou toi ? » Le second Criquet réplique « Eh bien, qui êtes-vous — Je suis toi, seulement plus vieux et plus sage — Vraiment ? Et comment le sais-tu ? — Parce que je suis le narrateur, qui raconte cette histoire post facto (sic).

Le premier Jiminy Criquet continue à balblatérer, ce qui n’est pas le genre de conversation que l’on attend de la part d’un criquet, vous en conviendrez, mais licence woke oblige : « Je sais exactement ce qui va t’arriver dans cette aventure… »
Le second criquet rétorque : « Vraiment ? Alors laisse-moi te demander ceci : est-ce que j’aurai jamais chaud à nouveau un jour ? »

Le premier criquet narrateur répond au second criquet du flash-back (ils se ressemblent tous de toute manière) qu’il n’a qu’à continuer de marcher, il le découvrira.

Le second criquet rétorque : « Quel conteur tu fais… — Je continue alors ? — Vas-y, narre de tout ton cœur. — Merci : une fois à une époque, il y a bien longtemps, mes voyages m’avaient mené à un petit village pittoresque… » … et tout droit dans la boutique d’un certain Geppetto. Sculpteur sur bois, fabricant d'horloges, de jouets et de bibelots.

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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce film.

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Écrit par David Sicé

Le Visiteur du Futur (2022)

Ici l'article de ce blog sur la série télévisée de 2009, Le Visiteur du Futur.

Sorti au cinéma en France pour le 7 septembre 2022.

De François Descraques (également scénariste), d'après sa web-série, avec Florent Dorin, Arnaud Ducret, Enya Baroux, Raphaël Descraques.

Pour adultes et adolescents.

(Comédie temporelle post-apocalyptique) Des explosions lointaines, une tour de centrale atomique qui ventile des flamme bleutées tandis que les alarmes sonnent. Dans les couloirs souterrains, c’est la panique et le personnel en combinaison de protection anti-radiation courent tous dans la même direction. 

Et c’est dans la direction opposée que se presse un homme en blouse blanche tandis qu’une voix féminine de synthèse indique la surchauffe du réacteur 3 et l’évacuation du personnel. L’homme s’arrête devant un dispositif qui scanne son visage, ce qui le retarde d’autant. La porte coulisse enfin et il entre dans une pièce où l’un de ses collègues chauves est occupé à manipuler l’écran holographique du Superheater Steam Reactor (NDT : réacteur superchauffeur de vapeur). Dans le dos du chauve, il rappelle qu’ils faut qu’ils se « cassent ». L’autre répond sans broncher : « C’est bon, panique pas, je gère…  Regarde, il suffit juste d’appuyer là. »

Et l’écran holographique s’éteint avec l’éclairage principal.

Déçu, et resté mains en l’air tel le mime Marceau, le chauve admet : « … et je gère plus. » Le premier homme se retourne vers la porte de sortie du local en lui disant de venir, mais il a beau appuyer frénétiquement que le boitier à hauteur du visage sur le côté, la porte reste fermée, et il constate qu’ils sont coincés. Le chauve, d’un coup plus tendu, lui répond de continuer à appuyer sur le bouton. Puis il affirme qu’ils sont dans une vieille centrale de 2022, il y a forcément un programme analogique pour rebooter (NDT : redémarrer) le système des programmes — et pointer la trappe rouge dans la base du comptoir blanc qui se trouvait sous l’écran holographique.

Il appuie sur la trappe qui s’ouvre et… la trappe ne donne que sur un placard vide avec deux lumières au fond : une jaune et une bleue. « Et merde… » fait le chauve. L’autre demande : « Bouton jaune ou bouton bleu ? » Le chauve répond : « là, d’instinct, je dirais le bleu. — Mais pourquoi bleu ? » — « Mais parce que c’est rassurant, le bleu... — Mais c’est pas rassurant le bleu : le jaune c’est rassurant ! c’est les poussins, c’est la vie, c’est le soleil… — C’est une question de point de vue, je veux dire… »

Le chauve est interrompu par une détonation sourde, suivie d’une nouvelle sorte d’alarme lointaine. Le premier homme regarde alors par la vitre de la porte de leur local. Une autre détonation, accompagnée d’une gerbe d’étincelles et d’un long éclair qui darde depuis le fond du couloir… et apparait une sorte de clochard en long manteau déchiqueté, avec des mitaines et des lunettes de protection et des hautes bottes de cuir.

Les étincelles s’évanouissent tandis qu’un vent surnaturel semble balayer l’individu, qui se relève lentement et pointe du doigt l’homme en blouse blanche qui le regardait depuis derrière la porte. Le nouveau venu crie : « Surtout, n’appuyez pas sur… »

Mais de l’autre côté de la porte, ce que l’inconnu peut dire est complètement étouffé, incompréhensible. Resté un genou à terre, le chauve demande : « c’est quoi ce bordel ? » Son camarade répond : « il y a une sorte de clodo qui vient de débarquer de nulle part, et il essaie de nous parler, je crois… » Et de hausser le ton à l’intention du nouveau venu, tout en pointant un index à son oreille : « J’entends pas c’que vous dites, M’sieur… »

Pendant ce temps, le nouveau venu achève « … mettre en péril l’ensemble de l’Humanité. » Puis réalisant que l’homme en blouse blanche est en train de lui parler depuis l’autre côté de la porte : « Hein ? » 

L’autre lui répond « Vous êtes loin, il y a une porte blindée… » Alors le nouveau venu suggère : « Oh, et si je parle plus fort ? » L’autre lui demande : « Du roquefort ? » et son collègue : « Non mais dis-lui d’venir ! » Et tout en faisant le signe, l’autre lance « Ah m.rde… Venez, c’est la m.rde, là ! »

Le nouveau venu semble circonspect : « Oh p.tain… » Il se met à marcher en direction de la porte en marmonnant : « P.tain, ça commence bien… » tandis que l’autre l’enjoint : « Gourrez, gourrez, gourrez… » (NDT : courez, courez, courez). Puis le visiteur se plante devant la vitre de la porte : « Bon ben c’est bon là, tu m’entends ? » Et l’autre confirme : « Ah ben voilà ! »

Et le visiteur de reprendre sa pose impérative : « Surtout n’appuyez pas sur le bouton bleu ! »

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