La Quatrième dimension S01E10: La nuit du Jugement (1959)
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone S01E10: Judgement Night (1959)
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Ici l'article de ce blog sur la série La quatrième dimension (1959)
Diffusé aux USA le 4 décembre 1959 sur CBS US.
Sortie en blu-ray américain de la saison 1 le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sorti en blu-ray français de la saison 1 le 25 octobre 2011 (région B seulement, plus compressé que l'américain, bonus manquants).
De Rod Sterling (également scénariste), réalisé par John Brahm ; avec Nehemiah Persoff, Ben Wright, Patrick Macnee, James Franciscus.
Le nom du bateau est le S.S Reine de Glasgow, battant pavillon britannique ; tonnage : 5000, âge indéterminé, a quitté Liverpool pour New-York. Ce qui est consigné dans le journal de bord, ce sont les faits, comme la durée du voyage, les coordonnées, la météo. Mais ce que l’on ne retrouve jamais, c’est la peur qui roule sur un pont comme le brouillard et l’écume de l’océan. Une peur qui bat comme les pistons d’un moteur, jalonnant toutes les heures en des minutes au soufle court à regarder, attendre et redouter. Car c’est l’année 1942, et ce bateau en particulier a perdu son convoi. Il voyage seul comme une vieille chose âgée et aveugle à s’agripper pour avancer à travers les ténèbres hostiles, épié par les périscopes invisibles des tueurs métalliques. Oui, le Reine de Glasgow est un vaisseau effrayé, qui emporte avec lui une prémonition de mort.
Un homme en imperméable reste longuement accoudé au bastingage tandis que le navire traverse de nuit un ban de brouillard impénétrable. Il soupire et finit par lâcher le bastingage. Une voix lance qu’on voit la lumière du salon, et qu’il faut faire le blackout. Aussitôt, un volet est rabattu sur l’unique hublot éclairé face à l’homme. Puis un stewart sort par la porte sur le côté et annonce à l’homme que le dîner va bientôt être servi, et que s’il veut manger, il vaut mieux venir à l’intérieur. L’homme le remercie et lui obéit.
Dans le salon, il n’y a que quelques passagers assis à la table du dîner – un civil et deux militaires, et la lumière s’éteint quand on ouvre la porte qui donne sur le pont, puis se rallume quand on la referme. Le stewart veut lui tirer la chaise libre autour de la table, mais l’homme préfère aller ramasser la poupée qu’une petite fille a faite tomber par terre. Comme il la rend à la petite fille, celle-ci le remercie. Puis le couple et ses deux enfants s’éloignent, et le gros civil assis à la table se lève pour retenir l’homme, lui demandant s’il était Lanser. L’homme répond que oui. Le gros civil se présente comme étant Jerry Potter et lui dit qu’ils l’avaient attendu pour dîner. Ils avaient vu son nom sur la liste des passagers et se demandaient qui il était. Le capitaine n’avait pas non plus pu les joindre ce soir-là, et le gros homme invite alors Lanser à les rejoindre pour le dessert. Mais l’homme décline l’invitation, déclarant qu’il n’a pas faim. Le stewart propose alors une tasse de café, et Lanser accepte.
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The Angry Red Planet, le film de 1959
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The Angry Red Planet (1959)
Traduction du titre original : La Planète Rouge-Colère.
Autres titres : Invasion of Mars ; Journey to Planet Four.
Attention, les photos promotionnelles du film ne correspondent pas à la réalité de l'image à l'écran : toutes les scènes sur Mars sont virées à l'orange et polarisée et non en couleur comme le reste du film.
Sorti aux USA le 23 novembre 1959.
Annoncé en blu-ray américain pour le 27 juin 2017.
De Ib Melchior (également scénariste) ; sur un scénario de Sidney W. Pink ; avec Gerald Mohr, Naura Hayden, Jack Kruschen, Les Tremayne, Paul Hahn, J. Edward McKinley, Tom Daly, Don Lamond.
Une photo en noir et blanc du Capitole à Washington DC. Un survol du Pentagone. Une voiture précédée d’une escorte de deux motards sirène hurlante qui s’arrête devant l’entrée du bâtiment. Des gradés et quelques civils d’âges murs prenant rapidement place autour d’une étroite table de conférence.
Le militaire – Le Major Général George Treegar – resté debout attend que tout le monde soit assis puis commence son discours : à trois heures du matin, ce matin-là, la fusée X1 d’exploration spatiale perdue depuis 61 jours vient d’être retrouvée à la dérive en orbite par l’observatoire de Mont Paramor. Toutes les tentatives de contacter par radio le vaisseau ont échoué et l’équipage est présumé mort. Le militaire rappelle que la X1 était présumée s’être écrasée sur Mars, mais que cela n’a donc pas été le cas ; il faut donc récupérer la fusée martienne et la ramener intacte sur Terre.
Un général attablé fait remarquer à George que c’est un ordre bien téméraire. George répond qu’il le sait mais que les données des instruments de bord de la fusée doivent être récupérées. Puis George demande au professeur Wiener ( ?) de leur donner une estimation de leurs chances de réussite, (là tout de suite sans calculette ni aucune données).
Sans surprise, le professeur répond que cela dépend de beaucoup de facteur, puis mentionne que le MR1 est équipé de nombreux systèmes de contrôles automatisés que l’on peut diriger à distance depuis la Terre. S’il reste suffisamment de carburant à bord, ils peuvent envoyer le vaisseau jusqu’à une base militaire de l’état du Nevada et atterrir en sécurité. Alors un autre général demande ce qui se passerait s’il y avait encore quelqu’un à bord. L’accélération de la réentrée serait alors dangereuse, voire fatale pour lui. Cela n’émeut pas George, qui ordonne qu’ils s’envolent immédiatement pour le Nevada. Les généraux se pointent donc dans le poste de contrôle de la base, ordonne un compte à rebours, et trente secondes plus tard ils entament la procédure d’enclenchement du téléguidage de la fusée, qui demande de pousser un seul bouton.
Les journaux de Wahington font le gros titre sur le retour possible de la fusée et la question de si l’équipage est encore vivant. La télévision pose à nouveau la question du carburant, comme s’il était impossible de lire la jauge alors que la base militaire peut très bien téléguider la fusée. Puis la télévision présente l’équipage disparu à travers un film d’actualité : le colonel pilote Thomas O’Bannion, la jolie zoologue doctoresse Iris « Irish » (l’irlandaise) Ryan, le barbichu professeur Théodore Gattel, concepteur de la fusée X1 et le chef-officier météo Sam Jacobs, expert en électronique et en radar.
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Bell, Book and Candle, L'adorable voisine, le film de 1958
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Bell, Book and Candle (1958)
Titre français : L'adorable voisine.
Sorti en Angleterre le 4 décembre 1958.
Sorti aux USA le 25 décembre 1958.
Sorti en France le 10 mars 1959.
Sorti en blu-ray américain TWILIGHT TIME US limité à 3000 exemplaires, épuisé.
Sorti en blu-ray espagnol RESEN ES le 5 mars 2014.
Sorti en blu-ray américain SONY US le 28 janvier 2020.
Sorti en blu-ray anglais MEDIUMRARE UK le 13 novembre 2023.
De Richard Quine, sur un scénario de Daniel Taradash, d'après la pièce de théâtre de 1950 de John Van Druten avec James Stewart, Kim Novak, Jack Lemmon, Ernie Kovacs, Hermione Gingold, Elsa Lanchester, Janice Rule, Philippe Clay.
Pour adultes et adolescents.
(Comédie romantique fantastique) New-York, la neige tombe drue tandis que les passants se pressent pour leurs préparatifs de Noël, passant sans la remarquer devant la vitrine d’une certaine Gillian Holroyd, antiquaire spécialisée dans l’art primitif de l’Afrique Océanique — la vitrine et la boutique sont remplis de fétiches de toutes tailles et formes. Une tapisserie aux frises d’antilopes blanches sur bandes rouges et noires est pendue au mur et il y a même une tête coupée en terre cuite peinte avec de courtes dreadlocks. D’autres fétiches ont encore leur barbe ou leur pagne de paille… et il y a aussi des instruments de musique, comme un tambour.
Et posé sur une étagère, tel un objet d’art comme un autre, un chat siamois aux yeux bleus clairs, qui ne tarde pas à sauter d’un seul bon depuis son poste d’observation, jusque sur l’épaule d’une jolie femme aux cheveux platines à blouse rouge, pantalon noir, qui se met à marcher le long de ses présentoirs. La femme soupire : « oh, Pye, Pye, Pyewacket, qu’est-ce qui ne va pas avec moi ? pourquoi je me sens comme ça ? C’est tellement routinier ! La même affaire jour après jour, les mêmes gens... »
Elle éteint l’éclairage d’un présentoir en abaissant un interrupteur sur le côté du présentoir. « Oh, je sais que je m’apitoie sur moi-même, mais c’est vrai. » Elle secoue la tête, puis propose : « Pourquoi tu ne m’offirais pas quelque chose pour Noël, Pye ? » Le chat siamois miaule comme pour répondre « oui » tandis qu’ils arrivent à la vitrine donnant sur la rue enneigée. Elle sourit : « Mm… qu’est-ce qui me ferait plaisir ? »
La jeune femme dépose un baiser derrière l’oreille de son chat, qui relève et miaule à nouveau, comme pour encourager d’un « oui ? » ; elle précise : « J’aimerais faire quelque chose de différent : j’aimerais rencontrer quelqu’un de différent… » et elle éteint l’éclairage d’un autre présentoir. Puis comme elle revient sur ses pas et regarde à travers la vitre, elle dit, en pointant le menton en direction de la rue : « Regarde, il y a cet homme, de l’étage d’au-dessus.
L’homme en question en manteau beige et feutre noir vient de descendre d’un taxi jaune à toit rouge, juste devant la vitrine de la jeune femme. Il aperçoit les fétiches cornus dans la vitrine et semble désapprouver, puis, comme il doit prendre la porte juste à côté, salue le grand fétiche de métal au nez d’aigle doigt à la bordure de son feutre, l’air de dire : « tu ne m’impressionnes pas ! »
Comme l’homme passe la porte de l’immeuble, il passe devant la double porte vitrée intérieure de la boutique, qui donne sur l’entrée de l’immeuble – sous les yeux de la jeune femme et de son chat. La jeune femme se retourne vers son chat et lui fait remarquer : « Lui est différent… » Elle pivote et demande encore à son chat : « Pourquoi est-ce que je ne rencontre jamais des gens comme ça ? hein ? » Puis elle ajoute : « Pourquoi tu ne me l’offrirais pas, lui, pour Noël, Pye ? » Et le chat approuve d’un miaulement bref. Mais elle répète, mais sa question ressemble désormais à un ordre : « Pourquoi tu ne me l’offres pas, lui ? »
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La quatrième dimension, la série de 1959
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Ici la page Amazon.fr du blu-ray français de la saison 1 de la Quatrième dimension (1959)
The Twilight Zone (1959)
Diffusé aux USA à partir du 2 octobre 1959 sur CBS US.
Diffusé en France en 1965 sur l'ORTF (quelques épisodes de la saison 1).
Diffusé sur TF1 dans Temps X, puis dans La Une est à vous (tout sauf la saison 4 aux épisodes de 50 minutes et le pilote de 1958).
Sortie de la saison 1 en blu-ray aux USA le 14 septembre 2010 (région A seulement).
Sortie de la saison 2 en blu-ray aux USA le 16 novembre 2010 (région A seulement).
Sortie de la saison 3 en blu-ray aux USA le 15 février 2011 (région A seulement).
Sortie de la saison 4 en blu-ray aux USA le 17 mai 2011(région A seulement).
Sortie de la saison 5 en blu-ray aux USA le 30 août 2011(région A seulement).
Sortie de la saison 1 en blu-ray français le 25 octobre 2011 (région B, lisible en France, image légèrement moins bonne que le blu-ray américain car plus compressée, quelques bonus manquants).
Sortie de la saison 2 en blu-ray français le 31 janvier 2012 (région B, lisible en France, image légèrement moins bonne que le blu-ray américain car plus compressée, quelques bonus manquants).
De Rod Serling.
Il y a une cinquième dimension, au-delà de ce qui est humainement connu. C’est une dimension aussi vaste que l’Espace, et aussi atemporelle que l’Infini. C’est la frange entre la Lumière et l’Ombre, entre la Science et la Superstition et elle se trouve couchée entre l’abîme de ses peurs de l’être humain et le sommet de sa connaissance. C’est la dimension de l’Imagination. C’est une étendue que nous appelons la Zone du Crépuscule.
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Saison 1 (1959 - 36 épisodes de 25 minutes).
The Twilight Zone S01E01: Solitude (ou La Ville déserte) (Where Is Everybody?)
The Twilight Zone S01E02: Pour les anges (One for the Angels)
The Twilight Zone S01E03: La Seconde Chance (Mr. Denton on Doomsday)
The Twilight Zone S01E04: Du succès au déclin (The Sixteen-Millimeter Shrine)
The Twilight Zone S01E05: Souvenir d'enfance (Walking Distance)
The Twilight Zone S01E06: Immortel, moi, jamais ! (Escape Clause)
The Twilight Zone S01E07: Le Solitaire (The Lonely)
The Twilight Zone S01E08: Question de temps (Time Enough at Last)
The Twilight Zone S01E09: La Poursuite du rêve (Perchance to Dream)
The Twilight Zone S01E10: La Nuit du jugement (Judgment Night)
The Twilight Zone S01E11: Les Trois Fantômes // Individus non identifiés (And When the Sky Was Opened)
The Twilight Zone S01E12: Je sais ce qu'il vous faut (What You Need)
The Twilight Zone S01E13: Quatre d'entre nous sont mourants (The Four of Us Are Dying)
The Twilight Zone S01E14: La Troisième à partir du soleil (Third from the Sun)
The Twilight Zone S01E15: La Flèche dans le ciel (I Shot an Arrow Into the Air)
The Twilight Zone S01E16: L'Auto-stoppeur (ou Le Voyageur) (The Hitch-Hiker)
The Twilight Zone S01E17: La Fièvre du jeu (The Fever)
The Twilight Zone S01E18: Le Lâche // Le Dernier Vol (The Last Flight)
The Twilight Zone S01E19: Le Testament Pourpre de la Guerre Sanglante (The Purple Testament, Infanterie "Platon")
The Twilight Zone S01E20: Requiem (Elegy)
The Twilight Zone S01E21: Image dans un miroir (Mirror Image)
The Twilight Zone S01E22: Les Monstres de Maple Street (The Monsters Are Due on Maple Street)
The Twilight Zone S01E23: Un monde différent (A World of Difference)
The Twilight Zone S01E24: Longue vie, Walter Jameson (Long Live Walter Jameson)
The Twilight Zone S01E25: Tous les gens sont partout semblables (People Are Alike All Over)
The Twilight Zone S01E26: Exécution (Execution)
The Twilight Zone S01E27: Le Vœu magique (The Big Tall Wish)
The Twilight Zone S01E28: Enfer ou Paradis (A Nice Place to Visit)
The Twilight Zone S01E29: Cauchemar (Nightmare as a Child)
The Twilight Zone S01E30: Arrêt à Willoughby (A Stop at Willoughby)
The Twilight Zone S01E31: La Potion magique (The Chaser)
The Twilight Zone S01E32: Coup de trompette (A Passage for Trumpet)
The Twilight Zone S01E33: Un original (Mr. Bevis)
The Twilight Zone S01E34: Neuvième Étage (The After Hours)
The Twilight Zone S01E35: Le Champion (The Mighty Casey)
The Twilight Zone S01E36: Un monde à soi (A World of His Own)
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Saison 2 (1960-1961)
The Twilight Zone S02E01: King Neuf sans retour (King Nine Will Not Return)
The Twilight Zone S02E02: L'Homme dans la bouteille (The Man in the Bottle)
The Twilight Zone S02E03: L'Homme et son double (Nervous Man in a Four Dollar Room)
The Twilight Zone S02E04: Allez-vous-en, Finchley ! (A Thing About Machines)
The Twilight Zone S02E05: L'Homme qui hurle (The Howling Man)
The Twilight Zone S02E06: L'Œil de l'admirateur (The Eye of the Beholder)
The Twilight Zone S02E07: Les Prédictions (Nick of Time)
The Twilight Zone S02E08: Les Robots du docteur Loren (The Lateness of the Hour)
The Twilight Zone S02E09: Retour vers le passé (The Trouble With Templeton)
The Twilight Zone S02E10: Futurographe (ou Une curieuse caméra) (A Most Unusual Camera)
The Twilight Zone S02E11: La Nuit de Noël (Night of the Meek)
The Twilight Zone S02E12: Poussière (Dust)
The Twilight Zone S02E13: Le Retour (Back There)
The Twilight Zone S02E14: Rien que la vérité (The Whole Truth)
The Twilight Zone S02E15: Les Envahisseurs (The Invaders)
The Twilight Zone S02E16: Un sou pour vos pensées (A Penny for Your Thoughts)
The Twilight Zone S02E17: Sans escale de vie à trépas (Twenty-Two)
The Twilight Zone S02E18: L'Odyssée du vol 33 (The Odyssey of Flight 33)
The Twilight Zone S02E19: M. Dingle (ou Le Surhomme) (Mr. Dingle, the Strong)
The Twilight Zone S02E20: Parasites (Static)
The Twilight Zone S02E21: Le Manipulateur (The Prime Mover)
The Twilight Zone S02E22: Conversation avec l'au-delà (Long Distance Call)
The Twilight Zone S02E23: Au bord du gouffre (ou La Piste de l'ouest) (A Hundred Yards Over the Rim)
The Twilight Zone S02E24: Rendez-vous dans un siècle (The Rip Van Winkle Caper)
The Twilight Zone S02E25: Le silence est d'argent (The Silence)
The Twilight Zone S02E26: Peine capitale (Shadow Play)
The Twilight Zone S02E27: L'Esprit et la Matière (The Mind and the Matter)
The Twilight Zone S02E28: Y a-t-il un martien dans la salle ? (Will the Real Martian Please Stand Up?)
The Twilight Zone S02E29: L'Homme obsolète (The Obsolete Man)
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Saison 3 (1961-1962)
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Saison 4 (1963)
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Saison 5 (1963-1964, saison finale)
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Le vagabond de l'Espace, le roman de 1958
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Have Space Suit — Will Travel (1958)
Traduction du titre original : J’ai une combinaison spatiale, je voyagerai.
Titre français : le vagabond de l’espace.
Autres titres : le jeune homme et l’espace
Paru en août, septembre, octobre 1958 aux USA dans The Magazine Of Fantasy & Science-fiction ;
en grand format américain en 1958 chez Charles Scribner's Sons ;
traduit en français en décembre 1960 par Michel Deutsch pour le magazine Fiction n° 85, 86 et 87 OPTA FR ;
réédité en grand format en 1977 chez LAFFONT, Collection l’âge des étoiles ;
réédité en poche en janvier 1983 chez POCKET, réédité en 1989 chez POCKET ;
réédité en grand format traduction de Michel Deutsch révisée par Stéphane Guillot et Xavier Mauméjan chez TERRES DE BRUME,
réédité en poche en juin 2011, traduction de Deutsch révisée par Estelle Blanquet en plus des deux précédents, au LIVRE DE POCHE.
De Robert Anson Heinlein.
Pour adultes et adolescents.
(Space Opera, prospective juvénile, presse) Dans un futur proche, la Terre a établi des bases lunaires. Clifford "Kip" Russell, élève de terminale, est déterminé à se rendre sur la Lune, mais le prix d'un billet est bien trop élevé pour lui. Son père lui propose de participer à un concours d'écriture de slogans publicitaires ; le premier prix est un voyage tous frais payés vers la Lune. Au lieu de cela, il gagne une combinaison spatiale d'occasion. Kip remet la combinaison (qu'il nomme "Oscar") en état de marche.
Kip décide à contrecœur de rendre sa combinaison spatiale en échange d'un prix en espèces pour l'aider à payer l'université, mais il l'enfile pour une dernière promenade. Alors qu'il s’amuse à brancher sa radio à ondes courtes, une personne s'identifiant comme Piwi répond et demande d’émettre un signal pour la guider. A sa grande surprise, une soucoupe volante atterrit pratiquement sur lui. Une jeune fille de onze ans et un extraterrestre s'en échappent, mais tous trois sont rapidement capturés et emmenés sur la Lune.
Un modèle du genre de la Science-fiction juvénile années 1950, à une époque où n’importe quel jeune pouvait s’amuser à construire une radio ou une voiture de toutes pièces, et l’économie autant que l’instruction et les loisirs étaient tournés sur le progrès et l’épanouissement personnel. Ecriture limpide, bon sens, merveilleux scientifique, personnages et dialogues efficaces. Jamais adapté pour la télévision ou le cinéma. Très bon souvenir d’enfance quand j’ai emprunté à la bibliothèque l’édition de l’Âge des étoiles.
*
Le texte original de 1958 de Robert Heinlein, pour The Magazine Of Fantasy & Science-fiction et Charles Scribner's Sons .
Chapter 1
You see, I had this space suit.
How it happened was this way:
"Dad," I said, "I want to go to the Moon."
"Certainly," he answered and looked back at his book. It was Jerome K. Jerome's Three Men in a Boat, which he must know by heart.
I said, "Dad, please! I'm serious."
This time he closed the book on a finger and said gently, "I said it was all right. Go ahead."
"Yes ... but how?"
"Eh?" He looked mildly surprised. "Why, that's your problem, Clifford."
Dad was like that. The time I told him I wanted to buy a bicycle he said, "Go right ahead," without even glancing up-so I had gone to the money basket in the dining room, intending to take enough for a bicycle. But there had been only eleven dollars and forty-three cents in it, so about a thousand miles of mowed lawns later I bought a bicycle. I hadn't said anymore to Dad because if money wasn't in the basket, it wasn't anywhere; Dad didn't bother with banks-just the money basket and one next to it marked "UNCLE SAM," the contents of which he bundled up and mailed to the government once a year. This caused the Internal Revenue Service considerable headache and once they sent a man to remonstrate with him.
First the man demanded, then he pleaded. "But, Dr. Russell, we know your background. You've no excuse for not keeping proper records."
"But I do," Dad told him. "Up here." He tapped his forehead.
"The law requires written records."
"Look again," Dad advised him. "The law can't even require a man to read and write. More coffee?"
The man tried to get Dad to pay by check or money order. Dad read him the fine print on a dollar bill, the part about "legal tender for all debts, public and private."
In a despairing effort to get something out of the trip he asked Dad please not to fill in the space marked "occupation" with "Spy."
"Why not?"
"What? Why, because you aren't-and it upsets people."
"Have you checked with the F.B.I.?"
"Eh? No."
"They probably wouldn't answer. But you've been very polite. I'll mark it 'Unemployed Spy.' Okay?"
The tax man almost forgot his brief case. Nothing fazed Dad, he meant what he said, he wouldn't argue and he never gave in. So when he told me I could go to the Moon but the means were up to me, he meant just that. I could go tomorrow-provided I could wangle a billet in a space ship.
But he added meditatively, "There must be a number of ways to get to the Moon, son. Better check 'em all. Reminds me of this passage I'm reading. They're trying to open a tin of pineapple and Harris has left the can opener back in London. They try several ways." He started to read aloud and I sneaked out-I had heard that passage five hundred times. Well, three hundred.
I went to my workshop in the barn and thought about ways. One way was to go to the Air Academy at Colorado Springs-if I got an appointment, if I graduated, if I managed to get picked for the Federation Space Corps, there was a chance that someday I would be ordered to Lunar Base, or at least one of the satellite stations.
Another way was to study engineering, get a job in jet propulsion, and buck for a spot that would get me sent to the Moon. Dozens, maybe hundreds, of engineers had been to the Moon, or were still there-for all sorts of work: electronics, cryogenics, metallurgy, ceramics, air conditioning, as well as rocket engineering.
Oh, yes! Out of a million engineers a handful got picked for the Moon. Shucks, I rarely got picked even playing post office.
*
La traduction au plus proche.
Chapitre 1
Vous voyez, j’avais cette combinaison spatiale.
Comment ça arriva fut de cette manière.
« Papa, j’ai dit, je veux aller sur la Lune.
— Certainement, » il répondit et replongea dans sa lecture. C’était Trois hommes dans un bateau de Jérôme K. Jérôme, qu’il doit connaître par cœur.
J’ai dit : « Papa, s’te plait ! j’suis sérieux. »
Cette fois, il referma le livre sur son doigt et répondit gentiment : « J’ai dit que c’était d’accord. Vas-y !
— Oui… mais comment ?
— Hein ? Il avait l’air un peu surpris. Eh bien, c’est tout problème, Clifford. »
Papa était comme ça. La fois où je lui avais dit que je voulais acheter une bicyclette, il m’avait répondu : Vas-y, fonce, sans même me jeter un coup d’œil alors j’étais allé droit au panier à monnaie dans la salle à manger, avec l’intention de prendre ce qu’il fallait pour une bicyclette. Mais il n’y avait que onze dollars et quarante-trois centimes dedans, alors, environ mille six cent kilomètres de pelouse tondue plus tard, j’ai acheté une bicyclette. Je n’avais rien dit de plus à Papa parce que si l’argent n’était pas dans le panier, il ne pouvait être nulle part ; Papa ne s’embêtait pas avec les banques, juste avec le panier à monnaie et celui d’à côté marqué « ONCLE SAM », le contenu duquel il empaquetait et postait au gouvernement une fois par an. Ce qui occasionait au Service des Revenus Interne une migraine considérable et une fois, ils lui envoyèrent un homme pour lui faire la remontrance.
D’abord l’homme exigea, puis il supplia. « Mais, professeur Russell, nous connaissons vos antécédents. Vous n’avez pas d’excuse pour ne pas tenir en ordre vos comptes.
— Mais c’est ce que je fais, Papa réppliqua : là dedans. » Et il tapota son front.
« La loi exige une comptabilité par écrit.
— Relisez, Papa lui conseilla: La loi n’exige même pas d’un homme qu’il sache lire et écrire. Encore du café ? » (…)
Le percepteur en oublia presque sa malette. Rien ne troublait Papa, il voulait dire ce qu’il disait, il n’en débattrait pas et il ne cédait jamais. Alors quand il m’a dit que je pouvais aller sur la Lune mais que les moyens dépendraient de moi, il voulait seulement dire cela. Je pouvais partir dès demain, si je réussissais à obtenir mon billet à bord d’un astronef.
Mais il ajouta, méditativement : « Il doit y avoir une multitude de façon d’arriver à la Lune, fiston. Tu ferais bien d’y réfléchir à toutes. Ça me rappelle ce passage que je suis en train de lire. Ils essaies d’ouvrir une conserve d’ananas et Harris a oublié son ouvre-boîte à Londres. Ils essaient plusieurs moyens. » Il commença à lire à voix haute et je m’échappais discrètement — j’avais entendu ce passage cinq cents fois. Ou peut-être trois cents.
Je suis allé à mon atelier dans la grange et j’ai réfléchi aux façons. Une façon était d’aller à l’Académie des Airs de Colorado Springs, si je décrochais un rendez-vous, mon diplôme, si j’arrivais à être recruté dans le Régiment Spatial de la Fédération, alors il y avait une chance pour qu’un jour on m’envoie sur la Base Lunaire ou au moins l’une des stations secondaires.
Un autre moyen était de devenir ingénieur, décrocher un poste dans les moteurs à réaction, et viser une place qui m’enverrai sur la Lune. Des douzaines, peut-être des centaines, d’ingénieurs allaient sur la Lune, ou peut-être y étaient encore, dans toutes sortes de spécialités : électronique, cryogénie, céramiques, climatisation, aussi bien que pour la conception des fusées.
Oh oui ! Mais sur un million d’ingénieurs, seule une poignée était choisie pour aller sur la Lune. Des nèfles ! moi qui n’était presque jamais choisi quand on jouait au Bureau de Poste.
*
La traduction révisée de Michel Deutsch pour TERRE DE BRUMES ?
1
Vous voyez, j’avais cette combinaison spatiale. Voici comment c’est arrivé…
— Papa, je voudrais aller sur la Lune.
— Bien sûr, me répondit mon père en se replongeant aussitôt dans Trois hommes dans un bateau, de Jerome K. Jerome, qu’il devait connaître par cœur.
— S’il te plaît, Papa… Je parle sérieusement…
Cette fois il ferma le livre, se servant de son doigt comme d’un signet.
— Je t’ai dis que j’étais d’accord. Vas-y !
— Oui mais… comment ?
— Hein ? Il parut légèrement étonné. Ça, Clifford, c’est ton problème !
Papa était comme ça. Le jour où je lui avais dis que j’avais envie de m’offrir une bicyclette, il m’avait répondu sans même lever la tête : « Va te l’acheter tout de suite. » Alors moi j’avais bondi sur la boite à billet de la salle à manger , avec l’idée de prélever la somme nécessaire. Seulement la boîte contenait en tout et pour tout onze dollars et quarante trois cents. J’ai donc acheté la bicyclette, mais environ mille kilomètres de pelouse tondue plus tard. Je n’avias rien dit. S’il n’y avait pas d’argent dans la boîte à billets, c’est qu’il n’y en avait nulle part. Papa ne peut pas encaisser les banques ; il ne se sert que de deux boîtes, celle à billets et une autre marquée « ONCLE SAM ». Une fois par an, il rafle le contenu de cette dernière et l’expédie au gouvernement, ce qui provoque des migraines carabinées au Ministère des Finances. Un jour, les Contributions envoyèrent quelqu’un chargé de faire des remontrances à Papa.
L’homme commença par exiger, puis il se fit suppliant :
— Mais voyons, Dr Russell, nous vous connaissons ! Rien ne justifie que vous ne teniez pas votre comptabilité.
— Mais je la tiens, répliqua Papa. Elle est là, dit-il en se tapotant le front.
— La loi exige des documents écrits.
— Relisez-la. La loi ne peut pas réclamer d’un homme qu’il sache lire et écrire. Encore un peu de café ? (…)
L’homme faillit en oublier son porte-documents. Rien ne pouvait avoir raison de Papa : tout ce qu’il disait, il le pensait, refusant d’en discuter, et ne capitulant jamais. Ainsi en alla-t-il lorsqu’il me dit qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que je parte pour la Lune ; mais lorsque Papa ajoutait que c’était à moi de trouver le moyen de m’y rendre, la formule devait être prise à la lettre. Je pouvais prendre le départ dès le lendemain… à condition que je parvienne à me procurer un billet !
Toutefois, il ajouta, songeur :
— Quantité de chemins peuvent mener à la Lune, fils. Le mieux est de les examiner tous. C’est comme dans le passage que je suis en train de lire : ils s’efforcent d’ouvrir un boîte d’ananas et Harris a oublié l’ouvre-boîtes à Londres. Ils essayent différentes méthodes.
Papa entreprit de lire la suite du récit à haute voix et je m’esquivai, ayant déjà entendu cet épisode cinq cents fois.
Je regagnai l’atelier que je m’étais installé dans la grange pour y réfléchir aux chemins qui mènent à la Lune. Un moyen était d’intégrer l’ »Air Academy » à Colorado Springs : si j’obtenais une inscription, si je décrochais le diplôme, si je parvenais à me faire affecter au Corps Fédéral de l’Espace, alors j’avais une petite chance d’être un jourdésigné pour la Base Lunaire — ou du moins pour une des stations satellites.
Une autre solution éventuelle était de prendre la filière mécanique : une fois ingénieur, je pourrais trouver un boulot dans la propulsion à réaction. Il y aurait alors bien une chance pour qu’on m’envoie sur la Lune. Des dizaines — pour ne pas dire des centaines — d’ingénieurs y avaient été ou s’y trouvaient encore. Ils rassemblaient une foule de spécialités : électronique, cryogénie, métallurgie, céramique, climatisation aussi bien que propulsion des fusées.
Oui ! Mais sur un million de techniciens, seule une poignée était choisie pour la Lune. La tuile, c’est qu’il m’arrivait rarement d’être choisi dans la vie, même pour jouer aux gendarmes et aux voleurs.
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Ici la page du forum Philippe-Ebly.fr consacrée à ce roman.
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