Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon (2022)

Une saison de 8 épisodes

Diffusé aux USA à partir du 1er septembre 2022 sur AMC+.

De Craig Silverstein, adapté des nouvelles de Ken Liu ; avec Paul Dano, Maude Apatow, William Hurt, Lara Pulver, Aaron Eckhart, Taylor Schilling, Scoot McNairy, Rosemarie DeWitt, Daniel Dae Kim.

Pour adultes ?

(presse, cyberpunk) Une jeune femme commence à recevoir des messages d'un numéro inconnu qui prétend être son père décédé.

Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon, la série animée de 2022

Pantheon, la série animée de 2022

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Zardoz, le film de 1974Feu vert cinéma

Zardoz (1974)

Sorti aux USA le 6 février 1974.
Sorti en France le 13 mars 1974.
Sorti en Angleterre le 28 mars 1974.

Sorti en blu-ray américain édition limitée Twilight Time le 14 avril 2015.
Sorti en blu-ray anglais Arrow (pas de version française) le 14 septembre 2015.
Sorti en blu-ray allemand (steelbook) le 24 septembre 2015.
Sorti en blu-ray français Movinside le 13 novembre 2017.
Sorti en blu-ray allemand le 8 février 2018.
Sorti en blu-ray espagnol le 25 avril 2019.

De John Boorman, également scénariste et producteur ; avec Sean Connery, Charlotte Rampling, Sara Kestelman, John Alderton.

Pour adultes

(post-apocalyptique) "Je suis Arthur Frayn, et je suis Zardoz. J'ai vécu trois cents ans et je désespère de mourir. Mais la mort n'est plus possible : je suis immortel. Je présente maintenant mon histoire, pleine de mystère et d'intrigue, riche en ironie et des plus satirique. Elle se déroule profondément inscrite dans un futur possible, donc aucun des évènements qui suivent ne sont encore survenus, mais ils le peuvent. Soyez donc prévenus, à moins que vous souhaitiez finir comme moi. Dans ce conte, je suis un faux dieu par occupation, et un magicien par inclinaison: Merlin est mon héros ; je suis le Marionnettiste. C'est moi qui manipule beaucoup des personnages et des évènements que vous allez voir. Mais moi aussi je suis une invention, pour votre divertissement et votre amusement. Et vous, pauvres créatures, qui vous a conjuré hors de la glaise ? (ricanement) Est-ce que Dieu bosse aussi dans l'industrie des spectacles ?"

Un jour nuageux, des vallons recouverts de prairies rase et de forêts. Nous sommes en 2293. Des cavaliers masqués cavalent et quelques lanciers avec eux. Au-dessus, dans les nuages, flotte une tête antique géante, grimaçante comme un masque de comédie dramatique, la bouge dentue ouverte, les yeux bleus lumineux comme chaque iris éclairé d'un cercle d'ampoules. Les cavaliers à demi nus portent le même masque et acclament la tête volante, se rassemblent devant elle alors qu'elle descend et touche la terre. Les cavaliers crient : "Zardoz, que Zardoz soit loué!"

Les lanciers se prosternent, les cavaliers s'inclinent plusieurs fois, et la tête volante déclare :" Zardoz vous parle, à vous, son peuple élu." Et les cavaliers et les lanciers de répéter : "peuple élu" en brandissant leurs armes. La tête reprend : "vous avez été élevés au-dessus de la brutalité pour tuer les Brutaux qui se multiplient et sont légions." A ces mots, un des lanciers poignarde l'un de ses prisonniers juste à côté de la gueule de la tête volante, qui poursuit : "à cette fin, Zardoz, votre dieu, vous a donné le don du fusil..." et effectivement les cavaliers comme les lanciers portent des cartouchières croisées sur leurs dos maquillés de boue sèche. Et d'insister : "Le fusil est bon.", et les guerriers tous de répéter "le fusil est bon" et certains de justement brandir leur fusil.

La tête géante reprend : "le pénis est méchant, le pénis tire des graines et fabrique de la nouvelle vie pour empoisonner la terre avec la peste des hommes, comme elle l'était une fois. Mais le fusil tire de la mort et purifie la terre de la saleté des Brutaux : allez de l'avant et tuez. Zardoz a parlé." Et la tête géante de vomir par sa gueule des paquets de fusils et de cartouches que déjà les guerriers venaient pour ramasser. Tous crient de joie tandis qu'il dégringole plus de fusil, et ils se mettent à tirer en l'air. La tête repart dans les airs, et l'un des guerriers moustachu et barbichu nous aperçoit... pour avec le sourire nous tirer une balle dans la tête.

Zardoz, le film de 1974

Zardoz, le film de 1974

Zardoz, le film de 1974

Zardoz, le film de 1974

Zardoz, le film de 1974

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Le territoire des ombres II : le monde interdit (2010)Feu orange cinéma

La herencia Valdemar II: La sombra prohibida (2011)
Traduction du titre original : L'héritage Valdemar 2 : l'ombre interdite.
Titre français : le territoire des ombres 2: Le monde interdit.

Ce film est la seconde partie du récit commencé dans Le territoire des ombres 1, le secret des Valdemars.

Ici la page de ce blog consacrée à la première partie du Territoire des Ombres (2010)

Sorti en Espagne le 28 janvier 2011.
Sorti en blu-ray espagnol le 19 juillet 2011.
Sorti en blu-ray français le 4 septembre 2013 (image bonne, son bon, bonus : Lovecraft décrypté part 2, making of part 2, plus livret papier H. P. Lovecraft, Lovecraft et le cinéma).

De José Luis Alemán (également scénariste) ; avec Rodolfo Sancho, Silvia Abascal, Laia Marull, Daniele Liotti, Paul Naschy, Ana Risueño, Óscar Jaenada, Paco Maestre.

Pour adultes et adolescents.

(horreur lovecrafienne) La nuit est tombée et Eduardo et Ana, les responsables de l’agence immobilière roulent en direction du manoir Valdemar pour aider à retrouver Luisa, leur agente disparu, sur ordre direct de leur patron, Maximilian Corvin. Eduardo s’impatiente auprès de Ana, qui, assise dans le siège du passager, déchiffre la carte routière de la région avec une lampe. Eduardo essaie ensuite de faire de l’humour : toujours pas l’ombre d’une civilisation en vue, est-ce que les gens parlent seulement l’espagnol dans le coin ?

Ana soupire et repose la carte, et Eduardo s’alarme aussitôt : qu’est-ce qui se passe ? est-ce qu’il a dit quelque chose de mal ? Ana rassure son mari : ce n’est pas ça. C’est qu’ils ne peuvent rien faire ensemble depuis trois mois et qu’elle espérait qu’ils profiteraient cette fois de leur week-end. Eduardo répond immédiatement que s’ils en profitaient, Ana aurait des remords ; quand ils auront retrouvé Luisa…

Ana dément : elle ne dit pas ça seulement pour Luisa : le silence autour de toute l’affaire l’inquiète. Eduardo répond que la discrétion est une constante dans leur firme, Inmobérance : ils ont bien signés une clause de confidentialité, non ? Le salaire est bon, la prime de retraite aussi : il ne faut pas se poser de question. Ana insiste : et si on en posait, quelle réponse à tout ça ? Deux dissimulations de crime, deux silences, deux disparitions ?

Eduardo hausse le ton : il ne faut pas exagérer, Luisa n’est plus une enfant… Alors Ana crie « attention ! » : une femme est au milieu de la route, dans leurs pleins phares. Eduardo fait un écart, la femme un roulé-boulé en avant sur le côté, et la voiture d’Eduardo se met en travers de la route. A l’arrêt, Eduardo demande à Ana si ça va, elle répond que lui. Pendant ce temps, derrière les buissons sur le côté de la route, un tireur au visage recouvert d’un masque à gaz se poste.

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Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.Feu vert cinéma

Bad Moon (1996)

Ne pas confondre avec Bad Moon 2010 (titre original Mit Moon).

Traduction du titre original : Mauvaise lune.

Sorti aux USA le 1er novembre 1996.
Sorti en blu-ray américain le 19 juillet 2016 ;
Sorti en blu-ray + DVD allemand le 9 septembre 2022 (deux couvertures).

De Eric Red, également scénariste, d’après le roman Thor de 1992 de Wayne Smith, avec Mariel Hemingway, Michael Paré, Mason Gamble, Ken Pogue, Hrothgar Mathews, Johanna Marlowe, Primo.

Pour adultes et adolescents.

Les oiseaux exotiques chantent dans une vallée abrupte tropicale embrumée au-dessus de laquelle de lourds nuages noirs roulent, et le tonnerre gronde. Dans un campement où une expédition est rassemblée autour d’un feu de camp, un homme (Ted) lit une carte à quelques pas pour faire remarquer à une femme à côté de lui qu’il y a un comptoir de commerce à 35 miles (56 km) au nord-est de là où ils sont installés, sur le grand plateau, et à dix miles (16 km) au nord de celui-là, il y a une piste d’atterrissage... Il montre la carte à la femme, tout en lui caressant les cheveux : ils pourraient faire transporter le film à Delphi, puis le faire envoyer à Calcutta.

Puis il ajoute que le vieux John devrait être content : ils sont seulement en retard de deux semaines. La femme se met à rire et se pend au cou de l’homme, lui déclarant que ça a été une merveilleuse aventure. L’homme lui répond que c’est elle qui a rendu cette aventure merveilleuse. Il l’embrasse sur la bouche, puis rappelle à la jeune femme de noter sur son agenda qu’ils ont rendez-vous en septembre pour l’Amazon, en juillet pour l’Egypte. Elle remarque cependant que dans les cinq prochaines minutes, ce sera au lit.

Et c’est une nuit de pleine lune, et les porteurs rassemblés autour du feu plaisantent dans leur langue. Sous la tente, le couple n’est pas exactement dans un lit, mais semble pratiquer le genre d’activité qui y est traditionnellement associée. Dehors, les chevaux s’agitent et hennissent. Et tandis que les porteurs s’interrogent encore, quelqu’un ou quelque chose les épie depuis derrière le taillis.

Tout le raffut ne semble pas déranger plus que ça le couple sous sa tente — peut-être ont-ils oublié leur sonotone ou souffrent-il d’un trouble de l’attention, ou comme les porteurs, les crises de panique des chevaux ne les inquiètent pas plus que cela et n’envisagent pas une seule seconde de lever leur cul, prendre un fusil, mettre en cercle les chariots etc. histoire de ne pas être massacré par le premier prédateur venu de la région, aka l’être humain.

Toujours est-il que, personne n’ayant levé son cul de là où il se trouvait fourré, les chevaux rompent leurs attaches et mettent les bouts dans la nuit claire, même si dans la jungle, de nuit, un cheval, c’est aveugle et cela peut difficilement galoper. On va dire que la pleine lune leur suffit.

Du coup, les porteurs se sont levés, ont effectivement pris leurs fusils (mieux vaut tard que jamais ?), sauf un qui reste planté bien en vue devant le feu, sans un fusil ou une quelconque arme pour le protéger. Il semble soucieux.

Du côté de la tente des lapins, rien n’a changé, sinon la position, de la cow-girl au missionnaire, sachant que malgré la chaleur apparente de la nuit, sans même tenir compte du caractère torride de l’activité, et du côté irritant du frottement des étoffes, écorchant des boutons et possiblement mutilateur des fermetures éclairs, la femme a plus ou moins gardé sa chemise.

Et il faut croire que la passion est à son comble puisqu’ils ignorent également le hurlement du plouc resté devant le feu à deux pas quand il se fait bouffer et emporter aussitôt. D’un autre côté, la femme gémit peut-être plus fort qu’un porteur hurle.

Mais visiblement l’homme n’est pas aussi comblé qu’elle quand elle reprit la position de cow-girl sur lui, car en ouvrant les yeux, il découvre, projeté sur la toile de la tente par la clarté du feu tout proche, la silhouette hirsute d’une bête humanoïde avec de grandes oreilles qui s’approche. Alors il laisse à son tour échapper une sorte de gémissement orgasmique, qui effectivement aura pu prêter à confusion pour sa partenaire, tout comme l’expression du visage.

Comme la bête lacère de ses grandes griffes la toile de la tente, l’homme crie « non ! », mais il faut croire que le monstre n’a pas l’habitude de suivre docilement ses ordres, et que cela n’aura pas suffi à la fille pour se dégager de sa position et rouler sur le côté ou en avant, empoigner le fusil qu’elle aurait bien sûr préalablement pensé à charger de balles d’argent et de sauver le monde comme la wokette de service des années 2020. Oui, nous sommes bien en 1996, et comme dans la réalité si les loups-garous attirés selon la tradition américaine des années 1950 par les couples en train de faire l’amour existaient, la femme est emportée saisie par le monstre.

Bref, toujours aussi efficace, l’homme crie à nouveau « non » et se jette apparemment hors de la tente sur le monstre, supposant que ses armes naturelles et sa nudité suffiront à l’effrayer. Mal supposé — l’eussiez-vous cru ? — et le monstre le repousse d’un coup de griffes vraiment pas trop profond gentiment placé au gras de l’épaule au-dessus du téton. Puis, moins gentiment, le monstre se met en demeure de lacéré la femme qu’il tient toujours et qui continue de hurler, tandis que l’homme à terre cherche des yeux une arme, et cela tombe bien, il y a un fusil à pompe posé sans surveillance et nous supposons chargé contre une table à deux pas, bien en vue — ce n’est pas comme si une telle arme pouvait tuer plusieurs personnes juste en glissant du bord de la table et en heurtant le sol.

L’homme rampe, tandis que la fille continue de hurler dans les bras du loup-garou, qui a le pelage blanc et qui semble, comme King Kong dans tous ses films une femelle... Et un peu comme l’homme tout à l’heure avant qu’il ne soit déranger, le monstre semble tout à faire respirer son haleine à la femme qui continue de hurler, laissant largement le temps à l’homme de ramper jusqu’à la table, s’emparer du fusil, de pomper et de décapiter d’une seule balle le loup-garou. Précisons que le monstre a eu la délicatesse de d’écarter la femme de la ligne de tir d’un coup de poing. Juste je me demande comment elle a pu continuer à hurler comme ça alors que le monstre semblait l’avoir égorgée dès la sortie de la tente.

Ailleurs, de jour, une forêt de conifères de retour en la doulce Amérique du Nord, ses ours, ses loups pas garou et ses massacres à la tronçonneuse. Un gamin blond joue à la balle avec Thor son berger allemand, à moins que, et c’est plus probable, ce soit Thor qui joue avec le gamin. Soudain le jeu s’arrête : Thor aurait perdu la balle, et guette l’homme en par-dessus qui vient de s’arrêter devant lui. Sort la maîtresse de maison, méfiante : l’étranger se présente comme un marchand d’encyclopédie, valise à la main dont il veut montrer le continue.

Malgré l’opposition de la dame, l’étranger commence à ouvrir sa malette. Comme Thor semble s’alarmer, l’étranger menace le chien de sa mallette, et hausse le ton pour avertir que la dame devrait tenir son chien en laisse. La dame s’approche pour retenir le chien, et sans l’attendre, l’étranger lève la main pour frapper – peut-être le chien, peut-être la mère de famille. Ni une ni deux, Thor saute à la gorge du représentant et lui montre ses grandes dents.

Puis comme Thor obéit à sa maîtresse et s’écarte, le représentant accuse le chien de l’avoir mordu, ce qui étonne la mère de famille, car l’homme n’a aucune trace de morsure, et annonce qu’il va lui faire un procès et qu’elle a intérêt à se trouver un avocat. La blonde mère de famille sourit et sort de son sac à main une carte de visite : il peut lui parler à elle, car elle est elle-même avocate. Et l’étranger a l’air décontenancé. Puis elle propose à l’étranger de l’amener aux urgences ou bien à son propre médecin de famille pour soigner cette morsure. L’homme refuse, il a son propre docteur. La blonde mère de famille déclare alors qu’elle en a assez entendu, traitant l’homme de Flopsy.

Et d’expliquer à son fils qu’un Flopsy est un homme qui se promène pour se jeter sous les voitures et intentionnellement provoquer les chiens des gens pour les menacer d’un procès ou de faire abattre leurs animaux chéris, s’il n’est pas payé. Et d’ajouter qu’elle a déjà fait condamner quantité de ce genre de types.

Et comme l’homme répond qu’ils se reverront devant le juge, la mère de famille avocate (Janet) demande alors à son fils d’appeler le sheriff en précisant qu’il est le fils de Janet : il prendra l’appel. Qu’il lui dise qu’ils ont un petit problème chez eux et qu’il doit envoyer tout de suite l’un de ses assistants. Puis d’ajouter à « Flopsy » que cela a été un plaisir de le rencontrer, et qu’elle lui rendra visite plus tard dans sa cellule.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

Bad Moon, aka Pleine Lune, le film de 1996.

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