Dampyr, le film de 2022
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Dampyr (2022)
Sorti en Italie au cinéma pour le 28 octobre 2022.
Annoncé en VOD, DVD et blu-ray italien pour le 30 janvier 2023 (DVD et Blu-ray non sortis).
Sorti en coffret blu-ray+4K italien le 25 octobre 2023, version anglaise incluse, bonus seulement sur le blu-ray.
De Riccardo Chemello, sur un scénario de Mauro Boselli, Alberto Ostini, et Mauro Uzzeo d'après la bande dessinée de 2000 de Mauro Boselli et Maurizio Colombo ; avec Wade Briggs, Stuart Martin, Frida Gustavsson, Sebastian Croft, David Morrissey, Radu Andrei Micu, Ionut Grama, Luke Roberts.
Pour adultes et adolescents
(Dark fantasy urbaine, vampires) Possiblement au 19e siècle. Un orage dans la nuit, une forêt dense – la route qui traverse cette forêt, un cavalier pressé peut-être d’arriver jusqu’à une maison sur une colline où une jeune femme est en train d’accoucher. Une vieille femme, à laquelle la lumière des éclairs peut rendre une apparente jeunesse, incante face à la fenêtre tandis qu’une autre vieille femme aide à l’accouchement et la femme hurle des mots. Mais la mère meurt, tanids que le bébé vit et crie.
Le cavalier qui n’avait pu arriver jusqu’à la maison peut-être à cause de l’incantation, s’est posté sur une hauteur en face des fenêtres, et hurle de rage. Il se met alors à rayonner d’un feu rouge – mais la vieille femme qui avait déjà incanté, précipitamment incante nouveau et un barrière d’énergie bleue jaillit devant elle tandis que les vitres explosent.
Le feu rouge de l’inconnu retombe un peu, demeurant confiné sur la hauteur opposée à celle de la colline à la maison, et celui menace et exige que les femmes lui remettent son fils. Mais trois femmes – jeunes – dont une tenant le bébé – se dressent à présent au bord de la brèche béante qui donne sur la chambre : l’enfant est à elles, elles l’élèveront comme leur fils. Et comme celle qui tient le bébé le brandit, une nouveau bouclier mystique de protection formant un cercle plus large autour de la maison, s’élève en points lumineux serpentants.
1992, Yorovak dans les Balkans. Un pick-up militaire surmonté d’une mitrailleuse arrive aux abords du village. Les côtés de la route sont jonchés de cadavres ensanglanté et le conducteur commente joyeusement que quelqu’un s’est bien amusé. L’homme à la cigarette qui tient un fusil mitrailleur lui jette un regard noir. Le blond à lunettes de soleil qui tient la mitrailleuse à côté de lui semble indifférent.
Le pick-up s’arrête et stoppe son moteur sur la grand-place de la petite ville. Une camionnette brûlée, des cadavres jonchent le sol un peu plus loin et l’homme à la cigarette va pour en examiner un : une femme égorgée. Mais exsangue. Son pull à peine tâché de sang, ses longs cheveux et son visage n’ont aucune trace d’écoulement ou de jaillissement, et la terre autour n’est pas tâchée. Le conducteur du pick-up, armé lui aussi d’un fusil mitrailleur, s’approche à son tour du cadavre et se pose justement la question : « mais où est passé le sang ? »
Ils avancent — groupés et à découvert, ce qui n’est pas raisonnable pour des militaires disposant d’un minimum de formation et d’expérience — vers la grande porte de l’église. Il y a des empreintes de mains ensanglantées dessus, comme si des gens s’étaient pressés devant en vain pour entrer. Les soldats ouvrent pourtant la porte d’un simple coup de pied.
Aucun banc à l’intérieur, possiblement parce qu’ils sont chassés sur les côtés. Et sur l’autel, un tas de cadavre entassé tandis que les rayons du soleil pâle tombent dessus depuis un vitrail cassé. A nouveau le chauffeur s’etonne : ce sont des cadavres de civils et de militaires mélangés. Tous portent le même genre de lacérations au visage. Entre alors dans l’église un vieillard que les militaires mettent aussitôt en joue — mais l’homme à la cigarette dit à ses camarades de baisser leurs armes tandis que le vieillard, choqué, répète que c’était le Diable. Pusi le mot « sang ».
Et comme l’homme à la cigarette insiste auprès du vieillard qui se cramponne à lui : qui c’était ? est-ce qu’il l’a vu ? Le vieillard répond enfin : un dampyr, vous devez l’appeler « Dampyr » Alors l’un des militaires qui porte un képi abat le vieillard d’une balle dans la tête : il fallait bien que quelqu’un lui ferme son clapet. Et il ricane.
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Garcia, la série télévisée de 2022
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¡García! (2022)
Diffusé à partir du 28 octobre 2022 sur HBO MAX US.
De Sara Antuña et Carlos de Pando (également scénaristes), réalisé par Eugenio Mira, d'après la bande dessinée ¡García! de Santiago García et Luis Bustos ; avec Veki Velilla, Curro Ortiz, Daniel Freire, Francisco Reyes, Silvia Abascal, Emilio Gutiérrez Caba, Lola Herrera.
(Superhéros, espionnage, eugénisme) Quelque part dans les Pyrénées de l’Aragon. Du ciel bleu au-dessus des pics enneigés jusqu’à une voie ferrée bordées de pins – tout est désert, silencieux, jusqu’à ce que depuis l’entrée d’un tunnel un train à vapeur fantôme arrive et s’engouffre.
Nous sommes désormais en 1961, si 1961 était un film en noir et blanc au format 4 :3. Le dictateur Francisco Franco gouverne depuis vingt ans le pays d’une main de fer. L’Europe et les Etats-Unis ne se préoccupent que de la Guerre Froide. Les agents secrets courent le monde à surveiller leurs ennemis dans des missions hautement confidentielles. L’Espagne a pour elle l’un des meilleurs de ces agents.
Posté derrière un rocher avec vue sur la vallée, un skieur guette le passage du train à vapeur avec une paire de jumelle et déclare tranquillement qu’ « ils » arrivent. Puis il tend la paire de jumelle à son camarade plus jeune pour qu’il regarde à son tour. Il demande ensuite si son camarade est prêt, et retire son anorak, révélant un costume clair, une chemise noire et cravate rouge. Le jeune lui répond en souriant que ce serait plutôt les autres qui auraient besoin d’être prêt. Son aîné soupire : les gamins…
Puis, surpris, le cadet se demande si l’autre ne va pas avoir froid sans son anorak. Son aîné rit : qu’il ne s’inquiète pas à ce sujet, ils ne vont pas tarder à avoir chaud. Alors le jeune retire à son tour son anorak. Le train à vapeur entre à nouveau dans un tunnel, et cette fois les deux hommes sont debouts au-dessus du passage du train. Le jeune veut sauter, son aîné le retient et compte : un, deux, et trois !
Les soldats qui jouaient aux cartes dans le wagon entendent le bruit de leur atterrissage sur le toit. Les six soldats se relèvent et fixent la porte à une extrémité du wagon. Un homme au visage plongé dans l’ombre, portant un grand chapeau, et une cane à pommeau d’argent en forme d’aigle, entre, flanqué d’un garde du corps.
Le nouveau, un barbichu déclare qu’il travaille nuit et jour depuis vingt ans à expérimenter pour créer le soldat parfait, entraîné pour le combat et la discipline, qui obéira à n’importe quel ordre sans hésiter. Mais le problème avec les soldats, c’est qu’ils ont été humains, et les humains ont des faiblesses ridicules dont apparemment ils ne peuvent se passer.
Le soldat remarquant qu’une des cigarettes tombée sur le plancher fume encore, veut l’éteindre en l’écrasant de sa botte. Le barbichu le devance et écrase la cigarette du bout de sa canne, pour ajouter qu’un soldat faible ne servira pas l’objectif. Il se recule alors en faisant signe à son garde du corps d’avancer. Très grand, le garde du corps attrape le soldat fumeur par la gorge et le soulève du sol, l’étranglant. Mais comme le garde du corps remarque par le vasistas du wagon que quelqu’un est en train de passer sur le toit, il relâche sa victime.
D’un coup de botte, l’agent espagnol aîné défonce le vasistas et saute dans le wagon, prêt à se battre à poings nus. Le barbichu le reconnait et hurle le nom de l’agent : Garcia ! Alors le cadet du super-agent espagnol saute à son tour dans le wagon pour atterrir à côté de Garcia pour s’écrier : « Et Ortiz ! »
Les soldats arment leurs pistolets mitrailleurs mais le garde du corps du barbichu écarte les canons pour marcher en direction de Garcia. Il est arrêté d’un ordre en allemand « Warten ! » (attendez !) par le barbichu qui vient se planter devant Garcia et Ortiz, qui ont les mains en l’air. Garcia déclare qu’il débarrassera le monde des horreurs du barbichu, même si c’est la dernière chose qu’il doit faire dans sa vie. Le barbichu répond que ce que Garcia appelle une horreur, le barbichu appelle cela le Futur. Puis il revient derrière ses soldats et leur hurle de faire feu sur Garcia et Ortiz.
Comme la lumière disparaît, et que seuls les flashs de la mitraille éclairent désormais la scène, Garcia semble assommer tous les gardes, puis il réalise qu’Ortiz n’est plus là, tandis que la porte du wagon bat encore. Il se précipite par la porte et dans le wagon suivant se retrouve nez à nez avec le garde du corps qui lui dit que selon les rapports, Garcia n’aurait jamais perdu un combat, et Garcia confirme. Le garde du corps répond : jusqu’à présent. Ils se battent brièvement, mais le garde du corps a facilement le dessus, et hissant Garcia par la gorge, il explique que Garcia n’avait aucune chance de gagner un combat contre lui.
Le garde du corps demande alors si Garcia n’a pas un dernier mot pour la postérité, s’apprêtant à le frapper du poing. Garcia arrête le poing et balance plusieurs fois le garde du corps à travers le wagon. Celui-ci se relève et affirme que son père avait raison : il est plus fort que Garcia, il est le futur. Garcia répond que son adversaire parle trop. Garcia retourne dans le wagon pour être balancé à travers par le garde du corps qui le martèle de coups de poings pour appuyer ses dires : il … ne parle… pas… trop ! Mais comme Garcia esquive le dernier coup de poing, un panneau de bois d’une caisse qui abritait un engin bizarre tombe. Le combat reprend, mais le dernier uppercut de Garcia fait passer le garde du corps à travers la porte du fond du wagon – le dernier wagon. Garcia se retourne, le barbichu tient en joue Ortiz et comme le super-agent hésite, le barbichu abat Garcia qui s’écroule.
Madrid, de nos jours, la nuit. Une femme blonde et élégante (Cathalina) descend de sa voiture avec chauffeur, refusant que ce dernier l’attende : elle a seulement à récupérer des broutilles et elle rentrera directement chez elle. Elle marche, puis entend un bruit et se retourne. Un homme tousse, elle s’écrit « par la mère qui t’a enfanté et pour l’amour du Christ qu’est-ce que tu fais ici Manolo ? »
Un barbu binocleux sort de l’ombre et s’excuse auprès de Catalina la blonde, qui répond que ce n’est ni l’heure et le lieu. Le barbu répond qu’il le sait mais explique que les russes sont en effervescence, il ne sait pas quoi leur dire. Catalina répond que Manolo saura quoi leur dire. Manolo répond qu’ils l’appellent au téléphone chez lui, ils le suivent jusqu’à son travail, ils veulent savoir à propos des appartements à Lloret sur Mer. Catalina répond qu’ils ne peuvent rien faire : avec cette histoire de corruption, les russes doivent attendre que les élections passent et ils remédieront à ça.
Mais Manolo affirme qu’il ne peut pas leur dire cela : ces gens sont dangereux, et elle lui avait dit que… Non, Catalina ne s’en souvient pas, elle ne lui a rien dit, elle ne sait pas de quoi Manolo parle ou qui sont ces russes, et que maintenant Manolo la fait ch.er. Et d’abandonner là Manolo, malgré ses suppliques.
Catalina est entré dans une superette acheter une bouteille de whisky pure single malte 12 ans d’âge et des œufs. Le caissier lui demande si elle compte régler en liquide ou par carte. En liquide. Comme elle lui souhaite une bonne nuit, il répond en l’appelant Capitaine. Dehors il y a un mur recouvert d’affiches à son portrait, Catalina Bellido, candidate à la présidence pour le parti de la Nouvelle Démocratie.
Elle marche encore dans l’allée pavée qui mène à chez elle quand le téléphone de la politicienne se met à sonner. C’est une femme qui lui demande son avis sur le slogan « Tous ensemble avec notre capitaine » Elle répond qu’elle préfère « Capitaine Catalina », alors son interlocutrice annonce qu’ils garderont ce slogan-là. Catalina répond qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent à condition que le sujet soit à la mode sur internet avant l’interview de midi.
Catalina s’interrompt alors qu’un bruit métallique vient de retentir dans le hall désert. Et comme son interlocutrice répond qu’elle la tiendra au courant, Catalina est frappée en pleine tête à coup d’une barre de fer et s’écroule, laissant échapper son portable. Elle respire encore, son interlocutrice l’appelle « Capitaine ? », et quelqu’un entraîne dans l’obscurité le corps de la femme politique.
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The Lair, le film de 2022
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The Lair (2022)
Traduction du titre : le repaire.
Ne pas confondre avec la série télévisée de vampires gays de 2007 du même nom.
Sorti aux USA le 28 octobre 2022.
Annoncé en blu-ray français le 18 janvier 2023, en VOD le 13 janvier 2023.
DeNeil Marshall (également scénariste), sur un scénario de Charlotte Kirk (également actrice), avec Jonathan Howard, Jamie Bamber, Mark Strepan, Troy Alexander, Leon Ockenden, Harry Taurasi.
Pour adultes et adolescents.
(guerre, woke, monstre) Avril 2017. Les forces aériennes états-uniennes ont déployé une bombe à effet de souffle massif, l’arme non nucléaire la plus puissante de son arsenal, sur une cible mystérieuse dans une province reculée Afghane. Des rapports officiels affirment que la bombe aura été utilisée pour détruire une forteresse rebelle clé de la zone. Officieusement, des rumeurs ont fait état d’une activité dérangeante des heures avant l’explosion. Voilà ce qui est vraiment arrivé…
Le désert. Un avion de combat fonce au-dessus des terres. La pilote, Foxtrot 217, déclare à son commandement Widow 12 qu’elle ne voit rien qu’elle retourne à la base et qu’elle n’a plus beaucoup de carburant. Widow 12 accuse bonne réception du rapport, lui souhaite bon voyage de retour et lui dit de contacter Zeus pour sa trajectoire. C’est alors qu’une alarme s’affiche et que le tableau de bord de l’avion se met à biper… Et c’est une alerte missile à 9 heures. Foxtrot réussit à esquiver le missile et lâche des fusées de détresse pour tenter de le déboussoler tandis que le missile revient sur elle.
Mais ce n’est que l’alarme du réveil-matin de la jeune femme qui se réveille à cinq heures du mat (j’ai des frissons…) pour l’arrêter. Habillée, elle va à la cuisine où sa mère qui s’était tenue prête toute la nuit lui tend sa tasse de café. Puis elle enfile sa veste de cuir top gun, va embrasser son petit garçon profondément endormi et lui souhaite de rêver qu’il vole. Retour à bord de l’avion de chasse parti en vrille qui perd de l’altitude et s’éjecte. Trois supposés afghans scrutent depuis le bas de la montagne la descente de deux parachutes. La pilote semble s’appeler Sinclair et est réveillée par son camarade moustachu qui lui assure qu’elle va bien, je ne sais pas à quoi il peut bien voir ça, vu que le nez de Sinclair saigne et qu’elle ne s’est pas relevée.
Mais les afghans ont déjà franchi instantanément à vue de nez dix kilomètres en terrain montagneux et font bruyamment savoir qu’ils arrivent, puis mettent en joue le moustachu, qui a pris tout son temps avant d’aviser alors qu’il y a des pierres qui roulent partout pour signaler qui arrive à dix kilomètres à la ronde et que le plus grand silence règne. Il devrait aussi y avoir de l’écho, mais apparemment quelqu’un au son n’a pas fait ses devoirs. Le moustachu fait signe à Sinclair, dégaine son flingue et se lève… au lieu de rouler à terre, probablement il préférait mourir debout. Il est bien sûr immédiatement abattu par l’un des deux afghan. Un troisième vient demander à Sinclair si elle va bien, elle s’empare de lui et ses camarades mitraillent le leur tandis qu’elle leur tire dessus, et curieusement vu le calibre et la faible distance, aucune des trois balles ne traverse l’afghan qui incidemment n’a strictement pris aucune précaution avant de se pencher sur Sinclair. Pourtant, c’est un pays où les pièges de cadavres sont fréquents, et si c’est un soldat à terre, il est rare qu’il soit désarmé et coopératif avec ceux qui viennent de descendre son binôme.
La wokette elle, sait rouler à terre et descendre tout le monde mieux que la lavette mâle qui l’accompagnait, tandis que soudain un écho retentit à chacun de ses tirs : quand c’est les autres qui tirent, il n’y a pas d’écho, et quand c’est elle, il y a un écho pour faire plus tonitruant, c’est une nouvelle loi de la physique woke. Le survivant sort un sabre et se rue vers elle en hurlant, mais le temps qu’il arrive, le moustachu qui finalement n’était pas tout à fait mort, descend l’afghan au sabre, et meurt juste après, afin de laisser toute la place à l’écran à la wokette de service.
Voilà donc la dénommée Sinclair à marcher d’un bon pas dans le plat désert en direction des montagnes, visible à des milliers et des milliers de kilomètre à la ronde, et si cela ne suffisait pas, elle utilise sa radio pour signaler qu’elle s’est crashée et que son artilleur est mort. Elle ne peut rester parce qu’il fait trop chaud sur le site du crash. D’autres afghans arrivent sur les lieux de la fusillade, et devinez quoi, l’Afghan qu’elle avait descendu n’est pas mort. Ignore-t-on la règle de la doublette dans l’armée américaine ?
Instantanément, voilà que Sinclair entre dans une base russe désaffectée tandis que les mêmes afghans en voiture se sont téléportés juste derrière elle. L’un des afghans ouvrent obligemment la porte blindée du complexe en tentant de la viser avec un bazooka, je suppose qu’il était à court de munitions ordinaires. Elle descend alors dans les profondeurs de la base et dans une lueur verte qui est seulement sa torche, et explore ensuite les recoins – un genre de dortoirs, des vestiaires.
Lui ayant laissé tout le temps qu’il fallait pour se planquer, trois afghans (ils sont toujours trois…) se décide enfin à la suivre, au lieu de simplement condamner la seule issue, à moins bien sûr qu’il y en ait plusieurs. Sinclair continue de se promener pendant qu’ils descendent à sa suite pour trouver des masques à gaz au mur, qu’elle laisse à leur place, puis un cadavre modifié semblant hurler de terreur … Apparemment un scientifique qui a laissé un dictaphone au milieu de feuilles de formules chimiques et d’un message en russe que personne n’a pris pas la peine de nous traduire ; et bien sûr les afghans la talonnent parce que non contents de se téléporter à la surface, ils se téléportent aussi sur la terre ; Quelqu’un allume alors l’électricité et les cuves avec des corps apparemment humains flottant dedans apparaissent dans la lumière glauque.
Evidemment, quand la lumière éclaire le labo, Sinclair est dans leur dos, parce qu’en temps que wokette, elle est parfaite et ce n’aurait pas été son genre de se retrouver au milieu de ses poursuivants comme une c.nne, alors qu’elle n’avait aucun moyen de savoir que les lumières seraient allumées ou de connaître la topographie du laboratoire. Elle tabasse alors le pauvre garde qui attendait gentiment qu’elle le frappe, et les autres afghans mitraillent partout sauf dans sa direction alors que le laboratoire est illuminée. Ils éventrent de leur tir une première cuve avec un corps dedans, sans crainte d’avoir visé une réserve de bouteilles de gaz hautement inflammable, parce qu’un laboratoire ne contient jamais quoi que ce soit d’un peu volatile.
Toujours sans personne pour viser correctement, la wokette se vautre gratuitement sur une autre momie qui reposait sur une table derrière des rideaux de plastique, puis estimant être à couvert, elle va mitrailler de l’embrasure des rideaux de plastiques les Afghans auquel bien entendu ne viendrait pas l’idée de se metter à couvert ou de tendre la moindre embuscade. Ma brève expérience du Laserquest m’a appris que des gamins de dix ans savaient pourtant le faire, et jusqu’à preuve du contraire, aucun n’avait l’expérience du maquis et encore moins des commandos français, américains et autre OTAN qui forment habituellement les terroristes d’orient à harceler les troupes qui voudraient les empêcher d’égorger les civils innoncents pour couvrir les opérations de vol de pétrole dans la région.
C’est alors que Miss Wokette aperçoit une grille de bouche d’égout au sol et elle écarquille les yeux. Bien sûr, non seulement la grille n’est pas scellée, mais elle donne sur un passage suffisamment haut où elle pourra circuler à sa guise sans rencontrer le moindre dispositif censé empêcher par exemple les rats ou des crocodiles ou un commando ennemi d’envahir le labo. Les deux afghans laissent un pauvre plouc derrière eux monter la garde et bien sûr, celui-ci commence à vouloir regarder de plus près les corps. L’un d’eux se relève, avec une gueule monstrueuse, et le pauvre plouc attend tranquillement de se faire frapper, et dévorer dans la foulée. Plus malin, son camarade (ils sont plus que trois maintenant) pousse un cri et s’enfuit en refermant la porte blindée derrière lui. Pourquoi n’ont-ils pas commencé par faire ça.
De l’autre côté, Miss Wokette prétend se rendre à un afghan qui savait pourtant qu’elle était dangereuse et armée (elle porte un fusil mitraileur, des grenades etc.), et avec un sourire sadique, la Miss utilise une fusée de détresse pour la lui expédier dans le buffet. Je ne suis pas certain que cela soit aussi efficace que cela dans la réalité, surtout que l’afghan n’était pas en petite robe comme leur chef. La wokette remonte sans encombre le puits en trucidant quelques afghans, mais le dernier est tué par le monstre. Sans même remercier, elle sort, le mitraille et semble-t-il il a la tête trop grosse pour passer.
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Mal et Fils, la série télévisée de 2022
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The Bastard Son Of The Devil Himself (2022)
Traduction du titre : Le fils bâtard du Diable lui-même.
Une saison de 8 épisodes de 40 minutes chaque environ.
Attention, cette série gore montre une scène de maltraitance d'enfant et des rituels sanglants très dangereux pour la santé s'ils sont imités.
Diffusé à partir du 28 octobre 2022 sur NETFLIX INT/FR.
De Joe Barton (également scénariste), sur un scénario de Ryan J. Brown, d'après la trilogie de romans de Half Bad de 2014 de Sally Green. Avec Jay Lycurgo, Nadia Parkes, Emilien Vekemans, Isobel Jesper Jones, Karen Connell, Paul Ready, David Gyasi, Kerry Fox, Fehinti Balogun, Misia Butler, Liz White, Róisín Murphy, Tim Plester.
Pour adultes.
(Fantasy urbaine romantique gore) Bjorn et Esmie, deux sorciers censés être bons se faisant passer pour de la police arrivent en même temps que la vraie police à la porte d'une maison. Bjorn ensorcelle les policiers pour qu'ils rebroussent chemin tandis qu'Esmie entre dans la maison et trouve le cadavre d'une femme et ses deux enfants survivants. Elle venait de recevoir l'ordre du père de ses enfants de tuer son petit garçon. Les deux sorciers en tant que gardiens de l'ordre du conseil des sorciers "bons" emmènent les enfants et jusqu'à leur 17 ans, la petite fille et le bambin sont censés rester auprès de leur grand-mère. Nathan est testé et interrogé par Esmie tous les mois sur ses éventuels pulsions agressive : Esmie chronomètre la vitesse à laquelle il guérit quand elle le taillade à la main, et lui demande s'il peut entendre les battements de son cœur.
Nathan est harcelé par sa grande sœur et par le fils et le cousin d'un membre éminent du conseil : ceux-là prétendent être convaincus que Nathan deviendra comme son père un sorcier de sang capable de voler les pouvoirs des "bons" sorciers en leur arrachant le cœur et en le dévorant : ces deux-là provoquent et finalement poignardent Nathan afin de le faire arrêter et exécuter par le conseil. Mais il s'avère qu'une survivante d'un massacre commis par le père de Nathan a eu la vision que le propre sang de Nathan tuerait son père. Nathan est donc isolé dans le nord pour s'entraîner à vaincre son père, tandis que les sorciers "bons" sont assassinés les uns après les autres, et pas forcément par le père de Nathan.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à cette série.
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Tales Of The Jedi, la série animée de 2022
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Tales Of The Jedi (2022)
Attention, il ne s'agit pas de l'adaptation de la bande dessinée Dark horse de 1993 à 1998.
Une saison de 6 épisodes de 12 (!!!) minutes chaque.
Diffusé à l'international à partir du 26 octobre 2022 sur DISNEY MOINS.
De Dave Filoni et Charles Murray, adapté des films Star Wars de George Lucas, avec les voix de Liam Neeson, Micheál Richardson, Janina Gavankar, Matt Lanter, Ashley Eckstein.
Pour adultes et adolescents.
Les origines de Ahsoka Tano (The Clone Wars 2008) et du comte Dooku (L'Attaque des clones 2002).
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