S.O.S Fantômes (1984), le blu-ray français de 2009Feu orange blu-ray

S.O.S Fantômes (1984), le blu-ray français de 2009

Sorti en France le 16 juin 2009. Multi-régions.

Ici l'article de ce blog sur le film S.O.S Fantômes (1984)

Sur le film : Une excellente comédie fantastique horrifique devenue culte, par des ex du Saturday Night Live, l'émission de divertissement du samedi soir américaine qui servit de modèle aux premières saisons de Nulle Part Ailleurs sur Canal Plus. Les scénaristes empruntent joyeusement à Lovecraft et mélangent des fantômes cartoonesques avec des éléments beaucoup plus dérangeants (scène de l'agression du personnage de Sigourney Weaver.

Les dialogues sont particulièrement réussis, tout comme la réalisation, avec un univers surnaturel aux lois cohérentes. Le film donnera lieu à une série animée et une suite moins inspirés, ainsi qu'à un jeu de rôles. Un troisième épisode est toujours en préproduction, souffrant vraisemblablement de problème de scénario.

Image : médiocre à correcte 1920x1080p format 2.40:1 - (avec un réglage d'image de contraste fort) Les deux tiers des scènes (en général intérieur ou de nuit) sont bruitées, le bruit étant plus ou moins élevé - dans les toutes premières scènes, c'est carrément de la neige blanche (petits points blancs fourmillants). Les couleurs sont un peu délavées. Quelque soit la scène, la totalité des détails fins est gommée, même si on les devine par intermittence. Sur certains plans, les effets spéciaux se voient trop (scène où un monstre sort dans la rue pour poursuivre sa victime de nuit, la délimitation verte de sa silhouette est parfaitement visible). L'image s'améliore cependant graduellement au fur et à mesure du film, sans jamais atteindre une qualité blu-ray digne de ce nom. En baissant le contraste, vous obtenez une image plus acceptable mais d'allure un peu fatiguée.

Son : correct mais limité - Anglais true HD 5.1 - les dialogues anglais sonnent un peu vieux, frontaux, faiblards et limités, l'image sonore est légèrement trouble, les effets sonores pas toujours très détaillés et si l'immersion existe, elle n'impressionne pas. La version française également true HD 5.1 sonne plus claire.

Bonus : Nombreux - commentaire audio d'Ivan Reitman, Harold Ramis et Joe Medjuck - Slimer Mode (visionner le film avec des commentaires et bonus en incrustations) - La restauration de la voiture du film Ecto 1 (16/9ème HD, image bien meilleure que celle du film) - La production du jeu Ghostbuster (16/9ème HD, image très bonne) ; scènes coupées ; gallerie photo de la voiture ; tournage du film porté des DVD (4/3 image non restaurée, un peu flou et couleurs délavées, son mono) ; interview des acteurs porté des DVD (4/3; image correcte SD) ; les effets spéciaux porté du DVD (4/3 ; image bonne ; avec Richard Edlund, SD) ; multiangles portés des DVD (4/3 image non restaurée très mauvaise, en fait l'image sans les effets spéciaux et avec des animatiques - animations simplifiées remplaçant les plans à effets spéciaux les plus chargés) ; Storyboard comparaison porté des DVD (image 4/3 SD de bonne qualité - en haut l'image du storyboard en bas l'image de qualité tirée du film) ; des bandes annonces HD de plusieurs films. Noter que les menus ne sont pas pratiques à naviguer et que la qualité du film en mode Slimer semble pire encore.

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En conclusion : Clairement un problème de transfert au rabais. Le bruit (ou grain) ou les couleurs délavées ne font pas partie de la projection à sa sortie en salle, je peux le certifier, j'y étais. Je suppose qu'il s'agit d'un transfert (restauré) pour le DVD et certainement pas un scan 4K restauré à partir des éléments d'origines. Si une majorité d'effets spéciaux sont encore très corrects, certaines incrustations sont simplement à refaire.

Depuis cette édition S.O.S Fantômes a connu deux autres transferts : celui 4K de 2013 ne me parait pas tellement plus convaincu. En revanche, j'attends beaucoup du nouveau transfert de 2014 (et du son DTS), mais je ne l'ai pas encore testé.

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Terminator 4: Renaissance, le film de 2009Feu vert cinéma

Terminator Salvation (2009)
Traduction du titre original : La rédemption du Terminateur.
Autres titres : Terminator 4, Terminator Renaissance.

Noter que ce film existe au moins en deux versions : cinéma (courte) et montage du réalisateur (longue).

Sorti aux USA le 21 mai 2009.
Sorti en France et en Angleterre le 3 juin 2009.
Sorti en blu-ray américain le 1er décembre 2009 (deux blu-rays multi-régions, un pour chaque montage du film, anglais DTS HD MA 5.1, français canadien DD 5.1, espagnol DD 5.1, image et son meilleurs que l'édition française).
Sorti en blu-ray français le 19 novembre 2009 (un seul blu-ray, pour les deux montages, anglais DTS HD MA 5.1, français DTS HD MA 5.1).

De McG ; sur un scénario de John D. Brancato et Michael Ferris , d'après les films Terminator 1 et 2 ; avec Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin, Moon Bloodgood, Helena Bonham Carter, Jadagrace, Bryce Dallas Howard, Common, Michael Ironside, Ivan G'Vera, Chris Browning, Dorian Nkono, Beth Bailey.

Pour adultes et adolescents.

Prison d’État de Longview, 2003. La doctoresse Serena Kogan rend visite à un prisonnier, Marcus Wright, lequel, assis sur son lit, attend d’être exécuté dans le Couloir de la Mort. Elle lui demande comment il va, il lui répond de poser la question à nouveau dans une heure. Essoufflée, la doctoresse s’assoie sur le tabouret de la cellule. Elle a le crâne rasé et porte un calepin : elle dit Marcus qu’elle a voulu essayer une dernière fois de le convaincre et Marcus lui répond qu’elle aurait dû rester à San Francisco. Elle lui répond qu’en signant son formulaire de consentement, Marcus donnera son corps à une noble cause : il aura une seconde chance de vivre à travers ses recherches. Marcus répond que Serena Kogan sait ce qu’il a fait : son frère et deux policiers sont morts à cause de lui, donc il ne veut pas d’une seconde chance.

Puis Marcus dévisage la doctoresse et remarque qu’il n’est pas le seul a avoir reçu la peine de mort. Il demande alors si Serena Kogan pense qu’il va soigner son cancer. La doctoresse répond qu’elle ne s’inquiète pas de son propre sort, mais du futur de l’espèce humaine. Marcus propose alors de lui vendre son consentement. Comme Serena lui demande son prix, il répond : un baiser. Puis, comme elle ne répond pas, il l’embrasse sur la bouche, alors qu’il est encore menotté. Puis comme il se retire, il commente que c’est donc ce goût-là qu’a la Mort. Serena Kogan lui tend alors le calepin avec le formulaire, que Marcus signe immédiatement. L’en-tête du document est celle de Cyberdyne Systems, département de l’ingénieurie génétique de San Francisco, Californie.

La doctoresse s’empresse alors de sortir de la cellule, puis la porte de la cellule rabattue, elle se retourne et de l’autre côté des barreaux, déclare que Marcus a fait un geste très noble. Marcus répond que non, il est coupable : qu’ils le découpent jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. Plus tard, Marcus est sanglé à la couchette de la salle d’exécution et on lui enfonce une perfusion dans l’avant-bras. On lui demande s’il a des derniers mots à dire, puis un technicien déclenche les pistons qui vont lui injecter le poison. La dernière chose que Marcus voit alors, c’est le visage de la doctoresse Serena Kogan qui se penche sur lui, tandis que le monde devient blanc.

Au début du 21ème siècle, Skynet, un programme militaire de Défense, est devenu conscient. Voyant l’Humanité comme une menace pour son existence, Skynet décida de frapper le premier. Les survivants de l’holocauste nucléaire appelèrent l’évènement le Jour du Jugement. Ils ne survécurent que pour faire face à un nouveau cauchemar… la guerre contre les Machines : pour chasser et éradiquer les humains, Skynet construisit les Terminateurs. Et comme la guerre faisait rage, les meneurs de la Résistance Humaine se désespéraient. Certains croient qu’un seul homme tient en main la clé de la Rédemption. D’autres croient que cet homme n’est qu’un faux prophète. Son nom est John Connor.

Nous sommes en 2018. Un drone approche d’un site de recherche et développement de Skynet entouré d’antennes paraboliques géantes. Comme le drone approche, un canon de défense anti-aérienne ouvre le feu et le drone s’écrase au milieu des antennes, dans une énorme explosion. Le corps d’un Terminateur calciné rebondit au milieu des antennes déchiquetées, tandis qu’un autre drone passe en rase-motte au-dessus, avant de s’écraser à son tour. Un hélicoptère dépose alors quatre soldats humains, suivi de cinq autres hélicoptères. L’un des hélicoptères se pose sur le corps du Terminateur, et le soldat qui en descend tire dans le crâne de métal du robot tueur. Ce soldat n’est autre que John Connor, qui rappelle leur mission : leur commandement veut qu’ils entrent dans le site, prennent les données des ordinateurs et repartent aussitôt.

Connor descend dans un énorme puits industriel suspendu à un cable – allume une torche, puis descend avec le reste de son escouade dans un couloir inondé. Comme les soldats progressent avec de l’eau jusqu’à la taille, l’un d’eux fait remarquer qu’il n’y a aucun signe des Machines et que c’est beaucoup trop calme comme endroit, comme si les Machines les attendaient. Ils accèdent alors à une sorte de laboratoire inondé, avec des cadavres sur des tables. L’un deux est celui de Marc Wright, les yeux ouverts et en parfait état de conservation. Après la salle aux cadavres, Connor entend un bruit étrange, utilise son pistolet à fusées éclairante, et déclare alors à sa radio qu’ils ont leur objectif en vue – et aussi autre chose, qu’il faut qu’ils voient, à savoir des dizaines de civils en cage, incapables de parler.

En examinant les ordinateurs, l’un des soldats de Connor constate que les civils prisonniers doivent être emmenés à San Francisco pour un projet Recherche et Développement de mise au point d’un nouveau Terminateur. Le soldat informaticien dit qu’il a besoin de deux minutes pour récupérer les données, mais Connor s’approche et demande à ce que l’informaticien revienne en arrière dans ses recherches : s’affichent alors les plans du T-800, un nouveau Terminateur, et un autre soldat fait remarquer que ce dernier est exactement comme l’avait prédit Connor – mais en pire, selon Connor.

Mais Olsen, le chef de la mission lui ordonne de ne plus s’occuper de cela : ce n’est pas Connor qui commande. Et Olsen ordonne ensuite de libérer les prisonniers, faisant remarquer à Connor que les soldats sous son commandement ont l’obligation de répondre à la radio quand on les appelle, même s’ils sont morts. Du coup, Connor remonte à la surface, et découvre ses soldats morts. Un drone ennemi vient de décoller, et Olsen lui ordonne de le poursuivre. Connor débarrasse un hélicoptère de son pilote mort et prend sa place. Puis la radio annonce que le transfert des données est achevé et qu’ils le rejoignent à la surface. Alors il y a une explosion : l’hélicoptère de Connor se met à tournoyer, puis retombe au sol. Connor sort de l’hélicoptère, et appelle en vain Olsen. Alors un Terminateur cul-de-jatte agrippe Connor.

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

Terminator 4: Renaissance, le film de 2009

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Star Trek, le film de 2009Feu rouge cinéma

Star Trek (2009)
Traduction du titre original : L'épopée stellaire.

Sorti en France le 6 mai 2009.
Sorti aux USA et en Angleterre le 8 mai 2009.
Sorti en blu-ray américain le 17 novembre 2009 (multi-régions, 1 Blu-ray film, 1 blu-ray bonus, anglais Dolby True HD 5.1, français DD 5.1).
Sorti en blu-ray français édition collector 2 blu-ray le 27 octobre 2009 (1 blu-ray film, 1 blu-ray bonus, anglais Dolby True HD 5.1, français DD 5.1).

De J.J. Abrams, sur un scénario de Roberto Orci et Alex Kurtzman ; d'après la série télévisée de Gene Roddenberry ; avec Chris Pine, Zachary Quinto, Zoe Saldana, Simon Pegg, Karl Urban, John Cho, Anton Yelchin, Leonard Nimoy, Eric Bana, Bruce Greenwood, Ben Cross, Winona Ryder, Chris Hemsworth.

Pour adultes et adolescents.

Le vaisseau spatial USS Kelvin, commandé par le Capitaine Robau, rapporte à la Fédération des Nations Unies une anomalie gravitique dont il s’approche – un vortex à l’œil noir et à l’horizon orageux. La Base Stellaire répond que c’est impossible ( !) et conseille une approche prudente ( !!) puis demande si l’origine de l’anomalie pourrait être klingon. On lui répond par la négative. C’est alors qu’un énorme vaisseau noir hérissé de pointes acérées semblant sorti du film Saw émerge du vortex. Plutôt que de prendre une décision immédiate, le capitaine Robau soupire « Mon Dieu » et attend que cela se passe, et l’USS Kelvin continue de voguer paresseusement tout droit en direction des mâchoires du prédateur pendant une bonne minute.

Enfin, le lieutenant au poste de la sécurité annonce qu’ils ont enfin détecté quelque chose (à part l’énorme vaisseau spatial menaçant qui débarque dans l’Espace Fédéral en guerre avec les Klingon sans se faire annoncer, ni s’identifier, ni saluer) : non seulement le vaisseau inconnu est lourdement armé, mais en plus il cible l’USS Kelvin, et c’est seulement maintenant que le capitaine Robau déclare qu’il faut passer en alerte rouge. Cependant, l’ennemi ne leur envoie qu’une seule torpille… mais contenant un essaim de sous-munitions. Le capitaine Robau ordonne d’esquiver à peu près une demi seconde avant que la torpille et ses sous-munitions frappent l’USS Kelvin sans que les boucliers n’y changent quoi que ce soit (ont-ils au moins été levés ou bien l’équipage attendait-il un ordre spécifique de son capitaine ?).

A présent que l’USS Kelvin est pratiquement détruit, le capitaine ordonne de faire feu de tous les phaseurs, puis demande un rapport sur les dommages qu’il compte prendre le temps d’écouter avant de donner quelques autres ordres que ce soit : le moteur à distorsion qui lui aurait permis d’échapper à l’ennemi une minute plus tôt est en panne et le chef des machines n’a jamais vu une attaque de la sorte (information extrêmement pertinente). Pendant qu’ils en débattent, le vaisseau ennemi leur envoie d’autres torpilles et le chef des machines est aspiré dans l’Espace avant d’avoir pu finir son rapport. On informe alors le capitaine Robau que la « stabilisation de l’atmosphère a été perdue », autrement dit qu’il y a une décompression à bord. Puis tout le monde se met à parler en même temps, sans doute pour faciliter la prise de décision du capitaine, qui n’a toujours pas réagi. Mais il en ressort principalement que les boucliers de l’USS Kelvin perdent de la puissance, mais vu qu’ils ont laissé passer toutes les attaques jusqu’à présent, cela paraissait évident.

Le capitaine Robau donne enfin un ordre : celui de préparer l’évacuation – mais pas de procéder à l’évacuation, ordre qu’il aurait pu lancer dès l’annonce de la panne de moteur à distorsion après l’impact de la première torpille, étant donné que les navettes d’évacuation sont les derniers engins à bord dotés de moteurs à distorsions en fonction (ou pas, car si les torpilles ennemies étaient censées faire mystérieusement tomber le en panne la propulsion distorsion de l’USS Kelvin, elles auraient dû faire tomber en panne tous les moteurs à distorsion à bord de l’USS Kelvin, navettes d’évacuation comprises, mais ce n’est curieusement pas le cas).

Puis l’Ennemi contacte par écran vidéo la passerelle de l’USS Kelvin. Le capitaine Robau est ébahi, car il n’a même pas eu à demander à son officier des communications d’ouvrir le canal de communication, et c’est une invitation à se rendre seul à bord du vaisseau ennemi, sans doute pour livrer ses codes secrets et tous les détails possibles et imaginables sur les défenses et les points faibles de la Fédération, pour ensuite attaquer directement la Terre et la conquérir ou la détruire complètement sans perdre davantage de temps. Bien sûr, le capitaine Robau est perplexe : d’un côté, quel officier de la Fédération ne serait pas enthousiaste à l’idée d’être enlevé et torturé par des extraterrestres non identifiés ? d’un autre côté, le plaisir doit-il passer avant le devoir ? Cruel dilemme qui peut se lire une bonne minute sur le visage de Robau et des officiers présents sur la passerelle de commandement.

Robau demande à son officier le plus jeune et ressemblant le plus possible à James T. Kirk de le suivre à pieds dans les couloirs (en cours de décompression ?) de l’USS Kelvin – et lui donne ses consignes : si Robau ne fait pas un rapport depuis le vaisseau extraterrestre d’ici quinze minutes, il faudra évacuer l’équipage (il n’y a plus de moteur ni d’atmosphère à bord, les boucliers ne servent à rien, le vaisseau est en flammes, mais l’équipage ne doit pas évacuer avant d’avoir attendu encore 15 minutes à se faire cribler de missiles à sous-munitions très efficaces…). L’explication selon Robau : personne ne viendra à leur secours s’ils évacuent le vaisseau (donc mieux vaut couler avec le vaisseau). Robau ordonne ensuite au jeune officier d’utiliser le pilotage automatique (dès fois qu’il ne soit pas possible de simplement laisser le vaisseau spatial continuer sa trajectoire dans l’Espace, et à supposer que les commandes répondent encore après avoir perdu les machines, et que l’ordinateur de bord fonctionne encore après avoir été criblé de missibles et de sous-munitions) et de quitter le bord. Et de nommer le jeune officier – Kirk (en fait, George, le père de James T. Kirk) – le nouveau capitaine de l’USS Kelvin, en tout cas seulement le temps d’attendre quinze minutes le rapport de son supérieur depuis sa chambre de torture et d’évacuer le vaisseau.

Loin de disposer d’une navette à proximité du poste de commandement, le capitaine Robau traverse tous les couloirs (censés être décompressés) et une sorte d’usine mouillée et enfumée tout à fait dans le style du 20ème siècle terrien, jusqu’à arriver à une navette défendue par des rubans de plastique transparent. Puis il sort par un orifice non clairement identifié de l’USS Kelvin mais clairement disposé à l’arrière, avant de foncer droit dans la gueule du vaisseau ennemi, sans avoir pris aucune consigne ni aucun plan de vol de l’ennemi et sans arme ni super-bombe, en parfaite collaboration.

Comme le capitaine Robau pose le pied sur le quai ennemi, l’officier des communications informe le désormais capitaine Kirk que le cœur de Robau bat plus vite, information très pertinente, qui prouve au moins que le pacemaker ou la montre connectée de Robau n’a aucune difficulté à parvenir jusqu’à eux, alors que jusqu’à présent l’USS Kelvin a été incapable d’épier le moindre signe de vie ou d’activité de la part du vaisseau ennemi, excepté fort commodément le système de visée et de propulsion de ses missiles, qui auraient pourtant pu être aussi furtif que le reste du vaisseau.

Robau est ensuite escorté par deux videurs de discothèque sm jusqu’au trône du capitaine du vaisseau ennemi, à deux pas du quai, et on lui fait alors admirer la projection d’un joli petit vaisseau spatial blanc comme un I-Mac, ce qui contraste aimablement avec le look industriel fluo vert et caca d’oie du bord ennemi. On demande alors à Robau s’il connait ce vaisseau spatial, et Robau décide soudain de se montrer rebelle, exigeant de connaître le nom de celui qui commande le vaisseau ennemi. Robau suppose sans doute qu’en qualité d’otage ou de future victime de tortures ignobles ou de futur victime d’une exécution sommaire, il est en droit de mener l’interrogatoire circonstancié de l’ensemble de l’équipage ennemi. Fort étonnamment, on lui donne le nom du capitaine Néro, ce qui est d’une grande légèreté en temps de guerre, mais encourage Robau à poursuivre son interrogatoire tout en chantant sur tous les tons son indignation : qu’est-ce qui donne le droit à des pirates de l’Espace / extraterrestres sanguinaires / conquérants de toute la Galaxie etc. etc. d’oser s’attaquer à un vaisseau de la Fédération ?

Chatouillé par les pointes charnues de ses oreilles pressées contre sa tempe et remuant logiquement à la moindre contraction des muscles de sa mâchoire, le capitaine Néro éclate alors de rire… non, ça c’est le rédacteur de ce résumé qui l’imagine.

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009Feu vert cinéma

X-Men Origins: Wolverine (2009)
Traduction du titre original : Les origines des non-identifiés : le Glouton (Serval).

Sorti en France et en Angleterre le 29 avril 2009.
Sorti aux USA le 1er mai 2009.
Sorti en blu-ray américain le 15 septembre 2009 (multi-régions, version et sous-titres français inclus).
Sorti en blu-ray français le 4 novembre 2009 (région B,

De Gavin Hood, sur un scénario de David Benioff et Skip Woods, d'après la bande dessinée de Len Wein, John Romita et Herb Trimpe ; avec Hugh Jackman, Liev Schreiber, Ryan Reynolds, Danny Huston, Will.i.am, Lynn Collins, Kevin Durand, Dominic Monaghan, Taylor Kitsch, Daniel Henney, Tim Pocock, Troye Sivan, Michael-James Olsen, Julia Blake, Max Cullen.

Territoires du Nord-Ouest du Canada, 1845. James, un jeune garçon tousse dans son petit lit à baldaquins à la lumière d’une lampe à pétrole, tandis que crépite un feu de bois. Assis dans un fauteuil, un garçon plus âgé, Victor, le veille, des ongles proéminents aux mains. Victor reproche à James d’être toujours malade, mais James répond que Victor était aussi toujours malade à son âge. Le père de James,Howlett entre alors soudainement, et Victor se lève pour lui souhaiter une bonne soirée. Puis Howlett le salue à son tour, puis déclare qu’il n’avait pas réalisé que Victor était encore là. Victor explique alors qu’il tient seulement compagnie à James, si cela convient. Puis Howlett s’assied sur le côté du lit et demande à James comment il va, et James répond qu’il a toujours froid.Howlett déclare qu’il s’agit seulement d’une petite fièvre, qu’il ira bien le lendemain. Ce à quoi James répond que son père dit toujours cela, et son père fait remarquer que James s’en sort toujours. Au moment de lui demander James prend bien son médicament, Howlett est interrompu par des coups forts à la porte. Quelqu’un crie après une certaine Elizabeth.

Howlett se tourne alors vers Victor, lui suggérant de raccompagner chez lui, Creed, lequel, selon le père de James, Creed à nouveau saoul, mais Victor, visiblement en colère, lui rappelle que ce n’est pas son nom que Creed appelle. Puis ils entendent des cris d’une dispute à laquelle est mêlé une voix de femme. Howlett ordonnent aux enfants de rester dans la chambre et sort en hâte. Mais comme les voix deviennent des cris, puis un coup de feu résonne dans la maison, James sort du lit et cavale jusqu’en bas des escaliers, dans le grand hall, où il découvre Howlett abattu. Alors l’homme qui tient sa mère, Creed, le père de Victor, commence à dire qu’il y a des choses que l’enfant ne peut pas comprendre, mais qu’il a besoin de savoir.

Alors James se met à hurler, et des griffes lui poussent au niveau des phalanges, griffes que l’enfant va plonger dans le cœur de Creed. C’est alors que celui-ci bredouille qu’il est son véritable père, tandis que la mère de James, Elizabeth, regarde son enfant avec horreur et lui demande ce qu’il est. James s’enfuit alors dans la forêt toute proche, et Victor le rejoint. Alors que James répète qu’il ne voulait pas faire cela, Victor affirme au contraire qu’il voulait le faire, et qu’il a eu raison de le faire : ils sont frères, et à présent ils n’ont plus que l’un l’autre pour se soutenir, et James ne pourrait jamais revenir chez lui.

Leur vie ne sera plus alors qu’une longue course à travers les conflits les plus graves de l’Humanité – ils traversent la Guerre de Sécession, puis la Première Guerre Mondiale, puis la Seconde, apparemment invulnérables à la mitraille…

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

X-Men Origins: Wolverine, le film de 2009

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