Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022Feu orange cinéma

Disenchanted (2022)
Titre français : il était deux fois.
Suite de Enchanted 2007 (il était une fois).

Ne pas confondre avec la série animée de Matt Groenig sur NETFLIX FR/INT.

Diffusé à l'international pour le 24 novembre 2022 sur DISNEY MOINS.

De Adam Shankman (également scénariste), sur un scénario de Brigitte Hales, Richard LaGravenese, Scott Neustadter et Michael H. Weber, avec Amy Adams, Patrick Dempsey, Maya Rudolph, Idina Menzel, James Marsden.

Pour adultes et adolescents

(Fantasy musicale dépressive post-natale) Il était une fois dans un royaume magique nommé Andalasia un bébé que l’on trouva dans la forêt sans une mère ni un père dont on ait entendu parler. Cette petite fille fut élevée par les animaux qui l’aimèrent comme l’une des leurs, et son nom était Gisèle. Gisèle grandit pour devenir une merveilleuse jeune demoiselle avec un cœur aimant et un désir secret : elle rêvait d’un baiser d’amour véritable, et d’un prince…

Et vint le jour où elle gagna l’amour du plus braves des princes d’Andalasia, mais alors elle fut poussée à travers un portail interdimensionnel par une reine maléfique et se retrouva dans un royaume très étrange et confus nommé La Ville de New-York. Là-bas elle rencontra Robert, qui était un avocat avec des yeux de rêves et sa fille nommée Morgane, qui voyait de la magie partout où elle allait. Alors Gisèle et Robert tombèrent amoureux. Et ils vécurent à jamais…

Et si je vous disais que ce n’était pas la fin de leur histoire ? Vous n’en avez entendu qu’une partie. Il s’avéra que New-York n’était pas le bonheur à jamais pour Gisèle, et même si je ne suis pas très fier de mon rôle dans cette histoire, je vous la lirai…

La suite de l’histoire commence là où la précédente finissait, sans le royaume de New-York après « heureux à jamais ». — Mais il n’y a rien après : vous vous marriez et ensuite plus rien ne vous arrive plus jamais. — Oui, mais pas dans ce monde-là. Là-bas, les choses n’arrêtent jamais d’arriver. Pour Gisèle, quelques années ont passé. Morgane s’est épanouie et un jour, Robert et Giselle eurent un bébé, une merveilleuse petite fille nommée Sofia.

Et pendant un moment, Gisèle eut vraiment tout ce qu’elle désirait, mais c’est alors que les choses commencèrent à changer. Tout d’abord, avec toutes ces histoires de bébé, leur château dans le ciel sembla avoir rétréci de deux tailles. Puis la vie devint si chargée, qu’il lui sembla qu’un sortilège de sommeil s’abattait sur elle chaque nuit. Mais le pire était Morgane : elle était devenue ce que ce monde appelle une « adolescente », et il apparut à Gisèle qu’elle devait s’exiler pour un lieu très lointain d’où elle ne repartirait jamais.

Car après tant de changements dans sa vie, elle commençait à penser que la vie dans le royaume de New-York n’avait rien d’un conte de fée après tout. Et c’est alors qu’elle vit un signe — en fait un panneau publicitaire pour un lotissement à Monroeville : votre conte de fée commence ici !, et Gisèle réalisa soudain que son bonheur à jamais pouvait très bien être ailleurs. Alors Gisèle et Robert commencèrent leur quête d’un nouveau bonheur à jamais.

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

Disenchanted : Il était deux fois, le film de 2022

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Strange World, le dessin animé de 2022Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Strange World (2022)

Toxique : force de nombreux comportements extrêmement pathologiques à travers les héros, pour les discréditer si ce sont des hommes, pour les prétendre forts si ce sont des femmes. Les lois physiques, biologiques et sociales sont complètement fausses alors qu'elles sont présentés comme valides et réalistes alors qu'un Tex Avery insiste sur l'impossibilité physique des caricatures qu'il anime. Au point que si le spectateur en tenait compte dans la réalité, il mourrait. Toutes les conclusions, tous les messages sont fausses dans la réalité ce qui fait de ce dessin animé une sorte de lavage de cerveau dévastateur en particulier pour le jeune public qui est à l'évidence ciblé.

Ne pas confondre avec la série Star Trek Strange New Worlds (du faux Star Trek woke qui ne contient pas de mondes étranges et nouveaux).

Ne pas confondre avec les anthologies bandes dessinées ou nouvelles littéraires des années 1950 que le dessin animé n'adapte pas.

Sorti aux USA pour le 23 novembre 2022 (ciné US).
Notez que ce dessin animé n'est pas censé sortir en France, Disney faisant chanter les institutions et exploitants de salle français pour les forcer à remettre la plus grande part de leur recette à cette société.

Diffusé à partir du 23 décembre 2022 sur DISNEY MOINS INT/FR.

De Don Hall, sur un scénario de Qui Nguyen, avec Jake Gyllenhaal, Dennis Quaid, Jaboukie Young-White, Gabrielle Union, Lucy Liu.

Pour adultes

(comédie woke de planet opera) La bienvenue aux explorateurs d’Avalonia, une modeste civilisation piégé derrière un anneau infranchissable de montagnes infinies, dont les citoyens luttent pour faire de leur mieux malgré leurs humbles moyens… Croyant que la clé de leur futur se trouve derrière ces montagnes, beaucoup ont essayé de les dépasser, tous ont échoué. Mais un nouvel espoir est né comme les plus grands explorateurs d’Avalonia, les Clades ont désormais pour objectif d’accomplir l’impossible. Et voilà Jaeger Clade (prononcez Yêgueur klêd’ ; traduisez de l’anglais-allemand, Chasseur Clan, de l’italien-latin, Chasseur Massacre Calamité ou Désastre) !

(chœur d’hommes à l’unisson) Jaeger Clade… jamais entendu parlé du sens du mot « effrayé », aussi dur que des clous, pistes fumantes, fixe le danger droit dans les yeux, il est le plus viril des gars, Jaeger Clade (un moustachu balaise en bande dessinée qui à l’écran se rase avec un piranha bleu). Et l’intéressé (une dent de devant en moins) d’affirmer les poings sur les hanches : le seul et l’unique.

Et qui c’est qui l’accompagne : un bébé qui saute dans le havresac de Jaeger Clade et qui devient instantanément un bambin ? Eh quoi, nul autre que son bondissant bébé garçon : Searcher (prononcez Sœur tcheur, traduisez Chercheur).

Le chœur d’homme à l’unisson reprend : Searcher Clade, rejoint papa à chaque nouvelle croisade… pour exterminer l’infidèle ? en tout cas, c’est un garçon qui grandit vite, car en quelques pas juché sur les épaules de son père, il devient un adolescent qui marche sur ses talons avec un sac à dos et ses couvertures pratiquement plus hauts que lui. Searcher aperçoit une plante à fleurs roses et aussitôt l’arrache... Oui, je sais, ce film est gore, et reprend sa marche en portant sa pauvre victime déracinée à bout de bras et privée d’eau comme de terre comme le ferait n’importe quel botaniste. Trois pas plus loin, Searcher s’enfonce dans une petite flaque de sable mouvant juste à sa taille. Jaeger fait demi tour, sort à bout de bras son fils et son bagage de la flaque de sable mouvant, et inexplicablement le fils lâche sa plante, qui… coule à pic dans la flaque, bafouant les lois de la physique qui font qu’on ne s’enfonce dans un sable mouvant que lorsque l’on pèse un certain poids, sans s’étaler immédiatement à sa surface. Or la plante est non seulement restée raide, mais aura coulé plus vite et plus profond que l’adolescent et son lourd bagage.

Puis le narrateur feuillette un genre d’album pour la jeunesse illustré de Jaeger dans des postures héroïques traversant le même décor que son fils dans des postures de lavette... Le narrateur reprend donc : tous les deux ils sont destinés à finalement trouver une route à travers ces pics impassables — s’ils sont impassables, c’est impossible par définition, non ? Et la guerre c’est la paix, l’amour c’est la haine etc. — peu importe le prix à payer… aka quoi qu’ils vous en coûte, le moto Macronique ? Le chœur reprend : par-dessus les montagnes rugueuses rampant (ça doit faire mal…) ou les flots rageurs cascadants (ça aussi… mais ce n’est pas ce qui est montré à l’écran, à savoir Jaeger et Searcher qui dévalent et/ou roulent une galerie pleine de stalactites et slatagmitesgelés acérés… Et le chœur de conclure : ce sont les Clades dans leur escapades intrépides.

Tout ça pour, chercher l’erreur, nous ramener (Flash-Back ?) en haut et à l’entrée de la galerie gelée aux stalactites et mites. Jager affirme que le passage pour arriver de l’autre côté de la montagne est à l’autre bout, et de demander à son fils s’il tient bon, qui répond qu’il est à peu près sûr que tous ses orteils ont gelés, au moins ils ne lui font plus mal. Sûr qu’attraper la gangrène noire et faire des embolies à cause des vaisseaux bouchés n’est pas un problème en cours d’expédition en haute altitude. Quand à ne pas souffrir quand on gèle, c’est supposer que la partie supérieur à la zone gelée est dépourvue de terminaisons nerveuses.

Ce à quoi Jaeger répond que comme il le dit toujours, l’exploration est une plaisanterie enneigée, n’est-ce pas Jeremy Renner, la centaine de morts du récent blizzard américain encore en cours et Gaspard Ulliel… Je note au passage que les Clades (qui sont suivis semblent-ils d’une colonne de jeunes filles probablement prévues au réconfort du soir ?) semblent tout ignorer de l’ophtalmie des neiges, des cache-cols et autres masques protecteurs évitant que le nez non protégé gèle certainement plus vite que leurs orteils. Quelque part, je ne peux m’empêcher de penser que la production n’a pas fait ses devoirs, et simultanément prend son public pour des débiles profonds.

Pour ajouter au gag dialogué déjà lourd, voilà qu’un membre de leur expédition, bien sûr mâle blanc possiblement rouquin se met à courir pour les dépasser pour entrer dans la galerie sans curieusement s’enfoncer le moins du monde dans l’épaisse couche de neige, et ignorant apparemment tout, malgré le chemin déjà couvert en pleine montagne, que les épaisseurs de neige peuvent cacher des crevasses béantes et profondes. Ajoutant plusieurs couches de débités aux précédentes, le faible stupide wokeu crie bien forte que la galerie est l’abri dont ils avaient besoin en temps de blizzard — c’est aussi ce que diraient le clan littéral des ours anthropophages qui y aura logiquement élu domicile depuis la nuit des temps — mais la production du dessin animé était à la recherche d’un gag plus lourd encore : la chute d’un stalactite, possiblement de glace, en plein sur le personnage.

Pendant un temps, la production laisse croire aux petits enfants que le personnage aura été empalé écrasé sous leurs yeux car c’est important de stimuler l’imagination des plus jeunes. Puis le personnage sort de derrière l’énorme bout de stalactite que j’hésite à qualifier à présent de bite glacée, vu qu’objectivement, c’en est la forme. Et de répéter en baissant le ton « désolé, désolé ».


Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

Strange World, le dessin animé de 2022

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Au-delà du réel, la série télévisée de 1963 Feu orange télévision

The Outer Limits S01E16: Controlled experience (1964)
Traduction du titre : Expérience contrôlée.

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Ici la page de ce blog consacré à la série télévisée Au delà du réel (1963)

Diffusé aux USA le 13 janvier 1964.
Saison 1 sortie en blu-ray américain le 23 mars 2018.
Saison 1 et 2 sortie en blu-ray américain le 23 août 2022.

De Leslie Stevens (réalisateur et scénariste) ; avec Barry Morse, Carroll O’Connor, Grace Lee Whitney.

Pour adultes et adolescents

Qui n'a pas vu les coins sombres des grandes villes, où des créatures petites et minables errent sans but dans les méandres de la nuit ? Sans but ? Il y a ceux dont le but va bien au-delà de nos rêves les plus fous.

Un vaisseau spatial argenté fantômatique ralentit et pivote dans l'espace étoilé. Une grande ville terrestre, ses tours illuminées, New-York. Une rue obscure, avec à un feu de croisement, un bar à cocktails, Chez Charlie, au numéro 239. Des passants, uniquement des hommes, se hâtent de filer sur le trottoir devant un marchand de glace fermé, et la porte cochère de l'Hôtel Harold, dont la classe n'est pas mentionnée, puis le Club Diamant, également fermé à l'enseigne aussi obscure que les autres.

Un autre commerce grillagé mais illuminé, le prêteur sur gages, prêtera en échange de n'importe quoi qui a de la valeur. Au guichet tout aussi grillagé, un petit joufflu blond à lunettes, qui, l'air concentré, écrit avec ses mains gantées de cuir noir. Un homme en chapeau mou et gabardine l'air circonspect, une valise à la main, passe la porte, faisant retentir la cloche. L'homme referme la porte après lui. Puis il va au guichet, dépose sa valise. Le joufflu à lunettes relève la tête et sourit pour s'exclamer : "Grâce à Dieu, vous êtes arrivé ! Avez-vous fait bon voyage ?" L'autre répond : "Horrible."

Le joufflu commente en entrecroisant les doigts : "Eh bien, le service sur ces avant-postes n'est pas toujours bon... Combien de temps cela vous a-t-il pris ?" L'autre répond, l'air très furieux : "11 microsecondes." Le joufflu répond que ce n'est pas si mal. L'autre rétorque que c'est seulement 11 millions de miles, et c'est supposé être instantané !" Philosophe, le joufflu remarque que la première fois qu'il est venu là, cela lui a pris une minute complète. Son interlocuteur secoue la tête : "Comment pouvez-vous le supporter ?" Il se détourne et déclare que le service d'avant-poste le rendrait fou, en particulier la lie de l'univers du genre de cette planète : une atmosphère polluée de microbes et de gaz d'échappements, sans mentionner les êtres humains qui jacassent, qui se bousculent, beurk!"

Le joufflu répond en soupirant qu'il suppose que lui et les autres concierges sont en fait des ermites de cœur : ils entrent dans le petit trou dans le mur et ils envoient leurs rapports et les années passent... Mais le joufflu doit confesser qu'il était quelque peu nerveux à la nouvelle que le centre de contrôle leur envoyait un inspecteur général. L'autre confirme et présente ses références : une carte métallique ornée d'un logo représentant une sphère étoilée avec en son centre une paire d'ailes ouvertes, avec trois flèches entrecroisées au centre pointes vers le haut, plus trois lignes d'une formule mathématiques combinant lettres grecques, chiffres arabes et lettres de l'alphabet romain.

En voyant la carte, le joufflu remarque qu'il a dû falloir une très supérieure intelligence pour obtenir une telle note hiérarchique. L'autre sourit et demande poliment à examiner les références du joufflu. Le joufflu sort une carte semblable de sa veste et la pose sur le comptoir. L'autre lit : N puissance 10 cube moins oméga. Et de déclarer que son interlocuteur est né sur le satellite martien Deimos, il y a 220 années. Concierge certifié, assigné au service d'avant-poste sur la planète Terre. Le joufflu confirme : oui, le votre est le cube racine de pi sigma, mais il a bien peur de ne pas pouvoir calculer cela de tête. Alors l'autre explique : il est né sur le satellite martien Phobos il y a 208 années. Inspecteur général, système solaire.

Le joufflu soupire et hésite : le centre de contrôle lui a ordonné de coopérer à 100% avec le visiteur. Ils ont parlé d'une expérience contrôlée. Le visiteur hoche la tête : il a apporté avec lui un équipement très spécial, à utiliser pour l 'observation directe. Il ramasse sa valise usée qu'il pose sur le comptoir et ouvre devant les yeux écarquillés du joufflu : c'est un condenseur temporel miniaturisé, il compresse le temps. Le joufflu est alarmé : n'est-ce pas un équipement très dangereux ? Le visiteur confirme : très, c'est d'ailleurs pour cela que le centre de contrôle l'a envoyé lui en personne. Cela doit s'utiliser avec beaucoup d'économie, sans quoi on peut trouer le continuum de l'Espace-Temps et libérerde l'antimatière.

Le joufflu hésite puis demande : mais pourquoi le centre de contrôle enverrait un tel équipement sur une planète de dixième catégorie comme la Terre ? Le visiteur répond en refermant la valise : "...à cause de vos rapports sur l'énergie atomique. Depuis que les créatures terriennes ont commencé à faire exploser les particules atomiques, le centre de contrôle est devenu tout à fait mal à l'aise." Le joufflu répond que pourtant ce n'est rien du tout : ils n'utilisent l'énergie atomique que pour s'exploser les uns les autres... Le visiteur admirant la statuette d'un soldat répond : et c'est exactement ce qui intéresse le centre de contrôle, ce processus des créatures terriennes se détruisant les uns les autres, qui s'appelle comment déjà ? euh...

Le joufflu propose : "Tuer ?" "Non, non, cela inclurait les animaux..." "Le meurtre ?" "Oh, bien sûr que oui, le meurtre..."

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

Au-delà du réel S01E16 : Expérience contrôlée (1964)

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Slumberland, le film de 2022Feu rouge cinémaRécit toxique à ne regarder qu'avec prudence et esprit critique

Slumberland (2022)

Attention, ce film n'est pas l'adaptation fidèle la bande dessinée Little Nemo in Slumberland (1905) de Windsor McCay.
Ce film serait un plagiat de la série animée Slumberland / Slumbernet dont le script avait été soumis aux agents des auteurs.

Diffusé à l’international à partir du 18 novembre 2022 sur NETFLIX INT/FR. 

De Francis Lawrence, sur un scénario de David Guion et Michael Handelman, d'après la la bande dessinée Little Nemo in Slumberland (1905) de Windsor McCay ; avec Jason Momoa, Marlow Barkley, Chris O'Dowd, Kyle Chandler, Weruche Opia.

Pour adultes.

(fantasy covid toxique woke) Les gens pensent que les rêves sont une évasion, une chance d’échapper à la vraie vie vers un monde sans conséquence ; mais ce n’est pas vrai. Vos rêves ne sont pas dû au hasard, nous les faisons arriver et nous les concevons avec soin juste pour vous. Nous avons nos raisons, et nous avons nos règles. Nous fabriquons vos rêves pour vous aider en chemin et là où celle-là va, elle aura besoin de toute l’aide qu’elle peut avoir… »

La jeune fille dit bonjour à son doudou, un cochon élimé. Puis elle sort d’un phare pour demander à son père ce qu’il a ramené. Il répond qu’il a parcouru des ligues à travers la mer pour lui rapporter le petit-déjeuner. En fait un cageot rempli de provision. La jeune fille se propose de l’aider à le porter et en fait se juche sur son dos.

Puis nous retrouvons à la fille à jouer une version marchée rapide de la valse Star of the County Down (la jolie fille étoile du comté) apparemment également connu sous le titre de The Parting Glass (aka le dernier verre avant que la mort ne nous sépare), The Peacock (Le Paon) et Sweet Cootehill Town (la douce ville de la colline de la cotte), Clamanda etc. Ils déjeunent, puis vont faire de la voile, puis c’est la jeune fille qui répare le phare, qui coupe le bois tandis que le père cuisine, dégustation de crabes ébouillantés vivants auxquels tendre attention ils sont donné les prénoms de Fred et de Seymour avant de les dévorer — puis à nouveau piano, le même morceau parce qu’apparemment ils n’en connaissent qu’un, sachant que les morceaux rapides s’enchaînent traditionnellement par trois.

Puis la fille dont nous ignorons encore le prénom à cette heure demande à son père pourquoi elle doit apprendre les mathématiques vu qu’elle va s’occuper du phare après lui, et qu’elle sait déjà tout ce qu’il y a à savoir sur le phare. Hum.

Attention, voilà que les auteurs des Anneaux du pouvoir sont à nouveau à l’œuvre. Le père répond à sa fifille — qui sait tout faire sauf les courses, la cuisine, le ménage, repriser etc. c’est seulement son père qui s’en occupe, ce n’est pas comme si l’autonomie comptait quand on habite un phare — « Réponds à cette question : à quoi sert un phare ? » La fille répond sans hésiter : « à sauver les navires… » Et le père de répondre « non, ce n’est pas à ça que sert un phare. »

Et de poser une nouvelle question : « sais-tu pourquoi un navire flotte, contrairement à une pierre ? Parce que la pierre ne regarde que vers le bas. » Et sa fille de lui poser la question « Mais comment sait-on alors dans quelle direction est le bas ? » (Les Anneaux de Pouvoir », décidément un excellent référent pour mesurer le nombre de c.nneries que des gens qui prennent les spectateurs pour des c.ns leurs servent à tout bout de champs).

Et de conclure l’édifiante conversation par « Quand tu sauras répondre à cette question, je te donnerais les clés du phare… »

Et en attendant il continuera de la garder enfermée histoire de préserver sa virginité en attendant de la revendre pour un bon prix à des trafiquants d’esclaves en partance pour les royautés du Moyen-Orient ? En tout cas, il l’envoie se coucher, elle refuse son doudou pour s’endormir parce qu’elle a onze ans, et apparemment, elle n’a pas encore eu la conversation sur les règles puisqu’elle n’exige pas de serviette à flot petit, moyen ou grand. Mais peut-être n’est-ce pas ce genre de femme ? Nous sommes dans une adaptation woke après tout…

Elle réclame une histoire à son père, qui lui raconte comment avec son pote Flip il faisait les quatre cents coups. Et maintenant vous comprenez pourquoi elle ne sait pas à quoi sert un phare selon lui. Bref, il continue d’hypnotiser sa fille qui commence à voir ce qu’il raconte dans les ombres projetées sur les murs, puis il lui parle d’un monstre tentaculaire qui s’approche d’elle avec un sphincter pour la bouffer comme dans Nope, et elle voit le monstre. Sûr qu’elle va faire de beaux rêves, et que si elle se prend une tentacule mal placée cette nuit, ce sera de la faute du monstre du pays des rêves.

Bref, elle rêve que sa tisane drogué a gelé avec le reste de sa maison, puis se précipitant dehors, ce qui est la meilleur chose à faire en cas de blizzard, elle tombe dans l’eau, elle est aspirée par un vortex, et aperçoit son père en train de se noyer, et quand elle se réveille, une certaine Carla lui apprend que son père s’est noyé et qu’elle devra aller vivre chez son oncle au lieu de s’occuper du phare, et les navires peuvent tous couler. Donc le phare ne servait à l’évidence pas à les sauver, alors à trafiquer de la cocaïne ? ce qui expliquerait pourquoi le père serait sorti tout seul en mer par une nuit d’orage.

Son oncle lui présente dans son appartement une antique serrure de la prison d’Alcatraz car à l’évidence il a un fétiche dont il racontera plus tard les détails à sa nièce. Celle-ci refuse poliment et va dans sa chambre parler à son doudou tandis que son oncle google « Comment élever un gamin ? »

Dans la nuit, le cochon en peluche est devenu vivant et le lit fait pousser ses pattes pour défoncer la baie vitrée et aller galoper dans la rue. Manquant certainement de réflexe pour quelqu’un qui est censé s’occuper d’un phare, et n’ayant jamais appris ce que mange les cochons dans la réalité aussi bien que dans les pires cauchemars — notamment télévisés — elle se laisse enlever par son lit et son cochon pour voguer vers les aurores boréales et un apparemment son phare, si son phare était entouré d’herbes en images de synthèse vraiment pas cher. A l’intérieur de la maison version yeux de boutons cousus, elle appelle son père et se retrouve face à un satyre (littéralement) qui grogne avec les cornes, des canines proéminentes, mais celui-là a gardé son pantalon, pour l’instant. Le satyre se cache dans une armoire. Elle le fait sortir, il la renifle et se vautre sur une chaise dans la posture de la statue, sauf qu’il a encore ses vêtements et un chapeau.

Le satyre se présente comme Flip, elle le reconnaît comme l’ami imaginaire de son père, mais elle l’imaginait moins euh, plus normal (blanc ?), et sentant moins fort. N’oubliez pas que cette jeune fille n’est jamais allée à l’école et n’a jamais été sous un vent d’aisselles masculines. Maintenant je commence à m’inquiéter sérieusement du genre de personne qui envoie dans ses rêves un satyre odorant.

Puis comme la fille commence à poser trop de question, le satyre la défenestre et elle se réveille dans l’appartement alors que son oncle lui apporte un verre de lait et lui apprend que ce jour est son premier jour de garderie d’école. Comme une femme vient les accueillir à l’école, l’oncle veut des conseils et pour cela se colle à la femme qui en retour le tripote. Il se trouve que c’est une école woke où il n’y a que huit élèves par classe tous handicapés ou appartenant à des minorités majoritaires sur Netflix et Disney Moins. Immédiatement un intellectuel fan de zombies avec de grosses lunettes se colle à elle et voudrait qu’ils mangent à la même table, le déjeuner étant apparemment la seule activité scolaire proposée aux élèves dans cet établissement, et c’est tout à fait cohérent avec le reste du tableau.

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